Armoire électrique défigurée par les graffiti d'un maniaque qui sévit avec frénésie dans nos quartiers. (angle Francs-Bourgeois/Vieille du Temple – IVe).
Victime innocente des troubles obsessionnels compulsifs (TOCs) d'un individu auquel le corps médical devrait bien s'intéresser, cette armoire comme d'autres cibles agressait la vue depuis des semaines, à deux pas de "l'espace des Blancs-Manteaux".
Un habitant a réclamé de l'aide. L'association lui a prêté un pinceau et un pot de peinture. Il lui a suffi de neuf minutes pour accomplir ce que la Ville de Paris aurait dû prendre en charge depuis longtemps, et signifier à l'hurluberlu tagueur que les troubles du comportement dont il souffre, surtout à ce stade, se soignent facilement, notamment par quelques coups de pieds au khûl.
Mots-clé : entretien mobilier urbain, tags
Commentaires
6 réponses à “Entretien du mobilier urbain : excédés par l’inertie de la Ville, des habitants prennent les choses en main”
L’action de ce monsieur n’est-elle pas aussi répréhensible que celle du taggeur au regard de la loi ?
Réponse à M. Errera,
Probablement.
Toutefois, face à un juge, ce monsieur pourrait faire valoir son intention de servir une cause plus louable que celle du tagueur. De plus, il a le courage d’agir au grand jour. Et il ne fait qu’anticiper ce que la Ville est supposée faire.
VlM
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Malgré mon année de retard,
Voici. Je vous propose de lire l’introduction de Nicolas Hossard, pour son livre » C’est ma ville », notamment le paragraphe sur le graffiti.
Au delà du graffiti de docteur Pepper, un réflexion sur ce domaine me semble intéressante.
Enfin, à mes yeux, le combat contre l’appropriation sauvage de la rue est un combat perdu d’avance.
jE NE SUPPORTE PLUS CES PETITS VOYOUS SANS GENE QUI DEFIGURENT LE PAYSAGE URBAIN SANS MOTIF APPARRENT AUTRE QUE FOUTRE LE BORDEL; UN SEUL REMEDE CONTRE CES GENS LA: la sanction
moi aussi je ne supporte plus ces débiles, ils méritent une bonne cellule, de la morphine et des médecins pour les soigner.
pourquoi ne pas offrir à ces gens des espaces légales pour exprimer leur créativité? mais malgré tout je ne trouve pas le graffiti très raffiné, c’est un art mineur,voilà.