Certainement pas les habitants du 16 rue Ste Croix de la Bretonnerie et des environs (IVe) qui trouvent cette mascarade de mauvais goût et peu respectueuse de l'espace public et du caractère de la rue. On se demande ce qui pousse ces commerçants à ridiculiser leur rue et à défigurer le cadre architectural exceptionnel dont ils bénéficient.
Une dérive de plus dans cette rue prédestinée à porter la croix de bien des excès. La Mairie du IVe, garante de l'ordre public en a été saisie, ainsi que la police d'arrondissement. Leurs réactions sont attendues.
Commentaires
5 réponses à “Qui voudrait ça devant chez soi ? (campagne Mairie de Paris)”
Qu’est-ce qui pousse ces commercants? c’est clair, le fric.
David
Il y a dans le 9e arrondissement, rue de la Tour d’Auvergne, un commerçant qui met des bouquets de roses sur ces plots fort disgrâcieux… C’est beaucoup plus agréable et prête beaucoup moins à une légitime contestation.
Que dire aussi du triste spectacle qu’offre dans cet espace restreint de la même rue, entre la rue du bourg tibourg et la rue vieille du temple, la cohorte des consommateurs de gaufres, de sandwiches et de glaces. Toutes les fin de semaine ,ils sont agglutinés comme des mouches sur un gâteau de miel. La piétonisation et l’octroi généreux des concessions sur le trottoir font empirer de jour en jour la situation.
Que reste-t-il de ce charmant quartier historique d’autrefois ?
M. Delanoé avait promis pourtant que nous ne connaitrions pas les dérives du quartier ST André des arts. Invitez-le à venir constater « de visu ». La réalité dépasse nos prévisions « alarmistes »
Nelly DESCUBES
Mes amis que de remue ménage pour une poignée de ballons festifs l’espace d’un soir… Une seule question me vient et si une jolie famille de « gens ordinaires » vivant dans le Marais, avait accroché à ses fenêtres des grappes de ballons à l’occasion de l’anniversaire d’un de leurs enfants…. auriez vous aussi penser que cela défigurait le quartier… allons allons il faut raison garder… et se battre pour des causes utiles…
cordialement
Jean D.
Oui, ces gens ordinaires auraient pu aussi coller à leur fenêtre la photo grotesque du magasin d’à côté.
A vouloir trop défendre l’indéfendable, on ne défend plus rien.
VlM