Angle La Perle-Charlot. Les chimères du IIIe
Une fois n'est pas coutume, des "artistes" de la rue trouvent grâce à nos yeux. Nous n'irons pas jusqu'à célébrer une oeuvre originale car, sans avoir analysé de près la chose, il nous semble qu'il s'agit de photos et de collages, mais pour dire simplement que là où elles sont, elles mettent une touche d'humour et de bon goût qui nous fait souhaiter qu'elles restent longtemps et que les passants en profitent.
Pour un effet saisissant : clic gauche jusqu'à deux fois dans l'image
Commentaires
7 réponses à “Les chimères du IIIe”
Oui, c’est bien
Michel Baillon
Oui, elles valent la peine d’être conservées. Leurs expressions moroses sont fascinantes. Espérons que les chienchiens les respecteront…
depuis un moment, je voulais changer mon fond d’écran, eh bien voila, j’ai trouvé !!
merci à l’anonyme artiste
Oui ,je me suis dit qu’elles étaient élégantes !
Catherine G.
les chimères sont un clin d’oeil parfait ….. je suis « pour »
JJ Perlmutter
Oui ces trois graces inversées aux allures gnomiques ne dénoteront pas et servent de contrepoint aux vertus cardinales cachées dans les recoins de nos très chers hôtels particuliers ; mais nous sommes d’accord c’est de l’art de rue sans aucun point de comparaison,
hormis l’usage qui est fait du lieu public, avec les tags sans queue ni tête
Durant notre dernière escapade ssociative dans le Marais sud, j’ai repréré plus de 20 tags sur mes photographies, je les garde en réserve au cas où mais nous avons déjà publié sur le site moultes clichés sur ces exactions…
Il y a la même différence entre ces figures décalées et les tags effrontées qu’entre un passant à l’accoutrement surprenant et un chien en laisse déféquant sur un trottoir, même si c’est le même espace public…
La porte, parmi les plus anciennes du Marais, d’un hôtel disparu il est vrai ( il ne reste que la double porte sur ruelle) est devenue le monument le plus hideux de Paris, digne du livre des records pour le nombre de tags ignobles
faudra-t-il attendre le pire, un tag sur une plaque du souvenir des enfants martyrs de notre quartier ( ils n’en sont pas loin) pour que les autorités se décident à agir
en voilà un sujet pour les bons lutins ou pierrots de la nuit (conjurer les décibels nuisibles et les débordements pseudo créatifs
de tous ceux qui confondent les lieux et les sites de patrimoine avec des vespasiennes ou des égouts)
ils devraient avoir ds leur mission de recenser ces tags sur leurs parcours pour signaler aux services compétents en vue de passage a l’action
on peut rêver ,
finalement nos trois personnages enigmatiques se contorsionnent peut-être pour faire la grimace à ceux qui purgent leurs succédanés de passion sur des façades historiques …
Et puis les gargouilles de Notre-Dame ne sont qu’à un jet…de pierre !