Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2013

  •   768PX-~1Entrée du Crédit Municipal 55 rue de Francs Bourgeois (IVe)

     

    La crise perdurant, afin d’aider les personnes en difficulté, le Crédit Municipal renoue avec un service qu’il avait supprimé dans les années 70, le prêt sur gage de bicyclettes. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que la vénérable institution du Marais étend la gamme des biens qu’elle accepte en gage. Ainsi depuis peu les photographies d’art ou le vin sont acceptés. Voilà un an, il a aussi été possible de déposer des bandes dessinées ainsi que des robes de haute couture.

    Au fil des jours, le nombre de personnes s’adressant au Mont de Piété ne cesse de croître. En 2008, ils étaient 400 à se rendre quotidiennement 55 rue des Francs Bourgeois (IVe). Ils sont désormais 700 qui se pressent dans cette vénérable institution où un million d’objets sont en dépôt. Au total ce sont 190 millions d’euros qui sont empruntés sous cette forme de crédit, contre 78 millions, il y a seulement 3 ans ! Cette évolution montre, s’il le fallait, l’ampleur de la crise pour les particuliers qui dès 8h00 du matin font la queue sur le trottoir en attendant l’ouverture des imposantes portes cochères de couleur bordeaux.

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    Peut-être que le Mont de Piété sera amené à entreprendre une opération de dégagement comme il a dû le faire lors de périodes de graves crises économiques ? En effet, il rendait alors gratuitement à leurs propriétaires des biens qu’ils avaient déposés et qu’ils ne pouvaient plus récupérer, faute d’être en mesure de rembourser les prêts octroyés en contrepartie ?

    Dominique Feutry

     

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    Charlot_rue_6_Eglise_Ste_Croix_02_miniCathédrale Sainte-Croix-Saint-Jean, rue du Perche (IIIe)   

     

    En plein Marais, à l’écart des circuits habituels de promenade, à l’angle de la rue du Perche et de la rue Charlot, se trouve un lieu de recueillement inattendu et discret, la Cathédrale Sainte-Croix-Saint-Jean située 13-15 rue du Perche (IIIe). Seul son clocheton est visible de la rue des Quatre Fils.

    Elle s’appelait à l’origine église Saint-Jean-Saint-François. Elle a été construite en 1623 par Claude Charlot dont une rue toute proche porte son nom. Ce dernier fut en effet le lotisseur du quartier qui construisit l'église, en remplacement d’une salle de jeu de paume transformée en lieu de prière, ainsi que le couvent attenant où s’installèrent les pompiers volontaires d’alors, les frères capucins.

    Le lieu de culte est reconstruit en 1715 puis arrive la Révolution. Les capucins sont chassés. L’église abrite un temps la paroisse Saint Jean de Grève mais retrouve rapidement son nom d’origine Saint-Jean-Saint-François. L’édifice est agrandi de 1828 à 1832 par Etienne Hippolyte Godde. En 1855, le porche modifié par Baltard est agrémenté de pilastres doriques. Au-dessus, la façade est recouverte d’une mosaïque de marbres sur le modèle des églises toscanes. On rétablit aussi dans cette paroisse en 1867 la fête et l'association dites de la Réparation, qui avaient subsisté pendant plus d’un demi- siècle à Saint-Jean-en-Grève et aux Billettes pour commémorer le souvenir du miracle de 1290 (notre article du 8 février 2013).

    Fermée en 1965 faute de pratiquants, c’est en 1970 que la Ville de Paris affecte l'église à la communauté arménienne catholique, sous le nom de Cathédrale Sainte-Croix-Saint-Jean. Cet édifice, comme beaucoup d'autres lieux de culte appartenant à la Ville de Paris, mériterait une sérieuse restauration (notre article du 2 octobre 2013).

      Eglises-catholiques-75-paris-saintecroix2Statue dans une niche extérieure du mur de la cour devant la cathédrale  

     

    Le mobilier est à la hauteur de la qualité du monument. Tout d’abord il est assez rare qu’un lieu de culte possède deux orgues splendides construites par le même et célèbre facteur, Cavaillé-Coll mais hélàs en mauvais état (voir notre article du 27 novembre 2012). César Franck et Jules Massenet ont joué sur le grand orgue de la tribune.

    On trouve aussi des éléments qui rappellent que l’église portait à l’origine le nom de Saint François. Ainsi peut être admirée une rare statue de Germain Pilon provenant du Louvre et représentant le célèbre saint. Lui fait pendant celle de Saint Denis, œuvre de Sarrazin à qui l’on doit les anges du célèbre maître autel de l’église Saint Nicolas des Champs (notre article du 13 octobre 2012). Certains pensent que cette statue est l'oeuvre des frères Marsy qui ont travaillé pour le château de Versailles. La chaire est de Baltard.

    Le chœur dont les stalles du XVIIIe proviennent de l’église des Billettes (IVe) est dominé par 4 tableaux de facture modeste, du XVIIe, dus à Frère Luc. Ils représentent la création de l’ordre franciscain. A ce sujet il faut savoir aussi que l’un des autels latéraux renferme des reliques du saint. Autre relique inhabituelle, le presbytère a abrité une tunique de prière datant du XIIIe siècle ayant appartenu à la sœur de Louis IX, Sainte Isabelle qui date du XIIIe siècle.

     DocumentTableaux du choeur relatant la création de l'ordre franciscain

             

    La sacristie fut un temps détentrice de la chasuble qu’aurait porté l'abbé Edgewort de Firmont pour la dernière messe de Louis XVI au Temple, le 21 janvier 1793, avant son exécution. Ce vêtement comme les reliques de Sainte Isabelle sont aujoud'hui dans l'église Notre Dame de Bonne Nouvelle.  La cathédrale est ouverte en fin de semaine, la porte est en principe close les autres jours (sauf sur rendez-vous). De fréquents concerts y sont régulièrement organisés.

    Dominique Feutry

     

  • Sébastopol incendie 20 12 13Incendie du 38 boulevard Sébastopol (IVe) le vendredi 20 décembre à 5h00 du matin (Photo Valentin Bourgeois)

     

    Il faisait nuit quand le feu a pris dans cet immeuble haussmannien propriété de l'AP-HP (assistance publique-hôpitaux de Paris). André (82 ans) et Simone (80 ans) dormaient dans leur appartement du 2ème étage dont ils sont locataires. Une odeur de fumée les a réveillés. Très vite ils ont vu des flammes et n'ont eu que le temps de se réfugier chez une voisine de palier dont l'appartement donne derrière sur la rue Quincampoix.

    Deux heures après, les pompiers sont venus les chercher et les ont fait descendre par la cage d'escalier de leur immeuble, que les flammes avaient dévasté. La façade sur le boulevard de Sébastopol a dû être étayée pour éviter son effondrement. L'origine de l'incendie fait l'objet d'une enquête judiciaire. Le restaurant du rez-de-chaussée a sa cuisine en sous-sol mais rien n'indique au stade actuel qu'il ait une responsabilité dans le sinistre.

    En passant devant la porte de leur appartement, ils ont constaté que tout avait brulé à l'intérieur. Ils se sont retrouvés vêtus d'une simple robe de chambre, nu-pieds, sur le trottoir du boulevard Sébastopol.

    En quelques minutes leur vie a basculé. Leur chez-soi, leur mobilier, leurs vêtements, leurs papiers, les souvenirs d'une longue existence, tout est parti dans les flammes.

    Pinchard andré & simone 26 12 13Simone et André Pinchard sont recueillis provisoirement par des voisins (Photo VlM)

     

    La solidarité existe dans le quartier. Des voisins les ont pris en charge et leur ont fourni de quoi se vêtir et se loger dans l'urgence. L'AP-HP, propriétaire de l'immeuble incendié, s'est engagée à reloger sans délai les quelque dix locataires qui travaillent pour l'assistance publique. Ce n'était pas le cas de Simone et André Pinchard, locataires loi de 1948. On leur a signifié sèchement qu'ils n'étaient pas prioritaires.

    André et Simone ont passé leur vie autour de la rue du Temple. André était ouvrier-orfèvre chez Lapparra, 157 rue du Temple dans le IIIe, Simone était vendeuse dans un commerce de gros rue du Temple également. L'AP-HP a évoqué la possibilité d'un logement rue Daguerre dans le XIVe, beaucoup plus petit que le 70 m² qu'ils occupaient. André nous l'a dit dans un sanglot : il ne veut pas à 82 ans et dans de telles conditions, quitter son quartier où il réside depuis 1941 !

    Au vu de caractère dramatique de l'évènement, nous considérons qu'il est du devoir du Maire Christophe Girard de reloger rapidement ces deux personnes dans le quartier. Il y a eu de nombreuses réhabilitations, notamment rue Ste Croix de la Bretonnerie, rue Geoffroy l'Angevin (près de Beaubourg), et bien d'autres … par des bailleurs sociaux de la Ville de Paris. Ce couple du quartier qui vit une épreuve douloureuse doit bénéficier d'un haut niveau de priorité dans la solidarité qui s'exprime à travers le logement social.

    Gérard Simonet

     

     

  • France,_Paris,_la_rue_Saint-Antoine_dans_le_quartier_du_Marais Une vue du quartier Saint-Paul le Marais, la rue Saint-Antoine (IVe)               

     

    Les résultats d'une récente étude, commandée par MasterCard nous ont été récemment communiqués. Réalisée en novembre par le cabinet de conseil en intelligence sociale Happycurious, elle donne le palmarès des musées, quartiers, jardins et monuments de Paris préférés des parisiens. "Vivre le Marais !" a eu communication des résultats obtenus par le Directeur de cabinet du Maire du IIIe arrondissement et vous en restitue la synthèse. Certains classements sont logiques, d'autres étonnent et confortent les positions que nous avons pu prendre sur le Marais. 

    Ainsi si le monument préféré est Notre Dame  (48,50%), suivi de peu de la Pyramide du Louvre (41,50%). C'est le Louvre (81,25%) puis le Musée d'Orsay (47,50%) et le Centre Pompidou, mais assez loin (19,25%), qui sont en tête des musées plébiscités par les parisiens.

    En ce qui concerne les places, arrivent en tête la Place de la République (64,75%), la Place de la Concorde (53,50%) puis la Place de la Bastille (64,75%). La place de la République l'emporte sur la Concorde sans doute par son côté symbolique et historique plus récent que les deux autres places. Son classement suppose donc que toute l'attention nécessaire lui soit apportée par la Ville de Paris notamment en matière d'entretien et de mainitien en bon état des installations nouvelles qui  ont été mises à la disposition du public. A noter que la place des Vosges ne figure pas dans les 5 permiers… Est-ce dû à sa taille réduite ? C'est un désaveu que nous n'imaginions pas.

     

    ViewmultimediadocumentLa Place de la Réublique (IIIe)

     

    En matière de jardins publics , le Jardin du Luxembourg est en tête (55,50%) devant le jardin des Buttes Chaumont (37,75%). Le jardin des Tuileries n'est que quatrième avec 27,50 %.

    Quel est enfin le quartier préféré des parisiens ? Eh bien la palme revient au quartier Saint-Paul le Marais (32,50%) devant Saint-Germain des Prés (30,50%), puis Montmartre (25,25%). L'engouement du Marais est donc bien réel, ce qui prouve combien il importe de continuer à le préserver et ne prendre aucune décision hâtive, électoraliste et non concertée qui viendrait rapidement réduire à néant les efforts entrepris depuis plus de 40 ans pour redonner tout son lustre à ce quartier reconnu sans embage aucun par cette étude.

    Dominique Feutry

                

      

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    Cox attroupement 18 12 13 Mercredi 18 décembre 20h45, 15 rue des Archives (IVe)

           

    Nouvel épisode de l'existence mouvementée du COX. Nous révélions en octobre que la Mairie de Paris, en réponse à la requête "en légalité" déposée par les riverains et trois associations devant le Tribunal Administratif contre l'Etat pour sa passivité face à l'établissement, faisait l'aveu dans son mémoire destiné au Tribunal que le COX ne disposait plus d'autorisation de terrasse depuis 2003.

    Voilà qu'une autorisation en règle vient de lui être donnée par la Direction de l'Urbanisme, mais "à l'essai" pour trois mois ! A dater du 9 décembre 2013. Pour une décision aussi insolite, l'avis du Maire de l'arrondissement Christophe Girard et du Préfet de Police ont été sollicités et visiblement obtenus.

    Le COX s'est empressé de montrer tout le cas qu'il fait de cette mise à l'épreuve. Il n'a changé en rien son comportement et nous a gratifiés le 18 décembre 2013 d'une célébration comme aux plus beaux jours. Il n'est pas nécessaire de la décrire, les photos parlent d'elles-mêmes.

     

    Cox attroupement vapeur 18 12 13Enfumage des utilisateurs de la voie publique, qu'ils soient consentants ou non, projection de logo publicitaire sur la façade monumentale du Cloître des Billettes, édifice cultuel de l'autre côté de la rue, le tout dans un tapage de circonstance (Photos VlM)

     

    Le lendemain 19 décembre se tenait la réunion de suivi des "états généraux de la nuit" à l'Hôtel de Ville. Les facéties du COX, faute du recul suffisant, n'ont pas été rapportées. Heureusement. L'atmosphère constructive dont nous nous sommes réjouis, aurait beaucoup souffert de cette nouvelle provocation.

    Il reste aux autorités publiques, Mairie de Paris et Préfecture de Police, à tirer les conclusions d'un comportement inapproprié quand viendra l'échéance du 9 mars 2014, fin de la période d'essai. Dans l'immédiat, c'est un pied-de-nez qui leur est adressé, à moins que ce ne soit ce "doigt d'honneur" de très bon goût, arboré par le COX sur sa devanture du square Ste Croix.

      COX doigt d'honneur  23 12 13
    Le collectif Archives/Ste Croix

     

  •  Logo

    Le comité de suivi des "états généraux de la nuit" qui se sont tenus il y a trois ans déjà, réuni à  l'initiative de Philippe Ducloux, Maire-Adjoint de Paris, a repris ses travaux le 19 décembre dans un climat plus serein que les fois précédentes.

    Y participait "Vivre Paris !" et des associations locales dont "Vivre le Marais !", des représentants des commerçants et exploitants, la Préfecture de Police, des élus et les Pierrots de la Nuit. De l'avis unanime les échanges ont été de qualité.

    Une typologie de mesures contre les nuisances sonores a d'abord été dressée à partir d’un panel de 31 villes. Ces mesures comprennent des chartes d'engagements (horaires, volume sonore…), de la médiation terrain, des contrôles (mesure du bruit…), des commissions de médiation, des campagnes de prévention, des mesures réglementaires (PV, avertissements, fermetures…).

     

    Nuit de folieLa fête la nuit à Paris (illustration Joe Hye Ryun)

     

    Des représentants de la Ville de Strasbourg ont exposé ensuite la situation locale en la matière. Dès 2009 les travaux d'élaboration d'une charte. La ville qui dispose de 150 policiers s'est dotée d'un personnel formé sur le bruit dont un ingénieur acousticien. Elle a mis en place un guichet unique au service des débits de boissons et des habitants.  Elle y reçoit systématiquement les exploitants qui souhaitent s’installer pour envisager les conditions de leur exploitation.

    Des réunions régulières de commissions avec tous les intervenants (y compris la police les riverains et les professionnels) aboutissent à la mise en place de plans d'actions. 350 caméras, très bien acceptées par la population, ont été installées et des sonomètres sont actuellement en test.

    Dés médiateurs règlent les conflits et agissent en prévention. L'instauration d’un timbre amende (contravention de 3° classe : 45 €) pour nuisance sonore comme le permet la loi est infligé pour des nuisances entre particuliers. Enfin des contraventions sont dressées à l’encontre des personnes alcoolisées se trouvant sur la voie publique (38 €) puisqu’un arrêté l'interdit. Il n'est donc pas possible de sortir dans la rue avec un verre à la main et de fait il n'y a pas de terrasse debout. Les autorisations de terrasse sont très réglementées car la ville est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO ce qui crée des obligations.

    Les représentants de la cité alsacienne, résument ainsi la situation, «la ville a mis en œuvre les moyens de parvenir à une vie nocturne maîtrisée mais apaisée». 

     Strasbourg web 21 12 13Strasbourg, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO

     

    Cette expérience doit nous servir d’exemple même si les deux villes sont différentes car les nuisances sont identiques. Le dialogue est érigé en pratique. Dans cette ville point n'est question de réserver des quartiers entiers à la nuit. Une charte des terrasses existe et bientôt sera discutée l'élaboration d'une charte des organisateurs de soirées privées.

    C'est un fait que les trop fortes concentrations d’établissements dans un même lieu posent trop de problèmes comme tous types de mono activité. Plusieurs associations l'ont souligné et les élus présents (IIe , IIIe , IVe , IXe, Xe et XIe ) ont renchéri en proposant de légiférer pour cela,

    Enfin la Préfecture a indiqué que sur les 11 premiers mois de l’année il y avait eu 40 fermetures d’établissements avec, outre le cas spécifique du XVIIIe, une augmentation dans les Ier, IIIe, IXe et Xe arrondissements. Il y a eu 104 fermetures pour tapage nocturne, 141 pour travail illégal et plusieurs fermetures d’épiceries (vente d’alcools) dont des grandes enseignes. Au total 1 400 établissements ont été sanctionnés en 2013.

    Les participants notamment les associations ont insisté sur le fait qu’il était donc possible de mettre en place des dispositifs visant à réduire les nuisances sonores et induites comme l’alcoolisme dès lors qu’existait une volonté de la part des différents acteurs, une bonne coopération, des moyens et un suivi adaptés. Tous les maires d'arrondissement présents ont approuvé ces propos.

    Dominique Feutry

                     

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    1782444_3_0d04_des-personnes-sans-abri-a-paris-le-27-octobre_e4c6cdcb60370ee22e0fb291c62a485b

    Nous avons reçu une communication de la Mairie du IIIe relative à l'action qui est entreprise afin de venir en aide aux sans abris alors qu'arrivent les  premiers grands froids et avec eux  l'hiver. Nombreuses sont en effet les associations qui se mobilisent et les initiatives individuelles que l'on ne peut citer ici mais qui méritent notre admiration.

    " En cette période de froid, vous êtes nombreux à vous interroger sur l’action de votre arrondissement à l’égard des personnes sans-abri.

    La Mairie du 3e agit tout au long de l’année dans ce domaine. Par la mise en place d’une coordination des maraudes, le développement de nouveaux outils de renseignement et de signalement (dont l’adresse électronique sdf3@paris.fr) ou encore notre projet de « Maison Relais », qui permettra de loger durablement, à partir de l’automne prochain, une vingtaine de personnes ayant connu l’errance urbaine, nous entendons répondre localement à l’ensemble des problématiques que supposent ces situations.

    Dans ce même esprit, nous avions fait appel à vos volontés d’engagement afin de renforcer les maraudes qui sillonnent l’arrondissement pour aller à la rencontre des sans-abri. Après avoir été formés, un certain nombre d’entre vous sont ainsi sur le terrain avec les associations. Cette année, nous renouvelons notre mobilisation citoyenne par la mise en place de deux actions de solidarité : un appel aux bénévoles et une collecte de biens alimentaires.

     

    Mairie-de-paris-3eme-arrondissement-paris-1311154248-475x310La mairie du IIIe

    Appel aux bénévoles. Cet hiver encore, la Mairie du 3e ouvrira une salle de 13 places dans laquelle des SDF pourront dîner et dormir au chaud. Nous souhaitons renforcer ce dispositif avec l’apport d’habitants bénévoles. Si vous souhaitez donner de votre temps pour accueillir les personnes hébergées, leur servir le repas et ainsi venir en appui des bénévoles associatifs, vous pouvez vous porter candidat via l’adresse électronique sdf3@paris.fr. Vous serez alors recontacté et tous les détails de votre éventuelle participation vous seront précisés.

    Collecte de biens alimentaires. Parallèlement, la Mairie du 3e met en place une grande collecte de biens alimentaires. Jusqu’à la fin de l’hiver, vous pourrez donc déposer des denrées non périssables (conserves de légumes, pâtes, riz, semoule, café, sucre, thé, confiture, jus de fruits) à l’accueil de la Mairie, afin qu’ils profitent aux plus démunis.

    La Mairie du 3e travaille continuellement avec ses partenaires institutionnels et associatifs pour la bonne prise en charge des personnes sans-abri. Nous entendons poursuivre cet engagement dont la réussite dépendra de la bonne volonté et de la mobilisation de chacun."

    Pierre AIDENBAUM                                                     
    Maire du 3e arrondissement      

    Gauthier CARON-THIBAULT
    Conseiller de Paris

              

  • Etablissements-andrey-delloLa Bibliothéque au 1er étage du Café Pouchkine de Moscou

     

    Après une ouverture semble–t-il réussie voilà quelque temps au rez-de-chaussée du Printemps boulevard Hausmann, le célèbre Café Pouchkine de Moscou vient d’investir une petite surface au 2 de la rue de Francs-Bourgeois (IIIe), à l’entrée de la place des Vosges.

    Deux magnifiques lustres donnent le ton du décor luxueux de l’endroit, façon fin XVIIIème–début XIXème, qui n’est pas sans rappeler, mais de façon plus sobre, l’élégant aménagement de l’ancienne pharmacie moscovite devenue en quelques années le lieu de rendez-vous de la « bonne société » et des célébrités.

    Créé en 1999 pour le deuxième centenaire de la naissance de l'écrivain, le Café Pouchkine est dû à Andrey Dellos. Cet homme d’affaires franco-russe est aussi artiste peintre, ingénieur en génie civil et il a fréquenté l’Ecole Supérieure des Langues Etrangères. A la tête de plusieurs restaurants de la capitale russe, il voulait créer un lieu d’exception à la gloire des cuisines française et russe.

    Nous ne retrouverons pas dans le Marais l’étage bibliothèque de l’établissement moscovite qui comporte des milliers de volumes et dans lequel se dégustent des mets très élaborés. Toutefois il sera possible de goûter des prianicks (des pains d’épices russes), des médoviks (des gâteaux au miel de sarrasin) et plus simplement des macarons et du chocolat chaud.

    Voilà un bel établissement dans un lieu exceptionnel, un beau cadeau de Noêl pour le Marais qui brille actuellement des illuminations des fêtes fin d’année.

    Dominique Feutry

         

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    La-nouvelle-campagne-contre-les-incivilites-de-la-ratp-10936167sjlhj_1713La nouvelle campagne contre les incivilités de la RATP

     

    On en parle peu, mais la RATP s’est lancée depuis le mois de juin dernier dans une grande campagne contre les incivilités. Des affiches drôles et mettant en scène des animaux montrent ce qu’il ne convient pas de faire dans le métro.

    Profitant de la période des fêtes de fin d’année, la RATP récidive en publiant un guide baptisé « Manuel du savoir –Vivre à l’usage du voyageur moderne ». Sur un ton humoristique cette publication promeut le Francilien qui respecte les autres dans les transports publics. 12 règles de bonne conduite sont développées, il est possible de les consulter sur le site de la RATP. Ce document est le fruit d’une consultation d’internautes voyageurs qui sont fait des suggestions sur site participatif du voyageur moderne.

     

    1000-grenouilleLes affiches de la campagne de juin 2013

    Nous trouvons cette initiative très judicieuse tant au plan comportemental – car de façon amusante il réapprend a bien se comporter en société – qu’au plan commercial puisqu’ainsi la RATP apparaît proactive sur un sujet qui concerne tout le monde, de surcroît dans les transports en commun empruntés chaque jour par 4 millions de franciliens !

    Voilà finalement un bon sujet pour nos élus et nos candidats à la Mairie de Paris. Pourquoi ne pas prévoir une grande campagne sur les incivilités que nous dénonçons sans cesse (tags, déjections canines, bruit, épanchements d’urine, pollution de l’air…) ? En écho à l’action de la RATP, l’impact serait forcément positif et améliorerait très certainement les comportements répréhensibles dont l’origine tient le plus souvent à une absence criante de sensibilisation des citoyens.

    Dominique Feutry

           

  • Juste_un_sermonContrôle de deux roues par la police

     

    Nous souhaitons reproduire in extenso ci-dessous un communiqué de la Préfecture de Police dans « Point Info » relatif au bilan de contrôles récents entrepris par l’unité de contrôles techniques (UCT) contre les bruits excessifs et les atteintes à l’environnement commis par des deux-roues dans le IIIe arrondissement.

    Cette action est plutôt rassurante pour les riverains. Elle montre que tous les abus ne sont pas permis et que nous sommes dans un Etat de droit, ce qui peut entrainer des sanctions à l’égard des contrevenants. 

     

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    "Dans le prolongement des contrôles préventifs diligentés en septembre dernier, la direction opérationnelle des services techniques et logistiques (DOSTL) vient de coordonner, 6 opérations de sensibilisation aux nuisances sonores, à la pollution et plus généralement des opérations de sécurité routière visant les deux-roues motorisés. 

    Du 12 novembre au 4 décembre 2013 , l’unité de contrôles techniques (UCT), avec l'appui des motos de la DOPC et des effectifs locaux de la DSPAP, a réalisé, dans le 3e arrondissement de Paris, plus de 250 contrôles de deux-roues fondés sur le "mieux vivre ensemble". Lors de ces derniers, 87 infractions ont été relevées, dont 7 pour bruit excessif et 7 pour système d'échappement non conforme. D’autres infractions ont également été relevées (plaque d'immatriculation non conforme, franchissement de feu rouge, conduite dangereuse ou encore non présentation d'assurance…).

    Au cours d’un de ces dispositifs, l’unité de contrôles techniques a également procédé à l'interpellation en flagrant délit de trois individus venant de commettre une tentative de vol sur une victime retirant de l’argent à un distributeur de billets.

    L’UCT maintiendra une attention particulière sur ce secteur dans le cadre de la programmation de ses opérations hebdomadaires relatives à la lutte contre la pollution et le bruit".