Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2013

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    Showroom
    Boutique Ophite, 68 rue du Temple (IIIe)

     

    Au 68 rue du Temple, face au Musée de l' Histoire du Judaïsme est installé, depuis août dernier, un show room à la fois galerie et boutique à l'enseigne OPHITE. Bien que ce nom soit celui d' une roche magmatique de couleur verte proche du basalte, ce commerce propose des objets de décoration inattendus, des panneaux de signalisation. Ceux-là même que nous côtoyons habituellement lorsque nous marchons ou nous roulons mais qui ont la particularité d'être personnalisés à la demande ou réalisés par des « street-artists » connus. Ils peuvent aussi être d'ailleurs offerts en cadeau ainsi que le souligne la publicité.
    Selon le créateur, l'idée qui a prévalu est celle de « …détourner pour le grand public et les amateurs de décoration urbaine, les produits fabriqués à grande échelle par les professionnels ».

     

     
    17-10_portrait3_Ophite

     Types de panneaux proposés

     

    Ce mobilier urbain qui agrémente notre quotidien dans les rues et sur les routes peut donc désormais figurer en bonne place sur le mur de votre salon ou  être transformé en table ou en lampe avec le visuel de votre choix.
    Il est possible de créer ces panneaux en ligne sans qu'il soit besoin de se déplacer.

    Nous apprécions cette façon, insolite, de considérer des objets courants de l'univers urbain qui montre en particulier que le « street-art », le vrai, peut-être utilisé à d'autres fins que celui consistant à maculer les murs et le mobilier de nos villes.

    Dominique Feutry

     

  • Quatre fils 2 tagué 13 04 13Mur pignon avec la rue Vieille du Temple, devant le 2 rue des Quatre-Fils, siège de Propreté de Paris-Centre, dans le IIIe, face à la célèbre "Brasserie de La Perle"

     

    Ce mur était propre il y a une semaine, fraîchement nettoyé par les services de la Ville. En une nuit, voici ce qu'il est devenu.

    Nous avons déposé sur Internet une nouvelle demande de nettoyage. En même temps, dans le sillage de nos entretiens de l'Hôtel de Ville avec le Maire-Adjont chargé de la propreté, Mao Péninou, nous écrivions au chef de la circonscription Paris-Centre, dont les bureaux se trouvent là justement, s'il pense qu'il peut s'agir d'une provocation à l'égard de sa mission.

    Ce nouvel acte de vandalisme ne nous laisse pas indifférents. En cette période d'austérité et de baisse du pouvoir d'achat on aimerait que l'argent qui nous est prélevé par l'Etat et les municipalités serve à autre chose qu'à effacer des souillures qui n'ont d'autre but que d'enlaidir le paysage urbain.

    Dans la perspective des prochaines élections municipales, il faudra que les candidats à la Mairie de Paris nous expliquent comment ils envisagent de résoudre l'équation autrement qu'en poursuivant une démarche qui ignore la cause et ne s'attaque qu'à l'effet, avec l'argent de leurs administrés.

     Il semble que ce site attire la délinquance. Il y a trois semaines, plusieurs motos ont été renversées sur le trottoir.

     

    Quatre fils 2 motos renversées mars 2013

    Quatre fils 2 motos renversées 24 03 13-1

     

    Il serait
    dommage que ce mauvais virage se confirme alors que le musée Picasso,
    qui est tout proche, s'apprête à doubler sa capacité d'accueil, avec un
    afflux attendu de touristes étrangers.

    Gérard Simonet

     

     

  •   Peninou mao zoom
    Mao Péninou, élu du XIXème arrondissement, Maire-Adjoint de Paris (photo VlM)

    Dans le cadre des réunions périodiques que nous avons au sein de "Vivre Paris !" avec les administrations et les élus, notre délégation a rencontré Mao Péninou, Adjoint au Maire de Paris, nouvellement en charge de la propreté et du traitement des déchets. Le but était de faire un tour d’horizon, ce que nous avions institué de manière périodique avec son prédécesseur François Dagnaud, sur les sujets qui nous préoccupent et qui sont de son ressort (cf entretiens du 1er avril 2011).

    En ce qui concerne la lutte contre les graffitis, tags et affichettes collées, nous avons souligné les progrès effectués depuis l’arrivée de nouveaux sous-traitants (Paris est divisé en 5 lots, chacun étant attribué à une entreprise différente). Néanmoins nous n’avons pas caché que des progrès étaient encore à faire car la plupart des effacements de tags et enlèvements des affichettes se font sur demande et tous les parisiens ne savent pas qu’il faut prévenir l’entreprise en charge de cette action via internet ou par téléphone.

    Nous lui renouvelons notre demande de s’attacher à l’entretien du mobilier urbain même celui qui appartient à la Poste (cf notre article du 7 avril) ou à France Telecom (lors du renouvellement des contrats voire même au travers d’avenants spécifiques) et de faire une campagne de prévention sur le sujet sans oublier un rappel sur les déjections canines qui après un net progrès repartent à la hausse…

    Mao Péninou nous répond que la réglementation rend difficile l’enlèvement au-delà de 4 m de hauteur. Il reconnaît que jusqu’à présent les entreprises ont dû enlever le stock de graffitis les plus visibles qui étaient en retard de traitement et qu’elles devraient à l’avenir enlever les tags graffitis et affichettes au-delà des seuls signalements faits par les habitants, en privilégiant les tags les plus récents comme nous l'avons préconisé (mode LIFO : last in, first out).

     

    Ste croix square personnes urinant
    Square Ste Croix (IVe). En choeur, c'est plus convivial ! (photo riverain)

             

    Il nous annonce une grande campagne de sensibilisation qui sera centrée non pas sur les graffitis mais les épanchements urinaires qui deviennent un véritable fléau dans les villes, en particulier à Paris. A ce propos, il annonce l’arrivée de nouveaux modèles de sanisettes, l’étude d’horaires d’ouverture plus tardifs que 22h00 et l’installation de toilettes mobiles durant l’été aux endroits les plus fréquentés de la capitale.

    De même, à partir de la rentrée prochaine, et de façon progressive, seront installées trente mille nouvelles poubelles testées qui résisteront à des engins explosifs. Nous insistons auprès de notre interlocuteur pour qu’il trouve une solution aux flyers de plus en plus sophistiqués (il suffit de les jeter à terre et ils adhérent au sol), aux coffres des bouquinistes qui sont à nouveau « tagués », la difficulté semble tenir au fait que ces coffres sont la propriété de leurs exploitants, mais une maintenance minimum doit être assurée.

    Nous lui signalons l’affichage sauvage, dans nos rues, le week-end, pour des campagnes de vente (p. ex. de tapis) et que nous avons dénoncé récemment (cf article du 9 avril). Nous n’avons pas pu obtenir d'indication sur le coût du nettoyage à l’issue des soirées festives qui ne semble pas individualisé. Nous avons appris que la RATP ne triait pas ses ordures !

    Nous sommes convenus à l’issue de cet entretien cordial de refaire un point tous les semestres. Notre message était de montrer qu’il fallait mettre en œuvre des actions et poursuivre les progrès constatés dans certains domaines afin de contrer le sentiment général que Paris est sale, ce qui, à l’approche des élections, constitue un mauvais point du bilan de l’équipe municipale.

    Dominique Feutry

     

  • St martin prieuré église façade 26 11 11Façade gothique de l'église-chapelle de Saint-Martin-des-Champs, qui abrite désormais une salle du Musée des Arts & Métiers

     

    Avec "Culture et Patrimoine", association récemment créée par Marie-Françoise Masféty-Klein, liée à "Vivre le Marais !", nous vous proposons une intéressante visite guidée à la lisière du Marais :

     

    Autour de l'ancien bourg  Saint-Martin et du Prieuré

    Saint-Martin-des-Champs

     

    Jeudi 25 avril à 14h30

    Rendez-vous à la sortie du métro "Temple"

     

    Notre guide Sylvain Solustri nous fera visiter une partie du vieux Paris presque épargnée par la Révolution et les percées Haussmann, l'angle nord-ouest des confins du Marais. De la fondation de l'Abbaye St Martin de Tours dont on devine encore les vestiges, à l'actuel Conservatoire des Arts & Métiers, nous sauterons en quelques pas du Moyen- Âge au XXème siècle, en passant par le Musée National des Techniques, né de la Révolution.

    Nous verrons la "vraie-fausse plus vieille maison de Paris", des églises, des théâtres, un square, une fontaine au curieux parfum d'alchimie, des vestiges de remparts crénelés en plein Paris et une multutude de belles façades chargées d'Histoire et d'histoires ….

    Inscription auprès de Marie-Françoise Masféty-Klein par mail : mfmk@free.fr ou par téléphone au 01 42 72 61 41 . Participation aux frais 10 € par personne.

    Nous vous attendons nombreux et nombreuses.

    Bien amicalement.

                                                   

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    Affiche tapis d'orient 07 04 13

    Ces affiches ont proliféré une fois de plus, quartier Ste Avoye (IIIe), les samedi et dimanche 6-7 avril 2013

     

    Le week-end du 2 février dernier puis celui du 9 mars et ce dimanche 7 avril, toutes les rues aux alentours de la rue de Braque, de la rue aux Ours à la rue des Archives, de la rue Saint Martin à la rue Rambuteau et la rue du Temple, des Arts et Métiers à Beaubourg, étaient envahies, telle une déferlante, par des affiches en grand nombre de couleur orange fluorescent invitant les passants à venir acheter des tapis "à la tonne !" dans une salle louée au 11 rue de Braque.

    Ces poses d’affiches sur les potelets, les poteaux de signalisation, les feux rouges sont totalement interdites. Comme le précise la Mairie de Paris sur son site : « L’affichage est interdit sur les arbres, le mobilier urbain et sur les immeubles privés sans autorisation écrite du propriétaire. La loi autorise l’enlèvement immédiat des affiches sauvages sans mise en demeure préalable du responsable : c’est l’enlèvement d’office par les services municipaux.»

    Ces panneaux publicitaires enlaidissent notre quartier qui n’a manifestement pas besoin de cela, il y a déjà suffisamment de tags, d’affiches collées sur les locaux inoccupés. Certains sont ainsi posés qu'ils gênent le passage, voire obstruent la vue notamment lorsqu’il faut traverser un carrefour, lieu de prédilection des colleurs d’affiches. Se conduire ainsi sans être verbalisé ne peut qu’inciter d’autres contrevenants à agir de la sorte. Nous avons pourtant alerté à chaque fois le Commissaire de Police du IIIe arrondissement mais force est de constater que le fautif ou les fautifs ont recommencé de façon insolente à deux reprises et risquent de revenir à nouveau si rien n’est fait. Nous venons d’informer le Maire du IIIe sur ces agissements.

    Braque 11 arches du marais 09 04 13
    Le local des "Arches du Marais", rez de chaussée du 11 rue de Braque (IIIe)


    Plus les semaines passent et plus l’affichage est devenu abondant comme si l’impunité était un encouragement à aller toujours plus loin ! Ces écarts à la réglementation ne doivent plus être tolérés.Trop c’est trop ! Quel spectacle que notre Marais et ses environs immédiats bariolé pour la cause des tapis ! On se croirait à l’approche d’un champ de foire ou d’un cirque, ce qui aurait, reconnaissons le, plus de sens.

    Notre quartier exceptionnel mérite mieux et n’est-ce pas finalement une incitation pour tous ceux, nombreux, qui agissent dans la légalité ! Nous réitérons donc avec force notre demande d’endiguer au plus vite ces pratiques que l’impunité ne peut qu’encourager et perpétuer. Ce serait d'ailleurs inciter la population à le faire elle-même, avec les risques d'altercations qui en découlent.

    Dominique Feutry

     

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    La fontaine de Joyeuse (IVe)

     

    La rue de Turenne présente la particularité d'être bornée de deux magnifiques fontaines. La fontaine Boucherat sur sa partie nord (place Olympe de Gouge (1748-1793) considérée comme la pionnière des féministes) et la fontaine de Joyeuse (face à la rue des Minimes et du Foin) à son extrémité sud. L'une date du XVIIe siècle et l'autre du XIXe.

    La première fontaine de Joyeuse fut édifiée en 1580 contre l'Hôtel Miron qui deviendra ensuite l'Hôtel de Joyeuse. Elle a été remplacée par une autre en 1687 et enfin par celle que nous pouvons admirer aujourd'hui. Elle date de 1847 et s'est insérée dans un vaste programme d'installation de fontaines publiques voulue alors par la Ville de Paris qui souhaitait mieux alimenter en eau la population parisienne qui augmentait. La fontaine de Joyeuse a été est décorée par le sculpteur Isidore Romain Boitel (1812-1860) qui fut élève de David d'Angers dont les œuvres à la suite de commandes publiques sont rares .

    La fontaine a trois mètres de large et s'insère dans une arcade ouverte (où figurent sur le fronton les armoiries de la Ville de Paris) avec une niche en cul-de-four (c'est-à-dire une voûte en quart de sphère). Sur un piédestal en marbre, une petite statue en fonte d'enfant tient une jarre inclinée d'où jaillit l'eau. Sur la base est inscrit « OURCQ » du nom du canal qui l'alimente. Au-dessous, un bassin semi-circulaire supportant une vasque en forme de coquille reçoit l'eau de la jarre. Il est intéressant d'examiner la sculpture en bas relief du cul du four qui représente des roseaux et différents animaux aquatiques parmi lesquels se trouvent héron, grenouille, cygne et serpent.

     

    Turenne fontaine joyeuse ancienne photo

    La fontaine de Joyeuse (IVe) autrefois sans sa grille

     

    L'ensemble est magnifiquement réalisé, il met en valeur l'eau accentuée par le bruit de sa chute qu'amplifie, à l'image d'une caisse de résonance, la cavité dans laquelle elle se trouve. Une façon aussi de mettre en valeur pour les habitants, la générosité des édiles de l'époque. La fontaine restaurée en 2008 est protégée par une grille.

    La fontaine Boucherat est située au croisement des rues de Turenne et Charlot. Elle est beaucoup plus sobre que la précédente malgré son importance. Elle fut bâtie en 1697 par Jean Beausire. Ce Contrôleur des Bâtiments de la Ville de Paris sous Louis XIV, outre le privilège d'avoir 19 enfants dont nombre d'entre eux devinrent architectes, travailla à l'aménagement de la place des Victoires et de la place Vendôme. Il est surtout connu pour la construction de 21 fontaines dans Paris dans le cadre d'un plan destiné à améliorer l'approvisionnement en eau de la Ville. 11 d'entre elles subsistent encore aujourd'hui. La fontaine accolée au N°133 de la rue de Turenne doit son nom à Louis Boucherat (1616-1699), Chancelier de France qui était aussi le nom d'une partie de la rue de Turenne actuelle où elle est située.

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    La fontaine Boucherat (IIIe)

     

    La façade de la fontaine est deux fois plus haute que sa largeur. En léger retrait, une sorte de niche à peine soulignée encadrée de refends donne une majesté à l'ensemble qui est surmonté d'un fronton triangulaire dans lequel se trouvaient les armes de la Ville. Au-dessus du mascaron finement sculpté figure une inscription en latin : « De même que l'heureuse paix conclue par le Roi Louis répandra l'abondance  dans la ville de Paris, cette fontaine lui donnera ses eaux » La paix en question est celle signée en 1697 par Louis XIV à Ryswyck aux Pays Bas qui mit fin à la guerre de la Ligue d' Augsbourg et permit notamment à la France d'annexer une grande partie de l'Alsace.

    La fontaine a été classée en 1925 et restaurée en 1993. L'eau qui autrefois provenait de la pompe à feu de Chaillot sort de la gueule d'un lion à l'aide d'un bouton poussoir.

    Ces deux sites sont intéressants, caractéristiques de leur époque et méritent vraiment un détour au hasard d'une promenade.

    Dominique Feutry

     

  • Street art perroquet 07 04 13 Affiche collée, rue des Francs-Bourgeois

     

    Ce dessin est incontestablement décoratif et chaleureux. Il a un défaut cependant, celui de ne pas respecter la propriété privée. Que dirait son auteur si on venait à son insu déposer chez lui on ne sait quel motif de décoration non sollicité et contraire à ses goûts ?

    Il y a une autre observation qui s'impose. On est ici dans le secteur sauvegardé du Marais, avec une loi d'urbanisme spécifique et des règlements qui visent à préserver l'esthétique et le cadre architectural du centre historique de Paris. Si un commerçant refait sa devanture, si un particulier change ou repeint ses fenêtres, il doit en faire la demande à la Ville et se soumettre à l'avis de l'Architecte des Bâtiments de France. Les artistes de rue sont des francs-tireurs. Quoique sympathiques, ils sont en marge de la loi et c'est notre devoir de le leur rappeler.

     

  • Archives poste boite lettres taguée 06 04 13Bureau de Poste Archives, 67 rue des Archives (IIIe)

     

    En donnant une telle image d'elle-même, La Poste, qui tente de se débarrasser des oripeaux d'une administration poussiéreuse pour ressembler à une véritable entreprise (*), met en péril ses chances d'être prise au sérieux.

    Beaubourg boite lettres taguée 06 04 13
    Toutes les boites aux lettres de Paris sont dans cet état, parfois pire. Les boites aux lettres font partie du mobilier urbain. A Londres, à Genève, à Munich, elles sont un élément du décor qui participe à l'identité visuelle du pays et à son génie propre.

      Pastourelle boites lettres taguées 06 04 13

    En fait de génie et de propreté, voilà ce qu'offre Paris ! Bêtise et saleté !

    Comme nous l'avions fait en 2007, nous adressons à nouveau un courrier au siège compétent de la Poste avec une copie pour le Maire-Adjoint à la Mairie de Paris chargé de la propreté, Mao Péninou. La Ville n'est pas responsable mais elle est concernée car ses efforts pour améliorer la propreté du paysage urbain sont contrariés par le nombre de scrofules hideuses sur le visage  de Paris que sont les boites aux lettres souillées.

    Voici la copie de notre lettre adressée à La Poste le 8 avril 2013 

    Gérard Simonet

     

    (*) Elle a très bien réussi, en revanche, à moderniser ses bureaux de poste. Elle a donc des ressources !


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    Un certain nombre de nos lecteurs et adhérents nous ont demandé de communiquer sur notre site les dates des conseils de quartier de nos deux arrondissements.

    Nous avons le plaisir de vous donner ci-dessous le calendrier des prochaines réunions pour celles dont les dates ont été fixées à ce jour .

    Pour le IIIe arrondissement:

     Quartier  Sainte Avoie, le Mardi 16 avril à 19h15 à la Mairie du 3e, 2 rue Eugène Spuller

    Quartier  Arts et Métiers, le Mercredi 15 mai à 19h30. Lieu à confirmer.

    Quartier Archives, le Mercredi 22 Mai 2013 à 19h30. Espace Associatif Silvia Monfort, 2bis rue Elzévir

    Quartier Enfants Rouges : Date à confirmer. Mairie du 3e – Salle Perrée, 2 rue Eugène Spuller.

    Pour le IVe arrondissement:

    Quartier Saint Gervais, le Mardi 09 avril à 19h00 à la mairie du 4e salle Calmon. Les autres dates sont les Mardis 14 mai, 11 juin et 9 juillet (même lieu et mêne heure)

    Quartier Saint Merri, le jeudi 18 avril à la Mairie du 4e, salle Calmon à 19h00.

    Quartier Les Iles, aucune date n'est fixée pour l'instant, les réunions se tiennent 21, rue Saint Louis en l'Ile.

    Quartier  Arsenal, les prochaines réunions auront lieu les Mardis 16 avril, 21 mai et 18 juin à 19h , à la Maison des Associations au 38, boulevard Henri IV.

     4e
    Les 4 conseils de quartier du IVe arrondissement

     

    Rappelons que les conseils de quartier ont été créés à la suite de la loi Vaillant de février 2002. Ils sont obligatoires pour les villes de plus de 80 000 habitants. Il existe 122 conseils de quartier à Paris qui ont été mis en place en juillet 2002. Les membres sont des habitants, des personnes qualifiées et des élus. Sans pouvoir de décision mais seulement consultative, cette instance sert à échanger des informations et avis relatifs à la vie du quartier (aménagements divers, cadre de vie…). Les conseils sont aussi une force de proposition qui peut émettre des "voeux", c'est-à-dire demander l'inscription de sujets au Conseil d'Arrondissement, celui-ci restant libre de les accepter ou non.

    Outre un budget de fonctionnement, chaque conseil de quartier bénéficie d'une sorte de dotation appelée "fonds de participation des habitants " d'environ 8 000 € annuels qui peut servir à financer des petits aménagements de voirie ou de mobilier urbain par exemple. Nous l'avons souvent qualifié de "hochet" car cet argent n'est jamais que celui de la mairie (donc le nôtre) qui est délégué aux habitants pour qu'ils fassent joujou, dans  une démarche que nous jujeons un peu infantilisante.

    Quiconque s'intéresse à son quartier a intérêt à participer à cette instance qui a pour ambition de suivre les projets en cours et futurs, de donner un avis et émettre son point de vue. Même si les avis sont consultatifs, il arrive que sur certains sujets les élus portent de l'attention aux remarques, propositions, objections et suggestions qui sont faites lors des réunions.

    On peut se reporter à la description que nous en faisions en 2006. Elle n'a pas varié beaucoup depuis.

    Dominique Feutry

     

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    La maison des Célestins, futur restaurant "Les Nautes" , quai des Célestins (IVe)

     

    Le temps pluvieux et froid que nous connaissons a pu jouer, mais ce n’est pas la seule raison qui explique combien, pour le moment, les quais de la Rive Droite n’attirent pas les passants. Les feux tricolores sont bien installés, les voies sont moins fréquentées par les voitures mais le reste des dossiers est à la peine. Qu’il s’agisse de la promenade de 1,5 km (qui rejoint la mairie et le port de l’Arsenal) ou du square installé près de l’Hôtel de Ville et réaménagé à grands frais (transats en bois, installations pour pique-nique) , c’est un peu le désert…

    En fait la greffe ne semble pas prendre et cela d’autant plus que les installations prévues sont soit à réétudier, soit en retard sur le planning annoncé. Ainsi le projet qui prévoyait l’installation de bateaux verts avec un ponton dédié aux énergies nouvelles et à l’écologie urbaine a été rejeté par les ABF, sans doute jugé trop futuriste pour le cadre où il s’insérera.

    Le dossier est donc à revoir pour cette installation appelée « Green River » qui devait voir le jour cet été. Le retard concernant l’ouverture du restaurant « Les Nautes » dans la maison des Célestins est aussi patent, le permis de construire n’a été accordé qu’en février dernier. Ce petit bâtiment qui est sur 2 niveaux avec 450 m2 de terrasses fait face à l’Ile Saint Louis. Il a été construit en 1861 à la demande de la Direction des Secours de la Préfecture de Police de Paris pour les besoins de la navigation. Les exploitants de l’établissement espèrent ouvrir en juillet.

     

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    La péniche Marcounet le long des quais

    Seule la péniche dénommée Marcounet est en place. Construite dans les années vingt, elle a été transformée pour devenir, comme l’explique la publicité, un lieu festif et culturel où il est possible d’organiser des soirées, des séminaires, des cocktails ou bien des mariages. Elle remplace, alors que cela n'était pas prévu, le bateau-librairie qui n'a finalement pas vu le jour.

    Tous les protagonistes attendent beaucoup de l'arrivée des nouvelles installations et de l'ouverture du restaurant mais commencent à penser que cette voie, qui n'offre aucune boutique, reste classifiée en boulevard urbain par les promeneurs. Seule l'opération Paris-Plages, si le soleil est au rendez-vous, apportera la fréquentation espérée, mais cela ne durera que quelques semaines. Si à l'avenir ces premiers constats se confirmaient, ils montreraient que les travaux menés en amont de ce projet d'aménagement coûteux auraient mérité d'être davantage approfondis.

    Dominique  Feutry