Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2013

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    Entrée rue Michel Le Comte du seul gymnase municipal du IIIe arrondissement

     

    Dans un climat plus serein que certaines séances passées, le conseil de quartier Saint Avoye de rentrée s'est tenu en Mairie du IIIe arrondissement le 1er octobre.

    Une présentation du Centre médical "Maire Volta" (4, rue au Maire IIIe) faite par sa directrice nous a appris que cette structure se trouvait parmi les 6 existant à Paris. 22 médecins généralistes et spécialisés consultent en semaine jusqu'à 17h30 sauf le samedi. 20 000 consultations sont attendues pour 2013. Ces centres sont financés par la Mairie et la Sécurité sociale mais aucun chiffre n'a été communiqué sur ce plan…

     

     
    IMG00217-20131005-1155 (1)Nouvelle insatallation de structures servant à stationner les  bicyclettes rue Michel Le Comte (IIIe)

     

    Le Délégué aux Sports de la Mairie et la Responsable de l'Office du Mouvement Sportif du IIIe arrondissement ont détaillé l'organisation du sport offert aux habitants. Nous apprenons que si les disciplines sportives pouvant être pratiquées sont assez nombreuses, en revanche le quartier manque cruellement d'installations. Il n'y a qu'un seul gymnase (rue Michel Le Comte) et ce manque est pallié de façon partielle par la location de ceux installés dans les lycées et écoles. Certes le nouveau Carreau du Temple va amener des salles supplémentaires mais en ce domaine le choix des investissements opérés par les élus pour remédier à cette pénurie est sujette à critique…

    La question des pigeons qui empoisonnent les environs immédiats de Beaubourg ont donné lieu à quelques échanges pointus démontrant que malgré des annonces et des réunions la situation n'avait pas évolué d'un pouce, le nourrisseur visé (notre article du 27 novembre 2012) agissait toujours en toute impunité ! L'administration et les autorités montrent une certaine impuissance sur ce dossier alors que des questions de santé publique sont en jeu.

     

    Beau_pigeons2Les pigeons pullulent le long de l'atelier Brancusi (IIIe)

    Plusieurs propositions ont été présentées pour investir dans le cadre du "comité budgétaire". La réfection des pavés de la rue au Maire a été rejetée au prétexte que ce type d'investissement relevait de la Mairie et non du budget alloué au conseil de quartier. Le représentant des élus du IIIe ne semblait pas de cet avis. Une proposition pour 2014 visant à étudier l'installation de jardins sur les toits plats d'immeubles appartenant à la Ville de Paris a recueilli un écho positif.

     

    Jardin hermès
    Jardin sur le toit de l'immeuble Hermès rue du faubourg Saint Honoré (VIIIe) 

     

    Enfin il a été annoncé l'installation récente d'emplacements de stationnement des bicyclettes devant le gymnase de la rue Michel Le Comte , un endroit particulièrement sale. Toujours à cet endroit, des grilles de 2m50 disposées en carré vont être installées autour de la bouche d'aération située dans l'angle du bâtiment où est se trouve le Centre des Impôts.

    Dominique Feutry

     

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      IMG00216-20131002-0811             Façade de la station service- parking  16, rue Saint Antoine (IVe) 

     

    Bien pratique à cet endroit très passant, la station service du 16, rue Saint Antoine (IVe) fait partie du paysage du quartier et se signale par ses deux pompes à essence situées sur le bord du trottoir. La station abrite aussi un parking de 500 places. Peu de conducteurs qui y stationnent, s'approvisionnent en carburant ou qui passent en ce lieu, peu de piétons qui empruntent cette voie, imaginent qu'ils côtoient une véritable bombe à retardement. On peut en effet s'interroger sur son installation à cet endroit lorsque l'on sait que la citerne est à l'intérieur du bâtiment.

     

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    Or pour la remplir, les camions citernes sont tenus de franchir un porche puis de s'enfoncer au coeur de l'immeuble via un long corridor étroit (cf photo accompagnant l'article). Pendant le remplissage le risque d'explosion est maximum pour la centaine de résidents occupant la copropriété. Si une explosion se produisait à l'instar de catastrophes passées qui ont fait de nombreux morts, le nombre de victimes pourrait s'avérer extrêmement élevé, aggravé par la densité de la population présente, par la forte fréquentation dans cette zone et la présence d'une école de 2 000 élèves située juste en face dans l'Hotel de Mayenne (voir notre article du 14 septembre 2012). Nous ajouterons les risques de pollution de l'air, des personnes et des sols.

     

    IMG_2227 DFLa station service 46, rue des Archives (IVe) préparant un concert pour le soir  

     

    Une situation comparable quoique moins sensible est a signaler au 46 de la rue des Archives (IVe) où la station service est en plein coeur d'une rue animée de jour comme de nuit. Accessoirement et depuis peu le garage sert aussi curieusement de salle de concert le soir (avec le bruit que l'on imagine imposé aux riverains: "get loud !") et de magasin de ventes éphémères de jour, ce qui attire un important chaland accroissant le nombre de victimes potentielles en cas d'explosion.

    Si ces 2 implantations sont très anciennes, comment se peut-il, face à une réglementation sévère, qu'elles puissent encore en ces lieux si exposés distribuer du carburant … ? Mais nous dira-t-on si toutes les stations services sont considérées comme dangereuses dans les centres villes, alors il ne sera plus possible de s'approvisionner en carburant. Nous répondons que la législation déjà sévère devait être renforcée par le précédent gouvernement (doublement de l'épaisseur des parois de cuves …), il n'a pas été donné suite aux mesures prévues ! Pourtant si des évolutions réglementaires ont été envisagées c'est bien qu'il y a problème !

    Préfère-t-on privilégier le commerce au détriment de la sécurité des personnes et des biens ? Les responsables de la prévention de ces risques feraient bien de mettre ce dossier parmi leurs priorités. L'explosion récente, lors de travaux dans un garage, d'une cuve pourtant vide qui s'est produite rue d'Enghien (Xe) provoquant 3 morts, un disparu et un blessé grave, vient de rappeler malheureusement la dangerosité de ces installations.

    Certains se souviennent de l'incendie de la station service du 42 rue Beaubourg (IIIe) où un pompier avait perdu la vie. Une plaque apposée sur l'immeuble est là pour nous le rappeler. 

    Dominique Feutry

     

  • Blancs manteaux parvis église 01 10 13

    Eglise des Blancs Manteaux (IVe). Le parvis

    Nous avions décrit à plusieurs reprises de l’histoire (article du 01/09/12) et parlé des animations culturelles (12/01/2011 et 20/03/2013) de l’église des Blancs Manteaux (IVe) dont le parvis est orné d’une façade provenant de l’ancienne église Saint Eloi des Bernardins, aujourd’hui détruite, qui s’élevait sur l’Ile de la Cité.

    Malheureusement les 9 longues marches construites au pied de cette façade qui permettent d’accéder à l’édifice par la rue des Blancs Manteaux (IVe) sont devenues, ainsi que le palier et le trottoir qui les encadrent, un lieu de rassemblement et de fêtes bruyant où sont attroupées des personnes indélicates souvent alcoolisées qui n’hésitent pas en sus de cette pollution sonore à mettre l’endroit dans un état de saleté déplorable. Tâches de graisse, mégots et cannettes, bouteilles cassées, papiers et autres détritus en tous genres s’invitent à la vue de tous, gâchant le lieu, ne respectant ni l’entrée d’un édifice cultuel, ni les passants qui entrent pour visiter ou prier, obligés de slalomer entre les bouteilles, les papiers gras et les personnes souvent encore vautrées sur les marches.

    Du théâtre situé juste en face (15, rue des Blancs Manteaux), les clients qui attendent au guichet voient eux aussi ce triste spectacle qui tranche avec celui pour lequel ils se sont déplacés !

    Pire encore, que peuvent penser les élèves qui longent la bâtisse pour se rendre en classe à quelques pas de là ou au square tout proche et voient ces saletés joncher les escaliers et le trottoir. Quel modèle laisse-t-on aux jeunes ? Cette situation intolérable est une provocation si l’on sait qu’à quelques dizaines de mètres, dans la même rue, est installé le Clos des Blancs Manteaux (au N° 21) qui propose des animations pour tous dans " …le cadre d’une démarche éco-citoyenne…" où il est nécessaire de "…changer nos habitudes et préserver notre environnement proche… " Sic. Cette proximité, avouons-le, ne manque pas de sel !

    "Vivre le Marais !" comme il se doit, va alerter les autorités afin que cessent ces agissements qui créent, de jour comme de nuit, une vraie nuisance aux habitants et accentuent cette impression de laisser-aller qui, aux yeux des visiteurs, ternit, ce qui est dommageable, l’image du quartier et de Paris, déjà atteinte par les tags, l'affichage sauvage et les flyers.

    Dominique Feutry

     

  • Flyers ste croix 39 fête musique 2013Rue Ste Croix de la Bretonnerie (IVe) …. qui n'en finit pas de porter la sienne !

     

    Il ne se passe plus une fin de semaine sans qu'apparaissent sur ce secteur sinistré de la propreté, de grandes affiches sauvages et racoleuses, agraffées sur tout ce que les rues comportent de poteaux et potelets et des tonnes de "flyers", documents publicitaires sur papier glacé, qui recouvrent par paquets voitures et rebords de fenêtres avant d'atterrir sur la chaussée et les trottoirs, où ils ont vocation à porter leur message à ceux qui les foulent aux pieds.

    Des tags, et des collages plus ou moins heureux, complètent ce spectacle de désolation pour les habitants et ceux – merci à eux – qui ont la tache ingrate de nettoyer cette misère.-

    La mairie de l'arrondissement donne le sentiment de ne pas s'en émouvoir. Seuls quelques riverains ont le geste citoyen – mais risqué – de décoller une affiche ou de mettre au panier une pile de flyers ramassée ça et là. Il fut un temps où la Maire du IVe s'en préoccupait en soutenant des groupes de volontaires pour le ramassage des déchets, dans le cadre des travaux du conseil de rue des Archives. Depuis près de deux ans, on laisse faire. Démission, désinvolture, complaisance…. Toutes les hypothèses sont possibles.

    On est d'autant plus déçu qu'une démarche concertée avec l'Hôtel de Ville et son Maire-Adjoint à la propreté de l'époque, François Dagnaud, avait conduit dans un premier temps à la réhabilitations des coffres des bouquinistes de la Seine et laissé augurer d'un règlement possible du problème des flyers. Nous avions exposé la solution dans notre article du 1er avril 2011.

    Il suffisait, comme on le disait, d'ajouter un seul mot au Code de l'Environnement. Mais comme la demande venait d'une municipalité de gauche, la majorité de droite à l'Assemblée Nationale n'était pas prête à lui faire cette faveur. Aujourd'hui que tous les pouvoirs sont à gauche, on ne semble pas pressé de s'en occuper. Mao Péninou a pris le relais de M. Dagnaud comme Maire-Adjoint chargé de la propreté. On peut craindre qu'ayant été l'ordonateur des "états généraux de la nuit" en 2010, il garde secrètement une sympathie pour les activités dont les flyers font la promotion.

    Il appartient au Maire du IVe, Christophe Girard, de prendre la mesure de la situation. Va-t-il quelques fois à pieds dans ces rues, le matin au lendemain d'un week-end ? Sachant qu'il est un homme de culture, que ne tape-t-il du poing sur la table pour sauver l'honneur de son quartier et montrer à ses administrés qu'il est capable d'inventer la "Nuit Blanche" et autres festivités mais aussi d'en maitriser les avatars. Rappelons que "la fête" on le sait, c'est pour les visiteurs, la saleté c'est ce qu'ils laissent trop souvent en souvenir aux habitants.

    Gérard Simonet

     

  • Nuit-blanche
    L'affiche de la Nuit Blanche 2013

     

    Comme chaque année arrive désormais avec l'automne la Nuit Blanche ! Elle se déroulera la nuit du samedi 5 octobre.

    La Nuit Blanche réunit des talents en matière de créativité, de productions artistiques intéressantes mais il est possible aussi de rencontrer le pire.La danse, le théâtre, la musique, les projections de films, les expositions de peintures de sculptures et photographies sont de la partie.

    L'examen du programme 2013 nous conduit à vous conseiller "L'installation lumineuse, sculpture les Sentinelles des Dieux et le Jardin de l'Olympe". Un parcours féérique ouvert jusqu'à 3h00 du matin entre les Archives Nationales, rue des Archives (IIIe), qui sera temporairement la Cité des Dieux à deux pas du Jardin Magique abrité par le Crédit Municipal, rue des archives (IIIe), où les végétaux s'illumineront au passage des visiteurs. Pour rester sur la nature et jusqu'à 2h00, il sera possible de regarder, Square du Temple situé rue de Bretagne (IIIe), un arbre tout habillé de néons et de photographies illuminées représentant les différentes parties du corps auxquelles feront écho des danseurs installés dans le kiosque. Plus curieux et pour la amateurs de monstres, deux lieux à na pas manquer, le Carreau du Temple rue Perrée (IIIe) qui abritera de 20h00 à 2H00 une sculpture-vivarium dénommée "Ceinture 2013" dans laquelle s'ébattront des notamment des reptiles…Le Square Georges Cain rue Payenne (IIIe) se focalisera, au travers de projections, sur le rôle du monstre dans notre imaginaire.

    NB01-550x459La cour des Archives Nationales (IIIe) lors de la Nuit Blanche 2012

     

    Mais il y aura aussi le bruit et le théâtre de la Gaité Lyrique sera particulièrement gâté ! Nous attirons pourtant régulièrement l'attention des élus et des autorités compétentes (cf notre article du  21 septembre 2013) sur ce lieu, pourtant emblématique de la création musicale sous le Second Empire. Il va se voir affliger la diffusion en continu de 21h00 à 4H00, soit durant 7h00, d'enregistrements sonores de cris d'oiseaux intitulés "Birds 1997-2013". De quoi rendre insomniaques tous les riverains du secteur…! Une telle "attraction" (d'ailleurs en est ce une ?) a-t-elle sa place a cet endroit ? N'aurait il pas été plus judicieux de l'installation dans un grand parc, assez loin des habitations ? Nous ne sommes pas contre la "Nuit Blanche" qui est attractive, mais doit-on sous ce prétexte, tolérer tous les débordements, faire participer tous ceux qui ne sont pas intéressés par cette fête ainsi que les personnes âgées , les enfants et les malades… ?

    Les "activistes" de ce week-end un peu fou avouons le, doivent-ils imposer unilatéralement leur bon plaisir à tous ? Nous répondons que non en sachant que tant que des éléments incontrôlés agiront de la sorte sans se préoccuper des autres et bien la Nuit Blanche gardera malheureusement ce côté noir qui la caractérise malgré la volonté de ses promoteurs à la vouloir toute blanche.

    Dominique Feutry

     

  • Temple tour complèteUn des emblèmes de l'association : le donjon du Temple

     

    C'est désormais un statut envié. En effet, le décret du 12 juillet 2011 a fait de cet "agrément" une épreuve qui élimine les associations de circonstance ou de complaisance, les associations-fantôme dont les adhérents se comptent sur les doigts d'une main, celles qui ne vivent que des subventions du monde politique et de nos impôts.

    Désormais pour bénéficier de ce passeport, il faut constituer un dossier qui est soumis à une analyse approfondie des activités de l'association sur les trois dernières années, de la typologie des membres, de la couverture géographique, des ressources financières et de la bonne tenue des comptes. Un conseil : aigrefins et dilettantes s'abstenir !

    Dans ses considérants, l'arrêté (*) du Préfet de Paris Île-de-France, qui nous octroie le statut d'association agréée pour cinq ans, souligne que notre association "témoigne d'activités opérationnelles et publiques [….] dans les domaines de la protection de la nature, de l'amélioration du cadre de vie […..] des sites et paysages, de l'urbanisme et de la lutte contre les pollutions et les nuisances, au niveau des IIIe et IVe arrondissements, comme au niveau de la ville de Paris".

    Il ajoute que "le nombre de ses membres cotisants individuellement ou par l'intermédiaire d'associations fédérées est suffisant eu égard au cadre géographique dans lequel l'agrément est sollicité". Il affirme aussi que "le fonctionnement de l'association est conforme à ses statuts et que ceux-ci ainsi que son règlement intérieur permettent l'information de ses membres et leur participation effective à la gestion de l'association".

    Enfin, et ce n'est pas le moindre des satisfecits, l'arrêté stipule pour l'association que "les garanties de régularité en matière financière et comptable sont suffisantes et qu'elle exerce une activité non lucrative, avec une gestion désintéressée".

    L'agrément renouvelé conformément aux exigences nouvelles, renforce la notoriété, la crédibilité et l'influence de notre association. Il lui fournit en particulier une reconnaissance par les tribunaux qui est souvent refusée aux associations ordinaires, lorsqu'il s'agit de faire valoir leur "intérêt à agir".

    Gérard Simonet

     

    (*) arrêté préfectoral n° 20132660007 du 23 septembre 2013

                

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    69494_0_1600x1200_3524d0a1a0d9deeac9bd9f06ec5f0bc7ee6375c0Eventail représentant une promenade de Marie-Antoinette au Trianon

     

    Avec la rentrée de belles expositions sont proposées et nous souhaitons vous recommander celles du Marais et de ses environs immédiats qui  retiennent notre attention.

    La plus originale est celle du musée Cognacq-Jay (8, rue Elzévir IIIe) qui retracera du 14 novembre au 9 mars 2014, la vie quotidienne et les grands évènements du XVIIIe siècle au travers de scènes merveilleusement exécutées sur des éventails. La France produisait alors ce qui se faisait de mieux en la matière.

    Cinéaste, sculpteur, écrivain mais surtout grand photographe, Brassaï est à l’honneur à la Mairie de Paris (Salle Saint Jean) du 4 novembre au 28 mars 2014. Le parcours est très intéressant car il nous fait découvrir un artiste aux multiples facettes dont l’œuvre photographique est souvent occultée au profit de l’œuvre sculptée.

     

    Brassaipontneuf7200004_2Le Pont Neuf photographié par Brassaï

         

    Paris disparu, Paris restitué, tel est le thème retenu à la crypte archéologique du parvis de Notre Dame jusqu’au 31 décembre. Une belle est astucieuse présentation consacrée à l’histoire de Paris. Les visiteurs découvriront les vestiges préservés dans la Crypte et les replaceront dans le contexte architectural et historique de leur époque.

    Le surréalisme sera à l’affiche du Centre Pompidou à partir du 30 octobre et jusqu’au 3 mars 2014, les amoureux de ce mouvement auront la chance de voir réuni un ensemble de pièces d'artistes aux noms évocateurs tels Miro, Dali, Duchamp, Arp et Man Ray… Parallèlement Beaubourg consacrera jusqu’au 6 janvier, la première rétrospective du très international Pierre Huyghe, plasticien, vidéaste, architecte et designer français contemporain.

     

    Maryan-personnage_assis~OM887300~10157_20101208_5611_141Personnage assis de Maryan

               

    Enfin le musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme (71, rue du Temple IIIe) s’attachera à faire découvrir, du 6 novembre ay 9 février 2014, le peintre expressionniste que fut Pinchas Burnstein, plus connu sous le nom de Maryan et que certains n’ont pas hésité à qualifier d’utopiste et d’inclassable.

    Dominique Feutry

     

  •  Velib-vandale
    Une bicyclette Vélib' saccagée

     

    2012 est à marquer d’une pierre noire pour Vélib'.  45% des 20 000 vélos disponibles se trouvant en libre-service, soit 9 000 bicyclettes ont été dégradées ou volées ! Pire les mois d’été sont les plus touchés puisqu’ils représentent à eux seuls le tiers de ces méfaits.

    Qui paie la facture ? Les parisiens, bien entendu. Alors nous dira-t-on Vélib’ est victime de son succès, la ville a bien lancé une semaine de la mobilité qui vient de s’achever et ce sujet a été évoqué, le phénomène n’est pas si général car il est surtout cantonné dans le nord de Paris !

    Il n’empêche que cette évolution, après une accalmie en 2010 et 2011 (les statistiques de 2009 frôlaient les 12 000 dégradations et vols), est dramatique et traduit très certainement ce sentiment du « tout est permis » au même titre que les tags sur les murs de nos rues et les incivilités en tous genres comme le bruit la nuit ou les épanchements d’urine pour ne citer que ceux-là.

    Même la société Cyclocity filiale de JC.Decaux qui est en charge de Vélib’ ne comprend pas cette montée de vandalisme. Le Maire adjoint chargé des transports rappelait récemment que le coût d’un vélo neuf était de 600€ dont 450€ à la charge de la commune !

    Voilà un sujet intéressant et d’actualité pour les candidats aux élections municipales. Que comptent-ils faire pour enrayer ce phénomène des dégradations multiples qui ne se résument malheureusement pas à Vélib' ? "Vivre le Marais !" doit rencontrer les différents prétendants et ne manquera pas de leur poser la question.

    Dominique Feutry

     

  • St martin prieuré cloitre 26 11 11 Prieuré Saint-Martin : le cloître

     

     

     

    En coopération avec l’association « CULTURE et PATRIMOINE »,  présidée  par Marie-Françoise Masféty-Klein, nous vous convions à la visite qui avait été reportée,

     

    AUTOUR DE L’ANCIEN BOURG SAINT-MARTIN ET DU PRIEURE SAINT-MARTIN-DES-CHAMPS

     

    Jeudi 24 octobre à 14h15

    Rendez-vous à la sortie du métro TEMPLE

     

    Notre guide, Sylvain Solustri, nous fera visiter une partie du vieux Paris presque épargnée par les percées Haussmann, l'angle nord-ouest des confins du Marais. De la fondation de l'Abbaye St-Martin de Tours dont on devine encore les vestiges, à notre actuel Conservatoire des Arts & Métiers, nous sauterons en quelques pas du Moyen-Age au XXe siècle, en passant par le Musée National des Techniques, né de la Révolution. Nous verrons la « fausse » plus vieille maison de Paris, des églises, des théâtres, un square, une fontaine au curieux parfum d’alchimie, des vestiges de remparts crénelés en plein Paris et une multitude de belles façades chargées d'Histoire et d'histoires…

    Pour cette passionnante promenade guidée, merci de vous inscrire auprès de Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr ou par téléphone 01 42 72 61 41 et de prévoir une participation de 10 euros par personne à remettre en début de visite. Nous vous attendons nombreuses et nombreux et vous adressons nos fidèles amitiés.

                                                                               


  • Gaïté lyrique 22 11 11La "Gaîté Lyrique" vue depuis le parc, rues Papin et Salomon de Caus, dans le IIIe (Photo VlM)

     

    Le collectif des riverains de la Gaîté Lyrique obtient une première satisfaction. Le bureau d'action contre les nuisances de la Préfecture de Police de Paris (BACN), à la suite d'une intervention de ses inspecteurs au mois d'août, vient de mettre en demeure la direction du théâtre de se conformer aux dispositions du code de la santé publique relatives au bruit.

    Le rapport se réfère à la diffusion de musique amplifiée square Emile Chautemps à l'occasion des évènements "SAY WATT, le Culte du Sound System", un nom qui n'annonçait que trop la couleur.

    Ces réjouissances ont eu lieu les 7 et 21 juillet puis les 11 et 25 août. Les "états généraux de la nuit" de novembre 2010 avaient suggéré l'ouverture la nuit des parcs de la Ville pour y accueillir des concerts. Voici ce que nous écrivions le 24 novembre 2011 à propos de la Gaîté Lyrique :

    "Face à cette perspective, une association de défense des riverains s'est constituée et s'oppose au projet d'ouverture du parc la nuit. A l'Hôtel de Ville, Mao Péninou, Maire-Adjoint chargé du suivi des "états généraux" et instigateur de cette initiative, reconnait qu'elle pose de sérieux problèmes pratiques et qu'elle pourrait bien ne jamais voir le jour (ni la nuit !). Le Maire du IIIe, Pierre Aidenbaum, donne l'impression de se hâter lentement vers cette nouvelle exubérance de la Mairie de Paris. On dit même qu'il serait carément contre et qu'il l'aurait fait savoir".

    Il n'a pas été totalement convaincant (ni peut-être convaincu) car les concerts ont eu lieu. De jour, cependant. Le constat des acousticiens est édifiant néanmoins : pour une émergence tolérée de 6 décibels, ils en ont mesuré autour de 18 ! Il convient de rappeler qu'une émergence de 3 décibels, compte tenu de l'échelle logarithmique de ces grandeurs, correspond à un doublement du volume. Une émergence de 18 décibels correspond à un bruit 64 fois trop fort !!! On comprend la détresse des riverains.

    Le rapport fait droit à la plainte des riverains et conclut sur la mise en demeure de la "Société de Gestion de la Gaîté Lyrique", qui pourrait déboucher sur un procès-verbal en cas de récidive, avec traduction devant le tribunal correctionnel compétent.

    Gérard Simonet