Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2014

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    Un récent sondage d'Opinionway a montré que les franciliens parisiens étaient davantage favorables que la moyenne française à l'augmentation du nombre de caméras de surveillance notamment dans les transports en commun, les lieux publics, les parkings, les rues, les routes et les commerces… 

    Ainsi  précise l'étude " 94% des franciliens seraient favorables à l’augmentation des caméras dans les parkings et les transports en commun, 86% dans les lieux publics en ville, 82% dans les commerces, 77% sur les routes et autoroutes. 

    Bien que certains élus aient pu pourtant prétendre qu'il y avait assez de caméras de vidéosurveillance dans Paris, seulement 24 et 44 caméras respectivement pour les III et IVe arrondissements (voir nos articles des 26 octobre 2012 et 22 mai 2013 à ce sujet) et que des collectifs aient dénoncé le plan 1.000 caméras pour Paris mis en place en 2011 dans le cadre du plan de vidéo protection pour la ville de Paris, ce sont 240 caméras supplémentaires qui devraient être progessivement installées à Paris et s'ajouteront aux 1 130 existant à ce jour.

     

    Téléchargement (1)Centre de contrôle par vidéosurveillance (Photo Metronews)

     

    La SNCF a aussi oeuvré dans ce sens puisque 5.500 caméras ont déployées sur le réseau avec  la volonté d'équiper pour fin 2017, 569 rames de train de 15.700 caméras embarquées. A cela s'ajoutent les 29.500 caméras du réseau RATP…Voilà qui semble important mais qui s'avére névessaire. 

    En effet les statistiques sont sans appel quant aux interpellations dues aux 1.130 caméras du Plan de vidéoprotection pour la ville de Paris (PVPP), elles atteignent le nombe de 10.000 depuis leur installation en décembre 201 Ces interpellations ont été effectuées suite à des vols à la tire et des ventes à la sauvette.

    Nos ne pouvons que nous rejouir de ces résultats et de ce renforcement annoncé en espérant que ce dernier bénéficiera aux deux arrondissements du Marais.

    Dominique Feutry

     

  • Impots-locaux.netUFC Que Choisir – www.impots-locaux.net – Dessin Sabine Nourrit – http://www.lesdessinsdesabine.com

     

    Quand Bertrand Delanoë se rendit compte en 2008 que ses caisses étaient vides, alors qu'il les avait trouvées bien replètes en 2001, lui qui soignait sa communication et ne voulait pas paraitre assoiffé de prélèvements, décrêta que le taux d'imposition, notamment de la taxe foncière, n'augmenterait que très modérément mais qu'il serait créé une taxe départementale qui n'existait pas jusque là.

    Premier trait de génie : on n'augmente pas les impôts, on répare seulement un "oubli" car Paris a ceci de particulier d'être à la fois ville et département et aucun impôt jusque là n'était levé au nom du département. Il oubliait simplement de dire qu'on avait bien vécu sans lui jusque là !

    Autre manoeuvre qui s'apparente plus à l'astuce qu'au génie : les parisiens guettent les variations d'une année sur l'autre. La taxe créée n'était que de quelques pourcents. Pas de quoi éveiller l'attention de contribuables qui ne vivent pas avec une calculette à la main. La réalité est tout autre : le pourcentage s'applique à une assiette qui est la "valeur locative". Passer de 0% (absence de taxe) à 5 % ou quelque autre valeur que ce soit, c'est augmenter la taxe d'un pourcentage infini, mais personne ne réalise.

    Raffinement suprême : en passant de 8% environ au titre de la Ville à 8+5 = 13%, on augmente de 62.50% la taxe foncière. C'est ce chiffre qui est le véritable indicateur. Le contribuable est ponctionné sévèrement mais la mairie escompte que dupé par ce coup de bonneteau, il ne se rendra pas véritablement compte du subterfuge.

    C'est ainsi qu'en 2009 et 2010 les parisiens ont vécu la plus forte hausse d'impôts locaux de leur histoire récente.

    Les caisses sont vides à nouveau et M. Ian Brossat, Maire-Adjoint en charge du logement, président du groupe communiste à la Mairie de Paris, rêve de faire rendre gorge aux propriétaires de logements à Paris en ciblant les classes moyennes. Que faire pour y parvenir sans trop s'exposer à la critique ?

    Il existe un moyen très simple. Les taux dont il est question plus haut, qu'il s'agisse de la taxe foncière ou de la taxe d'habitation, s'appliquent à la "valeur locative". Cette expression, il faut le préciser, est devenue abstraite. Elle n'a plus rien à voir avec les loyers réels.

     

    Impots

     

    Dernier né des traits de génie, annoncer que : "la valeur locative n'est plus adaptée à la réalité, il faut la réviser". En la corrigeant, on peut évidemment augmenter allègrement les impôts sans modifier les taux, en assurant qu'on répare une injustice. Cette correction laisserait à l'administration fiscale ou à la mairie qui en est bénéficiaire toute latitude pour décider une hausse des recettes avec des modalités qui évidemment n'échapperaient ni à l'arbitraire ni au clientélisme.

    On continuerait de dire à ceux qui se plaignent : "réjouissez vous au contraire, vous payez moins cher qu'à Marseille ou Bordeaux". On oublie insidieusement de préciser que dans ces villes le coût du logement à l'achat et à la location pour les habitants est deux fois moins élevé qu'à Paris.

    On nous annonce une expérimentation pour Paris. Le moment est venu de parler haut et clair : nous en avons assez des hausses d'impôts car nos revenus gelés depuis trois ans sont en baisse après impôt à cause d'une fiscalité débridée. Si le gouvernement et/ou la Mairie de Paris veulent combler leurs déficits, nous sommes prêts à leur suggérer d'agir sur les nombreux postes de dépenses et de charges où la gabegie sévit, à commencer par celles qui sont destinées à l'acquisition d'immeubles entiers ou d'appartements "dans le diffus" ainsi que les centaines de millions d'€ versés sans réel contrôle à des associations dont l'intérêt général ne saute pas aux yeux.

    Si toutefois, par perfectionnisme ou souci d'équité, l'administration souhaitait rendre son sens à la notion de "base locative", il faudrait qu'elle ajuste les taux à la baisse de façon que le produit de la base multiplié par le taux n'augmente en aucun cas.

    On le voit, compte tenu des situations individuelles très diverses à Paris, donner satisfaction à tout le monde apparait comme une mission impossible. Des tentatives dans cette direction ont toutes avorté dans le passé. Mais si l'objectif inavoué est de faire payer plus d'impôts à une catégorie de contribuables, il faut s'attendre que les citoyens visés réagissent avec les moyens à leur disposition, notamment leur réprobation et leurs bulletins de vote aux prochaines échéances électorales.

     

  • MMonclear1La nouvelle boutique Moncler récemment  ouverte 11 rue des Archives (IVe)

     

    Avec l'installation rue des Archives, entre les rues de la Verrerie et du Square Sainte-Croix de la Bretonnerie (notre article du 01 juillet 2014), de 4 boutiques de luxe au masculin Gucci, Fendi, Givenchy et Moncler (cette dernière étant la première a avoir ouvert ses portes il y a quelques jours), des commentateurs parlent désormais de la "gentrification" (ou embourgeoisement) du Marais. En fait, il ne s'agit pour l'instant que de l'utilisation par des marques de locaux appartenant au BHV, plus spécifiquement au groupe des Galeries Lafayette et si gentrification il y a, celle-ci n'a pas attendu ces nouveaux magasins pour se manifester.

    Pour les responsables, ces implantations renforcent l'attractivité du Marais et permettent aux marques internationales d'étendre leur zone d'achalandise tout en se rapprochant des touristes, leurs principaux clients.

    Mais il est vrai que les riverains installés dans les IIIe et IVe arrondissements constatent depuis quelques années un recentrage patent des commerces sur le luxe, la mode et les galeries d'art. Pour ceux qui pensent que ces ouvertures en série annoncent la fin des commerces de bouche, le BHV repond en citant son projet de concept store culinaire italien "Eataly" qu'il installera dans le IVe arrondissement dans deux ans (notre article du 29 octobre 2014). 

    Il ne faut donc pas s'opposer systématiquement aux évolutions et aux progrès car ils sont souvent liés aux changements des modes de vie. Notre seul regret est la standardisation et donc la banalisation des marques, car quel que soit l'endroit commerçant où l'on se trouve dans l'hexagone, nous avons les mêmes enseignes et les mêmes produits, ce qui enlève toute originalité aux lieux. 

    Dominique Feutry

     

  • Mane_ge_de_ve_los__MPDeluenLe plus vieux manége du musée des Arts Forains, "les vélos", créé en 1897 et encore en fonctionnement 

     

    Nous sortons du Marais car pendant 10 jours, c'est-à-dire jusqu'au 5 janvier, le Musée des Arts Forains de Bercy est ouvert à l'occasion du Festival du Merveilleux. "Une manière originale de célébrer les fêtes de fin d'années, en famille ou entre amis" dit la publicité et nous ajoutons, de se plonger dans un autre monde. 

    Il est vrai que les manéges et les attractions pour certaines plus que centenaires et uniques, nous font sortir du quotidien. Elles sont mis à la disposition des visiteurs et nous émerveillent car nous retrouvons un peu de notre imaginaire et les émotions qui nous rappellent notre enfance ou de bons moments passés dans cette ambiance si particulière qu' est la fête foraine.

    Le musée réunit une collection exceptionnelle de pièces nées de l'imagination d'artistes souvent établis à Angers la capitale française des fabricants de manéges. Des artistes qui souhaitaient amuser leurs semblables. L'ensemble a été réuni par Jean-Paul Favand qui a su mettre en scène ses milliers d'objets de curiosités et rendre son musée vivant puisqu'il est possible de monter sur des machines que nos aieux utilisaient déjà au XIXe siècle !  

    Pour ce festival a été ouvert un  nouvel espace dénommé le Magic Mirror qui est une tente qui servait de salle de bal pour la campagne  décorée de bois exotique , elle fut créée dans  les années 20 à Anvers. Il n'en reste plus que 6 d'origine encore connues. 

    La visite s'impose donc à ceux qui n'ont jamais eu l'occasion de se rendre au 53 avenue Terroirs de France (XIIe) dans le village de Bercy , effet magique garanti.

    Dominique Feutry

     

  • Photo-70Un pot de fleurs inesthétique trône sur le trottoir à l'angle des rues Rambuteau et Beaubourg (IVe) (Photo VlM)

     

    Alors que la rue Rambuteau vient d'être terminée, beaucoup craignent qu'elle ne devienne comme son prolongement, côté boulevard Sébastopol, envahi de terrasses et de pots de fleurs sans aucune uniformité, disposés par les commerçants pour éviter le stationnement intempestif. Et voilà que des pots apparaissent aussi dans cette partie nouvellement aménagée à l'angle formé avec la rue Beaubourg, côté IVe arrondissement.

    Si nous voulons garder son joli cachet à la rue et éviter qu'elle n'apparaisse comme faite de bric et de broc, ce qui la gâcherait, il faut absolument que soit enlevé ce type de pot de fleurs qui na pas sa place à cet endroit, sinon chacun va pouvoir faire ce que bon lui semble pour agrémenter sa partie de trottoir.

    On imagine le résultat  final si rien n'est entrepris pour les interdire !

    La mairie aura à coeur, nous en sommes convaincus, de ne pas laisser dénaturer la rue.

    Photo (5)Rambu

    Le banc devant le 18 de la rue (et les autres) gênent la passage des piétons – lorsqu'il y a affluence (Photos VlM)

     

    Autre point que soulèvent les usagers celui de l'emplacement d'un banc, côté IIIe arrondissement cette fois, à la hauteur du n° 18. Si l'intention est bonne, il gêne le passage des piétons et devrait être enlevé de cet endroit car rappelons le, cette rue est très passante et ce mobilier urbain constitue plutôt un obstacle. Ce point est donc à revoir, il sera signalé au Maire de l'arrondissement.

    Dominique Feutry

     

  • Photo-70Passage bien étroit entre la terrasse de l'hôtel Georgette et la carré à végétaliser 36 rue du Grenier Saint-Lazare (IIIe) (Photo VlM)

     

     Il est parfois des choix subtils des services de la ville qui étonnent et interpellent.

    Dans un article du 21 novembre 2012, nous avions protesté contre la terrasse fermée non conforme, puisqu'elle sert à la fois de salle de petits déjeuners, de salon et de hall d'accueil à l'hôtel Georgette, 36 rue du Grenier Saint-Lazare (IIIe). Rappelons que le règlement des étalages et terrasses de la Ville Paris précise qu'une terrasse est destinée exclusivement à accueillir et à servir des consomateurs, sur une chaise, devant une table.

    Celle-ci empiète donc de façon significative et non règlementaire sur le trottoir. Les gérants s'en sont défendus en expliquant que la Mairie de Paris avait donné son accord "pour une terrasse fermée". Certes mais les pétitionnaires avaient soigneusement omis de déclarer que cette terrasse n'en était pas une mais bien une extension du local de l'hôtel pour y installer sa réception. La mairie le sait mais elle a décidé d'avaler son chapeau…

    Non contents de ne laisser que peu de place aux piétons du fait de cette struture assez laide au demeurant, les services chargés de créer à tous les coins de rue des carrés de terre à végétaliser entourés d'une barrière bois fort rustique (notre article du 4 novembre 2014) n'ont rien trouvé de plus judicieux que d'en installer un à hauteur justement de cette terrasse contestée.

    Il ne reste donc que très peu de place à cet endroit aux piétons pour passer. Chose invraisemblable alors que justement la largeur initiale du trottoir était importante.

    La mairie doit faire corriger rapidement cette anomalie qui témoigne d'un manque de bon sens évident !

    Dominique Feutry

     

  • JP TAttroupement nocturne habituel devant un des établissements de la rue Jean-Pierre Timbaud (XIe)

     

    Nous avons rappelé à maintes reprises les difficultés de cohabitation et les nuisances subies par les riverains dans les lieux où se trouvent des établissements de nuit (nos articles de 16 octobre 2013 et 9 novembre 2014).

    Les consommateurs alcoolisés et bruyants, les musiques à tue-tête inondant la rue empêchent souvent les habitants de dormir sans parler des autres nuisances liées à la non propreté (épanchements d'urine, canettes, mégots… et bien d'autres!) et de l’alcoolisation massive des jeunes.

    Il semblerait que la Mairie de Paris, et nous nous en réjouissons, commence à mesurer l'étendue des préjudices vécus souvent quotidiennement par ceux qui ont le malheur d'habiter dans ces lieux, notamment en matière de santé. Elle devrait bientôt mobiliser des effectifs de la Direction de la Prévention et de la Protection (DPP) pour une mission de régulation nocturne du secteur couvert par le collectif du XIe Oberkampf, Saint-Maur, Jean-Pierre Timbaud et rues adjacentes, via une équipe mixte avec la police.

    Il était temps. Déjà en décembre 2012 Mao Péninou, alors chargé du suivi des EGN (états généraux de la nuit), nous avouait que "la situation n'était plus gérable".

    L'objectif est à la fois préventif et répressif. Passé un certaine heure le relais sera assuré par la BAC (brigade anti criminelle) de nuit dont le but sera cette fois de prévenir les nuisances provoquées par les sorties des clients des établissements de nuit. Bien entendu des contacts seront aussi assurés régulièrement avec les riverains dans le cadre d'un suivi que les autorités souhaitent mettre en place.

    Si cette expérience réussit, nous ne doutons pas qu'elle soit étendue à d'autres quartiers. Conçu comme une mesure qui devrait permettre à la collectivité de s'adapter à une situation urbaine qui a changé, ce dispositif vise à mieux réguler l’espace public.

    Lorsque ce test sera lancé nous ne manquerons de faire part des résultats obtenus car il est important que l'on puisse revenir vers une situation apaisée où chacun agit dans le respect de l'autre et non en fonction de ses seuls intérêts. 

    Dominique Feutry

     

  • AérionAérion bis

     

     

     

     

     

    L'avion supersonique AS2

     

    Airbus et la société américaine Aerion développent en commun un avion supersonique : l'Aérion AS2. Cet jet privé qui ressemble franchement au Concorde devrait subir ses premiers essais en 2019, et se retrouver sur le marché en 2021. Il pourra accueillir à bord entre 8 et 10 passagers. Information "planet.fr"
       
     
    SkylonSkylon
     
     
    Au même moment, on apprend que l'Agence Spatiale Européenne lance un autre avion baptisé "Skylon" fabriqué par Reaction Engines Ltd équipé de moteurs Sabre, qui aurait les mêmes performances mais pourrait aussi placer des vaissaux spatiaux sur orbite.
     
    De quoi se Marais : quel est l'intérêt de payer une fortune pour se retrouver quatre heures plus tard au même endroit ?
     
  • V du t 3636 rue Vieille du Temple (IVe)

     

    Comment faire comprendre à l'auteur de cette dégradation, qu'une phrase connue, même vaguement spirituelle, n'est pas un aphorisme digne de Nietzsche et que, en tout état de cause, les murs et les devantures de commerces ne sont pas là pour lui servir de support ?

    Qu'il ne se plaigne pas : nous lui faisons de la publicité. L'espace d'un moment, car nous avons demandé à la Mairie de Paris l'enlèvement immédiat de cette souillure.

    Nous en profitons pour rappeler le lien qui permet l'accès direct aux services d'enlèvement gratuit des graffiti et affiches sauvages par la Mairie de Paris. A user sans modération.

    Nous rappelons par ailleurs aux barbouilleurs que "les dispositions en vigueur du code général des collectivités territoriales (CGCT), du code pénal et du code de procédure pénale prévoient un ensemble de mécanismes permettant de lutter contre le phénomène des tags et des graffiti du point de vue de la répression pénale, de la réparation des dommages causés et de la prévention.

    En premier lieu, l'apposition de graffiti, tags, inscriptions, signes et dessins sur des façades, des véhicules, du mobilier urbain ou des voies publiques est réprimée par la législation en vigueur. L'article 322-1 du code pénal dispose que le fait de tracer des inscriptions, des signes ou des dessins, sans autorisation préalable, sur les façades, les véhicules, les voies publiques ou le mobilier urbain est un délit puni de 3.750 euros d'amende et d'une peine de travail d'intérêt général. Par ailleurs, l'article L.322-3 du code pénal réprime ce délit de 15.000 euros d'amende et d'une peine de travail d'intérêt général en fonction de certaines circonstances aggravantes  …."

    Assemblée Nationale : réponse publiée au JO le : 20/03/2012 page : 2419

     

    Autre contrevenant :

     Blancs-manteaux 1919 rue des Blancs-Manteaux (IVe)

     

    Quand on libère les murs, voilà le résulat, à chacun de décider si c'est le "plus "bel endroit du monde" :

     Quatre-fils vieille du temple pignon 03 05 14Mur pignon du 95 rue Vieille du Temple (IIIe) (Photo VlM)

     

     

  • 20141219_153738Façade négligée sur le 47 rue Vieille du Temple (IVe) et portail monumental. (Photo VlM)

     

    La façade souffre d'un manque total d'entretien qui fait se demander aux amoureux du Marais  : "Que se passe-t-il à l'Hôtel des Ambassadeurs de Hollande ?

    Il est toujours la propriété de la société ACANTHE DEVELOPPEMENT, filiale immobilière du groupe Duménil-Leblé. Nous venons de découvrir que le site Internet de cette société se réfère pour le décrire à un de nos articles – que nous recommandons de relire – qui décrit les merveilles que ce monument recèle. Par exemple la cour intérieure avec sa terrasse et son fronton bordé de colonnes ioniques, dont la restauration est assez récente.

    Vieille du temple amelot de bisseuil cour intérieurePhoto VlM

     

    Son propriétaire le confirme : ce joyau est à vendre. Une rumeur de source proche du dossier affirme qu'un grand magasin en a fait l'acquisition et s'apprête à le mettre en exploitation. Une confusion est possible, toutefois, avec les immeubles d'habitation qui font partie de lot attenant au monument. On sait que "Wolford" y a établi une boutique.

    C'est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. Bonne si l'aquéreur entend préserver ce monument historique et assumer son entretien ; mauvaise si ses appétits marchands le conduisent à le traiter sans respect le patrimoine exceptionnel qu'il représente. La société ACANTHE, que nous avons contactée, n'est pas locace. Elle ne confirme pas l'information ce qui rend probable l'hypothèse qu'elle n'a toujours pas d'acheteur et elle précise que des travaux importants de rénovation sont en cours. Le ravalement de la façade sur rue, dont l'état est déplorable, devrait commencer dès le début de l'année 2015. Ce sera un beau cadeau fait au cadre de vie des habitants du Marais et à tous nos visiteurs.

    Voici ce qu'on trouve dans ses rapports financiers : "Dans le cadre de la valorisation de ses actifs, le groupe entame des travaux d’envergure sur l’hôtel particulier sis rue Vieille du Temple. Celui-ci étant classé « Monument Historique » il est nécessaire de faire appel à des spécialistes des Monuments de France.

    Ainsi des contrats ont été signés avec P. Payen, JF Lagneau et Qualiconsult à hauteur de 600 K€ afin de mettre en place les travaux de ravalement et de réhabilitation de cet ensemble immobilier exceptionnel.

    Les travaux devraient débuter à la fin de l’année 2014 et dureront un an pour un montant total de 3.500 K€".

    Nous savons que le Centre des Monuments Historiques et ses Architectes veilleront à la qualité des travaux mais notre attention et celle de la Mairie de Paris ne seront pas superflues car la destination finale est tout aussi importante.

    Gérard Simonet