Dessin représentant la charcuterie Panzer rue des Rosiers (IVe)
Installée 26 rue des Rosiers (IVe), ouverte tous les jours, sauf les samedis, jours de fêtes juives et les vendredis après-midi, la Charcuterie Panzer est depuis 1979 la référence ashkenaze du quartier pour la charcuterie juive. Certains parlent même de fleuron du casher. Mise en avant par le cuisinier Thierry Marx, on trouvait dans cette maison le pickelfleisch (la poitrine de boeuf saumurée) aussi bien que la langue et le saucisson de Cracovie à l’ail ou l' Adieu pickels (poitrine de boeuf) que l'on pouvait agrémenter de vodka, Wyborowa ou Zubrowka, sans oublier les fameux cornichons malossols.
Toute une histoire, tout un passé, toute une tradition d'une affaire où le fils avait succédé à son père, auront disparu.
C'est dommage car une partie de l'âme de la rue des Rosiers se délite peu à peu au profit d'une standardisation commerciale centrée autour du prêt à porter.
Dominique Feutry
Commentaires
4 réponses à “Une autre institution du Marais disparait : la Charcuterie Panzer”
Comme quoi, la piétonnisation des rues n’est pas vraiment une bonne chose.
La rue de Rosiers a totalement perdu son âme. Quelle tristesse.
Excellent article! L’âme du quartier des Rosiers « fout le camp » au profit de commerces de fringues qu’on retrouve partout: dans les arrondissements de Paris, comme dans les grandes villes européennes.Encore un peu, et le charme de Paris s’en ira lentement, mais sûrement!
A savoir que la charcuterie va s’installer au 36 avenue Paul Doumer dans le 16ème, à coté du Trocadéro….
Je suis hyper triste. Je ne reconnais plus ce quartier que j’aimais tant. J’y avais mes petites habitudes, mes repères : l’Amnésia, le Central, l’Okawa, « Écoute Ce Disque »… Tout a tellement changé. Tout cela s’est embourgeoisé, magasins de bijoux et de vêtements hyper chers… Quelle tristesse et quelle nostalgie inconsolable… Pourquoi!!!