Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2014

  • Palais justice 03 02 12Le Palais de Justice de Paris et la Sainte Chapelle (Photo VlM)

     

    La vocation d'une association de défense du patrimoine et de la qualité de vie des habitants n'est certainement pas de passer son temps dans les prétoires. Elle n'est pas non plus de réserver ses ressources, généralement modestes, à la défense de ses positions face à des tribunaux.

    Cependant, les évènements nous conduisent, assez souvent reconnaissons le, quand toutes les possibilités de conciliation ont été épuisées, à réagir pour défendre nos intérêts et ceux de membres de notre association.

    C'est ainsi que dès 2005, à la suite de procès-verbaux dressés par la Direction de l'Urbanisme de la Mairie de Paris et par l'Architecte des Bâtiments de France, nous nous portions partie civile devant le Tribunal de Grande Instance de Paris, dans une affaire de construction sans permis, aux côtés de membres d'une copropriété de la rue au Maire (IIIe). Le prévenu condamné en première instance, fut condamné à nouveau en appel et sa demande rejetée en cassation. Nous ne savons pas s'il s'est acquitté de ses amendes à l'Etat, assez lourdes au demeurant (plus de 20.000 €), mais il a réglé au début de cette année (sic) les dommages-intérêts qu'il avait été condamné à nous verser et apuré avec élégance sa dette à notre égard.

    Justice femme balance et glaiveLa Justice : le glaive et la balance

     

    Nous avons eu affaire ensuite à diverses plaintes de riverains victimes de nuisances nocturnes de la part d'établissements recevant du public. Des procès-verbaux dressés par la police d'arrondissement ou par le Bureau d'Action contre les Nuisances (BACN) de la Préfecture de Police conduisirent leurs exploitants devant le Tribunal de Police de Paris. Les plaignants ont souhaité que nous nous portions là aussi partie civile. A deux reprises, dans le IIIe, nous obtenons satisfaction et les prévenus écopent d'amendes de 1.000 à 2.000 € tandis que le Tribunal nous attribue des dommages-intérêts de plusieurs centaines d'€ qui, à ce jour, ont tous été payés.

    Pour ceux qui ne sont pas familiers avec le langage des tribunaux, précisons qu'on se porte "partie civile" dans les affaires qui relèvent du droit pénal (infractions et délits). Notre association peut y prétendre car nous apportons aux juges la matérialité de notre "intérêt à agir", en rappelant l'objet de nos statuts, notre couverture géographique et "l'Agrément" du Préfet de Paris-Île-de-France dont nous bénéficions au titre du code de l'environnement.

    Autour du projet de création d'une grande boite de nuit rue Pierre au Lard, nous avons joué un rôle d'observateur, très concerné certes, mais non impliqué. Le collectif de riverains qui s'est constitué à cet effet y a pourvu avec beaucoup de compétence et de détermination. On sait que le Tribunal Administratif leur a donné raison en annulant le permis de construire que la Mairie de Paris avait accordé en première analyse puis rejeté un recours des pétitionnaires contre le refus signifié par la Mairie de Paris, d'une cinquième demande de permis de construire.

     

    COX  devanture
    Le COX-BAR, 15 rue des Archives (IVe). Une vision de matin calme, peu comparable à celle des soirées (Photo VlM)

     

    Par ailleurs, dès 2010, le COX-BAR déposait une plainte en "diffamation et injures publiques" contre le Directeur de la Publication du site Internet "Vivre le Marais !", moi-même, Président en exercice de notre association. Une première assignation en référé devant le Tribunal de Grande Instance fut déclarée nulle et l'exploitant du COX-BAR condamné à verser des dommages-intérêts, dont il s'acquitta sans délai. Sans se décourager pour autant, il confirmait dans la foulée sa plainte devant le Parquet de Paris, pour les mêmes motifs, en sollicitant un jugement "au fond".

    Il fallut attendre fin 2013 pour que la Cour statue. Une fois de plus, notre adversaire était débouté pour nullité de la procédure. Condamné à nous verser des dommages-intérêts, par ordonnance de janvier 2014, il s'est acquitté de sa dette et des frais afférents, sans trop d'empressement, ces jours derniers.

    Le volcan n'est pas éteint et le feu couve toujours. Exaspérés par les attroupements journaliers du COX-BAR et les nuisances qu'ils engendrent, plusieurs riverains et trois associations dont la nôtre ont déposé une réquête devant le Tribunal Administratif contre la Mairie de Paris et la Préfecture de Police, en légalité, pour défaut de maintien de l'ordre. Des mémoires ont été échangés entre les parties et le tribunal. L'audience est attendue avec intérêt par tous ceux qui de près ou de loin ont eu affaire à ce dossier, que la Mairie d'arrondissement n'a pas encore su régler

    Gérard Simonet

    .

    IMPORTANT : Rejoignez l'association ! Notre force est dans le nombre. Pour devenir membre, cliquez ICI et complétez le bulletin d'adhésion.

     

    On peut aussi se retrouver et partager sur Facebook !

     

     

     

  • Wpid-id1479170911_cycliste-sous-pluie-1024x842 Une piste cyclable et des arceaux de stationnement à Paris un jour de pluie (Photo Fanfao l'écolo)

      

    Le plan vélo 2014-2020 de la nouvelle équipe municipale vient d’être révélé et devrait être entériné pour la fin de cette année après "concertations" .

    Le but à atteindre est simple : faire que 15 % des trajets effectués dans Paris le soient à bicyclette.

    L’idée est d’accroître et de mieux répartir les places de stationnement en disposant plus d’arceaux mais aussi en sécurisant certains lieux dédiés comme des tunnels routiers qui seraient transformés en parkings fermés. Bien, entendu les pistes cyclables ne seraient pas oubliées. Il y en aurait davantage, plus larges, notamment sur les grands axes de la Ville et même sur les Champs Elysées. D’autres seraient repensées. Il est ainsi question de revisiter les pistes du boulevard Bourdon(IVe) qui sont fermées lors de manifestations spécifiques organisées à cet endroit.

    Au passage l’Adjoint à la Maire de Paris, en charge des transports, Christophe Najdovski, n’a pas hésité à qualifier « d’indigent » le budget dédié à la bicyclette lors de la dernière mandature, comparé à celui d’autres villes françaises.

     Velib-paris-marie-guirlet-Vélib (Photo Marie Guirlet)

     

    Les réactions suite à l’annonce de ce nouveau plan montrent que beaucoup attendaient davantage et ils estiment que ce plan est insuffisant pour atteindre les objectifs fixés en 2020 sachant que le nombre de déplacements en vélo aurait triplé depuis 2001. Il est mentionné en appui de ce constat que peu d’espace serait prélevé à la circulation et au stationnement automobiles. Nous ajoutons cependant que ces évolutions se combineront avec d’autres telles que la multiplication des zones 30.

    Les architectes des bâtiments de France devront veiller avec attention aux aménagements que l’on sent poindre afin de ne pas contrarier l’esthétique des rues. Les pompiers auront aussi leur part dans le débat car se pose l’éventualité de mise en place de séparateurs marquant la piste cyclable par rapport à l’espace piétons, séparateurs qui n’ont pas leur faveur pour des raisons de sécurité ! Il est à craindre que les pistes sur de longues avenues en pente soit source d’accidents entre cyclistes et passants et cela doit être évité.

    La concertation promet donc de ne pas être facile car les intérêts divergent et les investissements sont vite coûteux. Notre quartier est concerné comme tous les autres, aussi nous suivrons avec intérêt les développements relatifs à ce projet qui présente finalement de multiples facettes, outre l'aspect le plus important de contribuer à diminuer la pollution atmosphérque.

    Dominique Feutry

     

  •  Chine-accros-smartphone-ont-trottoir-reserve-L-BtzR98Passage réservé aux accros du smartphone dans la ville de Chongqing (Photo Paperblog)

     

    Plusieurs quotidiens ont rapporté récemment que les chinois ne manquaient pas d’imagination.

    En effet dans l’une de leurs nombreuses mégalopoles, Chongqing (près de 18 millions d’habitants en plein centre du pays, non loin de la zone où commence le barrage des Trois Gorges dans la province du Sichuan ), les élus ont constaté que les piétons accrocs aux smartphones, plongés sur leurs appareils même lors de leurs déplacements, gênaient les passants en ne leur prêtant pas attention, les bousculant ou provoquant même des collisions désagréables.

    Aussi la mairie a-t-elle réfléchi à une solution qui étonne mais présente un côté pratique indéniable. Des parcours matérialisés au sol par des traits de peinture sont dorénavant dédiés aux accrocs du smartphone. Les autres piétons ayant le reste de la voie pour eux.

    Bien entendu ceux qui sont pour la liberté à tout crin, au risque de perpétrer des incivilités dont ils ont cure, ont une autre perception, éloignée de la nôtre !

    Ne nous trompons pas, cela doit plutôt nous faire réfléchir. La problématique des terrasses sauvages ou des extensions de terrasses non autorisées, les étals des vendeurs à la sauvette de fruits et légumes, les vélos qui circulent abusivement de même que les motos sur les trottoirs sont finalement le résultat d’un manque d’éducation et de civisme combiné à un égoïsme effréné renforcé par un laisser aller consternant. Les chinois nous rappellent que tout n’est pas permis et qu’il existe toujours des solutions palliatives. Encore faut-il en avoir la volonté !

    Imagine-t-on le Marais équipé de passages dédiés recouverts d’un revêtement antibruit réservés aux piétons tirant des valises à roulettes ? Imagine-t-on des couloirs réservés uniquement aux personnes handicapées âgées ou se déplaçant avec difficulté ? imagine-t-on la duplication des couloirs réservés à la façon de Chongqing pour les accros du smartphone ? imagine-t-on d'ailleurs que de telles décisions puissent être respectées ?

    Nous sommes en droit de nous illusionner, mais cette expérience en cours en Chine doit participer aux réflexions que nous pouvons avoir avec les élus, nous usagers, afin de redonner aux piétons l’espace qui leur a été, et est encore, trop facilement et trop souvent confisqué.

    Dominique Feutry

     

  •    Photo La fontaine muette de la rue Charlemagne (IVe) fin août 2014 (Photo VlM)

     

    Adossée au chevet l’église Saint-Paul-Saint-Louis, non loin du lycée Charlemagne (IVe), au 8 de la rue du même nom et à proximité d’un important vestige de l’enceinte de Philippe Auguste, se trouve une fontaine représentant un enfant (certains y verraient le visage du jeune Victor Hugo ?) portant sur ses bras levés un coquillage appelé bénitier. Il est installé au milieu d’une vasque que supportent trois dauphins.

    L’ensemble en fonte a été fabriqué par la Fonderie du Val d’Osne,à Osne le Val, non loin de Joinville en Haute Marne, un département qui comptait autrefois de nombreuses fonderies d’art réputées. C’est de cette fonderie que proviennent les lampadaires encadrant nombre de nos stations de métro, tels ceux de la station Saint-Paul.

    Le reste du monument dont l’architecte n’est pas connu est en pierre. Comme pour d’autres fontaines il est formé d'une niche avec une voûte comportant des motifs sculptés liés à l’eau, des plantes et des animaux aquatiques. Au sol un bassin est censé accueillir l’eau qui devrait jaillir des dauphins en fonte. Le fronton très néoclassique qui coiffe la construction repose sur deux pilastres doriques et rappelle en chiffres romains sculptés la date de la construction : 1840.  L'écusson aux armes de la capitale juste au-dessus indique qui fut le commanditaire. Cette édification fait partie du programme de la ville qui au XIXème siècle a souhaité doter Paris de davantage de fontaines publiques.

    La fontaine de Jarente rue de Turenne (articles des 8 avril 2013 et 1er juillet 2014) date de la même époque et est alimentée elle aussi par l’eau de l’Ourcq. Nous devrions en réalité écrire « était alimentée » puisque, comme la fontaine de la rue Charlemagne, toutes deux se sont tues et ont perdu leur fonction première… ? Curieuse situation amplifiée par l’arrivée de tags qui sont venus s’immiscer dans le décor, façon d’accentuer l’état d’abandon de la fontaine.

    La Mairie de Paris ne doit pas abandonner ses fontaines. Elles font le charme des lieux où elles sont implantées et leur chant plutôt agréable casse les bruits ambiant.

    Espérons que ces mises à l’arrêt sont provisoires et que ces fontaines ne sont pas sacrifiées sur l’autel des restrictions budgétaires.

    Dominique Feutry

     

  • SanisetteSmallUne des 400 sanisettes JC Decaux de Paris

     

    Un élu, la Maire du Ve arrondissement, vient de relancer le débat sur l'ouverture des sanisettes après 22h00. En effet sur les 400 que compte Paris, 66 sanisettes seulement ne ferment pas la nuit, elles sont situées dans les lieux les plus touristiques tels que les Champs Elysées ou Montmartre. Les autres fermées à 22h00 heures ne rouvrent qu'a 6 heures du matin. il est proposé de fixer la date de fermeture à 2H00 du matin. La Mairie de Paris rappelle que cette extension des horaires est du ressort du Préfet de Police, tout en soulignant que les sanisettes facilitent le trafic de drogue et la prostitution. 

    Il faut admettre cependant que Paris sent de plus en plus l'urine, un état de fait constaté et mentionné parmi les critiques formulées par les touristes lorsqu'ils comparent les capitales. Les épanchements dus aux fêtards et à ceux qui se couchent tard ou n'ont pas de domicile fixe sont devenus légion. Ainsi dans le Marais où l'urine envahit tous les coins de rues et d'immeubles, nous recensons 21 sanisettes (8 dans  le IIIe et 13 dans le IVe). Est-ce suffisant au regard de la fréquentation touristique de nos arrondissements sachant qu'elles sont fermées en dehors des horaires mentionnés et que certaines tombent en panne… ? Le nombre de sanisettes installées reste en deçà des besoins. Pour beaucoup de spécialistes du tourisme, elles devraient au moins être le double. La Mairie de Paris réfléchirait pour qu'il y en ait davantage mais quand les verra t-on ?

    S'il est possible d'utiliser les toilettes des bars-restaurants cela n'est autorisé que pour ceux qui consomment, ce qui est compréhensible. Quelques grandes enseignes telles la FNAC ont installé des sanitaires  dans leurs magasins mais le manque global d'équipements reste criant.

    Sans défigurer le paysage de la rue et en choisissant judicieusement les sites en relation avec la société Decaux ou autre, cet investissement en sanisettes est nécessaire et coûteux d'autant que l'usage est gratuit depuis février 2006, mais les économies en nettoyage des endroits souillés par l'urine a aussi un coût qui doit augmenter de façon exponentielle tant les lieux ainsi arrosés se multiplient au fil des jours du fait de la croissance du nombre de noctambules et de la montée des incivilités.

    Nos autorités doivent prendre ce dossier à bras le corps et élaborer un plan visant à réduire les nuisances  provoquées par les épanchements d'urine. Aucun quartier n'est aujourd'hui épargné. Des tests pourraient être organisés au moyen de toilettes mobiles lors de manifestations nocturnes comme la nuit blanche dont l'édition 2014 est proche. Ce type d'installation a bien été utilsé pour Paris Plage… !

    Nous sommes face à une problématique d'hygiéne publique et donc de santé publique qui ne peut être ignorée.

    Dominique Feutry

     

    IMPORTANT : Rejoignez l'association ! Notre force est dans le nombre. Pour devenir membre, cliquez ICI et complétez le bulletin d'adhésion.

    On peut aussi se retrouver et partager sur Facebook !

     

  • Cadenas pont seine 12 06 13Les "cadenas du bonheur" (photo VlM)

     

    "Beaucoup trop", et "trop c'est trop !", tel est l'avis de nombreux parisiens et de visiteurs à propos des cadenas accrochés à nos ponts.

    Si le Pont des Arts a défrayé la chronique car il menaçait de se briser sous le poids des cadenas, d'autres ponts sont enlaidis et en danger. C'est le cas dans notre quartier du Pont de l'Archevêché derrière Notre Dame. Même les passerelles du Canal Saint- Martin attirent ces curieuses décorations !

    Pas moins de 700 000 cadenas pendraient ainsi sur les ponts de la capitale ! Si fabricants et revendeurs y trouvent leur compte, seule la sécurité importe pourtant. Mais ce débat n'enflamme pas les élus car les réponses restent timides et dès que des cadenas sont retirés, d'autres les remplacent.

    Les experts estiment que les cadenas représentent 300 kg par mètre de garde-corps et comme ils rouillent, ils entraînent aussi le pont dans leur corrosion et accentuent leur aspect inesthétique et sa fragilité.

    Les aficionados mettent en avant l'aspect tradition citant les nombreux pays où cette pratique est courante comme en Hongrie, en Serbie, en Allemagne, en Italie ou à Sydney et à New York. Nous pouvons aussi nous demander ce qui a pu traverser la tête de Frederico Maccia lorsqu'il a écrit son roman "Trois mètres au-dessus du ciel" ou deux personnes consacrent leur amour en suspendant un cadenas sur le Pont Milvius de Rome. Ce serait dit-on le véritable point de départ de cette curieuse pratique !

    Il faut que nos élus montrent de la fermeté, sans angélisme aucun car les risques d'accidents sont trop élevés. Faut-il que se produise un grave accident pour interdire les accrochages de cadenas ?

    Ah, une précision. Einstein a ajouté à son aphorisme célèbre : "mais pour l'univers, j'ai encore quelques doutes"…

    Dominique Feutry

     

    IMPORTANT : Rejoignez l'association ! Notre force est dans le nombre. Pour devenir membre, cliquez ICI et complétez le bulletin d'adhésion.

    On peut aussi se retrouver et partager sur Facebook !

     

  •  CH_20131217_051

    La librairie « Agora presse et caetera » située 19 rue des Archives à l'angle formé avec la rue Sainte Croix de la Bretonnerie (IVe) va prochainement fermer. Elle sera bientôt remplacée par un magasin de vêtements de la marque « The Kooples ».

    Cette fermeture brutale et inattendue consterne les nombreux habitants du quartier qui étaient habitués à s'y rendre notamment pour acheter leurs journaux et des petites fournitures de papeterie.

    Aussitôt la nouvelle connue "Marais-Quatre" a saisi la mairie du IVe en demandant ce qui pouvait être envisagé. La réponse ne s'est pas fait attendre. Christophe Girard, le Maire de l'arrondissement, nous a informés qu'il avait rencontré la société MédiaKiosk, qui gère les implantations de kiosques de presse de la capitale, les services de la Ville et le cabinet d'Olivia Polski, Adjointe de la Maire de Paris chargée du commerce.

    A priori deux emplacements de la rue des Archives ont été sélectionnés et seraient susceptibles de recevoir un kiosque.

    Nous remercions Christophe Girard pour sa réactivité et formons le vœu que le projet proposé puisse aboutir rapidement.

    "Marais Quatre"

     

  • Fdj-2014
      

    Samedi 27 et dimanche 28 septembre 2014, les jardins parisiens seront en fête ! Il s’agira de la 17ème édition.

    Découverte, apprentissage, connaissance des techniques de jardinage et d’entretien, la plupart des arrondissements de Paris proposeront des animations gratuites. Une façon de sensibiliser au végétal les parisiens davantage confrontés à la pierre, au béton et au bitume…

    La Mairie de Paris souligne dans l’annonce de ces journées que celles-ci correspondent aussi aux 10 ans de la Charte Main Verte avec 70 jardins partagés signataires (notre article du 4 avril 2013). Les deux arrondissements du Marais participeront à cette opération.

    Pour le IIIe, il faudra se rendre Square du Temple en face de la mairie du IIIe ou au Jardin Anne Frank (4, impasse Berthaud) ou au Potager aux Oiseaux qui jouxte le Marché des Enfants Rouges. 

      DSC01997Jardin du Clos des Blancs Manteaux 21 rue des Blancs Manteaux (IVe) (Photo La Py Musarde)

     

    Le Square Louis XIII (au centre de la place des Vosges) et le Jardin partagé du Clos des Blancs Manteaux (au 21 de la rue de même nom) sont inscrits au titre du IVe arrondissement.

    Tous ceux qui souhaitent apprendre à jardiner, cultiver un potager, entretenir leurs jardinières ou se parfaire tout simplement pourront aussi se rendre au « Showroom Végétal » de la mairie du IIIe.

    Des occupations plus « campagnardes » que citadines qui donneront peut-être à certains le goût d’un certain retour à la terre. Espérons que le beau temps sera au rendez-vous.

    Dominique Feutry

     

  •  

    10660251_819554924751020_5400502333631946137_nAffiche "De la musique avant toute chose"

     

    Au titre « De la musique avant toute chose » des rendez-vous musicaux sont proposés jusqu’à la fin de l’année par la Mairie du IIIe arrondissement. Les lieux retenus pour ces manifestations sont bien entendu la Mairie elle-même mais aussi les églises Saint-Nicolas des Champs (254 rue Saint-Martin), Sainte Elisabeth (195, rue du Temple), Saint-Denys du Saint –Sacrement (8 bis , rue de Turenne) et l’église Sainte-Croix des arméniens (6 ter, rue Charlot), sans oublier les Archives Nationales et le Musée Carnavalet.

    De la musique baroque, des récitals de violon, de piano, de la musique de chambre, de la musique vocale et lyrique seront proposées. Des concerts d’orgue sont prévus notamment le 20 septembre dans le cadre des journées du Marathon du Paris des orgues qui ont lieu en même temps que les Journées Européennes du Patrimoine (notre article du 11 septembre).

    Au hasard des rendez-vous, nous retenons plus particulièrement :

    « Le violon endiablé » joué par des artistes internationaux primés et consacré entre autres à Brahms, Poulenc, Bartok et Saint-Saëns. Le jeudi 18 septembre à 20h00 à la Mairie du IIIe.

    Des concerts d’orgue. L’un donné par François Menissier, co titulaire des orgues de Saint-Nicolas des Champs (Couperin, Bach, Mendelssohn), le samedi 20 septembre à 14h45. L’autre à Sainte-Elisabeth sur le thème «Hommage à Sainte Elisabeth», le samedi 15 novembre à 16h00. Dans cette même église deux concerts de Noêl sont prévus le samedi 6 décembre à 16h00 et à 20H30.

     

    10372738_819666714739841_2115021489220827848_nOrgues historiques de l'église Sainte-Elisabeth

     

    Les Archives Nationales comme le Musée Carnavalet offrent des concerts à 12h30 dans le cadre l’un des «Jeunes talents» et l’autre de «l’Heure musicale du Marais». Notons «La Danse à travers l’Europe baroque» aux Archives le mercredi 29 octobre et la « Chanson française » le jeudi 20 novembre dans le salon Bouvier de Carnavalet.

    Pour les amateurs de musique liturgique le Wells Consort interprétera «De la Renaissance à l’Epoque Victorienne», le dimanche 23 novembre à Saint-Denys du Saint-Sacrement à 16h00.

    Il ne faut pas oublier de mentionner par ailleurs les programmations de l’église Sainte-Croix des arméniens qui participe à «l’Heure musicale du Marais» tous les samedis et dimanches à 15h00, 17h00 et 19h00. Le programme complet est consultable sur :

    wwww.facebook.com/DeLaMusiqueAvantToutChose

    Notre quartier promeut la musique, une excellente initiative qui renforce autrement son attrait !

    Dominique Feutry

     

  •  Aidenbaum2Pierre Aidenbaum, Maire du IIIe arrondissement (Photo VlM)

     

    "Vivre le Marais !" a rencontré Pierre Aidenbaum Maire du IIIe arrondissement.

    L'échange très courtois a permis de faire un tour d'horizon sur l'arrondissement et nous vous restituons les points les plus intéressants.

    Tout d'abord il nous a été confirmé, comme nous l'avait indiqué quelques jours auparavant le Président Laurent Lebon que l’ouverture du Musée Picasso aurait bien lieu comme annoncé depuis quelques semaines, le 25 octobre prochain. Une visite sera d’ailleurs réservée aux riverains qui ont souffert de toutes ces années de travaux.

    L’information la plus importante concerne la pergola tant décriée, installée côté jardin, et qui cachait le bâtiment. Le Maire du IIIe nous a indiqué que celle-ci "était appelée à disparaître dans son entièreté". Nous avions déjà précisé à ce sujet dans un article du 27 juillet que nous pourrions bientôt annoncer de bonnes nouvelles. C'est donc chose faite et les riverains ont été entendus !

    Reste la question de la fréquentation qui risque d'augmenter. Cet afflux de visiteurs fait craindre aux habitants pour leur tranquillité, nonobstant aussi les risques de davantage de circulation occasionnée en particulier par les cars amenant touristes et scolaires. Sur cette question le Maire s'est voulu très rassurant rappelant qu'avant les travaux, le flux de visiteurs n'avait pas créé de différend avec les habitants et qu'il existait deux emplacements de cars devant le jardin Léonor Fini rue Vieille du Temple.

     

    6a00d8341d8a0f53ef01a3fcfe908c970b-500wiLa pergola décriée implantée devant le Musée Picasso (Photo VlM)

     

    Le souci des autorités est aujourd’hui de pouvoir permettre un accès rapproché aux enfants handicapés qui viendront au musée dans le cadre des activités scolaires qui leur seront réservées le matin. La création d'un ou deux emplacements de bus réservés à ces derniers, sans doute à un endroit autre que celui où se trouvaient les deux emplacements précédents, est à l’étude. Toutefois il sera demandé que les véhicules ne stationnent qu'au moment de l'arrivée puis à celui du départ.

    Pour ce qui concerne les autres visiteurs acheminés en car, ils devront se rendre au musée à pied vraisemblablement à partir du boulevard Beaumarchais.

    A ce propos le Maire a rappelé combien le nombre de cars stationnant de façon illicite avait diminué sensiblement dans l’arrondissement car des places de parking avaient été créées pour cela et de son côté la police agit.

    Nous avons insisté auprès de Pierre Aïdenbaum pour que des efforts soient faits à nouveau en matière de propreté en citant plusieurs cas (y compris des murs tagués). Nous avons dit que les autorités devaient être particulièrement vigilantes quant au respect par les commerçants des autorisations de terrasse, notamment après les travaux d'aménagement de la rue Rambuteau et le soir car les agents de la ville n'étant plus en fonction, les abus sont nombreux. La Ville de Paris doit être davantage engagée sur  ce sujet. Le cas de la rue Saint-Martin, dans sa section comprise entre la rue aux Ours et la rue Rambuteau, là où s'installent des attroupements de consommateurs d'alcool  provoquant le soir et dans la nuit des nuisances sonores, a été évoqué. Le Maire rappelle toutefois, même si la procédure peut paraître longue, que plusieurs fermetures administratives récentes ont touché des établissements du IIIe. 

    Nos avons incidemment demandé si la plaque en marbre cassée enlevée, rappelant l'endroit où fut emprisonnée la famille royale à la Révolution qui était apposée sur le mur de la mairie, allait être remplacée (notre article du 19 juin2014). Il nous a été répondu que son remplacement était prévu et qu'un matériau moins fragile que le marbre était recherché.

    Dominique Feutry

     

    IMPORTANT : Rejoignez l'association ! Notre force est dans le nombre. Pour devenir membre, cliquez ICI et complétez le bulletin d'adhésion.

    On peut aussi se retrouver et partager sur Facebook !