Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2014

  •  St merri who's et école 10 05 13Rue St Merri (IVe). A gauche l'ensemble écoles-centre sportif, à droite immeuble Ville de Paris au n°16 et restaurant le Who's au n°14. Sur fond de Centre Beaubourg.

     

    Lors du dernier conseil de quartier Saint-Merri, Julien Landel, Adjoint au Maire chargé des conseils de quartier a annoncé ceci concernant la rue Saint-Merri, là où se trouve l’école du même nom :

    "parallèlement à l'option retenue en juin (avancée de la trémie cassée, élargissement du trottoir devant l'école, inversion du sens de la circulation de la rue Saint-Merri, pose d'un feu rouge au carrefour Renard), le Maire a également demandé aux services de la Ville d'étudier la faisabilité de> fermer complètement la rue Saint-Merri à la circulation automobile, option qui sera proposée au Conseil de Quartier à la prochaine réunion le 22 septembre 2014."

    En juin, le même Julien Landel avait affirmé que ce serpent de mer de la piétonisation ne verrait jamais le jour, l'opération étant beaucoup trop chère.

    D'où provient ce brusque revirement de la mairie ?

    Si, dans une cité utopique, des rues piétonnes seraient idéales, nous savons tous que dans la ville et la vie réelles, elles sont le plus souvent un enfer pour ceux qui y habitent, portant un coup fatal à la tranquillité, la sécurité et la salubrité publiques. Les nuisances sonores y sont le quotidien des riverains, parce que les passants ne font pas que passer. Ils s'arrêtent, se regroupent, discutent, crient, chantent, à toute heure du jour et de la nuit, parce que les restaurants et les bars demandent et obtiennent des droits de terrasse qui du fait de l’absence de circulation automobile s’étendent au-delà du périmètre autorisé. A cela peuvent s’ajouter les musiciens des rues. S’il peut être agréable d'écouter quelques minutes "en passant", cela est insoutenable de les entendre durant des heures. L’expérience prouve que beaucoup plus qu'ailleurs, le sol des rues piétonnes est jonché de déchets…

    L'obtention d'une autorisation d'ouverture de nuit du restaurant "le Who" n'arrange rien à la situation. La rue Pierre au Lard qui débouche dans le rue Saint–Merri est elle aussi souillée de déjections qui posent problème au Café de la Gare qui a une sortie de ce côté et que l’installation d’une boîte de nuit amplifierait. Piétonniser la rue Saint-Merri reviendrait de fait à accentuer le phénomène et faire de ce secteur un véritable cloaque !

    La seule manière efficace de se prémunir contre de tels fléaux est d'y trouver une chaussée qui serve à la circulation des voitures.

    La rue Saint-Merri dans sa première portion, entre la rue du Temple et la rue du Renard, était jusqu'à présent à peu près indemne de ces nuisances, les trois restaurants n'ayant pas de terrasse et la chaussée étant une de ces nouvelles "zones de rencontre" où voitures, deux-roues et piétons se partagent la chaussée, les véhicules automobiles autorisés étant d'ailleurs restreints à ceux des riverains, des chauffeurs de taxi et des livreurs.

    Les riverains veulent faire entendre leur voix et feront tout pour que le Conseil de Quartier prévu le 22 septembre prochain refuse cette option et s'en tienne à ce qui avait été prévu antérieurement .

    Le "Collectif Pierre au Lard"

     

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  •    124 Le passage du Grand Cerf par E. Atget (BNF)

     

    En association avec Culture et Patrimoine Paris-Marais une passionnante conférence de rentrée vous est proposée :

     

    L’évolution de la photographie au 20ème siècle : de la réalité à la création

    par la conférencière Barbara Boehm

     

    Samedi 4 Octobre (durée 2 heures)

     

    Rendez-vous à 13h45 à la Maison des Associations du 4ème arrondissement (accessible aux personnes handicapées), 38 Boulevard Henri IV (IVe), entrée à l’angle au 3 rue de Lesdiguières (M° Bastille)

     

    Barbara Boehm, diplômée de l’Ecole du Louvre, présentera avec des projections la grande évolution de la photographie.

    Pour la tradition, la force de la photographie réside dans son objectivité. Ce postulat prévaut depuis l'invention de la photographie au milieu du 19e siècle. Eugène Atget, Henri Cartier-Bresson, Willy Rosny, Robert Doisneau, Edouard Boubat, Walker Evans, Dorothea Lange et bien d'autres, capturent à travers leurs objectifs l'instantané du monde. Vous en verrez d’ailleurs un exemple avec une photo de Valérie Jouve.

    527bcdecdbcb4vj013_3hqValérie Jouve. Les paysages  

     

    Jouve Valérie - Sans titre (Personnages avec Estelle Fredet)Valérie Jouve, portrait

     

    Or, en ne se limitant plus à son rôle d'enregistrement du réel, la photographie contemporaine sape les fondements même de ce postulat d'objectivité ce que nous pourrons observer à travers les oeuvres photographiques de Martin Parr, Andreas Gursky, Andres Serrano, Valérie Jouve, Bruno Serralongue, Stéphane Couturier, Thomas Struth… Et depuis le milieu des années 90, la génération de jeunes photographes joue d'un équilibre calculé entre réalité et fiction en élaborant de méticuleuses mises en scène et composant de subtils « tableaux » qui convoquent avant tout la narration : Pierre & Gilles, David La Chapelle, Boyd Webb, Bernard Faucon, Lawick/Müller, Wang Qingsong, Gregory Crewdson …

    Nous vous remercions de prévenir de votre venue, avec le nombre de personnes qui vous accompagneront : Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr ou

    par téléphone 01 42 72 61 41

    Merci de prévoir une participation par personne de 10 € pour les adhérents et de 12 € pour les non adhérents à remettre lors de l’entrée dans la salle de conférence.

     

  •    JEP2014Bandjpg
      

    Les Journées Européennes du Patrimoine auront lieu cette année les 20 et 21 septembre. Bien entendu chaque monument, chaque musée, chaque lieu insolite est mis en valeur à la faveur du public toujours curieux et soucieux de mieux connaitre son environnement quotidien.

    Nous avions fait un pont récemment sur les expositions de la rentrée à découvrir (voir notre article du 5 septembre). Aussi nous vous recommandons deux visites intéressantes à l’occasion de cet événement annuel de début d’automne.

    Tout d’abord celle de la Bibliothèque Centrale du Conservatoire National des Arts et Métiers (IIIe). Ouverte en 1851, elle occupe l’ancien réfectoire du prieuré Saint-Martin des Champs. La salle à l’architecture gothique élancée est immense, elle a gardé sa chaire très décorée qui servait au lecteur à « animer » les repas… Le porche orné de sculptures végétales est intéressant. Quant aux collections, elles sont constituées de livres dont les plus anciens datent du XVIe siècle. A cette occasion seront présentées des ouvrages sur les techniques et les matériaux de construction. Des démonstrations relatives à la bibliothèque patrimoniale virtuelle de l’établissement seront proposées.

    292, rue Saint-Martin de 14h00 à 17h30 samedi et dimanche. La visite est gratuite.

    Auditeursdanslasalledelecturedelabibliothequecentraled La Bibliothèque Centrale du Conservatoire National des Arts et Métiers (IIIe) (Photo Lireetrelire)

     

    Autre possibilité de visite le Musée Carnavalet : « Regards croisés sur la Marais » où il est question de la Maison de Victor Hugo (IIIe). Il est assez étonnant qu’un musée consacre une exposition à un autre musée. C’est pourtant la tâche à laquelle s’est attelé la Musée Carnavalet à propos du deuxième plus vieux musée du Marais. En l’occurrence des témoignages sur la vie de l’écrivain conservés dans le musée seront réunis. Ils concernent bien entendu son œuvre, mais aussi sa maison devenue musée, l’Hôtel de Rohan-Guéménée, 6 place des Vosges (IVe) et sa vie mouvementée.

    Rappelons comme chaque année l'ouverture au public des grands dépôts de Archives Nationales et de l'Hôtel de Rohan qui est contigu.

    Visites commentées et lectures seront au rendez-vous. 16, rue des Francs Bourgeois (IIIe) de 10h00 à 18h00

     

  •    ViewmultimediadocumentChristophe Najdovski (Photo Mairie de Paris)

      

    En compagnie de représentants du réseau "Vivre Paris !", "Vivre le Marais !" a rencontré Christophe Najdovski Adjoint à la Maire de Paris en charge du Transport, de la Voirie, des Déplacements et de l’Espace Public et un membre dépêché à la dernière minute du cabinet d’Olivia Polski Adjointe en charge du Commerce et de l’Artisanat, cette dernière n'ayant pas pu honorer le rendez-vous fixé pourtant de longue date.

    Les représentants des riverains ont abordé les problèmes récurrents touchant le quotidien des riverains en demandant aux élus quel modèle de ville, quel mode de vie pour vivre ensemble étaient souhaités par la nouvelle équipe municipale en place depuis près de 6 mois ? A ce titre nous avons évoqué les types de déplacements doux à privilégier, la réglementation des terrasses et son application de même que les évolutions à apporter, les zones de rencontre et les abus, les locations saisonnières, le bruit la nuit, l’alcoolisation notamment des plus jeunes, le manque de résultat des états généraux de la nuit…

    Christophe Najdovski a souligné que s’il y avait des règlements il fallait effectivement les appliquer en particulier pour les terrasses et que si des adaptations étaient à envisager, il faudrait  de pouvoir échanger et se concerter. Quant aux contrôles qui ne sont plus effectifs après 17 heures, il reconnait qu’une réorganisation des services municipaux s’impose sans pour autant vouloir mettre un agent derrière chaque exploitant de tersasse. Il souhaite surtout « être attentif au respect du cheminement des piétons », y compris en désencombrant les trottoirs de mobiliers urbains inutiles. Son sentiment est aussi qu’en ce qui concerne les zones de rencontre, le discours est brouillé et qu’il faut le rendre plus lisible. Il est partisan de campagnes de communication avant de passer au stade de la verbalisation.

     

    Hotel-de-ville-de-parisFaçade de l' Hôtel de Ville (Photo Tripadvisor)

     

    Le représentant d’Olivia Polski a montré quant à lui une vision livresque voire idyllique de l’occupation de l’espace public notamment sur le respect de la réglementation des terrasses… Il s’est vu opposer un rire compatissant des participants qui ont un tout autre vécu. Il a toutefois indiqué « qu’il était envisagé à terme de retravailler le règlement des terrasses ».

    Christophe Najdovski a rappelé que si des inspecteurs veillaient à ce qu’il n’y ait pas de désordres sur l’espace public (dépôts sauvages, occupation illicite, terrasses …), leur organisation et leur fonctionnement pouvaient évoluer et être améliorés …

    Toutefois nous avons fini par comprendre que ce type de dossier est piloté par le Secrétariat Général de la Mairie de Paris et qu’en réalité les adjoints, avec leur feuille de route délivrée par la Maire, ont un fonctionnement « en silo » qui aujourd’hui est à l’inverse de ce qui se passe dans la plupart des organisations. Indépendamment de toute bonne volonté, l’approche en travail transverse cohabite mal avec la réalité du fonctionnement actuel de l’administration municipale qui peine de ce fait à faire avancer des dossiers considérés comme non emblématiques et pourtant importants aux yeux des administrés, chacun renvoyant la responsabilité sur l’autre. Une telle évolution qui romprait avec le passé marquerait pourtant  certainement un tournant qui profiterait à tous.

    Bien entendu seuls les actes, la concertation et la façon dont seront menés les dossiers nous permettront de juger si nos préoccupations sont véritablement prises en compte, sachant que nos interlocuteurs ne sont pas opposés à ce que des rencontres périodiques soient organisées.

    Dominique Feutry

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  •  Photo-1L'hôtel de luxe Peninsula nouvellement ouvert avenue Kléber (VIIIe)t

     

    La polémique enfle sur le projet de taxation des séjours dans les hôtels de luxe de la capitale. La Maire est en première ligne sur cette question sachant que les discussions sont en cours avec le gouvernement et la profession qui est vent debout contre l’application de cette probable taxe.

    La question est pour l’instant de savoir quel en sera le montant et où placer le curseur ? Le luxe commence-t-il à la catégorie des 3 étoiles et à 100 € la nuit ou est-ce au-delà ?

    La réponse est que la ville a besoin de boucler son budget et cela pèse lourd dans la balance. Il est vrai que les arguments mis en avant en faveur de cet « impôt » ne sont pas dénués de fondement. D’une part la mairie souligne que des capitales et grandes villes européennes ont déjà mis un tel système en place. Il est aussi rappelé que les touristes bénéficient des services divers comme les transports en commun subventionnés , le nettoyage de la ville dû à l’afflux de touristes (même si nous sommes mal classés)… Tout cela est coûteux et il est vrai que ce sont les impôts des parisiens qui en assurent le financement. Est-ce normal ? Il y a à cet égard une forme d’injustice.

    Les professionnels du tourisme avec le Ministre des Affaires étrangères militent contre cette taxation qui, selon eux, fera fuir les touristes et pèsera sur les recettes dégagées par ces visiteurs dont la France a tant besoin. La réponse de ceux qui ne sont pas d’accord avec ce point de vue est que l’attractivité de Paris est telle que l’incidence sera marginale d’autant que seuls les touristes les plus aisés seuls touchés dans cette affaire.

     

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    Le livre intitulé "S'enrichir grâce à la location saisonnière"

     

    Bien entendu tous ces arguments se défendent mais il est un domaine pour lequel ce sujet devrait être aussi d’actualité, celui des locations saisonnières.

    Non seulement l'offre croit de façon exponentielle. Non seulement elles concurrencent de façon déloyale les hôtels. Non seulement elles amènent des nuisances que nous avons maintes fois souligénes (fêtes nocturnes bruyantes et arrosées dans les immeubles, bruit des roulettes conséquence du va et vient continuel des valises…) mais beaucoup dénoncent l’insuffisance de la réglementation relative à cette activité. Un bon moyen de rétablir une saine concurrence ne serait-il pas d’inclure aussi ces locations dans le champ d’application de cette future taxe ? Seuls les mal informés peuvent croire que les locations saisonnières ne dépassent jamais ce seuil de 100 € qui semblerait à l’avenir devoir déclencher la taxation qui fait débat… Les habitants du Marais savent qu’il n’en est rien bien au contraire !

    Nos édiles et les professionnels du tourisme seraient donc bien inspirés d’étudier l’extension du champ d’imposition de la future taxe aux locations saisonnières, nonobstant la mise en oeuvre des mesures et réglements qui s'appliquent à ce type d'activité.

    Dominique Feutry

     

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  •  Logo 2

    Le logo de "Causses"

     

     

    Après le succès rencontré au 55 rue Notre Dame de Lorette (IXe) depuis 2011, année de sa création, c’est un commerce d’un genre particulier qui ouvre 222 rue St Martin (IIIe).

    Nous l’annoncions dans notre article du 28 août dernier consacré aux changements d’enseignes dans notre quartier. Le magasin "Causses" qui s’installe en effet dans le IIIe est à la fois une épicerie, un restaurant et un endroit où il est possible de suivre des cours de cuisine.

    Une boutique qualifiée par les habitués de "très design, très aérée, super agréable, dont le rayon fruits et légumes est carrément sublime". "C’est bon, frais, un peu original, sympathique et abordable." dit un autre. Car "Causses" est d’abord une épicerie haut de gamme et un lieu qui propose chaque jour une carte réduite de sandwiches, soupes, plats chauds et desserts faits maison. Nous pourrions résumer "Causses" par ce commentaire : « Assez unique dans son genre: des recettes originales et parfaitement réalisées avec des bons produits ».Tout n’étant cependant pas pour autant bio.

    "Causses"  est finalement la synthèse de ce que l’on peut appeler "tendance" actuellement et spécialement dans le Marais avec la création de certains commerces de bouche haut de gamme dans le cadre du projet de la « Jeune Rue » (notre article du 7 mai 20124), l’arrivée de plusieurs épiceries que nous avons relatée, « Bio c’ Bon » (notre article du 15 août 2014) et celle à l’enseigne « Bien l’Epicerie » qui va bientôt ouvrir 8 rue de la Perle (IIIe) (notre article du 28 août dernier).

     

    DSC01361-1024x426Le magasin "Causses" 55 rue Notre Dame de Lorette (IXe) (Photo painrisien)

     

    En réponse à la standardisation et au manque de qualité des produits alimentaires que nous consommons, au choix toujours concentré sur les mêmes marques dans des espaces au cadre sans âme et tristes dont seul le nom de l’enseigne marque une différence, des entrepreneurs avisés répondent en se focalisant sur la qualité, l’accueil et l’ambiance qui aujourd’hui priment pour nombre de clients même s’ils doivent payer un peu plus cher. Ce sont ces valeurs qui guident ces créateurs pour revenir à une authenticité souvent perdue.

    Avec l’ouverture de ces nouveaux points de vente qui s’ajoutent à l’installation de commerces de luxe, nous n’éviterons pas les probables railleries sur la « boboîsation » de nos deux arrondissements.

    Qu’à cela ne tienne car en vérité seul le consommateur est roi et dicte les tendances du marché !

    Dominique Feutry

  •   Horloge-hdvL'Horloge de l'Hôtel de Ville de Paris (Photo CGMA)

     

    Un quotidien vient de rappeler dans ses colonnes, à l’occasion de la sortie du livre de Sandra Rude et Francis Hammond « L’Hôtel de ville de Paris » aux éditions du Chêne, que l’Hôtel de Ville était le plus grand bâtiment municipal d’Europe !

    Ce que l’on sait moins en revanche et qui est expliqué dans l’ouvrage, concerne l’horloge monumentale de la façade principale.

    Pesant une tonne et demie, son cadran a miraculeusement survécu a à l’incendie de la Commune qui a détruit le monument en mai 1871. En effet le cadran est tombé à terre et a pu être sauvé. Le mécanisme du XVIIIème siècle a quant à lui subi malheureusement d’importants dommages dans la chute et fut remplacé. Remise en fonction en 1889 par la célèbre maison Henry-Lepaute (connue auissi pour avoir équipé de nombreux phares), l’horloge est remontée chaque semaine, le mardi, ce travail étant confié à l'horloger-pendulier de la Ville de Paris.

    Elle est encadrée par deux magnifiques statues dues au ciseau d’Ernest Eugène Hiolle (1834-1886), 1er prix de Rome, à qui l’on doit aussi des sculptures de l’Opéra de Paris. L’une représente le Travail et l’autre l’Instruction en conformité avec la symbolisation voulue des valeurs républicaines que l’on retrouve sur l’ensemble de l’édifice. D’ailleurs juste en dessous du cadran le mot « égalité » est gravé dans la pierre. Avant le sinistre les deux statues accompagnant l’horloge étaient la Force et le Justice.

    Une fenêtre du cadran permet d’accéder aux aiguilles qui sont manipulées deux fois chaque année lors des changements d’horaires.

    A découvrir lors de l'édition 2014 des "Journées du patrimoine" les 20 et 21 septembre  

    Dominique Feutry

     

  •     Photo YLa grue géante jouxtant le Centre Pompidou rue Beaubourg samedi 6 septembre au matin (Photo VlM)

     

    Une immense grue était à nouveau à l'oeuvre rue Beaubourg (IVe) devant le Centre Pompidou ce samedi 6 septembre afin de pouvoir hisser d’énormes pièces métalliques sur le toit.

    Depuis des mois d’importants travaux de remplacement des équipements de la climatisation et du chauffage du musée (notre article du 9 février 2014) sont en cours. Ils devraient bientôt se terminer.

    La hauteur de la grue utilisée était impressionnante tout autant que les pièces soulevées. Une opération délicate rondement menée en tout début de journée afin de ne pas perturber la circulation et ce malgré les travaux de le rue Rambuteau qui limite le trafic.

    Coup de chapeau aux techniciens qui ont réussi cette prouesse.

    Dominique Feutry

     

  •  EMMAS_~1Affiche annonçant l'ouverture de la boutique Emmaüs 35 rue Quincampoix (IVe)

     

    Déjà présente depuis deux ans dans le Marais 74, rue de Turbigo (IIIe), Emmaüs vient d’ouvrir une seconde boutique très accueillante et bien achalandée, 35 rue Quincampoix (IVe).

    L’annonce qui est faite de cette nouvelle installation précise que le magasin présente des pièces de créateurs et jeunes créateurs, des trésors de Haute-Couture, des pièces vintage, des basiques et «must-haves» ainsi que des créations made in Emmaüs (« upcycling » et customisation pour rendre une pièce unique et trendy).

    Bien entendu chacun sait combien Emmaüs au travers de son association « Emmaüs Alternatives » a besoin de fonds pour pouvoir soutenir la dignité des plus démunis, mettre à disposition des lieux d’accueil et d’hébergement ainsi qu’une aide alimentaire et un accompagnement au travers d’actions d’insertion. Il est important de pouvoir aider Emmaüs et toutes les personnes qui se dévouent corps et âme au service de ceux qui, souvent abîmés moralement et physiquement, ont perdu tout espoir d’une vie meilleure.

     

    Emmaus-paris-13916712800La boutique Emmaüs 74, rue de Turbigo (IIIe) (Photo Justacote)

     

    Aussi faisons l’effort de nous rendre dans ces deux boutiques, qui s’ajoutent aux 5 autres situées à Paris. Les prix sont « tout petits », les objets et vêtements proposés sont en parfait état. Il faut savoir que le tri, le lavage, le repassage emploient près de 150 personnes dans l’atelier de remise à neuf de Montreuil !

    Alors avis aux chineurs pour de bonnes affaires et surtout une bonne action.

    Dominique Feutry

     

  •   PhotoL'immeuble en briques du 45-47, rue Saint-Paul (IVe) (Photo VlM)

     

    Tout de briques, enchâssé parmi d’autres maisons étroites, l’immeuble au 45-47 rue Saint-Paul (IVe) formant angle avec l’entrée du Passage Saint-Paul situé non loin de la rue Saint-Antoine, dénote à cet emplacement et apporte couleur et originalité au quartier.

    Haute de 6 étages, la construction, bien que très étroite et n’offrant que deux fenêtres par niveau et un petit balcon végétalisé au 6ème, a une certaine allure avec ses briques de couleurs différentes savamment disposées. Certaines sont même placées en saillie accentuant la verticalité. A partir du second niveau, une partie de la façade est en avancée comme une sorte de haute échauguette qui essaie de rompre l'aspect étriqué de l'ensemble tout en permettant d'augmenter la surface intérieure.

    Les bâtisseurs ont tiré le meilleur parti du peu de terrain dont ils disposaient sans rompre véritablement l’harmonie avec les bâtisses voisines.

    Dominique Feutry