Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2014

  •  Photo-12Le Carreau du Temple (côté rue Eugéne Spuller) lors de la journée portes ouvertes

     

    Après une coûteuse rénovation, réussie il est vrai (60 millions €), après le retard engendré par une entreprise qui a dû être remplacée alors que les travaux étaient inachevés, après l'occupation des lieux par les intermittents du spectacle peu de temps après l'ouverture en avril dernier, voilà que le directeur général, qui n'avait pas encore achevé sa mission, vient d'être révoqué pour "perte de confiance". Le mauvais sort semble vraiment s'acharner sur ce nouvel espace.

    Certes un directeur a été nommé en remplacement pour un intérim de 6 mois, mais le Carreau du Temple connait un mauvais départ qui est fâcheux pour le quartier, fâcheux pour ses habitants et fâcheux pour Paris.

    Espérons qu'il s'agit du dernier épisode d'une série qui fait une mauvaise publicité à ce qui devait être l'emblème du renouveau du Haut Marais.

    Dominique Feutry

     

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    6a00d83451e28969e200e5503260a78834-800wiVue de l'ensemble école Saint-Merri (IVe), bassin et sortie de voie rapide rue du Renard(IVe)

     

    En écho à ce que nous avions annoncé dans l’article du 14 juin dernier relatant les futurs aménagements de la rue Rambuteau, des précisions ont été apportées lors du Conseil de Quartier Saint-Merri qui s’est tenu le 25 juin à propos des premiers travaux qui devraient être engagés devant l’école du même nom.

    Ce sujet a été le principal thème abordé pour lequel l’avis du Conseil, auquel assistait le Directeur de l’Ecole Saint-Merri, est sollicité. Le bassin sur le côté, à l'embranchement de la rue Saint-Merri,serait rogné en partie et sur son emplacement un trottoir serait créé, en arc de cercle, pour une meilleure sécurité des enfants.

     

    6a00d83451e28969e200e5503260a78834-800wiVue de l'école et de la trémie côté rue Saint-Merri

     

    Toujours dans ce souci d'améliorer la sécurité, le sens de la circulation serait inversé, avec un feu à l’extrémité de la rue, la chaussée y étant élargie pour permettre aux camions de pompiers de tourner dans la rue du Renard. Les participants ont souhaité que le panneau "sens interdit sauf riverains, livraisons, pompiers" soit transféré au nouvel accès des véhicules par la rue du Temple, sans être sûrs que cela soit possible en raison des enfants handicapés qui sont déposés en voiture à l'école. L'autre option, un peu moins chère, élargir les trottoirs sans changer le sens de la circulation, a été très critiquée car les voitures qui entrent dans la rue depuis la rue du Renard ne respectent pas ni le sens interdit, ni la limitation de vitesse.

    Pour l'instant aucune information sur la date de ces travaux qui sont devenus indispensables.

    Le Maire-Adjoint Julien Landel a par ailleurs confirmé que la mairie restait fermement opposée à tout projet de boîte de nuit rue Pierre au Lard et rappelé que le PSMV empêchait désormais toute modification du bâti sur la parcelle qui devait être transformée à terme en jardin …

    Les échanges ont porté aussi sur l’amélioration de l'aspect de la rue Pierre au Lard, surtout dans sa partie longue perpendiculaire à la rue Saint-Merri. L’idée d’un embellissement déjà développé par un toit végétal ne parait pas utile car la rue est calme et sombre. Il semble plutôt nécessaire de trouver un moyen qui permettrait d’éviter sa destination actuelle d’urinoir public ?

     

     

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    Michel-Foucault-259x300

    Le Maire du IVe, Christophe Girard a souhaité rendre hommage au philosophe, 30 ans après sa disparition, en affichant un portrait géant sur les murs de la Mairie.

    30 ans c’est beaucoup et nombreux sont ceux qui ont oublié aujourd’hui qui était Michel Foucault d’autant que ce dernier avait interdit par testament que ses œuvres posthumes soient publiées.

    Né à Poitiers en 1926, normalien, agrégé et docteur en philosophie, Michel Foucault, travailleur infatigable à la culture immense est connu pour ses idées engagées et son enseignement au Collège de France. Influencé par Nietzche et Heidegger, il s’intéresse aussi à la psychiatrie, à la médecine aux sciences humaines et à la politique.

    Très engagé, il se penche notamment sur le cas des condamnés, des travailleurs immigrés et des fous. Il est très critique à l’égard de la médecine, de la psychiatrie et du système carcéral. Il fonde ses thèses sur la relation entre savoir et pouvoir.

    Ses écrits les plus connus sont les mots et les choses (paru en 1966), l’Ordre du Discours(1971) et l’Histoire de la Sexualité en 3 tomes. Participant à de nombreuses émissions, donnant des conférences aux Etats-Unis, il meurt de maladie en 1984. Ses affidés comme ses détracteurs furent nombreux.

    Citons de lui cette phrase tirée de « Surveiller et punir » qui résume assez bien l’homme et sa pensée : « Il est laid d’être punissable, mais peu glorieux de punir».

    Dominique Feutry

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    Mars 2010 004Cette terrasse n'empiète t-elle pas trop sur le trottoir ?

     

     

    Des représentants de Droits du Piéton, Accomplir et "Vivre le Marais !" membres du réseau "Vivre Paris !" ont rencontré Olivier Renard directeur de cabinet de Jean-Louis Missika Adjoint au Maire de Paris chargé de l'urbanisme, de l'architecture, des projets du Grand Paris, du développement économique et de l'attractivité.

    Cet échange a permis à notre interlocuteur de découvrir nos préoccupations en matière de terrasses et d'utilisation de l'espace public. Nous lui avons dressé un historique de nos interventions concernant les abus constatés notamment sur  les trottoirs qui sont réservés pourtant en priorité aux piétons.

    Nous avons rappelé que nous n’étions pas opposés aux terrasses bien au contraire mais aujourd’hui nous constatons trop souvent des abus au détriment des piétons. Ces abus sont soit des infractions au règlement des terrasses, soit des terrasses qui ne sont pas autorisées, soit des terrasses qui ne respectent pas l’autorisation (débordements…), soit des autorisations données qui n'auraient pas dû être délivrées… et nous spécifions que le règlement lui-même devrait être révisé sur une certain nombre de points. Nous insistons sur la nécessité d'un discours et d'une politique clairs de la part de la Ville sur cette question.

     

    Iltre-terrasses-et-motoUne terrasse qui ne respecte pas le réglement

     

    Nous avons profité de cette réunion pour rappeler les moyens à notre disposition (liste des autorisations de terrasses disponibles sur internet, affichettes apposées sur les vitrines des établissements) et le fait que nous pouvons solliciter facilement les interlocuteurs de la Direction de l'Urbanisme en charge de ces questions. Incidemment nous avons indiqué que les amendes pour les infractions constatées étaient faibles et que le coût d'une autorisation de terrasse pourrait être revu alors que la Ville est à la recherche de recettes.

    En réponse, Olivier Renard se montre ouvert au dialogue, comprend nos positions. Il rappelle les engagements de campagne de Mme Hidalgo pour le développement de la mobilité douce (piétons, vélos et voitures électriques) . Il n'est pas opposé à des travaux en commun et indique être favorable à une poursuite du dialogue en collaboration avec les autres adjoints concernés par ce sujet. En résumé nous retirons une première impression favorable de cette réunion. Notre interlocuteur nous a semblé à l'écoute et plutôt enclin à avancer… A suivre.

    Dominique Feutry

     

  • Soirsdété-1ers-noms-620x876 L'affiche du festival
     

     

    Le Festival Soirs d'été 2014 a leiu sur le parvis de la mairie du IIIe jusqu'au samedi 12 juillet 2014

     

    De nombreux artistes y participent. La programmation se décline par thèmes différents chaque soir.

    • Les Mardis Mélomanes pour les amateurs de jazz et de classique,
    • Les Mercredis Globe-trotteurs  avec de la musique du monde,
    • Les Jeudis Rock ! avec  de belles surprises
    • Les Vendredis Nouvelles Scènes
    • Les Samedis Déhanchés, cours de danse suivi d’un grand bal.

    Au total ce sont plus de 15 concerts avec entre autres Adanowsky, Larry Browne, Julik et Rona Hartner, Dial, Musard…

    Comme le dit l'annonce de la Mairie " c’est sur les flonflons et pétards de la soirée du 13 juillet  que se clôtureront les réjouissances. Tables dressées, fanions colorés virevoltants, buvette…"

     Pour obtenir davantage d'information, se reporter sur le site de la mairie du IIIe.

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    ViewmultimediadocumentEcran "Résidents" d'une borne de paiement de stationnement

     

     

    L'information est tombée très récemment, il manquerait 400 millions € dans les caisses de la Ville de Paris pour "boucler " l'exercice 2014! Nous ne commenterons pas les raisons de cette situation inquiétante, même si la baisse sensible des dotations de l'Etat est le plus souvent mise en avant.

    Il n'empêche que si de substantielles économies ne sont pas engagées puis réalisées, alors les Parisiens que nous sommes vont être davantage taxés ! Le mouvement semble même enclenché puisque des annonces ont été faites dans ce sens ces derniers jours, sans doute à titre de ballon d'essai avant de prendre la décision définitive. Il en est ainsi du stationnement résidentiel , son prix considéré bas (0,65 € la journée et 3,25 € la semaine) pourrait être revu à la hausse (restera-t-il gratuit en août ?), de même que le montant des PV pour stationnement illicite, le législateur donnant la possibilité de fixer l'amende jusqu'a 36€.

    Tous les résidents n'ont pourtant pas les moyens de louer voire d'acheter un parking, et dans le centre de Paris, le Marais en particulier, stationner son véhicule est une vraie galère. Nos édiles devraient plutôt faire du lobbying auprès de leurs collègues parlementaires pour relever le montant (36 €) des PV pour les abus relatifs aux terrasses (voir nos multiples articles sur ce sujet).

         Augmentation-du-prix-des-PV-300x199Une foultitude de PV photographiés

     

    Bien entendu le principe d'une saine gestion conduit à restreindre tout d'abord le montant des dépenses à engager, à commencer par les subventions dont certaines sont discutables, accordées à une kyrielle d' associations et dont le montant total atteint des millions d'euros.

    Dans toute entreprise lorsque la trésorerie se tend, alors ce sont les dépenses qui sont regardées à la loupe et des coupes sont opérées sur ce qui parait le moins essentiel, des investissements sont reportés ou supprimés. Qu'en sera-t-il à Paris ? Ne va-t-on pas nous annoncer bientôt une hausse significative de la taxe d'habitation et de la taxe foncière ? La taxe de balayage dont nous avions dénoncé la majoration très forte dans un article du 8 janvier 2013 ne sera-t-elle pas elle aussi à nouveau majorée?

    Impôts et taxes sont certes nécessaires mais il ne faut pas en abuser car l'emballement ferait que le bateau ivre se fracasse alors qu'en le délestant il aurait été davantage contrôlable…

    Dominique Feutry

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    L'entrée du parking de l'Impasse de la Planchette (IIIe) jonchée de détritus, saletés et couverte de tags

     

     

    Depuis plus d’un an, l’Impasse de la Planchette  (IIIe), voir notre article du 12 novembre 2013, est devenue une zone de non droit. Ouvert sur la rue, un espace privé menant à un parking attire les personnes alcoolisées et autres qui se disputent la nuit et de très bonne heure le matin avec force éclats de voix.

    Des discussions entre le propriétaire peu conciliant,  les riverains et le syndic du lieu n’aboutissent pas. Des interventions sont faites auprès du Maire du IIIe arrondissement, la Direction du Logement et de l’Habitat  (DLH). Rien ne  se passe, excepté l’intervention de la Police qui  éloigne pour un temps seulement les personnes habituées à fréquenter le lieu, suite à un courrier de Vivre le Marais alertée par ses adhérents riverains. Après avoir rencontré  M. Aidenbaum et ses représentants plusieurs  courriers seront envoyés au syndic de la parcelle mais  resteront  lettre morte.  En mars dernier toutefois, après dépôt d’une déclaration d’insalubrité par des riverains tant l’endroit est sale,  les services de  la DLH adressent une mise ne demeure au propriétaire.  

     

    IMG_3786On distingue nettement l'espace entre les 2 murs qui pourrait être fermé par une grille

     

    De échanges ont à nouveau eu lieu il y a un quelques semaines à la mairie du IIIe. Après une nouvelle enquête, des riverains dont le gérant de l'hôtel situé 326, rue Saint-Martin somment la personne ayant en charge  l’entretien de ce passage de faire le nécessaire pour le rendre salubre et le fermer par une grille. Au demeurant il lui est fait état des troubles de voisinage générés par l’état de l’endroit. Mais la situation reste au point mort,  rien ne change bien au contraire, les graffitis, la saleté, l’urine font florès, les allers et venues divers et nocturnes de personnes inquiètent et intriguent à la fois les habitants qui n’en peuvent plus mais… alors qu’il nous est répété à l’envie que nous sommes dans un Etat de droit et que chacun peut prétendre à une certaine tranquillité.

    Démunis les riverains ne savent plus que faire ?  Il en est de même aussi pour d’autres habitants dans d’autres rues du Marais. Les témoignages que reçoit  notre association sont nombreux et augmentent au fil des mois notamment en matière de bruit la nuit un phénomène qui est devenu  une des principales nuisances de notre quartier !

    Il faut reconnaître que nous ne sommes plus égaux  devant la loi puisque d’un côté il y a ceux qui vivent la nuit, s’amusent, s’alcoolisent  et n’ont que faire de ceux qui essaient de dormir et de l’autre des règlements et des textes qui ne sont pas appliqués par ceux qui ont pourtant la charge de les faire respecter. Une sorte de société qui fonctionne à l‘envers, oublie ses repères et où triomphe l’égoïsme, le chacun pour soi.

    En ces temps  bousculés advienne donc ce que pourra !!

    Dominique Feutry

     

     

  •  La_joute_des_mariniers-2_denoised Dans "la joute de mariniers" de Nicolas Raguenet, le pont Notre Dame est hérissé de constructions (Musée Carnavalet)

     

    Peut-être que ce rêve, ce retour en arrière diront certains, n’est qu'une utopie ? Mais comme au Moyen Age, comme le Ponte Vecchio ou le pont de Rohan à Landernau et le pont des Marchands à Narbonne, les ponts parisiens pourraient être à nouveau habités. C’est du moins la réflexion qui va être menée dans le cadre d’un appel à projets lancé par la Mairie de Paris. Celui-ci est concomitant à la conférence sur le logement au cours de laquelle sera signé le pacte « Logement pour tous » afin que tous les acteurs concernés s’entendent sur les freins à lever afin de favoriser la construction de logements qui font aujourd’hui défaut.

    L’édification d’ « immeubles ponts » pourrait être effective dans plusieurs arrondissements et pourquoi pas à terme dans le IVe !

    Il faut savoir qu’au Moyen Âge, les ponts étaient bordés de maisons qui causèrent d’ailleurs leur perte. En effet les habitations formaient des encorbellements sur les rivières et le fait de creuser des caves dans les piles des ponts provoquait de temps à autre leur effondrement !

     Rohan Le pont de Rohan à Landernau

     

    La pénurie de terrains à Paris serait ainsi en partie compensée. De belles opérations de promotion en perspective avec à la clé des logements, des hôtels et des commerces. Mais nous n’en sommes pour l’instant qu’au stade de l’étude.

    D’autres idées sont exploitées en parallèle comme celle de créer des "immeubles ponts" au-dessus du périphérique, sujet qui avait été évoqué lors de la dernière campagne des municipales. Mais dans ce cas le bruit conduirait à cantonner la destination des immeubles à des bureaux.

    Ce n’est qu’au printemps prochain que la Mairie décidera selon les résultats de l’étude si elle concrétise dans les faits l’aménagement d’ "immeubles ponts". Voilà une façon inattendue de répondre à la pénurie de logements sauf qu’il conviendra de veiller à ce que promotion ne rime pas alors avec spéculation.

    On peut se demander aussi, une fois de plus, si la ville la plus dense d'Europe et la plus fréquentée du monde doit accueillir encore plus d'habitants et tous les équipements qui en découlent (écoles, crèches, hôpitaux, transports en commun ….)

    Quant à la Seine, elle risque de changer totalement de visage dans les lieux qui seraient retenus.

    Dominique Feutry

     

  • P1010358Fête de la musique à hauteur de l'église et du cloître des Billettes (IVe) (Photo VlM)

     

    La photo témoigne de ce qu'a été la fête de la musique sur cette portion de la rue des Archives. Des décibels assourdissants qui sont le fruit de la compétition que se livrent les débitants de boissons, ont agressé les riverains pendant sept heures, jusqu'à ce que la musique prenne fin comme prévu à 02h00 du matin. Qui pourrait concevoir que ce rassemblement gigantesque était là pour célébrer Euterpe, muse de la musique ?

    En donnant davantage de latitude aux exploitants (deux heures de plus de sono, autorisation de nuit pour tous les bars), la Préfecture de Police doit être prudente car elle crée les conditions d'une opposition encore plus radicales entre les citoyens et les professionnels de la boisson et de la musique amplifiée. Deux lobbies qui font tout pour que les limites soient sans cesse repoussées. Avec quelque succès, hélàs, car le phénomène d'alcoolisation se développe à un rythme inquiétant chez les jeunes et entraine avec lui le marché des instruments de diffusion de musique synthétique, dont on sait à quel point ils menacent leurs capacités auditives.

     Photo-8Ambiance bon enfant en dansant le rock sur les pavés de la cour de l'Hôtel de la chasse et de la nature (Photo VlM!)

     

    Ailleurs cependant, il semble que la musique ait péniblement repris de ses droits. La place des Vosges a fait dans la diversité des formes, des genres et des instruments. Dans le IIIe, il y avait de la sono amplifiée place de Thorigny, où un nouvel exploitant semble avoir décidé de coloniser le peu d'espace libre qui reste ; la brasserie "La Perle" avait sa sono 150 mètres plus loin et répandait une odeur acre de merguez grillées ; à l'angle Charlot-Quatre Fils on pouvait en revanche voir et entendre un groupe d'hommes et de femmes faisant des vocalises ; au carrefour Archives, la brasserie avec sa grande terrasse accueillait un groupe de musique pop-rock, dont la puissance amplifiée laissait  peu de chance de se faire entendre au groupe celtique qui s'est produit avec sa harpe, ses violons et autres instruments naturels, jusque vers 22H00, sur la placette Temple-Haudriettes.

    De l'avis général, il y a eu un peu moins de bruit qu'en 2013. Ce qui est préoccupant aujour'hui, c'est la  concentration monstrueuse de personnes sur quelques sites qui deviennent incontrôlables. De l'avis général, le week-end prochain pourrait être pire encore.

    Le Maire Christophe Girard doit en être marri, lui qui nous écrivait il y a quelques jours : "Je n’ai pas l’intention que perdurent les débordements sur la voirie commune d’un quelconque établissement."

     

  •  Le_monde_secret_du_plancton2L'affiche de l'exposition "Le monde secret du plancton"

     

    A la « frontière du Marais », dans une espace de 400 m2, 11 boulevard Bourdon (IVe), face au port de l’Arsenal, le public a accès jusqu’au 26 juin, à travers la créativité d’étudiants et leur interprétation plastique, aux  missions du bateau Tara, qui prospecte actuellement sur la pollution plastique en mer Méditerranée et sur lequel travaillent scientifiques et artistes.

    Rémi Hamoir fait partie de la mission, artiste et professeur à l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs, il a demandé à ses élèves et à ses collègues enseignants de s’exprimer sur le projet « Tara et le monde secret du plancton ». Une  façon originale et intéressante de nous sensibiliser aux questions liées à la pollution des mers.

    L’espace où se tient l’exposition baptisé Base Tara propose les réalisations des étudiants dont la créativité et l’interprétation sur le thème retenu étonnent.

    Nous vous recommandons de faire le détour en ce lieu. L’entrée est libre et l’ouverture fixée du lundi au samedi de 10h à 18h.

    Dominique Feutry