Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2014

  • Fetedelamusique

     

    Cette année, la fête de la musique tombe un samedi. Relachement du côté de la Préfecture de Police de Paris : la musique devra s'arrêter à 02h00 du matin (au lieu de minuit) et les établissements recevant du public (bars, restaurants, etc … de toute nature) pourront exceptionnellement rester ouverts toute la nuit.

    Les joueurs de flute ou de harpe celtique, les choeurs et les petites formations seront ravis de savoir qu'ils peuvent se produire plus longtemps, s'ils en ont encore la force. Quant aux débitants de boissons, ils auront toute la nuit pour écouler leurs réserves de boissons alcooliques et remplir le tiroir-caisse.

    On comprend mal la décision de la préfecture qui est très loin de l'esprit de cette fête. Entre deux heures et le petit matin, quand il n'y aura plus de musique, il ne restera rien d'autre à faire aux fêtards que de se soûler la g…. On verra les dégats dimanche !

     

    Post scriptum :

    Le Préfet nous informe que les dispositions applicables cette année résultent d'une règle générale qui s'appliquait aussi les années précédentes : "si la fête de la musique tombre un week-end, la musique est permise jusqu'à 02h00, sous réserve de ne créer aucune gène au voisinage". Pour l'édition 2013, l'ouverture toute la nuit a bien été autorisée. Le calendrier 2014 fait que le 21 juin tombe encore dans le week-end. L'autorisation est donc reconduite. Nous serons attentifs à ce que la série s'interrompe l'année prochaine et pendant cinq ans car la même cause ne pourra plus produire le même effet (le 21 juin tombera un dimanche)

     

  •  EFDshnl_npzQCEpWKze0hiLJBkI

     

     RAPPEL

     

    En partenariat avec "Vivre le Marais !", "Culture et Patrimoine" vous propose une nouvelle visite emplie de vie, de mystères et d’Histoire : 

     

    le Quartier Saint-Médard, la rue Mouffetard et les Arènes de Lutèce

    RV le jeudi 26 juin à 14h15

    Sortie n°1 du métro Censier Daubenton

     

    Nous partirons avec notre guide, Sylvain Solustri, de l'église Saint-Médard, qui est un haut lieu d’Histoire, puisque c’est d’ici que partirent les premières violences des guerres de religions en 1561. Nous évoquerons donc cet évènement qui est resté gravé sous le nom de « Vacarme de Saint-Médard » ainsi que « l'Affaire des « Convulsionnaires » qui eut lieu sous Louis XV, au même endroit, sur la tombe du diacre Pâris…

    EFDshnl_npzQCEpWKze0hiLJBkILa rue Mouffetard peinte par Maximilien Luce

    Nous découvrirons ensuite la rue Mouffetard, son cours sinueux, ses vieilles maisons, sa grouillante vie populaire et ses vieilles enseignes. Nos pas nous conduirons vers une chapelle féérique, œuvre de Chalgrin, puis vers la Contrescarpe où nous pourrons peut-être voir (si la porte veut bien s’ouvrir…) des vestiges de la muraille de Philippe-Auguste. Nous emprunterons la pittoresque rue Rollin, où vécut Descartes, et nous apprendrons la curieuse histoire de son crâne qui passa de main en main.

    Nous terminerons notre parcours sur les lieux où furent martyrisés les premiers Chrétiens lutéciens : les Arènes de Lutèce, encore bien visibles, malgré les bouleversements du XIXe siècle. Les Arènes sont l’unique vestige, avec les thermes de Cluny de l’époque romaine. Il n’est pas tout à fait certain que les arènes seront dans l’état que vous pouvez admirer sur la vue d'artiste ci-dessus.  

    Si vous êtes intéressé,  prévenir de votre venue et du nombre de personnes qui vous accompagneront Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr ou par téléphone au 01 42 72 61 41. 

     

  •    GAMARD-LOMBARD-ROUX-11-RUE-ST-MERRI-06_DXOL'école Saint-Merri (IVe). Au 1er plan le bassin dont la suppression est à l'étude (Photo Gammard Lombard Roux)

     

    Le dernier conseil de quartier Saint-Merri a été l’occasion pour la mairie du IVe de parler, plans à l'appui, des aménagements a l’étude concernant les abords de la piscine et de l’école Saint-Merri dont "Vivre le Marais !" ne cesse de décrire l'état pitoyable, le mauvais entretien et la saleté alors que nombre d’enfants se rendent dans ce lieu chaque jour. Une véritable honte pour cet ensemble qui fait face au Centre Pompidou.

    Lors de ce conseil un projet qui n'est encore qu'au stade de l'étude a été présenté. Il consisterait à combler le bassin qui borde la rue du Renard et à revoir le trottoir à l’embranchement de la rue Saint-Merri. Des barrières et des potelets protégeraient et faciliteraient la circulation des piétons. Nous précisons que quelques jours après lors de la réunion concernant la rue Rambuteau (cf notre article du 14 juin 2014) le Maire du IVe, Christophe Girard a souligné que la Maire de Paris était favorable à  étendre l'étude à la partie des rues Beaubourg et du Renard comprises entre Rambuteau et Rivoli.

    Nous sommes impatients d'en savoir davantage sur l'avancement du projet, même si le Maire (qui rappelle son engagement de campage à ce sujet) est resté prudent et a déjà prévenu que les études seraient longues.

     

    KiosquoramaKiosquorama 2013 square du Temple (IIIe) (Photo Metronews)

     

    Au cours de ce conseil ont été présentés deux autres dossiers. La 6ème édition de Kiosquorama, un festival artistique « festif, musical, éco-citoyen et populaire » qui anime, les samedis et dimanches, les kiosques à musique et les jardins franciliens et européens. La programmation est qualifiée « d'éclectique et séduisante ». En Île-de-France cette manifestation est prévue du 31 août au 4 octobre prochains. Pour le Marais le Clos des Blancs Manteaux (IVe) et le Square du Temple (IIIe) sont les deux lieux retenus. Un appel aux volontaires et à l'aide des conseils de quartier a été lancé.

      Logo-accorderie-frLogo de l'Accorderie

     

    Le dernier dossier que nous rapportons ici est celui relatif au projet de la Mairie du IVe de créer  une « Accorderie ». D’origine québécoise, il s'agit d'un concept solidaire qui vise à lutter contre la pauvreté. Toute personne membre peut proposer dans ce cadre aux habitants d'un même quartier de se regrouper pour échanger entre eux des services individuels ou collectifs sur la base de leur savoir-faire et sans aucune contrepartie financière.

    Donner des conseils pour cuisiner, restaurer des meubles en échange de repassage, couture, réparation informatique, cours de langue etc…Chaque offre apparaît sur le web de l'Accorderie locale. Un compte temps reprend les heures données et les heures reçues comptabilisés non pas en argent mais en chèques temps. Nous sommes donc dans un univers de bénévolat et de partage. Une variante finalement, mais à petite échelle, du saint simonisme.

    Paule Mazéo (MARAIS-QUATRE) et Dominique Feutry

     

  •  5457417-8141882  60La rue Rambuteau dans les années 60

     

    Une réunion publique était organisée par les Maires des IIIe et IVe arrondissements, Pierre Aidenbaum et Christophe Girard, dans la belle salle des ventes du Crédit Municipal rue des Francs Bourgeois ce jeudi 12 juin 2014 afin de présenter la 2ème tranche de travaux d’aménagement de la rue Rambuteau, dans sa partie entre la rue Beaubourg et la rue des Archives.

    Qu’avons-nous appris ?

    Tout d’abord l’architecte et l’ingénieur de la Ville en charge de ce dossier ont présenté l’historique de cette rue qui, rappelons-le, a été percée par le Préfet Rambuteau afin de relier Saint Eustache à l’Hôtel de Soubise. Ils ont indiqué que le projet avait été élaboré avec les élus certes, mais aussi le Ministère de la Culture et les Bâtiments de France puisque nous sommes dans le secteur sauvegardé du Marais.

    Les travaux visibles actuellement sont ceux de sondages destinés à connaître l’état du sous-sol et à améliorer certaines installations sous terre (câbles téléphone, câbles électriques, égouts…). Le sens de la circulation ainsi que celui des rues annexes, sera maintenu mais il se fera sur une voie (actuellement du fait de véhicules en stationnement c’est déjà ce qui se passe). L’éclairage, récent, ne sera pas modifié. L’artère (longue de 270 m) sera plantée de 12 arbres ce qui est permis par sa largeur (13 m) et l’ordonnancement des installations en sous-sol. Les trottoirs qui s’affaissent passeront de 2m20 à 3m70 de largeur. Les deux arrêts de bus resteront au même endroit, un abri bus nouveau modèle – auquel les commerçants présents ne semblaient pas favorables – pourrait être installé. Des emplacements pour les véhicules de transports de fonds, des aires de livraison, deux places de stationnement payant, des aires permettant de garer les bicyclettes, des protections devant la crèche, des potelets évitant le stationnement illicite et des bancs compléteront l’équipement de la rue.

    2009_dec_paris_00608_croppedLa rue Rambuteau illuminée pour les fétes de fin d'année 2010

     

    Le calendrier n’est pas encore totalement arrêté car le choix de l’entreprise en charge de ces travaux est en cours de finalisation. Il est annoncé que ceux-ci dureront 4 mois environ et devront se terminer fin novembre 2014 afin de ne pas gêner les commerçants pendant les fêtes de fin d’année. La rue sera totalement fermée à la circulation durant 3 semaines, le bus (29) passera alors par les quais.

    Les riverains se sont largement exprimés et ont demandé des modifications ou adjonctions qui sont envisageables, tels le marquage par des clous de l’ancien emplacement de l’enceinte de Philippe Auguste ou la couverture de la chaussée par de l’asphalte silencieux.

     Rambuteau

     

    Des échanges nourris ont porté sur les emprises des terrasses et des étals. Les deux Maires ont indiqué qu’ils feraient respecter les règlements et qu’il n’était pas question de laisser s’installer des doubles rangées de tables entre lesquelles passeraient les piétons comme c’est trop souvent le cas dans la partie déjà restaurée de l’artère. Nombreuses ont été les questions sur l’opportunité de mettre des potelets, des bancs qui attirent les noctambules, sur le fait que les places de stationnement, de livraison…. seront toutes du même côté….Vivre le Marais ! a de son côté insisté sur la propreté qui devra être renforcée comme par exemple l’entourage des arbres à soigner particulièrement et la suppression des pendus de chaussures tout le long de la rue. Ces souliers pendus avaient été retirés juste  la veille de la réunuion mais reviennent déjà  risquant fort de réapparaître et à terme de contagionner les arbres. Christophe Girard a insisté aussi sur ce point, annonçant une prochaine campagne sur le sujet et mettant en avant les réflexes citoyens que chacun doit avoir.

    Enfin nous avons appris que le coût de cette opération, y compris la partie déjà terminée, était de 900.000 €. Incidemment le Maire du IVe a précisé qu’une étude allait être lancée sur la section de la rue Beaubourg entre l’école Saint-Merri et la rue Rambuteau. La Maire de Paris a en effet donné son feu vert pour revoir la configuration de cet endroit afin qu’un certain lustre lui soit donné car il en a bien besoin ! La sortie de la voie souterraine devant l’école pourrait même être fermée !

    Voilà donc de bonnes nouvelles, nous sommes impatients de connaitre le résultat de cet embellissement puis de l'étude de l'aménagement des abords de Saint-Merri.

    Dominique Feutry

     

  •  

    Salon-vinatgeVue du Salon Vintage 2011 à l'Espace des Blancs Manteaux (IVe) 

     

    Un salon Vintage est organisé à l'Espace des Blancs Manteaux ce week-end (samedi 14 et dimanche 15 juin) en même temps que Nomades (voir notre article du 6 juin 2014). Les amateurs, les accrocs,  mais aussi les nostalgiques vont pouvoir, au travers des articles de mode et les accessoires des années 50 à 80, donner libre cours à leur passion. Bien entendu les vinyls largement représentés seront de la partie et les collectionneurs devraient faire quelques découvertes.

     

    112312-le-salon-du-vintage-2014-aux-blancs-manteaux-4L'affiche de l'édition 2014 du Salon Vintage

     

    Par ailleurs, coupe du monde de football oblige, des animations sont prévues autour  d'une exposition intitulée "1978 / 2000 l'âge d'or du football français ". Des maillots portés par nos célèbres joueurs d'alors seront visibles.

    Enfin de jeunes créateurs pourront présenter leurs réalisations dans le cadre de "l'Evénement  des Créateurs" associé au Salon.

    L'espace sera ouvert de 11h00 à 20h00 et le prix de l'entrée est de 4 €.

     

  •  Temple 74Rue du Temple, dans le IIIe : de la peinture répandue sur le trottoir par un vandale, pour dégrader le sol

     

    La Mairie de Paris et le Maire-Adjoint en charge de la propreté, Mao Péninou, nous doivent une attention renforcée et des moyens accrus pour améliorer la qualité et l'efficacité des services de nettoiement de la Ville.

    Dans la lutte contre la prolifération des flyers et de l'affichage sauvage, nous sommes las d'attendre. Ils faillent à leur mission et nous le regrettons. Nous le rappellerons à M. Péninou quand nous le rencontrerons comme par le passé pour évoquer les sujets qui dépassent le cadre de nos deux arrondissements.

    Pour le reste, nous convenons que nulle autorité n'est capable de miracles ou de prodiges quand une foule irresponsable souille son environnement et s'y vautre. En revanche, si les citoyens se mobilisent et agissent, les effets de l'incivisme peuvent être sensiblement atténués.

    Voici quelques recommandations :

    • N"hésitez pas à porter un regard inquisiteur sur la personne qui laisse son chien  déposer sa crotte, sans la ramasser. Il n'est pas indispensable de l'interpeler. Le poids de la réprobation a sa part d'efficacité !
    • Enlevez les affichettes collées sur les murs ou sur les descentes d'eau. Avec leurs petites franges qui rebiquent au vent, elles sont un signal de laisser-aller qui incite à d'autres comportements préjuciables à la propreté ambiante. Il faut ajouter que le message qu'elles véhiculent est souvent le prélude à une arnaque. Quand un "artisan" colle une affiche tous les dix mètres dans toutes les rues de Paris, avec un simple numéro en 06 et pas d'adresse, ce qui ne permet pas l'identification, on peut craindre le pire si on l'invite chez soi.
    • Décollez les affiches de quelque nature qu'elles soient (pas d'ostracisme) pour autant qu'elles n'aient pas été collées à l'araldite !
    • Reccueillez, déchirez et jetez les "flyers" (tracts racoleurs en papier glacé invitant généralement à des spectacles) qui sont "à disposition" sur les rebords de fenêtres ou recouvrent intégralement les voitures au point de les faire ressembler à des bories (voir photo ci-dessous)
    • Signaler les tags disgracieux qui défigurent le paysage de la rue. Le service de la Ville dans ce domaine est efficace. Il faut déposer une "signalisation" sur le site Internet dont nous vous rappelons l'adresse : enlèvement gratuit de graffiti. Vous noterez que le service est étendu à toutes sortes de souillures, murs, trottoirs, rideaux métalliques, mobilier urbain etc …
    • Retirez toutes affiches agraffées qui prennent en sandwich les poteaux et potelets, y compris les panneaux cartonnés qui annoncent des ventes mirifiques de tapis d'orient.
    • Si vous croisez un sac plastique en déshérence, n'hésitez pas à le ramasser, du bout des doigts. Sa place est dans la corbeille de rue la plus proche. Lavez-vous les mains tout de même ensuite, à la première occasion

    Allez-y ! Vous serez surpris du résultat car il suffit de quelques citoyens attentifs pour que tout un quartier ait bonne mine.

    Flyers sur voiture 29 03 1415 flyers de grande dimension dénombrés sur cette pauvre voiture !

     

    Ultime conseil : agir à deux est plus confortable mais si votre intervention est contestée par un quidam, proposez lui d'aller vous en expliquer au commissariat de l'arrondissement. Vous le verrez se débiner sans demander son reste.

     

  •   Photo-5Vue de l'entrée et de la cour du Petit Hôtel d'Estrée 70 rue des Gravilliers (IIIe) – (Photo VlM) 

     

    Si ce n’était son grand portail peint en noir entouré de deux mascarons et sa façade XVIIIème siècle en pierres de taille, nous ne ferions pas attention à ce petit hôtel particulier dénommé le Petit Hôtel d'Estrées situé au 70 rue des Gravilliers (IIIe) tant le recul est insuffisant pour l'admirer.

    Il fait face à l’Hôtel où habita Gabrielle d’Estrées pour laquelle Henri IV eut une vraie passion et lui fit trois enfants. Le rez de chaussée et la cour de l’immeuble sont aujourd’hui occupés par un restaurant connu, le 404.

    PetitEstr_facadeLa façade sur rue du Petit Hôtel d'Estrées. Du pur XVIIIe

     

    Construit comme immeuble de rapport par la famille Dalençon-Dorville en 1737 le Petit Hôtel est un véritable bijou. La façade possède un joli décor sculpté fait de consoles, de mascarons, d’ailerons sur volutes qui s'ordonnent sur la travée centrale. Si l’on a la chance de voir ouverts les lourds battants du portail, alors il est possible d’admirer le large porche qui forme vestibule dans sa deuxième partie et débouche sur une petite cour quadrangulaire à pans coupés particulièrement bien entretenue, superbe telle une bonbonnière. Les façades latérales s'ouvrent par des baies dites « en anse de panier » sur deux escaliers. La peinture des portes, grilles et fenêtres est de la même couleur que la pierre ce qui donne une très belle unité à l'ensemble. Les façades ainsi que le toit sont classés depuis 1982.

     F21_itemPhoto fin XIXe réalisée par Atget

     

    Cet immeuble fait partie de ces découvertes que nous offre à l’infini notre riche quartier du Marais.

    Dominique Feutry

     

  •   Photo-4Croisillons et plantes anti tags à hauteur du 5 rue Roger Verlomme (IIIe) (photo M. Courbis)

     

    Dans un article du 17 mai 2013, nous profitions de l'installation de plantes grimpantes au bas d'un mur en contrebas des voies longeant la gare d’Austerlitz, prés de la Seine, pour démontrer que les tags pouvaient être évités dans certains cas avec un peu d'astuce et des idées.

    Arrivant de la rue de Turenne, en prenant la rue du Foin (IIIe), la rue où habitait Annie Girardot, une plaque commémorative a d'ailleurs été apposée sur le bâtiment au N° 4, nous rejoignons la rue Roger Verlomme (IIIe). Celle-ci s'élargit lorsqu'elle débouche rue des Tournelles et forme alors une sorte de placette triangulaire bien agréable et calme.

     Photo austLes plantes grimpantes du Quai d'Austerlitz (XIIIe) (Photo VlM!)

     

    A la hauteur du N° 5 les murs sont recouverts de croisillons de bois combinés à des plantations disposées à leur pied. Voilà une autre façon, tout aussi efficace, d'éviter les tags ou de les limiter.

     Photo JChez Janou 2 rue Roger Verlomme (IIIe), au fond des croisillons

     

    Signalons qu'à cet endroit, au N° 2, est implanté le restaurant "Chez Janou", très fréquenté. Les propriétaires ont installé, à l'adresse de leurs clients, un panneau que nous reproduisons in extenso :

    La tranquillité des uns s'arrête

    là où commence celle des autres.

    Nous rappelons à notre aimable clientèle

    qu'il faut mesurer ses éclats de voix

    afin de préserver la quiétude des voisins.

    Merci

    Preuve qu'il est possible, même au prix d'efforts réciproques, d’agir en bonne entente entre commerçants et riverains.

    Dominique Feutry

     

  •  Photo sigle

     

    Lors des Journées du Patrimoine 2013, nous recommandions entre autres visites, celle de la Bibliothèque des Amis de l’Instruction (article du 12 septembre 2013). Celle-ci est installée depuis 1884 dans l'Hôtel de Gourgues-Montrésor 54 rue de Turenne (IIIe).

    Cette institution, devenue propriété de la Ville de Paris, a été fondée en 1861 par une association d'artisans, d'ouvriers, d'employés qui souhaitaient emprunter les livres de leur choix. Celle qui est visible aujourd'hui est la seule bibliothèque de ce type qui ait survécu.

     

    GourguesL'Hôtel de Gourgues 54, rue de Turenne (IIIe), la petite porte de gauche est l'entrée de la bibliothèque

     

    L'instigateur est un imprimeur, lithographe : Jean-Baptiste Girard (1821-1900). Constituant une association en 1861, les fondateurs (artisans, ouvriers, mais aussi professeurs) achètent des ouvrages que les lecteurs empruntent contre une modique cotisation. Les «associés» guident les achats alors que les dons de livres affluent. Les lecteurs passent de 300 la première année au double l’année suivante.

    D'autres bibliothèques voient alors le jour et le réseau se réunit en un syndicat qui permet d’organis des conférences prisées et très suivies. La lecture était ainsi rendue populaire auprès des classes les moins favorisées, une forme d'émancipation populaire dont étaient tous convaincus les fondateurs qui en avaient fait un programme d'instruction.

     

    Photo bureauUne des pièces de la bibliothèque des Amis de l'Instruction 

     

    Beaucoup d’œuvres d'auteurs connus figurent en bonne place. Le fonds encyclopédique est d'environ 20.000 volumes en édition ordinaire de 1850 à 1920, qui ornent les murs des quatre pièces, formant un décor inattendu du XIXe siècle, avec le mobilier typique d’un cabinet de lecture de cette époque.

    Des permanences ont lieu régulièrement [le samedi de 15h à 19h, les 1er et 3e dimanches du mois de 10h à 13h et sur rendez-vous (hors vacances scolaires)]. Des soirées de lecture sont organisées sur des auteurs ou à des thèmes du XIXe. Ainsi une conférence est au programme le 12 juin prochain à 19h30 consacrée à la vie et à l’oeuvre du grand conteur roumain d’expression française, Panaït ISTRATI.

    Dominique Feutry

     

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    Photo 1Un vendeur à la sauvette à la sortie du Métro Rambuteau rue du Grenier Saint-Lazare IIIe (photo VlM!)

     

     Nous assistons dans notre secteur à un phénomène nouveau, celui de marchands de fruits et légumes ambulants illicites qui installent de petites étales éphèmères avec seulement quelques sortes de fruits et légumes à un lieu passant comme par exemple la sortie de métro Rambuteau, côté rue du Grenier Saint- Lazare (IIIe).

    L'installation est faite de deux cagettes qui servent de pieds à une simple planche. D'autres plus organisés utilsent un chariot qu'ils tirent sur le trottoir, laissant croire qu'ils transportent simplement des denrées. En fait si nous les observons bien, ils se rendent devant des immeubles  où ils retrouvent déjà leurs clients habitués (notamment rue du Temple (IIIe) entre la rue Michel Le Comte et  la rue de Bretagne). Cela ne les empêche pas toutefois de réaliser des ventes avec les passants interessés. Car les prix sont bas…aucune taxe n'étant incluse…mais le choix reste limité.

    L'important pour ces vendeurs être d'être très mobiles, changer d'emplacement régulièrement et pouvoir partir très vite si le forces de l'ordre sont en vue. 

    Si l'on n'y prend pas garde, cette pratique qui s'isntalle et qui est l'apanage de personnes venues de l'étranger, appartenant à la même communauté, ne parlant  pas français, va s'étendre et il sera difficile de l'enrayer au grand dam des commerçants installés qui se rendront vite compte de cette concurrence déloyale.

    Il est d'ailleurs dommage que le "trafic" organisé par ces personnes perdure grâce à des "clients" peu scrupuleux qui achètent les produits proposés et encouragent de ce fait ce commerce non autorisé.

    Dominique Feutry