Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2014

  • Rodez vieille rueRodez, la vieille ville, ses maisons en encorbellement (Photo VlM)

     

    On se rappelle ce dérapage verbal de Bertrand Delanoë : "si vous n'aimez pas le bruit, allez vivre à Rodez !". Comme nous n'aimons pas particulièrement le bruit, c'est un fait, nous nous y sommes rendus pour constater et tenter d'excuser l'ancien Maire de Paris auprès des ruthénois (habitants de Rodez) pour cette déclaration désobligeante si on la prend au second degré, ce que M. Delanoë a de toute évidence voulu faire.

    Inspiré comme nous vraisemblablement par le désir de racheter les élites parisiennes, un visiteur prestigieux, le Président de la République François Hollande, est allé sur nos traces. Il a inauguré ce 30 mai 2014 le musée qu'on doit à Pierre Soulages, un homme de 94 ans qui a bien supporté de broyer du noir toute sa vie, au point d'en faire  la base de son art.

    Rodez maison soulages

    Voici sa maison natale (Photo VlM). Rien d'exceptionnel si ce n'est sa charpente en carène de bateau renversé (ou "à la Philibert Delorme"), telle qu'on la rencontre dans le Marais avec l'hôtel de Marle, 11 rue Payenne (IIIe), le premier bâtiment rénové au titre du plan de sauvegarde et de mise en valeur.

    Pierre Soulages a fourni à François Hollande l'occasion de souligner que "du noir peut jaillir la lumière", sous-entendant par là que les sondages calamiteux dont il est victime augurent peut-être d'un avenir radieux. Mais du bruit, bien qu'on soit à Rodez, il en a eu car des groupes de manifestants sont venus le houspiller. Il pourra à son retour en dire deux mots à l'ancien Maire de Paris pour lui signifier que cette ville n'est décidemment pas aussi calme qu'il l'a prétendu.

    On est loin quand même de la Butte aux Cailles (XIIIe) un soir d'été ou de la rue Jean-Pierre Timbaut (XIe) quelle que soit la saison. Les ruthénois sont des travailleurs qui se lèvent à cinq heures le matin et doivent de ce fait se reposer la nuit. Sur la place du marché, l'activité est bouillonnante. On y trouve tout ce qui fait la réputation gastronomique du Rouergue.

    L'architecture de la ville est riche de nombreuses constructions de style renaissance, telle cette maison  de maitre dont le portail ouvert n'interdit pas comme chez nous l'accès à la cour.

     

    Rodez maison de bonald  XV-XVIème siècleLa maison des Bonald (XVème -XVIème siècles. (Photos VlM)

     

    La cathédrale est surprenante. Construite entre les XIIIème et XVIème siècles, elle comporte deux tours massives à caractère défensif qui étaient enchâssées dans les murailles de la ville. Le style est gothique avec des éléments flamboyants dans la partie haute (frontispice).

    Rodez cathédraleLa cathédrale de Rodez (Photo VlM)

     

    En peu de temps c'est donc un double hommage qui a été rendu aux habitants de Rodez. Le nôtre, inspiré en creux par l'ancien Maire de Paris et celui du Président de la République, motivé nous l'espérons par son admiration pour un homme de la France profonde, qui a acquis une renommée mondiale en travaillant le noir. Cette France que les intellectuels de Paris devraient bien se garder de brocarder car elle recèle des valeurs qui dépassent bien souvent les nôtres.

    Gérard Simonet

     

     

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     Religieuse du Tiers ordre de Saint François de l'étroite Observance en habit de choeur

     

    Nous vous présentons aujourd'hui un ouvrage qui vient de sortir écrit par Dominique Sabourdin-Perrin  publié chez  l'Harmattan et que nous vous recommandons afin de mieux connaitre l'histoire de notre quartier au passé si riche. Son titre :

     

    LES DAMES DE SAINTE-ÉLISABETH
    Un couvent dans le Marais (1616 -1792)

     

    Il concerne le couvent des Dames de Sainte Elisabeth, rue du Temple, dont Il ne reste que la chapelle du couvent, l'église Sainte-Elisabeth. En passant devant celle-ci en effet rien ne laisse supposer qu’elle faisait partie d’un vaste monastère, aujourd’hui disparu.

    Ce lieu de notre arrondissement, fort prisé des membres les plus importants du Parlement de Paris, des ministres de Louis XIV, des financiers de notre quartier, dont certaines rues portent le nom, a été complétement oublié des ouvrages concernant Paris. Pourtant s'y sont déroulées des cérémonies importantes sous le patronage de Saint Francois de Sales et Saint Vincent de Paul.

    Plusieurs chanceliers de France y sont inhumés, et Madame de Sévigné n'a pas manqué de les relater.  En cet endroit les reines, Marie de Médicis et Anne d’Autriche, une favorite royale, Madame du Barry, des chanceliers de France, Séguier, Voysin, des écrivains, des peintres, Charles Le Brun, des hommes d’église de grande renommée, tels Bérulle, Condren, Camus, sont venus prier, travailler.

     

    Eglise-sainte-elizabethL'église Sainte-Elisabeth, 195 rue du Temple (IIIe)

     

    L'auteur, Dominique Sabourdin-Perrin, réside depuis plus de quarante ans dans le quartier du Temple. Capétienne, Docteur ès lettres, professeur de lettres modernes en collège et lycée, conférencière, chevalier des palmes Académiques, elle s’est intéressée à ce quartier de Paris chargé de souvenirs, publiant livres et articles, particulièrement dans la revue Histoire du IIIe arrondissement. 

    L’historienne,  après de nombreuses recherches, a retrouvé le nom des trois cents religieuses qui ont vécu dans ce couvent, pendant 176 ans, découvrant que la plupart de ces femmes appartenaient aux plus grandes familles du Parlement et de la municipalité de Paris. Elle raconte leur vie quotidienne, de leur entrée au monastère jusqu’à leur décès. Bien qu’elles aient vécu en clôture, elles n’ont pas échappé aux évènements qui se sont déroulés de 1616 à 1792.

    Ce livre les fait sortir de l’anonymat et interroge le lecteur sur les raisons qui ont fait disparaître ce monastère de l’espace urbain et de l’histoire de Paris.

     

    LXVIILouis XVII

     

    Attachée à la mémoire de Louis XVII et de la famille royale emprisonnée au Temple, Dominique Sabourdin-Perrin a aussi écrit "Les Oubliés du Temple" (Editions Persée) et une pièce de théâtre qui a été donnée plusieurs fois à Paris, notamment à la mairie du IIIe : "Les Enfants du Temple".

     

  • St merri 14 who's nat 30 04 13Le Who's, bar-restaurant, 14 rue St Merri (IVe), anciennement "Curieux Spaghetti". A droite, la rue Pierre au Lard et au fond le Café de la Gare et le Théâtre Essaïon

     

    Cet établissement, dont le gérant n'est autre que celui du COX-BAR (15 rue des Archives) et du FREEDJ (35 rue Ste Croix de la Bretonnerie), est bien connu de tous ceux qui ont suivi les péripéties du projet de création d'une grande boite de nuit. On se souvient que ce local commercial a entretenu la crainte que les promoteurs du projet de "BAR-CLUB du 1-3 de la rue Pierre au Lard (IVe) ne réunissent les deux espaces pour n'en faire qu'un de plus grande capacité, avant d'afficher sans ambages dans leur cinquième et dernière demande de permis de construire que c'est bien ainsi qu'ils envisageaient la chose.

    On sait depuis que ce projet n'a pas abouti pour cause d'incompatibilité avec le PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) du Marais révisé et de refus du permis de construire.

    Antérieurement à cette décision, le gérant du Who's avait demandé au Préfet de Police une autorisation d'ouverture de nuit. Cette autorisation lui avait été refusée. On apprenait le 24 avril 2013 que le Tribunal Administratif, saisi par l'intéressé, annulait ce refus et demandait au Préfet de revoir sa décision sous deux mois.

    Selon toute apparence, le Préfet de Police maintint sa position. Aussi, dès décembre 2013, le gérant formulait une nouvelle requête auprès du même tribunal pour que la décision du Préfet soit remise en cause à nouveau.

    C'est ce qui vient de se produire. Dans une décision rendue le 20 mai 2014, le Tribunal Administratif demande au Préfet une fois de plus de réexaminer la demande d'ouverture de nuit.

    "On ne discute pas des décisions de justice". Il n'est pas interdit cependant aux citoyens de s'interroger sur des décisions et, en l'espèce, de se demander qui a la responsabilité du maintien de l'ordre et qui est le mieux placé pour savoir si l'activité nocturne d'un bar présente des risques à cet égard.

    La tranquillité du Marais est en équilibre instable. Tout accroissement du nombre de bars de nuit peut le faire basculer. A l'heure actuelle, aucun bar de la rue n'a ce type d'autorisation. En créant un précédent, ce serait la porte ouverte à d'autres demandes. Quel motif pourrait être invoqué pour les rejeter ?

    Nous demandons au Préfet de Police de faire preuve de fermeté et s'il y a lieu d'être plus persuasif dans l'exposé des raisons, devant le tribunal, qui commandent sa conduite.

     

  •  Photo 4Les distributeurs de la Société Générale 32, rue des Archives (IVe) 

     

    A nouveau des jeunes gens sans doute originaires des pays de l’Est sévissent dans notre quartier près des distributeurs de billets. Ces « sauvageons »  pour lesquels nous avions déjà fait paraître un article (4 mai 2013 ) agissent en groupes très organisés et n’hésitent plus à être violents à l’égard de ceux qui leur résistent. Le point le plus exposé actuellement, après le distributeur du bureau de Poste du 62 rue des Archives (IIIe) et celui du bureau de Poste du 27 rue des Francs Bourgeois (IVe), concerne  les automates de la Société Générale 32 rue des Archives (IVe).

    Il y a  quelques jours, il nous a été signalé que pour la deuxième fois en peu de temps, un passant retirant de l'argent aux distributeurx s’est fait agresser  par de jeunes mineurs – filles et garçons – alors que  deux autres comparses étaient en guet sur le trottoir d'en face.  Heureusement  des personnes avisées sont venues à la rescousse en criant  "Police !" mais les petits délinquants se sont montrés très agressifs, vociférant et crachant.

    Photo - CopieUn des deux distributeurs du bureau de Poste situé 27 rue des Francs Bourgeois (IVe)

     

    La conclusion de ce phénomène qui perdure et semble bien tristement s’amplifier, est de respecter quelques consignes:

    –  Il faut éviter de retirer de l’argent dans un distributeur à une heure, ou dans une rue, où il y a peu de passants.

    – Il est nécessaire de vérifier que des jeunes ne rôdent pas aux abords de l’appareil. Souvent  ils font semblant de jouer ou de parler entre eux alors qu’ils commencent à observer les faits et gestes de leur future victime.

    – Il est recommandé de n’utiliser que des distributeurs installés à l’intérieur des locaux de l’agence bancaire équipée de caméras et d'où il est  plus difficile aux jeunes voleurs de s’enfuir rapidement.

    – Enfin il faut systématiquement porter plainte lorsque vous être victimes d’une telle agression même si la police, submergée par les vols perpétrés par ces adolescents, conseille plutôt une consignation des faits sur la main courante du commissariat.

    Restons vigilants et prudents face à cette insécurité lorsque nous retirons de l’argent aux distributeurs de billets afin de prévenir toute malveillance de rôdeurs aguerris prêts à vous dépouiller.

    Dominique Feutry

     

  •  800px-Hotel-d'Albret-31-rue-des-F

     

    Nous dénonçons souvent l'alcoolisme qui surtout chez les jeunes prend de l’ampleur (articles des 31 janvier, 25 juin, 20 octobre 2013 et 13 mai 2014). Ce fléau est à l'origine de nombreuses  nuisances qui souvent empestent la vie des habitants. Il suffit d'écouter les riverains qui se plaignent du bruit, des dégâts laissés sur la chaussée et les trottoirs (épanchements d'urine, vomis …). Mais cela ne serait rien si de surcroît nous n'avions pas à déplorer des bagarres ou des accidents graves voire mortels lorsque des personnes alcoolisées se mettent à conduire…

    Ainsi dimanche 18 mai un cycliste a été renversé par un chauffard qui a 6h45 du matin avait plus de 2 g d'alcool dans le sang… Faudra-t-il attendre que les accidents se multiplient pour que des réactions à la hauteur de l'enjeu soient prises ?

    La recrudescence de la consommation d'alcool est devenue un phénomène de société et les jeunes sont les plus touchés. Or chacun sait qu'outre les "perturbations " induites pour tout à chacun en ce domaine, les buveurs mettent en danger leur santé et le coût pour la collectivité est élevé (sécurité sociale…). De même dans le cadre de l’activité  professionnelle, celui qui a été confronté à des collaborateurs ou collègues alcooliques sait combien la gestion au quotidien est souvent une véritable galère car les solutions sont limitées. Nombreux aussi sont ceux qui ont constaté de visu le danger de voir quelqu'un conduire sous l'emprise de l'alcool quand ce n’est pas de stupéfiants.

     

    S1-Jeunes-et-alcool-au-volant-bonnet-d-ane-pour-la-France-3

    Seule une prévention volontariste et organisée reste la meilleure des méthodes sans négliger pour autant les sanctions à l'encontre des contrevenants et de ceux qui fabriquent, offrent et vendent de l'alcool sans discernement à des consommateurs "fragiles"…

    Nous sommes tous concernés par cette montée de l'alcoolisme et nous devons tout faire pour l'endiguer. Il faut cependant que les pouvoirs publics en soient totalement convaincus et qu'ils mettent les moyens en se comportant en leader et en réunissant tous les acteurs impliqués avec la volonté d'aboutir à un  plan d'actions et des mesures qui se traduiront rapidement par des améliorations sensibles.

    Dominique Feutry

     

  •  VeloTrottoirPanneaux de signalisation maltraités et désorientés rue de la Perle (IIIe)

     

    Qui n'a pas constaté en se déplaçant dans nos rues que nombre de panneaux de signalisation étaient en mauavis état ? Ils ont des "airs penchés", il sont souvent couverts d'autocollants et le nombre de ceux qui sont tordus voire descellés à la suite de maltraitance d'automobilistes indélicats est significatif. Actuellement c'est la rue de la Perle (IIIe) qui dans le Marais détient la palme des panneaux endommagés.

    Comme pour les tags le service du patrimoine de la voierie de la Ville de Paris devrait ne pas laisser à l'abandon tous ces panneaux "blessés" qui ont perdu leur utilité. Ils enlaidissent le paysage à qui ils donnent une impression de mauvais entretien. Lorsque des marchés sont sous-traités pour la pose, la dépose et l'entretien des panneaux de signalisation, les services de la voirie chargés de veiller à la bonne exécution des marchés devraient veiller à la bonne application des engagements pris par les entreprises sous-traitantes.

    Il est dommage de laisser à 'l'abandon des panneaux qui parfois peuvent tomber et provoquer des accidents, gêner des passants et  les véhicules ou perturber certains accés. Que dire enfin de ceux qui ont perdu leur fonction car ils ont changé de direction ayant tourné  de 90 ou 180° sur leux axe. ils peuvent alors  induire en erreur ceux qui s'y fient. 

    Photo (42)Un autre panneau tordu  rue de la Perle (IIIe)

     

    La vigilence doit être de mise. Les icidences de panneaux abîmés détournés de leur fonction sont multiples et peuvent aller jusqu'à devenir un danger, alors qu'ils sont prévus pour nous aider. Un comble! 

    Il ne faut donc pas hésiter à prévenir la voirie.

    Pour cela, vous pouvez accéder  comme le précise la Mairie de Paris :

    - à l’application mobile téléchargeable gratuitement sur Play Store (pour Android), sur l'App Store (pour iPhone) et bientôt sur le Market Place (Windows Phone) ; 
    – au formulaire internet accessible depuis paris.fr.

    Dominique Feutry

     

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    ViewmultimediadocumentIntérieur de la Boutique de la Mairie de Paris "Paris Rendez-Vous" 29 rue de Rivoli (IVe) 

     

    Après avoir lancé  le 5 décembre dernier une boutique de vente en ligne de cadeaux, la Mairie de Paris transforme l’essai. Elle a ouvert un magasin, le 19 mai, au rez de chaussée de ses locaux,  29 rue de Rivoli (IVe), en face du BHV Marais.

    Il s’agit en fait d’un concept store, une formule très en vogue originaire des Etats-Unis,  sous  l’enseigne  "Paris Rendez-Vous", à l’image de ce qui existe déjà dans d’autres capitales de par le monde.

    Outre les espaces d’information (programmes d’événements culturels, invitations à des conférences, présence de l’Office du Tourisme l’été…) et d’exposition (le premier événement retenu s’intitule The Parisianer à l’Hôtel de Ville) qui sont proposés, il s’agit surtout d’une boutique de vente d’objets en lien avec Paris.

    Tous les gadgets-souvenirs seront proposés, ainsi que des produits et livres vendus par les musées municipaux. On trouve aussi bien les petits voiliers du Jardin du Luxembourg  que des sièges typiques des parcs de la capitale ou des denrées caractéristiques de maisons connues comme par exemple le Thé Mariage Frères ….

    Cette initiative est intéressante et permettra, nous l’espérons, à la Ville de Paris de réaliser quelques profits. Mais quel en sera l’usage ? De nouvelles subventions octroyées aux associations après cet impressionnante et curieuse avalanche de sommes qui viennent de leur être allouées lors de la dernière séance du Conseil le 19 mai dernier ?     

    Dominique Feutry

     

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    Paris-Tour-Bourgogne2

     Tour Jean Sans Peur 20 rue Etienne Marcel (IIe)

      

    Édifiée au début du XVe siècle par le duc Jean Ier de Bougogne, régent du  royaume sous le règne de Charles VI, la Tour Jean Sans Peur (notre article du 9 janvier 2010) qui se dresse un peu en retrait 20 rue Etienne Marcel (IIe) faisait partie du Palais des ducs de Bourgogne.

    Il s'agit de la plus haute tour civile de cette époque qui ait été conservée à Paris. On retiendra le magnifique escalier à vis qui s'y trouve dont la voûte figure parmi les chefs d'œuvre de la sculpture française. De nombreuses et intéressantes expositions, des conférences  sont régulièrement consacrées à la vie quotidienne au Moyen Age.

    Ce week-end, c'est-à-dire les samedi 24 et dimanche 25 mai, de 13h30 à 18h00, une animation spécifiquement médiévale est organisée dans ce magnifique édifice avec des jeux, des démonstrations de gens d'armes, des chants, des danses et autres activités retraçant les spécificités de cette époque.  

    Une visite est vivement recommandée pour ceux qui ne connaissent pas cet endroit surprenant.

    Dominique Feutry

  •  ImagesCATZWPT7Vue du commerce braqué 11 rue Portefoin (IIIe)
     

    Une attaque cette fois à l’aide d’une voiture-bélier a eu lieu jeudi 23 mai matin dans notre quartier 11, rue Portefoin, (IIIe). Les pompiers sont intervenus pour éteindre l’incendie de l’automobile en flammes qui avait servi à enfoncer la vitrine.  L’activité visée est celle de l'achat-vente d'or. Le braquage a été perpétré par trois individus motorisés et sans doute armés. Heureusement le  personnel, très choqué, a pu se cacher dans un endroit sécurisé des locaux et aucun des employés n’a été blessé. Il semble que le produit de l’effraction soit très modeste.

    Alors que cette nouvelle affaire s’ajoute à plusieurs autres,  alors que nous avons dénoncé la montée de l’insécurité après d’autres attaques du même type, plus  un assassinat et des vols à la tire, il devient difficile de soutenir que le Marais et le IIIe en particulier est un quartier tranquille ! En fait il est touché comme bon nombre d’autres par la montée de l’insécurité et les incivilités.

    Il devient urgent de mettre en œuvre des mesures afin de rassurer les habitants et les passants qui sont démunis face à de tels évènements et à la montée d’un tel climat qui ne favorisent pas la qualité de vie qu’ils sont pourtant en droit d’attendre. Osons croire que ces évènements malheureux ouvriront la voie à la prise de conscience par les décideurs que des mesures sont à prendre sans attendre, avec force volonté d’endiguer cette violence franchement inquiétante.

    Dominique Feutry

     

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    La-nuit-de-la-litterature-2014-89i6_jpg_pagespeed_ce_fs0RsS5pXCAffiche 2014 de la Nuit Européenne de la Littérature qui se tiendra dans le Marais le 24 mai

     

    Après le succès de la première édition le 1er juin 2013, la Nuit de la Littérature organisée dans 10 villes d’Europe se déroulera cette année le samedi 24 mai à Paris mais dans le quartier du Marais marquant ainsi son itinérance après avoir retenu le quartier Saint Germain des Prés l’an passé où s’étaient rendues plus de 2 200 personnes, un beau résultat pour une première. 

    L’objectif de cette manifestation festive est de faire connaître des traductions françaises récentes d’auteurs étrangers (hongrois, kurdes, tchèques, égyptiens, luxembourgeois, suisses…)  de tous genres et pour tous publics (poésie, roman, policier…).

    Colette4Intérieur de la librairie "les Cahiers de Colette" 23-25, rue Rambuteau (IIIe)

     

    Pour cette seconde édition, des centres culturels ont pris part au projet et les œuvres littéraires seront lues chaque heure par des comédiens français dans divers lieux du Marais, de 17h à minuit en présence de l’auteur et/ou du traducteur. Les lieux choisis sont des galeries, des librairies et des sites emblématiques du Marais tels que les Archives Nationales, la Maison de l’Europe ou le Centre Culturel Suisse.

    Pour obtenir davantage d’informations, nous vous conseillons de vous rendre sur le site :

    www.nuitdelalitterature.net