Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2014

  •  PhotoLa roue de bicyclette de la maison de retraite, 2 rue de la Perle (IIIe)

     

    A l’angle du 2 rue de la Perle et de la rue de Thorigny (IIIe) se trouve la maison de retraite Madeleine Béjart. Ses murs sont de temps à autre la proie de tags et collages d’affiches non autorisés. Nous venons de monter d’un cran dans l’imagination de ceux qui souhaitent à leur façon « décorer » ce bâtiment puisqu’une roue de bicyclette, autant meurtrie que laide, vient d’y être scellée da façon sauvage et de manière à être bien visible pour ceux qui arrivent de la rue du Parc Royal ou de la rue Elzévir.

    Posée à cet endroit, elle est comme une réplique à ce demi petit vélo rose (notre article du 19 novembre 2012) toujours planté telle une enseigne rue de Francs Bourgeois (IVe), face au débouché de la rue Elzévir. Il est curieux de devoir constater que ce type d’installation soit possible et résiste à l’enlèvement. En effet, la demie bicyclette rose est présente sur un mur XVIIe depuis plus de 17 mois déjà ! Sa petite sœur a donc de beaux jours devant elle et constituera sans aucun doute une entrée en matière surprise pour les milliers de touristes qui vont se rendre quotidiennement au Musée Picasso. Espérons qu’elle ne lui fera pas de l’ombre ?

     

    Chaussures-accrochees-Street-art-Beaubourg-4Les chaussures pendues de la rue Rambuteau (photo Palagret Archéologie du quotidien)

      

    Il faudrait que les services compétents de la ville enlèvent rapidement ces objets hétéroclites qui n’ont que faire en ces lieux sinon de choquer, seul but très certainement recherché par leur auteur. Nous pouvons d’ailleurs pousser le raisonnement en s’interrogeant sur l’intérêt de laisser prospérer des chaussures pendues sur des fils dans les rues du quartier (rues Rambuteau du Temple et des Francs Bourgeois notamment). Dans le blog « Archéologie du quotidien », il est dit « qu’il s'agit d'une forme d'art urbain, le "shoefiti" (contraction de shoes et graffiti) ou shoe flinging, une manière de marquer le territoire, aérien celui-là. Des papiers collés, chaussures blanches sur fond rouge, accompagnent ces lancers et montrent bien qu'il s'agit d'une action organisée ». Il est même ajouté « qu’une variante consiste à jeter des chaussures sur un arbre, à les accrocher à une barrière. Les sacs plastiques dans les arbres inspirent aussi certains artistes de rue ». L'accrochage de cadenas d'amour sur les ponts ressort du même principe.

     

      Pont-des-artsLes cadenas du Pont des Arts  

     

    Alors que faut-il faire ? Laisser les choses en l’état et bientôt nous verrons apparaître, pourquoi pas, d’autres formes de créations. Ainsi des guirlandes d’objets insolites (lunettes, chapeaux, chaussettes voire des casserolesqui sonnant au vent) seront tendues au-dessus de nos têtes, comme le linge qui sèche entre les maisons dans les rues des villes italiennes! Ou bien, plus raisonnablement, n’y a-t-il pas lieu de donner un coup de frein à ces exagérations qui ne riment pas à grand-chose sinon d’accentuer et d’accréditer l’idée de mauvais entretien et d’insuffisante propreté du quartier.

    Nos élus du Marais seraient bien inspirés de se saisir du sujet avant qu’ils ne soient débordés comme le sont leurs collègues en charge du pont des Arts qui est devenu dangereux car trop alourdi par les cadenas accrochés en nombre ! Le "street art" a  ses limites !

    Dominique Feutry

     

  • Abraham-poincheval-performance-ours-musee-chasse-nature-1546697-616x380L'ours habité du Musée de la Chasse et de la Nature 62, rue des Archives (IIIe) 

    Le 13 avril prenait fin une curieuse expérience tentée au sein même du Musée de la Chasse et de la Nature, un homme a pu vivre « cloîtré », deux semaines durant, dans un ours naturalisé.

    Une immersion dans la peau d’un ours dont la structure a été élaborée au Musée Gassendi de Digne-les-Bains et pour laquelle nombreux ont été les études et essais qui ont permis de parvenir à une bonne ergonomie de l’habitacle. En ne mangeant que des plats déshydratés à base de repas que prennent les  ours et en se munissant d’eau et de livres, Abraham Poincheval – tel est le nom de l’heureux expérimentateur – a fait découvrir aux visiteurs les conditions de sa vie d’ours ! Ces derniers pouvaient dialoguer avec le « performeur », lui lire des livres et même suivre en direct cette aventure par vidéo.

    Pour les plus curieux, il est précisé qu’un système d’évacuation sanitaire intégré a été prévu, ainsi qu’une ventilation mécanique et une installation électrique. Des séances de sport ont même été prévues pour l’impétrant grâce à des exercices de respiration et des cordes élastiques.

    Abraham Poincheval a déjà d’autres expériences à son actif telle la traversée de la France en ligne droite avec la seule aide d’une boussole ou celle de vivre en totale autarcie comme au paléolithique.

    Depuis sa création (voir notre article du 27 mars 2014) peu auraient imaginé que le célèbre musée du Marais serait le lieu d’une aventure un peu hors du temps avouons-le.

    Quel sera d’ailleurs le prochain exploit de l’aventurier ?

    Dominique Feutry

     

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     Une des deux oreilles en résine de la rue Pierre au Lard (IVe)

     

    "Grand-mère, que vous avez de grandes oreilles". "C'est pour mieux t'entendre mon enfant". Cette phrase du célébre conte de Perrault pourrait s'appliquer à la rue Pierre au Lard (IVe) où viennent d'être disposées deux grandes oreilles en résine. Elles sont juste à l'entrée lorsque l'on arrive de la rue Saint-Merri. Les passants peuvent  avoir l''impression qu'ils vont être écoutés s'ils parlent dans la rue …les murs ont des oreilles dit l'adage!

     

      PhotoLa seconde oreille de la rue Pierre au Lard (IVe)
     

    L'installateur de ces réalisations qui n'ont rien à faire à cet endroit a pris soin d'écrire, à côté de ses créations,  "zone sur écoute". Sans doute a-t-il cru bon, de faire une pâle réplique d'un élément de la fontaine toute voisine de Niki de Saint Phalle.

    Ce nouveau type de création décalée et franchement sans interêt n'a rien à faire dans nos rues. Les services compétents de la Ville doivent les retirer au plus vite.

     

    Dominique Feutry

  • ViewmultimediadocumentLe bus BGE Paris installé sur le parvis de l'Hôtel de Ville (IVe) pour favoriser la création d'entreprises

     

     

    Un bus inattendu stationne cette semaine devant l’Hôtel de Ville. Cela peut paraître étonnant.

    En fait, il s’agit d’une antenne ambulante d’un organisme dédié aux futurs entrepreneurs et aux chefs d’entreprise dénommé BGE Paris.

    Afin d’attirer entrepreneurs et créateurs, il est proposé dans un premier temps aux visiteurs du bus intéressés un jeu quizz avec comme récompenses 2 heures de diagnostic sur un dossier de création d’entreprise ou un atelier de formation d’une demie journée ou 3 jours dans les espaces de travail collaboratif de BGE Paris.

    BGE Paris qui existe depuis 35 ans est en réalité un réseau national d’appui aux entrepreneurs, d’aide à la création, à la reprise et au développement d’entreprises. Son rôle est de conseiller, de former et d’accompagner les créateurs et chefs d’entreprise de Paris-Ile de France qui ont besoin de soutien. 1 500 créateurs sont ainsi aidés chaque année.

    Cette initiative est intéressante et montre combien les dispositifs existants sont nombreux mais malheureusement souvent méconnus ou mal connus. La présence du bus tombe donc à pic en ce lieu où le passage est important. Une façon ludique de se faire connaître et qui montre aussi que le Marais n’est opas seulement un lieu touristique.

    Dominique Feutry

     

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    Des broderies d'anciens maillots de rugby de l'équipe de France réédités par la marque Sports d'Epoque 

     

    Installée depuis peu au 13 rue des Blancs Manteaux (IVe), en face de l'église du même nom, une boutique attire l'oeil car elle affiche des maillots de sport sur lesquels sont brodés de magnifiques coqs. Sur une des boiseries exterieures du magasin, une plaque indique l'histoire de la marque "Sports d'Epoque"…

    A sa lecture il est facile de compendre que cette marque est récente (2007) et que ce sont deux frères (Benoît et Géraud d'Argenlieu) qui en sont à l'origine. L'idée leur étant venue, en comtemplant de magnifiques maillots de sports du passé. Ceux-ci étaient tellement magnifiques, notamment de par les broderies qui les ornaient, qu'ils méritaient d'être réédités. Un partenariat a été noué avec le musée du sport de Nice. 

     

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     Le magasin Sports d'Epoque 13 rue des Blancs Manteaux (IVe) 

     

    "Sports d'Epoque" compte ainsi plus de 80 références de maillots de rugby, de foot, de polo et bien d'autres sports. Les pièces de grande qualité sont fabriquées en France près de Pau et au Portugal.

    Ce magasin de mode vintage vient compléter les nombreuses enseignes qui ont choisi le Marais pour se développer avec le risque cependant d'une mono activité, centrée autour de la mode, au détriment des commerces de bouche et traditionnels. 

    Dominique Feutry

     

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    Photo (27)La plaque imposante de la façade du 5 rue de Sévigné (IVe)

     

     

    Au 5 de la rue de Sévigné (Ive) une imposante plaque en marbre apposée sur la façade de l'immeuble, non loin de la caserne de pompiers, porte la mention suivante :

    « Dans cette maison François-Vincent Raspail promoteur du suffrage universel né à Carpentras le 24 janvier 1794, mort à Arcueil le 7 janvier 1878 donna gratuitement ses soins aux malades de 1840 à 1848 ».

    Certes ces lignes sont explicites et sibyllines à la fois et peu de passants, même curieux, font attention à la plaque. Moins nombreux encore sont ceux qui connaissent ce personnage haut en couleurs de notre histoire. Qui était donc ce François-Vincent Raspail ?

    8029François-Vincent Raspail

     

    Fils d'aubergiste Raspail se destinait à la prêtrise mais il fut renvoyé et après des études au collège d'Avignon, il rejoignit Paris afin d'y suivre des études de sciences physiques. Professeur dans plusieurs collèges, il fut remercié de l'enseignement pour avoir trop exprimé ses idées républicaines. Il se consacra alors à ses études de médecine. Fondateur du journal "Le Réformateur", il fut blessé lors des fameuses journées de juillet 1830, il fit de la prison à plusieurs reprises et écrivit dans sa cellule des ouvrages scientifiques dont l'Essai de chimie microscopique. En ce sens il est l'initiateur de la théorie microbienne.

    Sa notoriété naîtra lors du procès retentissant de Mme La Farge, où il critiqua vivement l'expertise de son collègue le docteur Orfila. Grâce à son son "Manuel de la santé" il vulgarisa la médecine auprés des français modestes et plublia d'autres ouvrages du même type qui recontrérent tous beaucoup de succès. Il élabora même une recette  d'elixir qui connu une grande notoriété.

    Revenant à la politique en 1848, il fonde un nouveau journal , "L'ami du Peuple". Il est condamné à 6 ans d'empriosonnement à la suite d'une manifestation interdite de soutien à la Pologne. Ayant purgé sa peine il s'exile en Belgique et ne rentrera en France qu'en  1863. Elu député, il s'insurgea contre la répression de la Commune et fut condamné à nouveau. Réélu député en 1877, il mourut un an plus tard sans avoir obtenu l'amnistie des communards. 

    Élixir_Raspail

    Esprit fort et soucieux des plus pauvres, éclectique dans ses savoirs F-V Raspail  publia de nombreux ouvrages de sciences naturelles, de botanique, de zoologie,  de médecine légale et de paléontologie. Il agaçait ses contemporains tant par ses positions politiques que par ses critiques à l'égard des savants de son époque.

    La plaque de la rue de Sévigné ne mentionne donc pas tous ses savoirs et  si Raspail donna des soins gratuits comme cela est écrit, c'est peut-être aussi parce qu'il disposait de larges revenus provennant de ses droits d'auteur.

    Soulignons enfin que ce savant politique eut 5 fils qui furent tous des personnalités importantes en leur temps.

    Dominique Feutry

     

  •  Cox attoupement 12 04 14 à 20h42Le COX-BAR, 15 rue des Archives (IVe), samedi 12 avril 2014, à 20h42
     

    Tandis que la Mairie de Paris étudie une nouvelle demande de terrasse à la suite de l'essai qui s'est terminé le 9 mars, le COX avec ou sans terrasse prospère en occupant une part toujours plus vaste de l'espace public.

    On voit sur cette photo le peu de cas qui est fait du cordon censé reserver un couloir humanitaire aux piétons ordinaires et aux personnes à mobilité réduite. Ils sont tacitement priés d'emprunter le trottoir d'en-face ou de se hasarder sur la chaussée comme le font certains.

    Il n'est pas nécessaire de commenter davantage cette prise de vue qui parle d'elle-même. Tous ceux qui ont la charge de l'ordre public à Paris et dans l'arrondissement, en tireront les enseignements qui les concernent.

     

  •  Banc public tagué 27 02 12Banc public tagué 27 02 12

     

     

     

     

     

     

     Coffres bouquinistes rive gauche tagués sept 11Coffres bouquinistes rive gauche tagués sept 11

     

     

     

     

     

                                                                              Coffret tagué pastourelle 15 le 02 04 14 (2)Coffret tagué pastourelle 15 le 02 04 14 (2)

     

     

     

     

     

     

     

     

    Parcmètre tagué 27 02 12Parcmètre tagué 27 02 12

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    De haut en bas : bancs publics, armoires électriques, coffres des bouquinistes, boites aux lettres repoussantes, coffrets électriques , parcmètres, cabines téléphoniques, tagués, souillés, défigurés … (Photos VlM)

     

    Cet échantillon de vues prises dans nos rues démontre que l'addition de ces agressions visuelles peut  légitimement susciter un sentiment de révolte contre cette forme de pollution du paysage urbain.

    Lors de notre rencontre à l'Hôtel de Ville avec le Maire-Adjoint de l'époque, François Dagnaud, le 1er avril 2011 nous avions attiré son attention sur cette réflexion. Il avait acquiescé et décidé d'une première intervention en direction des coffres des bouquinistes. C'est à lui que nous devons la prise de conscience que ces coffres sont un "monument" des bords de Seine qu'il convient d'entretenir avec soin car ils véhiculent à travers le monde une certaine image de Paris.

    Dans la foulée, nous avions plaidé pour l'entretien de l'ensemble du mobilier urbain. Il n'a sans doute pas eu le temps d'y répondre mais nous constatons que son successeur, Mao Péninou, a pris la relève et nous l'en remercions.

    En effet, sous couvert de lutte contre les graffiti, la Mairie de Paris a modifié récemment le site qui accueille les signalisations déposées via Internet. On note, à travers l'interface utilisateur, qu'il est devenu possible de demander l'enlèvement de tout type de souillure sur tout type de supports (jusqu'à et y compris des animaux morts sur la chaussée !). On n'est donc plus limité aux murs, portes d'immeubles et volets roulants de magasins, pas plus qu'au produit utilisé (bombes de peinture ou marqueurs). Tous les supports sont concernés et même le retrait d'affiches sauvages peut être demandé.

    Le mieux pour s'en convaincre est d'aller sur le site et de saisir une signalisation. L'interface est "user friendly" (convivial) et nous constatons que les délais d'intervention sont bien meilleurs que ce à quoi la mairie s'engage (couramment deux/trois jours au lieu de dix).

    De ce point de vue, le mandat de notre nouvelle Maire s'inscrit sous de bons auspices. Nous serons naturellement attentifs aux autres engagements qu'elle a pris, notamment à l'égard de la pollution de l'air qui est devenue un souci majeur pour les parisiens.

     Gérard Simonet

     

  •  94543818Portrait de Thành Thai,  roi d'Annam, 1895. (Académie des Sciences de l'Outre Mer)

     

    Le Centre d'Accueil et de Recherche des Archives Nationales appelé le CARAN, abrite une exposition, inattendue et discrète à la fois, que les visiteurs n'hésitent pas à qualifier de passionnante et remarquable. 

    Le thème proposé est celui des premières photographies réalisées en Indochine. Dans le cadre de l'année France Vietnam 2013-2014, cette manifestation a pour intitulé "Le rôle des pionniers de la photographie au Vietnam". Les Archives nationales agissant en partenariat avec l'Académie des Sciences de l'Outre Mer.

    Sont proposés aux visiteurs des panneaux déjà présentés à Hanoï et Ho Chi Min Ville, ainsi qu'une collection des photographies des XIXème et XXème siècles réalisées par des français tels qu' Emile Gsell, Pierre Dieulefils ou Aurélien Pestel. Ils nous font découvrir dans chaque région du pays le quotidien et la société vietnamienne telle qu'elle existait lors de l'exploration française, lors des missions militaires ou diplomatiques. Au travers de tirages albuminés établis à partir de plaques de verre inédites souvent disparues, ce sont de véritables pages d'histoire qui sont fixées.

    Logo_france_vietnam_petit-rvbLogo de l'année France Vietnam

     

    L'exposition se tient jusqu'au 20 mai, l'entrée est au 60 rue des Archives (IIIe).

    Une visite exceptionnelle par sa rareté, à ne manquer sous aucun prétexte car les documents exposés proviennent de multiples institutions vietnamiennes et françaises dont le musée Guimet, le musée du Quai Branly et l'Ecole Française d'Outre Mer !

    Dominique Feutry

     

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    The_Color_Run-300x170Une Color Run photographiée en Californie

    Née à l’origine aux Etats-Unis, une course particulière aura pour point de départ à 9h30, dimanche prochain 13 avril, l’Hôtel de Ville de Paris.

    12 000 coureurs sont attendus sur 5 km !

    La spécificité est que cette épreuve est la première du genre en France puisqu'à chaque kilomètre du parcours, les coureurs seront peints d’une nouvelle couleur : jaune, bleu, vert, violet puis rose. L’objectif n’est pas de faire le meilleur temps mais de franchir la ligne d’arrivée (le Trocadéro) en étant le plus bariolé possible ! Bien entendu les couleurs qui seront jetées sur les sportifs sont des poudres naturelles.

    L’ambiance festive sera donc au rendez-vous d’autant que des DJ animeront un concert à l’arrivée. Alors attention si vous ne voulez pas vous retrouver colorés comme des aras, il vous faudra éviter dimanche le parcours de cette épreuve d’un genre nouveau.

    Dominique Feutry