Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2014

  •  Moto-voleeCe qu'il reste souvent après un vol de moto (photo Radio France)

     

    Les vols de deux roues motorisés ont bondi en France en 2013, près de 49 000 d'entre eux ont été dérobés, ce qui représente un vol toutes les 10 mn. 46 % des délits sont commis en Ile de France. Il faut savoir qu'ensuite seulement 40 % des véhicules sont retrouvés.

    Telles sont les données publiées il y a peu par la société ICA spécialisée dans la protection contre le vol. 

    Ces statistiques constituent un argument pour le développement des parkings privés car 60 % des vols sont perpétrés sur la voie publique, autant le jour que la nuit ! Le seul rémède à l'étude y compris chez les constructeurs est le "tracking" qui permet de suivre les  véhicules par géolocalisation.

    La politique de création de parkings motos sur la voie publique afin d'empêcher le stationnement sauvage trouve ici une de ses limites. L'analyse que nous développons depuis plusieurs années, fondée sur le bon sens, souligne la nécessité pour les pouvoirs publics de jouer sur plusieurs paramètres :

    • au sommet de la problématique, désengorger Paris par une politique de décentralisation de l'activité et de l'habitat, à l'image de l'ancienne mission de la DATAR, au lieu de chercher à densifier.
    • améliorer les transports publics en mettant à profit les gisements d'amélioration de la productivité des capacités existantes (automatisation du métro, par exemple)
    • aligner les deux-roues motorisés, en matière de réglementation, sur les voitures (code de la route (*), contrôle technique, stationnement payant, amendes pour stationnement hors zones aménagées)
    • favoriser comme il est dit plus haut le recours aux parkings privés

    L'objectif est d'assurer  l'égalité des chances entre les différents modes de déplacement de façon que le deux-roues motorisé cesse de croitre, comme il l'a fait depuis 2001, parce que son attractivité résulte des passe-droits dont il bénéficie. On s'apercevra alors qu'il y en a moins …. et qu'on en vole moins !

    Dominique Feutry 

     

    (*) N.B. Le code de la route interdit la "remontée des files". Tous les deux-roues la pratiquent allègrement et la "charte des motards" de 2007 signée par B. Delanoë et D. Baupin, charte scélérate car dénoncée par la préfecture de police, les y autorisait et leur permettait de rouler sur les trottoirs pour atteindre leur parking (généralement sauvage)

     

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  •   Guenegaud-frise-5La façade arrière sur jardin de l'Hôtel de Guenegaud côté rue des 4 Fils (IIIe) (Photo Fondation Sommer)

    C’est à François Mansart que l’on doit la construction l’Hôtel de Guénégaud qui abrite aujourd’hui le Musée de la Chasse et de la Nature situé au 60 rue des Archives (IIIe) à l’angle de la rue des Quatre-Fils.

    Edifié pour Jean-François de Guénégaud des Brosses, Secrétaire du roi, Maître des Comptes à la Chambre des Comptes (ancêtre de la Cour des Comptes) et Conseiller d’État, les travaux durèrent près de 5 ans de 1651 à 1655. Il présente cette particularité d’être le seul hôtel de Mansart qui nous soit parvenu dans son "jus" sans transformation notoire. La configuration du bâtiment est à la fois classique et sobre. Classique quant à sa conception avec un corps principal, deux ailes en retour, un jardin, une cour et une construction sur rue avec porche. Sobre par son allure et très peu décoré. On notera l'alignement des lucarnes sur le toit et l’escalier d’honneur remarquable.

    4Etat de la même façade arrière et celle sur cour au début de la restauration  

     

    Après avoir été vendu au financier Jean Romanet, l’Hôtel devient la propriété, pendant près de 200 ans, de la famille Thiroux (voir notre article du 29 juillet 2013 sur l’Hôtel Thiroux de Lailly, 5 rue de Montmorency (IIIe)). Malheureusement comme tous les hôtels particuliers du Marais, il devient un immeuble de rapport mal entretenu, occupé par des activités artisanales et commerciales. La dégradation est si importante qu’il est question de le détruire. Mais l’intervention d’André Malraux permet le classement de l’hôtel en 1962 et le sauve des pioches.

    La restauration est emblématique dans la mesure où ce bâtiment acheté alors par la Ville de Paris est parmi les premiers à être restaurés grâce au Plan de Sauvegarde du Marais. Un bail emphytéotique de 99 ans permet à la Fondation de la Chasse et de la Nature (une institution reconnue d’utilité publique qui a pour but le respect de la nature et de la faune sauvage, la mise en valeur du parc de Bel Val dans les Ardennes et le musée en question) de prendre possession des lieux et d’entreprendre les travaux de restauration avec l’appui financier des époux Sommer, des mécènes qui sont à la tête d’une importante entreprise de fabrication de tapis et moquettes.

    DocumentCerf naturalisé du musée exposé devant une tapisserie représentant un scène de chasse   

     

    Le musée a été ouvert en 1967. Depuis lors il a été agrandi en « fusionnant » avec le bâtiment contigu, l’hôtel de Mongelas. Les collections du musée sont exceptionnels et très diversifiées (armes trophées peintures, dessins, meubles se rapportant à la chasse…). Des expositions temporaires sont organisées et chaque mois une nouvelle acquisition ou une œuvre restaurée est présentée et commentée. Des salons privatifs sont offerts à la location.

    Dominique Feutry

     

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  • FraudeUn fraudeur en action dans le RER

     

    Les chiffres sont tombés récemment, la fraude estimée des transports en commun coûte annuellement aux contribuables une somme considérable, 500 millions € (dont 300 millions pour la SNCF et 100 millions pour la RATP).

    Qui n'a pas vu des "usagers" enjamber les tourniquets à l'entrée du Métro ou du RER et taper du pied sur le volet qui empêche le passage pour le débloquer ?

    Qui n'a pas vu d'autres usagers se positionner devant des portes automatiques pour les ouvrir et laisser entrer des "fraudeurs"?

    Qui n'a pas vu des "petits malins" profiter de l'affluence à un arrêt de bus pour s'engouffrer dans le véhicule par la porte de sortie et ainsi ne pas payer?

    Ceux qui empruntent régulièrement le métro sont scandalisés par l'aisance des fraudeurs qui n'hésitent pas à enjamber les tourniquets au nez et à la barbe du préposé qui se trouve au guichet d’accueil.

    Alors doit-on reprocher à un conducteur de bus de refuser l'accès à un passager qui n'a pas son ticket ? Le magazine "Le Point"  du 26 mars nous révèle en effet qu'un conducteur de bus est poursuivi en justice pour ce motif et que le directeur de la RATP condamne l'attitude de son agent !

    Depuis peu nous constatons que les contrôles sont plus fréquents dans le métro. Nous encourageons la RATP à les multiplier. Mais les sociétés de transports sont unanimes, il n’existe pas de remède miracle contre la fraude. Il existe même un application disponible sur internet capable de localiser les endroits où se trouvent des contrôleurs de la RATP !

    Si chacun s'accorde à dire qu'il faut que notre société soit plus juste, il serait utile de commencer par respecter et faire respecter le règlement et payer le prix de son transport lorsque l'on emprunte les transports en commun ? Peut-être aussi faudrait-il augmenter le montant des amendes dont les plus élevées sont de 50 € ?

    Imaginons aussi ce que peuvent penser les touristes qui visitent Paris et qui constatent ce piètre spectacle qui consiste à forcer et au final a abîmer les tourniquets pour ne pas payer… Est-ce que ce sport national est un comportement citoyen ?

    Dominique Feutry

     

  • Turbigo 83 commerces 23 03 1483 rue de Turbigo (IIIe) : avant

     

    L'adresse du site (URL) a changé. Nous avons modifié en conséquence le "lien utile" dans la colonne de gauche de notre blog. Le principe reste le même ; on renseigne la souillure (adresse, type, nom du déposant) en fournissant si possible une photo. La nouveauté : on vous donne une référence ; elle vous permet à tout moment de savoir à quel stade en est le traitement.

    Turbigo 83 commerces nettoyé 23 03 1483 rue de Turbigo, après (anticipation)

     

     Nous insistons pour que chacun se mobilise contre le fléau des tags qui défigurent, qui saccagent notre environnement. On ne peut pas s'en plaindre et ne rien faire alors que l'outil est là pour y remédier. Bien sûr, nous l'avons toujours dit aux responsables de la mairie, c'est à la base qu'il faudrait agir et pour commencer renforcer les sanctions. C'est ce que la Ville de New York a entrepris avec succès. Aujourd'hui, quand la police prend les auteurs en flagrant délit, elle les conduit au commissariat où un simple rappel à la loi leur est administré. Ils rentrent alors chez eux et présentent cette péripétie comme un trophée sur leur site Internet ! Mais en attendant que les choses changent dans ce pays, utilisons les moyens à notre disposition.

    Cliquez ICI : le nouveau site anti-graffiti de la Mairie de Paris

     

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  • Affiches sauvages npa 05 03 14

     

    Ils détiennent le record des affiches sauvages dans l'arrondissement.

    Résulat du premier et dernier tour (pour eux) : 0,54 %

    Les plus sobres ont été Pierre Aidenbaum (*), Marie-Laure Harel et Laurence Hugues : ils obtiennent respectivement la première, la deuxième et la troisième position.

    CQFD

     

    PS : (*) Il y a eu cependant un dérapage du côté de l'équipe de campagne d'Anne Hidalgo, dont se prévaut Pierre Aidenbaum : de nombreuses affiches sauvages de la première adjointe au Maire actuel de Paris ont été placardées à travers la ville. Il y a fort à parier que cette initiative anti-républicaine ne compte que pour des prunes dans le résultat obtenu au premier tour. Qui sait même si elle n'a pas été contre-productive ?

     

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  • Slider-htd-630-275                     L'Hôtel Dieu Paris IVe (photo APHP)

     

    L’Hôtel Dieu, faute de connaître son sort définitif, organise avec l’aide de professionnels et depuis plusieurs semaines les « Rencontres Santé » qui abordent diverses thématiques de santé publique.

    Ces conférences sont développées dans le cadre d’une reconversion du célèbre hôpital qui fait polémique, celle d’un « pôle universitaire et de recherche ».

    Les thèmes des prochaines semaines sont les suivants :

    Mercredi 2 avril : « Le tabac et vous » par le Dr Charles Brahmy.

    Mardi 8 avril : « Prévention et dépistage des cancers » par le Dr Hélène Lelong.

    Mardi 15 avril : «L’Hypertension artérielle » par le Pr Jacques Blacher.

    Adresse : Amphithéâtre Lapersonne, Hôtel-Dieu, 1 place du Parvis Notre-Dame (IVe), de 13h à 14h

  •  Pollution paris derlich"Pollution à Paris". Oeuvre de David Erlich (derlich@free.fr)

     

    On a beaucoup parlé de pollution ces temps-ci. Pour ce qui nous concerne, c'est en 2009, il y a cinq ans, que l'association a tiré pour la première fois le signal d'alarme. A propos de "l'expérience" de piétonnisation de la rue des Francs-Bourgeois, pompeusement appelée "Paris respire". Respire quoi ? On l'a révélé à l'époque : des composés toxiques et des particules d'autant plus cancérigènes qu'elles sont fines.

    Nos politiques ont mis du temps pour feindre de s'en apercevoir. Soyons juste : les "Verts" ont été plus réactifs que les autres. C'était la moindre des choses quand on sait leur engagement. Sauf qu'il nous semble qu'il y a chez eux aussi des amnésiques. Ainsi, on s'étonne qu'ils ne s'en prennent jamais aux torchères des pétroliers. Elles brulent chaque année 150 milliards de m³ de gaz naturel (du méthane essentiellement), soit 30 % de la consommation européenne d'hydrocarbures ou 25 % de la consommation annuelle des États-Unis. La combustion de ces gaz libère dans l'atmosphère son équivalent de dioxyde de carbone (CO²), responsable de l'effet de serre. Dans certains pays (civilisés) elles sont interdites. Pas en France.

    Mais revenons à Paris. La pollution extrême que nous avons subie ces derniers jours n'est pas imputable qu'à Paris stricto sensu, mais Paris y a sa part. Pour que l'air de Paris soit sain, il faut qu'au minimum toute l'Île-de-France s'engage sur sa qualité. Mais balayons devant notre porte et concentrons-nous maintenant sur ce que Paris doit faire et sur ce que les prochains élus à la Mairie de Paris doivent impérativement entreprendre.

    Une réglementation plus stricte de la circulation des poids lourds.

    Le "règlement marchandises" en vigueur autorise la présence de camions monstrueux (29 m² de plateau le jour, 43 m ² la nuit) au regard de l'étroitesse des voies, tout particulièrement dans les arrondissements du centre.

    Haudriettes camion trois essieuxDans une rue du IIIe, témoignage sans parole (Photo VlM)

     

    Interdiction de circulation pour les véhicules diesels les plus anciens

    Il faut viser par cette mesure un maximum de véhicules qui ne sont pas équipés de filtres à particules.

    Annulation de la commande de bus diésels par la Ville de Paris

    Paris et le STIF (syndicat des transports de l'Île-de-France) ont fait l'erreur de commander des bus dans cette technologie. Ils doivent trouver le moyen de la réparer. S'il en résulte des pénalités, il faudra trouver les économies de gestion (p. ex. les subventions clientélistes aux associations) pour les compenser sans avoir recours à l'impôt.

    Mise en application du contrôle technique pour les deux-roues

    Le décret date de 2010. La pression des lobbies l'a maintenu sous le boisseau. Il faut qu'il entre enfin en vigueur car c'est un moyen de lutter contre les deux-roues trafiqués, mal réglés, polluants et bruyants de surcroît. On dit que la mesure aura peu d'impact sur l'accidentologie. Voire. Et même si elle génère peu de vies sauvées, ayons une pensée pour ces vies-là.

    Introduction du parking payant pour les deux-roues motorisés sur les espaces aménagés

    Les mesures pour limiter le nombre de voitures dans Paris ont déclenché un afflux de deux-roues motorisés. Le stationnement gratuit et au gré du propriétaire est en partie responsable de leur explosion. Pour ramener plus de monde vers le vélo, la marche à pieds et les transports en commun, il convient de rendre leur stationnement payant et le soumettre à une amende dissuasive (comme pour les voitures) sur les espaces non aménagés (notamment les trottoirs).

    On nous répondra que les transports en commun sont saturés. C'est vrai sur certaines liaisons. Leur amélioration doit être au coeur de la politique des élus. Néanmoins, nous sommes proches de l'asymptote qui fixe la limite du possible. C'est pourquoi nous prions les responsables de la Ville de cesser de vouloir densifier Paris et accentuer par là-même une hyperactivité et une hyperfréquentation qui nuisent à la qualité de vie des habitants.

     

    Rien n'est simple à mettre en oeuvre dans ce programme. C'est pourquoi, à la veille du second tour, nous invitons ceux que la difficulté rebute, ceux qui n'aiment pas les challenges, ceux qui se sentent incompétents, à renoncer à une compétition dont les enjeux les dépassent.

    Gérard Simonet

     

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    Paris-eglises-en-chantier_articleUn échafaudage devant une des façades de l'église Saint-Merri (IVe) (Photo Razzo/Ciric)

     

    Le site de la mairie de Paris consacre depuis le 20 mars un article assez long donnant des explications sur les restaurations entreprises, en cours et à venir de l’église Saint-Merri (78 rue de la Verrerie IVe). Nous avons consacré un article intitulé « La misère des lieux de cultes parisiens » le 4 novembre dernier dans lequel nous attirions plus particulièrement l’attention sur la situation de l’église Saint-Merri en spécifiant que « l'organisation internationale non gouvernementale, World Monuments Fund, l'avait classée, après avis d’experts éminents, dans sa dernière liste des 100 monuments les plus en danger au monde !». L’association SOS Paris et l’association du Patrimoine Religieux ont elles aussi tiré la sonnette d’alarme.

    La mairie de Paris semble avoir pris conscience de l’urgence de la situation puisqu’elle parle dans sa communication d’une « cure de jouvence » et d’une « vaste campagne de restauration ». L’histoire de cette église y est aussi rappelée. Elle date de XVIe siècle, de style gothique flamboyant, elle possède ce qui est rare une crypte. Transformé et agrandi au XVIIIe siècle, le monument devient ensuite une usine de salpêtre durant la Révolution pour redevenir lieu de culte en 1803. Il est classé en 1862.

    église st merri intérieur 22 03 14Eglise Saint-Merri, le Choeur (photo VlM)

    La chronologie des travaux annoncés est la suivante. Actuellement la priorité est donnée à une pré consolidation et un nettoyage du décor sculpté du XVIème siècle mais aussi des restaurations/ajouts du XIXème, ce qui demande des préparatifs minutieux. En effet les travaux menés par Hyppolyte Gode à cette époque ont été réalisés avec du ciment de Vassy (des statues de portail Saint-Etienne de Notre Dame ont été moulées et reproduites). Se sont ajoutées par la suite des réparations en ciment métallique entrepris en 1925 complétées par le sablage de 1969, ce dernier ayant été jugé agressif a posteriori. Cet ensemble diffus expliquerait la « prudence de la Ville dans les préparatifs de la restauration » ?

    La mairie rappelle au passage qu’elle a déjà refait les toitures et le grand comble (2001), puis les installations électriques et l’éclairage (2007). Quant aux vitraux dont certains datent de 1500, des travaux leur sont consacrés depuis 2 ans. Il est spécifié que des opérations de sécurisation (NDLR : mais pas de restauration) de la « balustrade » du côté place Igor Stravisnky et de la façade du côté rue Saint-Martin ont été menées. Une étude a été remise sur la restauration du portail occidental. Elle ferait apparaitre une complexité extrême pour le remettre en état.

    Outre ce qui est en cours et à lancer prochainement, les étapes suivantes cibleront le chauffage et le relèvement de l’orgue – l’un des deux orgues classiques historiques de Paris, bien que trés remanié (sur lequel a joué Saint-Saëns) avec celui de Saint–Nicolas des Champs (IIIe). Resteront aussi les fresques de gande qualité qui ont beaucoup souffert et pour lesquelles rien n'est encore annoncé.

    église st merri intérieurFaçade latérale, depuis la rue Brisemiche (IVe) (Photo VlM)

     

    Saint-Merri devrait donc retrouver progressivement tout le lustre qu’elle mérite au cœur d’un des lieux les plus visités de la capitale. Cette bonne nouvelle pose la question de savoir pourquoi il a fallu attendre aussi longtemps pour sauver cet ensemble, rendant sa restauration plus coûteuse encore… ?

    Dominique Feutry en collaboration avec Marais 4.

     

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  • 3695795_11-0-4211502894_545x341Le Carreau du Temple, côté rue Eugéne Spuller (IIIe) (Photo Le Parisien)

     

    Cette image insolite du Carreau du Temple, côté rue Eugéne Spuller (IIIe), entouré d'un cordon de CRS est celle que l'on pouvait voir ce vendredi 21 mars à la suite de l'occupation du bâtiment par les intermittents du spectacle qui souhaitaient par cet acte peser sur les négociations en cours relatives à  l'assurance chômage.

    La plupart a quitté les lieux de bon matin ce samedi 22 mars et ne devrait pas, espérons le, remettre en cause le premier événement important prévu, la 8e édition du Drawing Art Paris qui accueillera 87 galeristes à partir du 26 mars.

    Les promoteurs de la  rénovation de ce site célébre n'imaginaient  pas qu'il servirait de symboble de "lutte sociale" de la part des intermittents du spectacle. Une preuve s'il en était besoin que la destination des lieux a bel et bien changé.   

  • Haudriettes 2 cave 15 11 13Caves des Haudriettes, 2 rue des Haudriettes (IIIe) Tél. 01 42 77 32 06  (Photo VlM)

     

    Cette adorable boutique va disparaitre. Dans sa forme actuelle en tout cas. Simon, le gérant, jette l'éponge. Elle sera remplacée par un salon de soins esthétiques.

    En attendant la fin du mois de mai, Simon accueille les lecteurs de ce blog, sur simple déclaration, avec des prix sacrifiés : 10 à 20% de rabais, sur des crus prestigieux ou des bons vins bourgeois. A titre d'exemple, un Meursault "Les Clous", de chez Bouchard, à 25 €. Un des plus grands blancs de Bourgogne (donc du monde) avec les Montrachet. Un vrai nectar !

    Il vous attend le soir jusqu'au 13 avril. Puis de début mai à fin mai 2014.