Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2014

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    Photo_4Vitrine du 29 rue du Temple (Ive) (Photo 3 Sight)

     

     Autrefois apanage des drapeaux des corsaires ou des produits et sites dangereux, les têtes de mort ont envahi depuis quelques années notre quotidien. On en trouve partout, sur les vêtements et chaussures, les emballages, les objets de décoration et même sur les sacs d’écoliers. Tout ce qui peut en être recouvert l’est, sous le seul prétexte que cela est et fait mode…

    Ceux qui ont lancé cette tendance sont sans doute des nostalgiques d’Halloween qui a fait un flop dans l’hexagone et il faut vraiment être à court d’idées pour en arriver là. Il n’empêche que se moquer de la mort et la banaliser en s’en servant comme publicité, est finalement une forme d’irrespect et de changement dans la hiérarchie des valeurs.

    Le comble du mauvais goût est d’aller jusqu’à utiliser des squelettes comme mannequins pour présenter du prêt-à-porter dans une vitrine ou dans un rayon. C’est le cas d’un magasin de la rue du Temple au N° 29 (voir notre article du 18 février) qui arbore depuis des mois deux mannequins-squelettes. Depuis peu le BHV Marais lui a emboîté le pas puisqu’au rez-de-chaussée, en bas des escaliers de l’entrée qui se trouve à l’angle de la rue du Temple et de la rue de la Verrerie (IVe), on se tombe « nez à nez » avec un squelette affublé d’une blouse blanche et d’une paire de lunettes, une façon bien peu subtile et bien étrange de promouvoir des cosmétiques !

    Heureusement la mode change très vite et cette banalisation morbide sera vite oubliée…

    Dominique Feutry

     

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  •  280px-Vogueo_III_-_03Un bateau navette Voguéo sur la Seine

     

    La récente pollution de l’air pose la question des transports dans Paris et notamment des transports en communs qui doivent être les moins polluants possibles et attractifs.

    Dans le concert assourdissant des commentaires multiples, y compris des déclarations des candidats aux élections municipales, il n’a pas été question de la relance du dossier des navettes fluviales sur la Seine, même s’il ne s’agit que d’une solution parmi d’autres.

    Le site internet de la mairie de Paris rappelle qu’une expérience appelée « Navette Fluviale Voguéo » avait été tentée sous l’égide du STIF de juin 2008 à juin 2011 entre la gare d’Austerlitz et Maisons-Alfort sur un parcours comprenant 5 escales, chaque bateau pouvant embarquer 70 passagers au prix d’un ticket de métro. Prolongé  30 mois, le test a tourné court faute semble-t-il d’un nombre suffisant d’usagers. Pensant qu’ils devaient être plus ambitieux, les collectivités concernées et le STIF ont envisagé un parcours plus long desservant 12 communes (de Vitry sur Seine à Suresnes) avec 28 escales (dont une au pied de Hôtel de Ville pour le Marais), 3 lignes et une fréquence renforcée. A la suite d’un appel d’offre où un seul candidat a répondu avec des conclusions jugées « inadéquates » pour le budget des collectivités engagées, il a été décidé d’abandonner.

     

    Thames_Clippers__4-STORM_CLIPPERUn clipper sur la Tamise

     

    La mairie de Paris met en avant dans les commentaires de son site qu’avec l’aménagement des berges de la Seine, elle n’a pas renoncé au projet. Des discussions seraient d’ailleurs en cours entre Ports de Paris et des opérateurs assurant déjà un service sur la Seine. Elle conclut en souhaitant qu’un service soit « enfin proposé aux habitants de la capitale, de la métropole et d’ailleurs ».

    Il est dommage et regrettable que ce dossier soit tombé dans les limbes alors que la question de la pollution de l’air devient chaque jour davantage prégnante. Ce sujet doit donc être réactivé par les élus qui sortiront des urnes car comme l’explique la mairie de Paris ce n’est qu’une question de budget. Alors il faut prioriser les actions et procéder aux arbitrages en conséquence. Ce n’est au final qu’une question de volonté politique.

    Pourquoi d’ailleurs les bateaux clippers de la Tamise rencontrent-ils un tel succès à Londres auprès des travailleurs qui les empruntent quotidiennement ? Il serait judicieux de profiter d’un retour d’expérience auprès de nos amis britanniques.

    Dominique Feutry

     

  • Ste croix 15 immeuble et magasin 20 03 14Immeuble "chandelle" et magasin du 15 rue Ste Croix de la Bretonnerie (IVe) (Photo VlM)

     

    La Mairie de Paris vient de publier une demande d'autorisation préalable de travaux pour la transformation du local commercial actuellement en déshérence (réf. DP-075-104-14-V0039 du 12/02/14). Des sages-femmes qui manifestaient hier matin y avaient épinglé leurs calicots pour appuyer une manifestation devant "Pôle Emploi" juste en face.

    Il est prévu désormais l'installation d'un restaurant. Pour l'environnement, c'est mieux qu'un débit de boissons licence IV, mais tout dépend bien sûr de la nature de l'établissement. Les riverains de Ste Croix, qui sont particulièrement gâtés en la matière, regardent cette perspective avec suspicion. On ne peut pas leur en vouloir, ils ont déjà donné et continuent à le faire, dans ce secteur très sensible du IVe.

    Leur perplexité puise sa vigueur dans les caractéristiques de l'immeuble lui-même et les difficultés de son aménagement. Le président de l'association Marais-Quatre l'a visité au moment de sa mise en vente aux enchères publiques. Du fait de l'étroitesse de la façade (4 à 5 mètres), il offre peu de place habitable et les liaisons verticales sont problématiques. Il n'y a pas notamment d'ascenseur. La rumeur fait état pourtant d'un projet d'hôtel porté, comme le restaurant du rez-de-chaussée, par le propriétaire d'un des bars de la rue.

    En attendant d'en savoir plus, l'ensemble du dossier distille plutôt l'inquiétude ….

    En collaboration avec Marais-Quatre

     

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  • Au maire 25 sobhic panoramiqueImmeuble du 25 rue au Maire (IIIe) en juin 2011

     

    On en était là, en effet. Un immeuble et un magasin délabrés, témoins d'un conflit judiciaire que nous avons vécu et suivi avec les copropriétaires, aux côtés de la Mairie de Paris (il arrive souvent qu'on s'entende bien !) et des Bâtiments de France. Ceux qui étaient des fidèles du notre journal s'en souviennent : la SCI Victor, traduite en correctionnelle devant le Tribunal de Grande Instance de Paris, condamnée en première instance puis en appel, avant que son pourvoi en cassation soit rejeté. 

    Les prévenus avaient alors quitté la scène, avec une dette envers l'Etat (amendes et astreintes), les copropriétaires et nous-mêmes qui nous étions portés partie civile.

    Ils ont refait surface en 2011 avec un projet de réhablilitation de leurs lots, à savoir une partie des constructions et le local commercial (reportage du 5 juin 2011). Notre agacement était perceptible, dans la mesure où cette société nous devait de l'argent et ne semblait pas disposée à honorer son obligation.

    Le décor a changé depuis. Sous l'impulsion d'Alexandre LI, fils du propriétaire, le local commercial s'est  métamorphosé en un magasin élégant à l'enseigne de "La Cave d'Alexandre".

    Au maire 25 caves alexandre 18 03 14Le même immeuble et "La Cave d'Alexandre", 25 rue au Maire (IIIe), en mars 2014

     

    La demande de permis de construire de 2011 vient d'être réactivée. Elle couvre ce magasin mais aussi la réhabilitation de 120 m² de bâtiments côté cour qui abriteront trois petits logements destinés à la location.

    La famille qui gère l'affaire a fait amende honorable envers nous. L'arriéré nous a été réglé. Nous l'apprécions à deux titres : pour nos finances car nous avions exposé des frais pour notre défense et le recouvrement des créances, et pour la satisfaction de voir l'état du bâtiment, sa façade, son couloir et l'arrière-cour devenir digne des efforts qui sont faits pour l'environnement dans cette rue, qui a changé du tout au tout depuis 2001 (reportage du 5 mai 2011).

    Nous avons rendu visite à Alexandre. Sa cave mérite qu'on y fasse escale. Elle est très riche en vins de Bordeaux. Goûtez par exemple ce Lalande de Pomerol "Château Tour Canon", (voisin de Pétrus !) de 2009, qui laisse en bouche un goût de "revenez-y", pour 11,00 € seulement.

     

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  •  Carrefour_1600_1063 Un camion aux couleurs de Carrefour et Staf avec son slogan anti bruit

     

     De temps à autre il arrive de rencontrer dans le centre de Paris des camions aux couleurs de Carrefour et Staf une société spécialisée dans le transport alimentaire et frigorifique portant une publicité inattendue.

    Les lourds engins arborent sur leur remorque la photographie d’un bébé illustrée par le slogan « Vos partenaires contre les nuisances sonores ». Carrefour ambitionne de faire aussi un effort sur les nuisances sonores. Un test a été mené il y a déjà deux ans. Pour ce faire sont utilisés, en partenariat avec l’entreprise Staf, des camions aux moteurs silencieux. Parallèlement le personnel des magasins est sensibilisé sur la question des nuisances sonores pour éviter au maximum de déranger les riverains lorsque les points de vente Carrefour Market parisiens sont livrés. Les magasins sont insonorisés et dotés d’appareils silencieux (transpalettes…). Le matériel est certifié par d'un label indiquant une mesure de bruit inférieure à 60 dB ce qui correspondant à une conversation entre deux personnes. Une « hot line » a été mise en place pour permettre aux riverains de faire part de leurs désagréments lors des livraisons tard la nuit ou tôt le matin. Des indicateurs de performances suivent les résultats obtenus.

    Ces mesures sont très encourageantes et vont dans le bon sens pour réduire le bruit. En revanche elles sont encore trop parcellaires. Il faudrait qu’elles s’appliquent à tous les transports de marchandises dans nos rues étroites donc sonores et souvent peu adaptées. Là encore le législateur comme la future équipe municipale devraient se saisir de cette question et imposer des mesures que certains appliquent déjà sans y avoir été contraints.

    Dominique Feutry

     

  • St antoine valises roulettes 12 03 12
    Touristes avec leurs valises à roulettes qui s'acheminent vers leur location occasionnelle (Photo VlM)
     

     

    Les chiffres viennent de tomber quant à l’influence de l’attrait touristique de Paris sur la hausse du prix de l’immobilier depuis 20 ans.

    A partir des statistiques de l’INSEE, l’agence Data Publica, un éditeur de données, montre que 193 000 logements dans Paris intramuros sont soit des résidences secondaires, soit vacants, soit des logements occasionnels. Cela représente pas moins de 14% (1 sur 7) de l’ensemble des logements ! Encore s’agit-il d’une moyenne car si l’on détaille ces données alors nous découvrons que le Paris historique est davantage touché puisque le pourcentage monte à 30% pour le IVe et à 26% pour le IIIe.

    L’explosion des locations de courte durée que "Vivre le Marais !" a dénoncé à plusieurs reprises (tout récemment le 13 mars 2012) est la parfaite illustration de ce phénomène alors que nombre de personnes ont des difficultés pour se loger dans le centre de Paris où un appartement sur 5 n’est pas une résidence principale. Certains médias avancent même le terme d’explosion à ce sujet. Pourtant la loi Duflot est restée timide sur ce plan puisque la seule disposition nouvelle pour les propriétaires bailleurs est d’être autorisés par le syndicat des copropriétaires à demander à la mairie le changement de destination du bien, du statut "d'habitation" à celui de "commercial".

    On sait par ailleurs, en ce qui concerne Paris, que l'Hôtel de Ville est farouchement opposé à ce type de transformation et n'accorde le changement que si le bailleur offre en compensation des surfaces équivalentes ou supérieures en location longue durée. Cette condition n'est pas aisée à satisfaire en général. De plus, il faut savoir que si cette disposition n'est pas respectée, le bailleur encourt une amende de 25.000 €.

    A ce stade, il apparait assez clairement que le problème n'est plus dans l'absence de règles mais dans la capacité des mairies à assurer le contrôle et la verbalisation et, pour les propriétaires mécontents, à oser se plaindre et à porter s'il le faut les affaires devant la justice ou simplement d'informer les mairies quand l'infraction est de leur ressort.

    Data Publica pose la question de la régulation du marché pour éviter que le centre de Paris ne devienne un immense ensemble de résidences hôtelières. La ville de New York est souvent citée comme exemple, des taxes limitent les acquisitions de logements par les étrangers si ce ne sont pas des résidences principales. Un exemple à méditer. Plus simplement, et avec moins de risque que le principe de réciprocité nous pénalise, il suffirait d'augmenter de façon sensible les taxes locales (taxe d'habitation et taxe foncière) applicables aux résidences secondaires.

    Dominique Feutry

     

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  •   ImagesAffiche de la RATP annonçant le Grand Prix de la Poésie 2014

    A compter du 17 mars et jusqu’au 13 avril, la RATP propose son concours annuel de poésie 2014. La participation est simple, il suffit de déposer la page dédiée à cet effet par la régie un poème court (5 lignes maximum) ou long (12 lignes maximum), le tout en vers ou en prose et comprenant 600 signes maximum. Ouvert à toute personne n’ayant jamais publié d’œuvre littéraire ce concours réunit chaque année plusieurs milliers de poètes. Est prévue pour les moins de 12 ans une catégorie « enfant ».

    Pour participer, il suffit de se rendre sur le site de la RATP. 100 finalistes seront sélectionnés, invités pour la remise des prix aux 10 lauréats. Ces derniers seront récompensés et leurs écrits seront affichés dans le réseau RATP durant l’été.

    Nous parlons assez peu de poésie, pourtant beaucoup de manifestations sont organisées autour de cet art plus confidentiel que la peinture ou la musique. Nous sommes d’ailleurs tout proche de la Maison de la Poésie (notre article du 28 mai 2013) qui est située Passage Molière, 157 rue Saint Martin (IIIe).

    Nous vous signalons la programmation en ce lieu, dimanche prochain 23 mars à 16h00, de la lecture intégrale de la Chanson de Roland, avec la participation de Denis Podalydés de la Comédie Française (contact maison de la poésie).

    Dominique Feutry

     

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    4383395_3_eed2_paris-dans-un-nuage-de-pollution-le-14-mars_b1720fcdd2cb9f3d7f46da1cf49da2e1Vue de Notre Dame le 14 mars 2014, voilée par la pollution

     

    La France, et Paris en particulier, vit depuis plusieurs jours consécutifs sous un couvercle de pollution.

    Quatre polluants atmosphériques sont particulièrement concernés  et mesurés en raison de leur dangerosité pour la santé : les particules fines (PM 10 et PM 2,5), le dioxyde d'azote (NO2), le monoxyde de carbone (CO) et l'ozone (O3). Les particules fines en suspension dans l'air (« particulate matter », PM, en anglais) sont principalement émises par le trafic routier (dont 70 % proviennent, en Ile-de-France, de la combustion du gazole), du chauffage au bois, de la transformation d'énergie par l'industrie et de l'agriculture avec l'utilisation d'engrais (article du 14 novembre 2012).

    Sur ce dossier, pour lequel nous avions alerté dès 2009 (article du 8 avril) et à plusieurs reprises ensuite, nous nous interrogeons sur l'attitude des autorités, de la Mairie de Paris en particulier qui n’a pas pris véritablement le dossier en main. Il faut que des mesures soient faites aux heures de pointe et dans les rues étroites de nos quartiers, envahies par des véhicules polluants. On donne de la nourriture BIO aux enfants des écoles mais on ne se préoccupe pas de ce qu'ils respirent. Il faut le savoir, AIRPARIF dispose sur Paris de plusieurs "stations de mesure permanentes" mais en nombre insuffisant . Pour ce qui nous concerne, la plus proche se trouvait sur l'esplanade des Halles et a été fermée depuis novembre 2010 en raison des travaux de réaménagement toujours en cours à cet endroit. Il ne reste donc que la station du 28 quai des Célestins (IVe), de surcroît en bord de Seine et celle place Igor Stravinsky (IVe). Ce qui est peu pour un quartier aussi dense que le Marais!

     On ne cherche pas à connaître la pollution dans les rues encombrées, car les politiques ne veulent pas de décisions drastiques qui réduiraient la circulation des véhicules motorisés. *

    Les mesures annoncées il y a quelques mois sont bien trop timides, qu’il s’agisse de celles pour les usagers des bicyclettes, de la multiplication des zones 30, de l’interdiction des véhicules les plus polluants, de la réduction de la vitesse sur le périphérique ou de développement des véhicules électriques.

    Qu’en est-il aussi des deux roues motorisées qui polluent comme les autres véhicules à moteur et qui pourtant s'opposent depuis quatre ans à l'application du décret exigeant leur contrôle technique.

    Nous entendons aussi souvent qu’"Il n'est pas question de faire du centre de Paris un sanctuaire !". Mais alors est-il préférable de laisser les gens s'asphyxier et s'inquiéter des récentes alertes à répétition ?

    Nous suggérions dès 2009 que l'ensemble du trafic, au centre de Paris au minimum, soit réduit tous les jours. Vouloir réduire la vitesse de circulation est insuffisant comme est dérisoire la piétonisation une demi journée des rues étroites du Marais. Seul point positif la circulation alternée va enfin être appliquée.

    Pourquoi nos politiques hésitent-ils tant à interdire la circulation des véhicules diesel  alors que c’est le seul moyen d’éradiquer la pollution ? Des pays l’ont fait et ne connaissent plus ce que nous subissons !

     

    Images

     

    Nous ne savions pas, en tirant une fois de plus la sonnette d'alarme en 2012, que  nous étions si près de la crise. Nous y sommes aujourd'hui. La préfecture de police vient de décider la circulation alternée pour deux jours. Simultanément, des voix s'élèvent pour dire que cette mesure est inique car elle frappe indifféremment les véhicules pollueurs et les autres en ajoutant insidieusement que l'amende n'est que de 22 € et que la police n'aura pas les moyens humains de sévir. A bon entendeur ….

    Un coup d'épée dans l'eau, par conséquent, comme le sont les mesures qui n'ont pas été réfléchies. Mais c'est bon à prendre. C'est le signe que la nation a pris conscience du danger d'un comportement irresponsable. Cette épreuve donne du sens également à notre campagne de sensibilisation contre la politique d'hyper-densification de Paris, prônée par les candidates des deux bords, qui porte en elle les germes d'une extension de l'activité elle-même génératrice de pollution sous toutes ses formes.

    Dominique Feutry

     

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  •   Article_0909-PAR03-DECHETS1Une montagne de déchets ménagers (Photo "20 minutes")

     

     

    2012 marque une évolution significative en Ile de France, le nombre de déchets ménagers et assimilés dits DMA a baissé de 70 000 tonnes en un an. Mais le total reste impressionnant puisque ce sont 5,612 millions de tonnes qui ont été produites ! Ce qui représente 472 kg de déchets par habitant (466 kg par parisien), soit prés d'une demi tonne pour chacun des 11,9 millions d'habitants qui a "'économisé" individuellement une moyenne de 8 kg en un an .

    C'est peu, direz-vous, mais c'est peut-être, et osons le croire, le début d'une tendance baissière. Certains estiment que l'effet de la crise commence à jouer, mais n'est-ce pas une meilleure prise de conscience de nos turpitudes en ce domaine plutôt que l'effet des plans locaux de prévention.

    Au demeurant, il s'agit d'une excellente nouvelle et encore plus si ce mouvement se confirme en 2013. L'action de sensibilisation mlse en oeuvre depuis des années auprés des consommateurs, petits et grands, porte ses fruits. 

    Tous les acteurs concernés et les collectivités en particulier sont  confrontés à la même équation. Comment éliminer les déchets et les valoriser sans mettre en danger la santé humaine et sans nuire à l'environnement tout en maîtrisant les coûts ? Un vaste programme.

    Seule une chose est certaine pour l'avenir, le recyclage a encore de beaux jours devant lui car il faudra encore beaucoup agir et pendant de nombreuses années pour limiter et surtout réduire une telle production de déchets. En ce domaine nous sommes tous responsables.

    Dominique Feutry 

     

  • Saint martin mona lisait 13 03 14Mona Lisait, 9 rue Saint Martin (IVe)

     

    Nous avions appris avec regrets la fermeture, en octobre 2013, des deux magasins de "Mona Lisait" rue Saint Martin et rue Pavée. Cette librairie nous semblait éternelle tant elle nous était familière et indissociable de l'environnement du Marais (notre article de novembre 2013).

    Nous venons d'apprendre la réouverture de la boutique de la rue Saint Martin. Interrogés sur les évènements qu'ils ont vécu, les propriétaires nous disent ce qui s'est passé :

     

    Merci pour l’intérêt que vous portez à la réouverture de la librairie.

    C’est en effet une bonne nouvelle pour le quartier et pour nous d’avoir pu continuer notre aventure.

    Depuis près d’une année, la société était en dépôt de bilan et nous étions à la recherche d’un repreneur faute de quoi elle allait être liquidée et ses 50 employés se seraient retrouvés au chômage.

    Une proposition a été faite par le gérant de la librairie « Le Merle Moqueur » (3 librairies sur Paris : rue de Bagnolet, librairie du 104 et librairie du Printemps Nation).

    Malheureusement des négociations n’ont pu aboutir et une situation de blocage a provoqué le retrait de l’offre du « Merle Moqueur ».

    Ce qui devait arriver arriva… la société a été liquidée courant octobre et toutes les librairies ont fermé.

    Cependant, certains employés n’ont pas voulu rester sur cet échec et l’un d’eux a décidé de déposer un dossier au tribunal de commerce afin de tenter l’aventure.

    Après 2 mois d’attente une réponse positive lui a été donné et c’est au total 6 employés de l’ancienne société Mona Lisait qui ont pu retrouver leur librairie.

    Depuis la mi-décembre, la libraire "Mona Lisait" du 9 rue Saint-Martin est à nouveau ouverte et c’est avec plaisir que nous y sommes… pour vous accueillir.

    Cordialement,

    James Brienne

     

    Librairie "Mona Lisait"

    9 rue Saint-Martin 75004 Paris

    01 42 74 03 02

    Monalisait.saintmartin@gmail.com

    www.facebook.com/librairie.monalisait.saintmartin