Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2014

  •    IMG00086-20140216-1046Cour d'un Hôtel du Marais avec ses prunus en fleur (photo VlM!) 

     

    En ce premier dimanche ensoleillé de l'année, Paris avait des airs de printemps. L'occasion d'une promenade au bord de la Seine ou dans les squares malgré un air un peu frais.

    La patinoire de l'Hôtel de Ville contrastait presque alors que les rayons dardaient et semblaient faire fondre la glace. Quant aux fleurs, elles donnaient ici ou là un air de fête. Même les arbres qui fleurissent en mars se parent déjà de couleurs 

     

    IMG00084-20140216-0931Primevères le long du square Léopold Achille, 9 rue du Parc Royal (IIIe) (photo VlM!)

     

    Après des semaines de pluie et de morosité, cet intermède climatique est le bienvenu. Mais l'hiver n'a certainement pas dit son dernier mot…  

     

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    Paybyphone-issy-800x325

     

     

    Le 13 février dernier un consortium, formé par les entreprises Vinci Park et PayByPhone qui avait été sélectionné par la Ville de Paris à la suite d’un appel d’offre, a annoncé une  nouveauté en matière de paiement de stationnement.

    Dès le mois d’avril prochain et dans les 4 premiers arrondissements de Paris, il sera possible de payer mais aussi prolonger son stationnement par mobile ou internet. Aucun surcoût ne sera facturé. L’extension aux autres arrondissements ensuite.

    Bien entendu cela suppose d’équiper les bornes de paiement, 155 0000 le seront dès la fin de 2015.

    Une évolution qui répond aux nouvelles technologies et qui sécurise les paiements puisqu’il n’y a plus besoin d’utiliser sa carte de paiement et encore moins des espèces.

    Dominique Feutry

     

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    Expo-photo-paris-david-lynch-small-stories

    La Maison Européenne de la Photographie (5-7, rue de Fourcy IVe) a monté une exposition inattendue de photos de David Lynch intitulée "Small Stories". Il n'est en effet pas habituel de cotoyer le célèbre cinéaste au travers de ses photographies. 

    Pourtant sa production est des plus variées puisqu' il est aussi musicien, plasticien et designer.

    40 photographies très particulières en noir et blabnc son présentées dans cette exposition qui se terminera le 16 mars. Les spécialistes estiment que ces tirages sont troublants et expliquent assez bien l'univers qui est celui de l'artiste.

    Rappelons que la Maison Européenne de la Photographie occupe l'Hôtel Hénault de Cantobre du nom du fermier général pour lequel il fut bâti en 1705 et 1706 dans un  pur style Louis XIV. Le propriétaire qui a épousé la petite fille de Jules Hardouin Mansart était aussi musicien, écrivain et membre de l' Académie Française et appartenait à une famiile possédant une immense fortune. 

     

    1201427857Façade de l'Hôtel Hénault de Cantobre, 82 rue François Miron (IVe) qui abrite la Maison Européenne de la Photographie

     

    La façade de la rue Miron (IVe) est formée de trois arcades avec des balcons situés au-dessus soutenus par cinq consoles, celle du centre est ornée d'une tête de maure. Cet ensemble est classé à l' Inventaire des Monuments Historiques ainsi qu'un très bel escalier intérieur.

    Propriété de la Ville de Paris depuis 1914, voilà 18 ans que ces bâtiments sont consacrés à la photographie. Ils abritent 20.000 oeuvres, des photographies argentiques mais aussi numériques et des vidéos. La bibliothéque est riche de 24.000 ouvrages sur la photographie. On trouve aussi l' Atelier de Restauration et de Conservation des photographies de la Ville de Paris (ARCP).

    Un détour intéressant que nous conseillons en cette période de temps froid.

    Dominique Feutry  

     

  •  Saintonge 38 local 12 02 14Immeuble XVIIIème siècle typique du quartier, 38 rue de Saintonge (IIIe). Le local en question deviendrait un bar à tapas (Photos VlM)

     

    Si les commerces de cette partie de la rue située entre Bretagne et Normandie ne créent pas de nuisances aux riverains, il pourrait en être autrement d'un projet situé au 38. Un local du rez-de-chaussée est disponible actuellement et le propriétaire annonce qu'il a décidé d'y implanter un bar à tapas.

    Les bars à tapas sont sympathiques mais ils ont mauvaise presse quand il s'agit de leur entourage. Les riverains s'en méfient. Ils ont décidé, à toutes fins utiles, de constituer un collectif dans la mouvance de "Vivre le Marais !". Dans un premier temps, une pétition est en préparation, destinée au Maire du IIIe et au Commissaire Central de l'arrondissement.

    Nous les avons rencontrés. Nous sommes a priori porteurs d'un message de conciliation. Nous connaissons des restaurants ou des bars qui s'intègrent sans heurts dans le tissu urbain d'un quartier. Il suffit pour cela qu'ils respectent ceux qui les entourent. Il convient, en règle générale, que les locaux soient insonorisés pour étouffer les bruits intérieurs, et que le  propriétaire gère non seulement son affaire mais aussi ses clients, notamment à l'extérieur de l'établissement.

    Le choix du concept, de ce point de vue, est déterminant. S'il s'agit d'un "bar dehors" (clients qui consomment à l'extérieur en échangeant des propos dont la véhémence va crescendo au fil des heures), c'est la catastrophe assurée. Nous ne saurions que trop leur conseiller dans l'intérêt de tout le monde, de choisir un mode d'exploitation qui laisse toutes ses chances à une bonne entente entre les parties concernées. Ou opter éventuellement pour un autre projet.

    On trouve juste en face, au 41, un commerce qui a développé un autre concept d'établissement recevant du public.

     

    Saintonge 41 rdc 12 02 14 Rue de Saintonge 41 (IIIe). Des styles début et fin XVIIIème siècle se mélangent. Le portail enveloppe l'entresol. Il est surmonté de quatre consoles élancées et d'un cartouche dans le  style Louis XV.

     

    "L'évènement bleu", comme son nom l'indique, accueille périodiquement des évènements ou des célébrations qui se déroulent dans les deux locaux communicants du rez-de-chaussée, visibles de part et d'autre du portail. De l'avis général, ils ne créent pas de perturbations dont les riverains aient lieu de se plaindre. Il est vrai que les organisateurs y sont attentifs et qu'un vigile est appointé à chacun de ces évènements.

     

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  •   Libe613793-des-antennes-relais-sur-les-toits-de-paris_mAntennes relais sur un toit de Paris 

     

    Les pompiers vérifiaient sur des toits de la rue Beaubourg ce dimanche la solidité des fixations de certaines antennes relais chahutées par les intempéries, le vent en particulier.

    En effet, ces installations dont certains dénoncent les risques sur la santé publique (électrosensibilité, insomnie…) présentent aussi un risque d'arrachement et de chute avec le conséquences que l'on imagine. Pourtant les antennes continuent à être implantées comme un araignée tisse sa toile ce que nous annoncions dans un article du 14 décembre 2012. Pour s'en convaincre il suffit de s'intéresser par exemple au panneau annonçant des travaux au 61 rue de Bretagne (IIIe). Il indique qu'une installation d'antenne relais est en cours à la suite de l'autorisation donnée par la mairie.

    La couverture de Paris par 2550 antennes est l'objectif fixé. Mais voilà l'arrivée de la 4G bouscule ce plan puisque l'Agence Nationale des Fréquences (ANFR) a autorisé  pour ce faire 11 345 émetteurs en France à ce jour, dont 1 759 à Paris intra-muros (contre 38 000 pour la 2G et autant pour la 3G !). La seule contrainte est finalement celle de ne pas installer d'antenne prés d'une école.

     

    838290Une antenne 4G

     

    Pour l'opérateur le schéma est simple, il contacte les propriétaires et dépose un dossier à l’Agence de l’Ecologie Urbaine qui dépend de la mairie de Paris. Elle établit un document qui est envoyé à la mairie d’arrondissement qui a 2 mois pour émettre un avis. Si ce dernier est négatif alors la Commission de Concertation de la Téléphonie Mobile (CCTM), fruit de la charte entre les opérateurs et la ville, est saisie. 20 % des dossiers présentés ne seraient pas acceptés au final. Les citoyens doivent être simplement informés du projet d'implantation.

    La 4G et peut-être d'autres évolutions technologiques vont augmenter le nombre d'antennes relais et des spécialistes n'hésitent pas à dire que l’exposition du public aux ondes va croître de près de 50% ! Voilà qui n'est pas sans inquiéter les plus sceptiques pour lesquels les chutes d'antennes ne sont rien au regard des autres risques que peuvent apporter ces antennes et leurs ondes sur la santé publique, si cela est avéré.

    Dominique Feutry

     

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    1201427857Verrières de la galerie Vivienne (IIe)

     

    En association avec l'association "Culture et Patrimoine, Paris-Marais"

    nous vous invitons à une nouvelle visite sur

    "l'histoire méconnue des passages couverts de Paris"

    le jeudi 20 mars 2014 (durée 2 heures environ).

     

    Ces  passages couverts connurent leur apogée à Paris sous la Restauration (1815-1830) protégeant de la boue des rues alors que n’existaient ni égouts, ni trottoirs.

    Le guide Sylvain Solustri conduira les visiteurs du Palais Royal, dont les « Galeries de bois » sont, dès 1786, considérées comme le prototype de ces passages, à la Galerie Véro-Dodat aux belles colonnes doubles et aux miroirs séparant les boutiques. C’est là que la célèbre tragédienne Rachel occupa un appartement et que Gérard de Nerval fréquenta le café de la galerie.

    La visite se poursuivra ensuite dans les élégantes Galeries Vivienne, où habita Vidocq, et la galerie Colbert. Le théâtre de M. Comte, magicien et ventriloque, qui avait un grand succès, occupait le passage Choiseul. La petite salle sera reconstruite en 1857 pour Offenbach sous le nom de « Bouffes Parisiens ». Louis Ferdinand Céline y vécut et le décrira férocement dans « Mort à crédit ».

    Normal_Pano_Passages_couverts_Aout_2009_-_IMG_9307_DxO_-_3_picts_-_5942x4139_-_86_27x65_37_-_V2_0_3__redimensionnerBoutique typique du passage Vero-Dodat (Ier)

     

    Seront montrés aussi les passages bâtis sous la Monarchie de Juillet, avec le passage des Panoramas dont l’origine du nom est due à une attraction populaire, là où Zola fit se rencontrer Nana et Muffat.

    La visite se terminera par le passage Verdeau, l’un des plus clairs à la haute verrière et au dessin néoclassique épuré.

    Les personnes intéressées peuvent s'inscrire auprès de Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr ou par téléphone au 01 42 72 61 41.

     

    Rendez-vous à 14h15 à la sortie du métro "Palais Royal" Place du Palais Royal,

    sortie face au Louvre des Antiquaires

     

     


  • IMG00071-20140207-2004 (1)
    Publicité cachant les échafaudages lors de travaux au musée d'Orsay

     

    Depuis le 1er octobre 2007, un décret inscrit au code du patrimoine (Art 103) précise qu'une autorisation peut être délivrée lors de travaux extérieurs sur des immeubles classés ou inscrits permettant d'apposer des affichages sur les échafaudages et les bâches. Toutefois la surface totale ne peut excéder 50% de celle de la bâche.

    C'est la municipalité de Venise qui est à l'origine de cette pratique nécessitée par un besoin grandissant de fonds pour assumer les nombreuses restaurations de ses multiples monuments alors que les finances communales étaient en baisse. En période de restrictions budgétaires cette possibilité est effectivement une véritable manne qui permet de réduire le coût de tels chantiers.N'a t-on pas vu pour les travaux menés à l' Opéra Garnier, au Louvre, à la Conciergerie ou au Musée d'Orsay, des annonces publicitaires inhabituelles et éphémères en ces lieux…

    Mais habiller ainsi certains monuments emblématiques ne plaît pas à tout le monde ! L'expression « d'agression publicitaire » a même été employée l Voir apparaître les marques Coca Cola sur le Palais des Doges, Burberry sur la façade du Musée d'Orsay, Dior sur celle de la Conciergerie ou une énorme montre Bréguet ornant le Louvre peut choquer. Ces supports de communication détonnent au sein de sites emblématiques de Paris ou d'autres villes. Ils sont considérés comme intrusifs avec leurs couleurs, la « puissance commerciale » qu'ils représentent…

      5981_l-image-du-jour-apple-toujours-reine-de-la-place-des-vosgesPublicité sur la façade d'un bâtiment de la place des Vosges (IVe) à l'occasion de travaux de réfection  

     

    Pourtant les entreprises qui paient pour ces publicités ont le sentiment de faire du mécénat et de contribuer à redonner tout leur lustre aux monuments en participant au financement de leur restauration. Les plus opposés à cette pratique citeront ces cas de Venise où d'immenses bâches recouvertes de publicités ne cachaient aucun échafaudage !

    Le Président du Centre des Monuments Nationaux a refusé toute publicité sur les échafaudages de l'Arc de Triomphe comme sur ceux du Panthéon. Il met en avant le caractère emblématique de ces édifices et tout ce qu'ils représentent pour notre histoire pour justifier sa décision. Les panneaux qui entourent les chantiers serviront simplement à accueillir des expositions d’images, et à donner des informations sur les chantiers.

    Le_pantheon_en_travaux.1397728.18Echafaudages sur le Panthéon 

     

    Nous respectons bien entendu cette décision qui honore celui à qui nous la devons et nous la comprenons. Toutefois il ne faudrait pas trop se prévaloir de cette jurisprudence lors de restaurations futures car elle pourrait compromettre les plans de financement qui seront de plus en plus difficiles à finaliser et remettre en cause par conséquence des travaux de préservation indispensables.

    Les propriétaires privés n'hésitent pas à recourir eux aussi à ce mode de financement, comme l'a fait une copropriété de la Place des Vosges pour la restauration d'un bâtiment qui a été endommagé par un incendie à l'angle de la rue du Pas de La Mule.

    Il s'agit d'un sujet délicat mais qui peut faciliter grandement le financement d'une restauration tout en allégeant la note pour le contribuable ou le propriétaire privé.

    Dominique Feutry

     

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  • Temple 10 motos 10 02 14Rue du Temple (IVe) : des motos à foison (Photo VlM)

     

    La moto, en effet, plus généralement les deux-roues motorisés, a toute sa place à Paris et même beaucoup plus que sa place. Les trottoirs en sont envahis, qu'il s'agisse de parkings aménagés ou d'espaces livrés au stationnement sauvage.

    Anne Hidalgo nous avait séduits en déclarant en janvier : "les motos doivent payer leur place sur l'espace public, comme tout le monde". Nous nous sommes dit qu'elle avait du bon sens et du courage. Le lendemain, l'association "Les Motards en colère" (ceux-là ne décolèrent pas même quand tout va bien) annonçait une grande manifestation dans Paris. Dans la foulée, Mme Hidalgo publiait une mise au point pour dire qu'il n'était pas prévu de taxer leur stationnement.

    "Les Motards en colère" font la loi à Paris. Ils ont obtenu en 2007 la signature par Bertrand Delanoë et Denis Baupin d'une charte, "scélérate" car le Préfet de Police a refusé de la valider, qui les autorise à rouler et à stationner sur les trottoirs et à remonter les files de voitures. Leur force est dans leur capacité à mobiliser des centaines d'engins bruyants et polluants qui bloquent la circulation et créent un charivari avec leurs vrombissements et leur klaxons. Chaque fois qu'une autorité a des velléités d'introduire une mesure d'égalité, de sécurité ou simplement de bon sens, qui leur déplait, il leur suffit de brandir la menace et tout le monde se couche.

    Il en est ainsi du contrôle technique. Obligatoire pour les voitures depuis longtemps, il est systématiquement rejeté par les motards en colère au motif que leurs accidents, qui sont nombreux, ne sont pas majoritairement dûs à des défaillances techniques. C'est un peu comme si on refusait de prévenir disons la tuberculose au motif que les gens meurent plutôt de cancers ou d'accidents cardio-vasculaires.

    Résultat : la mise en place d'un contrôle technique réservé aux deux-roues motorisés est une question récurrente depuis le début des années 2000 chez les différents acteurs de la sécurité routière en France. Il y a eu en 2010 un décret du gouvernement Fillon, mais son application est toujours en suspens en 2014. Tant pis pour les accidents, tant pis pour les nuisances sonores, tant pis surtout pour la pollution aux particules qui s'ajoute aux autres causes connues, comme le Diésel.

    A l'évidence Mme Hidalgo a voulu plaire aux utilisateurs de motos à la veille des élections. Elle a même poussé la flagornerie jusqu'à faire une virée à moto à travers Paris à l'arrière d'une grosse cylindrée, en compagnie de Tatiana de Rosnay, égérie de "Toutes en (sic) moto", une association de femmes motardes ("Le Parisien" du  9 février 2014).

    Reconnaissons que si le nombre de voix qu'Anne Hidalgo a gagnées en faisant ce geste dépasse celui des voix perdues du fait de parisiens mécontents de la prolifération anarchique de ce moyen de transport, elle a eu raison, de son point de vue, de le faire. Vos commentaires nous diront si, à notre échelle au moins, elle a vu juste ou s'est simplement fourvoyée.

    Gérard Simonet

     

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  • Rambuteau grue beaubourg 08 02 14Rue Rambuteau, angle Beaubourg (IIIe ei IVe) – (Photo VlM)

     

    Des travaux d'entretien sur le Centre Culturel Georges Pompidou (voir notre article du 30 avril 2013) nécessitent la dépose d'appareils lourds et encombrants.

    Cette grue aux dimensions et d'une finesse exceptionnelles y pourvoit. Installée rue Rambuteau, bien calée sur une assise au sol très large, elle déploie une flêche dont la longueur est estimée à 50 mètres.

    Avec un tel porte-à-faux, elle semble défier les lois de la pesanteur et de la physique statique.

      

  •   Rosiers hospit st gervais 08 02 14 L'état impeccable des murs à l'angle des rues des Rosiers et des Hospitalières Saint-Gervais (IVe)

     

    Y a t-il un lien entre  la tempête venant de l'ouest qui a envahi l'intérieur des terres, accompagnée de la pluie, et la rue des Rosiers (IVe) ? En effet, en ce vendredi 7 février, celle-ci est devenue méconnaissable tant y régne désormaîs la proprété, tant elle parait lavée et briquée, on oserait presque s'asseoir à terre et prendre son déjeuner si ce n'était le froid. Cerise sur le gâteau, même les tags qui pullulaient depuis des mois à l'angle de la rue des Hospitalières-Saint-Gervais ont disparu,ils ont été gommés.

    Voilà bien longtemps que cette voie n'avait été dans cet état !

    Sont-ce les plaintes de riverains ou les commentaires négatifs des touristes étonnés du mauvais entretien de la rue qui ont fait réagir les autorités ?

    Sans doute que l'approche des élections municipales a constitué un puissant incitateur pour nos élus, des instructions ont vraissemblablement  été données et sont à l'origine du miracle constaté. 

    Bravo et merci à nos élus qui ont sans aucun doute oeuvré pour ce nettoyage qui réhabilite la rue, une prouesse qui ressortit du miracle. Espérons que cette propreté retrouvée perdure ainsi longtemps.

    Dominique Feutry

     

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