Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2014

  • Saintonge 10 façade NON au bar 24 01 14Immeuble origine XVIIème siècle, modifié XVIIIème. Magnifique portail en bois, 10 rue de Saintonge (IIIe) (Photos VlM)

     

    Ils sont une vingtaine de personnes qui  vivent aux numéros 10,12 et 13 de la rue de Saintonge, l'une des plus résidentielles du Haut-Marais, regroupées en collectif contre l'implantation possible d'un bar. Il faut dire que "Massimo & Rose", le bar-restaurant du 13, a laissé des souvenirs douloureux. La police est intervenue plusieurs fois, puis les services de la Préfecture qui ont exigé une étude d'impact. Face à cet investissement de plusieurs milliers d'€, les gérants ont reculé et l'activité a cessé depuis.

     

    Saintonge 13 massimo & Rose 24 01 14

    Le propriétaire des murs cherche un repreneur et déclare souhaiter que ce soit un bar à nouveau. C'est la raison de la mobilisation des riverains. Ils ont rendez-vous avec le Maire Pierre Aidenbaum prochainement pour en parler. Un maire qui a peu de moyens à sa disposition en la matière si ce n'est son influence personnelle sur l'administration et les acteurs économiques.

    Nous avons proposé à ce collectif de rejoindre les rangs de "Vivre le Marais !" qui voit se multiplier ces derniers temps ce genre d'initiatives. Nous rencontrons en ce moment les candidats aux élections à la Mairie de Paris. A chacun d'eux nous adressons ce message : "les parisiens attendent de vous en priorité que vous vous engagiez à préserver, à améliorer leur qualité de vie. Inutile d'envisager des réalisations grandioses pour flatter vos égos. Pensez aux parisiens et demandez leur ce que vous pouvez faire pour qu'ils vivent mieux".

    Dans le cas présent, agir pour que soit respectés leur tranquillité et leur droit au sommeil.

     

    IMPORTANT : nos articles vous intéressent, vous appréciez nos efforts pour préserver la qualité de vie des habitants du Marais. Rejoignez l'association ! Notre force réside dans le nombre de personnes qui nous soutiennent. Pour devenir membre, il suffit de nous retourner le bulletin d'adhésion en cliquant ICI

        

  • IMG00061-20140123-2016Anne Lebreton

     

    Anne Lebreton qui est tête de liste « Nous Citoyens » pour les élections municipales à la mairie du IVe a répondu aux questions de Vivre le Marais !

    Rappelant son expérience variée dans le milieu associatif, A. Lebreton précise que son mouvement est un mouvement « transpartisan » libéral (au sens propre du terme) et social à la fois. Elle estime que la liste qu’elle conduit constitue une bonne représentation des "acteurs engagés du quartier".

    Le programme en cours de finalisation traitera des nuisances nocturnes en s'inspirant de l'expérience de Strasbourg présentée aux derniers Etats Généraux de la Nuit (notre article du 22 décembre 2013 ). A. Lebreton insiste, "vivre ensemble c'est d'abord respecter les autres". Plutôt que de dédier des quartiers à la nuit dans le PLU, organiser des concertations organisées parait préférable. Ainsi des horaires différenciés la semaine et le week-end pourraient être fixés aux établissements de nuit. A. Lebreton est favorable aussi à l'idée d'un adjoint de la nuit avec un rôle bien défini dans lequel est prévu un recours pour les usagers.

    En matière de propreté, la candidate estime que des efforts sont à faire, plus particulièrement dans les lieux très fréquentés. Des solutions sont en cours d'étude. Pour les tags l'enlèvement immédiat est reconnu comme le meilleur moyen de prévention.

    La diminution de la pollution de l'air ne pourra pas être réglée sans une forte volonté de "pousser" les transports électriques et d'encourager les transports en commun. Le stationnement des artisans est un réel problème et des places devront leur être dédiées comme les emplacements résidents notamment. Il faut aussi davantage végétaliser l'espace qui manque de verdure.

    Le sujet de la sécurité est abordé. Un des moyens proposés est de multiplier le nombre de caméras en particulier dans les rues désertées par les commerces.

    C'est sur la qualité de vie que la candidate souhaite apporter des propositions concrètes pour favoriser et encourager "le vivre ensemble", sans oublier les personnes âgées. Des solutions d'assistance seront mises en œuvre afin de laisser le plus longtemps possible ces personnes dans leur logement. La création de petits appartements adaptés regroupés autour d'un appartement central où ils côtoieraient d'autres habitants de générations différentes permettrait de mieux les encadrer et de les aider tout en évitant l'isolement. A. Lebreton cite le cas de l'important immeuble de la Préfecture situé boulevard Morland qui a été libéré et qui pourrait être en partie aménagé ainsi.

    Quant aux logements sociaux, A. Lebreton estime qu' au-delà de la mixité sociale, le but recherché n’a pas été atteint. Ils ne devraient en fait servir que les personnes en grande difficultés. C’est un sujet à mettre à plat et à travailler car elle estime qu’il n’est pas normal par exemple de subventionner ad vitam aeternam un même bénéficiaire sans renforcer les contrôles sur l’évolution de sa situation dans le temps. Le logement intermédiaire doit être développé afin que ceux qui travaillent à Paris puissent y habiter tels les enseignants ou les infirmiers. Pourquoi ne pas subventionner directement les loyers pour certaines catégories de personnes, ce qui serait, toujours selon A. Lebreton, plus efficace et moins coûteux?

    Dominique Feutry

     

  •    1les_eg7  Egoutiers en action dans les égouts de Paris

     

    Nous avons parlé à plusieurs reprises des égouts de Paris et des importants travaux qui étaient entrepris dans notre quartier pour les rénover (voir notre article du 17 mai 2013). Il s'agit, rappelons le, du plus important réseau au monde, avec près de 2 500 km de galeries. Son origine remonte aux romains, puis aux aménagements opérés par Philippe Auguste et surtout 5 siècles plus tard par le Baron Haussmann et l'ingénieur Belgrand. Ces derniers sont à l'origine de la création du double réseau, eau potable-eaux uséee. 

    Pour ceux qui ne souhaitent pas entreprendre une visite guidée sous terre (en barque) à partir de l'entrée qui se trouve  Pont de l'Alma (VIIe), une très intéressante exposition photographique itinérante dénommée "Ici-bas, les égouts de la capitale" est consacrée à ce sujet, un peu mystérieux, dans plusieurs mairies de Paris.

    Depuis le  28 novembre et jusqu'au 14 mars, elle est installée dans la mairie du IVe (accés 2, place Baudoyer).

    Egoutsdeparis-8-300x225Une galerie des égouts de Paris 

    Tout le parcours proposé magnifie le travail essentiel, effectué pour notre confort quotidien, par les égoutiers de Paris (près de 260 personnes, hommes et femmes) qui veillent sur ce réseau où s'écoulent 870 000 m3 d'eau usées chaque jour.

    Les photographies sont l'oeuvre de Sélène de Condat qui durant 6 mois a réalisé des clichés en accompagnant les équipes dans leur travail. Une exposition très réussie et très instructive.

    Dominique Feutry

                 

  • Tribunal paris gs et me soskin 21 01 14Gérard SIMONET, président de l'association et son avocat Me Ilana SOSKIN, après la lecture du délibéré, le 21 janvier 2014 devant la 17ème chambre correctionnelle

     

    Gérard SIMONET, président-fondateur de l'association "Vivre le Marais !", président à l'époque des faits, obtient la nullité de la plainte engagée contre lui par la société BRV, exploitante du COX-BAR – 15 rue des Archives (IVe) – et par son gérant M. Frédéric HERVE, pour prétendues diffamation et injures publiques.

    Une nouvelle fois, BRV et M. F. HERVE sont condamnés à verser 2.000 € à Gérard SIMONET au titre des frais de justice exposés.

    C'est la deuxième condamnation du COX dans cette affaire après l'assignation en référé du 3 décembre 2010 rejetée pour nullité le 31 janvier 2011.

    Dans sa plaidoirie, avant même d'aborder le fond, notre avocat Me Ilana SOSKIN avait soulevé, de façon très convaincante la nullité de la plainte, sur des motifs qui ont été retenus par la Cour.

     

  • Trésor fenêtre percée zoom 06 12 13
    Façade de la Fontaine du Trésor (fin XIXème). Gros plan sur l'ouverture barbare pratiquée au centre par un habitant de l'immeuble de derrière
    (Photo VlM)

     

    Deux procès-verbaux ont été dressés par l'Architecte des Bâtiments de France et par la Direction de l'Urbanisme de la Mairie de Paris en 2011 et 2013 à l'encontre de l'auteur de ce percement sauvage qui défigure le monument. Ils sont restés sans effet. Ils exigeaient le rebouchage de l'ouverture et la remise en état du panneau.

    Un collectif de riverains de la rue du Trésor (IVe) s'est formé autour d'une pétition qui rassemble une cinquantaine de signatures. Ce document a été envoyé le 14 janvier au Procureur de la République. Il rejoint l'action entreprise par "Vivre le Marais !" qui s'est adressée elle aussi au Procureur, en date du 12 décembre 2013  pour demander que l'auteur du percement soit contraint à réparation par une décision de justice.

    Il faut préciser que les procès-verbaux qui constatent une infraction pénale pour des faits d'urbanisme sont trop souvent mis en sommeil par le Parquet. Par nos actions, nous voulons signifier au défenseur de la société l'émotion très vive que suscite cette atteinte inacceptable au patrimoine collectif des habitants du Marais et de toux ceux qui sont attachés à la sauvegarde du centre historique de Paris.

     

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    Poitou 37 devanture 18 01 1437 rue du Poitou (IIIe) – devanture Sonia Rykiel en préparation (Photos VlM)

     

    La S.A. Sonia Rykiel CDM a déposé une déclaration préalable de travaux en vue de l'ouverture d'un magasin de prêt-à-porter, au n° 37 de la rue du Poitou, là-même où les habitants de l'immeuble déploient depuis novembre 2012 un calicot en guise d'avertissement : "Non à l'ouverture d'un bar au 35".

    Le 35 qui affiche toujours son panneau "à louer". Et pas de bar à l'horizon. La mise en garde ferait-elle de l'effet ? On le souhaite à ses voisins en tout cas ….

    Quant au 37, le voici en pleine transformation. On découvre à cette occasion, derrière les coffrages qui ont été retirés, des détails intéressants de sa structure qui date probablement du XVIIème siècle comme la plupart des immeubles de cette rue. Leur tracé participait au grand projet de "Place de France" d'Henry IV. Elle était l'une des principales radiales de l'éventail dont la place était le centre. 

    On observe en particulier une série de piliers qui soutiennent un linteau imposant en bois massif d'une  section de l'ordre de 40×40 centimètres.

    Poitou 37 linteau 18 01 14

    On espère bien qu'il est dans les intentions de Sonia Rykiel de mettre en valeur cette structure. Pour s'en assurer, mais peut-être sera-t-on déçus, on peut consulter le dossier à la Direction de l'Urbanisme de la Mairie de Paris, 17 bd Morland (IVe) réf. DP-075-103-13-V0308, du 20/12/2013.

    Gérard Simonet

     

  •    IMG00057-20140112-1245Etat actuel de la bouche de ventilation et des ses abords 10, rue Michel Le Comte (IIIe) (Photo VlM!)

      

    Nous sommes nombreux à dénoncer et depuis fort longtemps, l'état de saleté quasi constant devant le gymnase et le Centre des Impôts de la rue Michel Le Comte (IIIe). En raison de la configuration des lieux, des détritus sont déposés à cet endroit et des SDF s'y installent, protégés qu'ils sont par l'avancée de l'immeuble qui agit comme un auvent sur le trottoir.

    Le Maire du IIIe arrondissement, alerté à plusieurs reprises, a promis de faire faire quelques aménagements à cet endroit, d'une part en installant des structures métalliques permettant aux deux roues de stationner, ce qui a été réalisé, et d'autre part de poser de hautes grilles autour de la bouche d'aération afin d'empêcher des personnes d'y prendre racine. Cela avait même été spécifié, lors du conseil de quartier du 1er octobre 2013 (notre article du 06 octobre), un représentant de la municipalité qui avait affirmé :  «des grilles de 2m50 disposées en carré seront installées autour de la bouche d'aération située dans l'angle du bâtiment où se trouve le Centre des Impôts».

    Sur ce second point, nous ne constatons aujourd'hui, à notre grand dam, aucune avancée alors que les mois passent. Les lieux sont occupés par des matelas, couchages et cartons. La  saleté a donc repris ses droits alors que nous avions pu croire un moment que les efforts entrepris permettraient de revenir à une situation normale.

    Voilà qui est bien dommage pour une rue extrêmement passante et fréquentée, une rue qui comporte des hôtels particuliers de premier ordre comme l' Hôtel d'Hallwyll (article du 15 janvier 2013), une galerie de peinture et un bar à chats (article du 21 septembre 2013) qui attirent nombre de visiteurs et clients. Nous avons peine à croire, face à la laideur de cet immeuble aggravée par l'état de saleté qui se trouve à ses pieds et les tags sur le mur en retrait qui lui fait face, de l'autre côté de la rue, que nous sommes dans le Marais.

    Les riverains attendent donc avec impatience l'arrivée des grilles promises par Pierre Aidenbaum et des actions énergiques qui rendront cette artère plus propre et moins délaissée.

    Dominique Feutry

     

    Post scriptum # 1 du 27 janvier 2014 :

    Le Maire du IIIe, Pierre Aidenbaum, nous adresse le message suivant :

    "Je reviens vers vous au sujet de l’installation du dispositif visant à ceinturer et protéger la bouche de ventilation sise 10, rue Michel Le Comte, devant le Centre des finances publiques.

    Ce dossier, qui reçoit toute mon attention et celle de mes adjoints depuis de nombreux mois, est en passe d’être réglé, la grille que vous mentionnez dans votre article, d’une hauteur de 2,50 mètres, devant être implantée d’ici deux à trois semaines.

    Espérant vous donner ainsi satisfaction, je vous prie de croire, Monsieur le président, en l’assurance de ma considération distinguée".

    Pierre AIDENBAUM

    Maire du 3e

     

    Post scriptum # 2 du 5 février 2014

    Nouveau message du Maire, reçu ce jour :

    "Pour faire suite à mon précédent message en date du 27 janvier, je vous informe qu’une grille a bien été installée aujourd’hui même, mercredi 5 février, au pied de l’immeuble sis 10, rue Michel le Comte.

    Des personnes sans-abri s’abritaient régulièrement au niveau de l’avancée de ce bâtiment et d’une bouche d’extraction d’air chaud. Les maraudes et les services de l’Etat et de la Ville avaient connaissance de ces installations et m’en tenaient régulièrement informé.

    Considérant le danger que suppose ce type d’emplacements, nuisibles en premier lieu aux personnes qui pensent y trouver refuge, j’ai demandé à ce que cette partie de la rue Michel Le Comte soit réaménagée. Des stationnements pour vélos ont ainsi été mis en place et cette grille, réalisée sur mesure, empêche l’accès à la bouche d’extraction d’air.

    Un tel aménagement s’inscrit dans la droite ligne de la politique de la Ville de Paris concernant l’occupation inappropriée de l’espace public. Pour chaque situation similaire, nous faisons systématiquement procéder à l’enlèvement des encombrants et nous veillons continuellement à limiter les emplacements propices à ce type d’installations (devant des extractions d’air chaud, dans des cabines téléphoniques…), qui s’avèrent particulièrement dangereux pour les personnes concernées. Toutefois, ces actions ne sauraient être menées au mépris de la dignité de ces hommes et de ces femmes et nous ne les envisageons donc pas sans suivi et accompagnement social, ce qui parfois nécessite du temps.

    Si je me réjouis de voir ainsi aboutir ce projet d’aménagement que j’ai moi-même initié, sachez que je continuerai d’observer avec attention l’évolution de la situation en veillant à toujours concilier quiétude des riverains et respect des personnes les plus démunies.

    Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.

    Pierre Aidenbaum"

     

     

     

     


  • 14-18-PARIS-GUERRE-affiche-OK-

    A l'occasion du centenaire du début de la Grande Guerre, la Galerie des bibliothéques 22, rue Malher Paris IVe organise une rare exposition de photographies du photographe peu connu, Charles Lansiaux (1855-1939) qui montrent la vie quotidienne à Paris à cette époque. Elle est d'ailelurs intitulée "Paris 1914-1918. La Guerre au quotidien". Ces précieux documents qui proviennent de la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris sont étonnants.

    L'annonce qui est faite de cette exposition indique que "Sauvée du siège par la bataille de la Marne, la capitale ne perçoit que des bruits assourdis d’un conflit lointain. Quelques privations sporadiques, les dégâts causés par les bombardements des « tauben » (pigeons, du nom donné aux avions allemands) et le retour des blessés forment les signes les plus manifestes de la guerre".

    Il est rappelé que "Les affiches, les terrasses des cafés, les abords des gares ou des cinémas d’actualités forment autant de théâtres d’une insatiable quête de l’information. Passé l’enthousiasme de la mobilisation, douché l’espoir d’une guerre courte, le conflit installe de façon durable ses points de repère dans le paysage. Il faut apprendre à décoder les signes, à percevoir ce qui se cache derrière le décor."

    200 photographies sont proposées aux visiteurs qui reprennent les principales étapes de la guerre durant laquelle les parisiens vivent un vrai malheur, les veuves étant de plus en plus nombreuses. Mais la vie continue et  les vues exposées montrent aussi des soldats en permission ou blessés, des enfants jouant avec des fusils en bois …     

    L'exposition à ne pas manquer est ouverte jusqu'au 15 Juin 2014 de 13h-19h sauf le lundi, le jeudi nocturne jusqu'à 21h.

    Dominqiue Feutry

     

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    Debeleyme 17 devanture

    Devanture du 17 rue Debelleyme (IIIe), défigurée par des tags immondes (Photos VlM)

     

    La photo date de février 2011. Depuis, la devanture est restée dans ce triste état. Est-elle récupérable, avec le traitement sauvage qu'elle a subi ?

    On le saura bientôt. Il est hélas plus probable que cette belle devanture en bois peint disparaisse au profit d'une réalisation plus "fonctionnelle" donc sans âme.

    C'est pour le moment une crainte, pas encore une certitude. Une déclaration préalable de travaux vient d'être déposée auprès de la Mairie de Paris. Ceux qui le veulent peuvent la consulter au 17 boulevard Morland (IVe). Elle porte la référence DP-075-103-13-V0313, date d'enregistrement 31/12/2013. Le pétitionnaire est E.U.R.L. HV FRANCE.

     

    Post-sciptum du 20 janvier 2014

    Les choses n'ont pas trainé. C'était bien "un dernier regard". Les équarrisseurs sont déjà au travail. Dans PSMV, il y a "sauvegarde". La jolie devanture 1900 n'y a pas eu droit. Nous sommes heureux d'avoir eu juste le temps d'en graver le souvenir.

    Debelleyme 17 devanture 20 01 14Rue Debelleyme, 17. Les restes de la devanture

     

  • Pinchard andré & simone 26 12 13Simone et André Pinchard

     

    Nous venons de l'apprendre, ce couple d'octogénaires dont nous avions relaté le drame de l'incendie de leur immeuble le 20 décembre à 5hOO du matin, vient d'être relogé par la mairie du IVe.

    Les services sociaux leur ont annoncé l'attribution d'un F2 au 30-32 quai des Célestins (IVe). L'immeuble est sur les quais de la Seine, à hauteur du Pont Marie, tout près de l'hôtel de Sens et de la Cité des Arts. C'est un immeuble de bureaux que la mairie du IVe a converti en logements sociaux.

    Christophe Girard, le Maire du IVe, n'a pas été long à répondre aux appels qui sont allés vers lui pour que le couple sinistré, qui a tout perdu dans l'incendie, retrouve un logement en attendant que revienne chez eux le goût de vivre. Simone et André lui expriment leur gratitude et remercient tous ceux qui les ont aidés dans l'épreuve qu'ils ont traversée.