La carte de Paris avec les grands axes et les carrefours équipés de caméras de vidéo verbalisation (source préfecture de police)
A grands renforts de publicité, la préfecture de police vient d’annoncer que 34 nouveaux axes de la capitale et 8 de ses carrefours étaient désormais équipés de caméras permettant une vidéo verbalisation. Une première vague avait été entreprise en 2013 avec 14 voies. Ce système permet de sanctionner les conducteurs qui entravent la circulation en ne respectant pas le code de la route. Ainsi les couloirs de bus sont-ils concernés, tout stationnement y sera sanctionné par une contravention de 135 € contre 90 € pour les autres infractions. Le service de police en charge de cette surveillance est l’UVV (Unité de vidéo verbalisation), il est composé de 6 personnes.
La rue Saint-Antoine (IVe), la place de la République (IIIe) et le carrefour des rues Réaumur et Saint-Martin (IIIe) font partie des nouveaux lieux visés, sachant que les IIIe et IVe arrondissements étaient déjà concernés au travers de la rue de Rivoli et du Boulevard de Sébastopol.
Au total ce sont donc 48 axes correspondant à 60 km de voies qui sont couverts à l’aide de 1 200 caméras. Les 14 premiers équipés depuis 2013 ont généré près de 62 000 PV !
Fort des résultats annoncés de leur première expérience, les responsables de la Préfecture attendent, avec cette couverture plus large, davantage de fluidité du trafic avec ses nouvelles dispositions.
Les parisiens se rendront rapidement compte de ce qu’il en ressortira.
Dominique Feutry
Commentaires
4 réponses à “L’extension de la vidéo verbalisation concerne aussi le Marais”
Pourchasser l’automobiliste semble être devenue l’obsession de la Municipalité.
On est très étonné par l’énergie et les moyens soudainement employés pour ce faire, et qu’importe apparemment si cela revient à surveiller tous les citoyens « à la big brother ».
Si seulement la municipalité consacrait autant d’énergie à la lutte contre la saleté et à la multiplication des pigeons.
Au contraire, je trouve qu’on n’en fera jamais assez pour contrer les nuisances émises par les véhicules !
Plus de la moitié des parisiens ne possèdent pas de véhicules motorisés donc le reste sont des égoïstes et individualistes car si TOUS les parisiens possédaient un véhicule, Paris serait « incirculable ».
Il faudrait une véritable politique de dissuasion :
– Taxer les parisiens possédant un véhicule motorisé (voiture et/ou deux-roues) d’une taxe assez conséquente qui servirait à financer les travaux liés à la dépollution, à l’aménagement d’espaces verts…
– Trouver aussi un moyen de taxer aussi les non parisiens et franciliens d’une taxe encore plus conséquente voire ce qui se pratique à Londres
– Mettre en place un système plus répressif envers les deux-roues motorisés qui sont surtout sources de nuisance sonore par une amende plus conséquente sur le stationnement sauvage sur les trottoirs car en plus, ils sont pas soumis aux mêmes règles que les voitures pour le stationnement payant.
– Préserver les rues des quartiers historiques et touristiques des véhicules par la mise en place de rues piétonnes ou à priorité piétonne (à l’instar de la rue des Rosiers)
– Concernant les amendes, on peut aussi relever les montants
Non, on est loin d’en faire assez…
Pierre, les « pigeons » ce sont les parisiennes et parisiens qui respectent les règles! Tout çà pour adapter la société à l’ère du numérique « pas vu », et faire un maximum de fric sur ce cochon de payeur! Mais, d’un autre côté, faut bien mettre en place les moyens! C’est fini l’époque où il était « interdit d’interdire ». On ne peut plus se permettre ce genre de « petite folie »!
D’accord avec Pierre…
Quant à Eric, sa position anti-automobiliste montre un égoïsme tout aussi affirmé que celui dont il « taxe » les détenteurs de véhicules. Si ses choix de vie le concernent, il ne peut prétendre les imposer aux autres, qui n’ont pas forcément les mêmes contraintes ni les mêmes libertés ! Il est parfois difficile de se passer de véhicule, le tout est de gérer ses choix de manière « raisonnable » (véhicule peu polluant, fréquence d’utilisation, sélection des itinéraires, conduite douce, etc.)
Il faut en toute chose savoir mesure garder…