Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2015

  •    IMG_1952Trois gros pots plantés "anti stationnement de motos" installés 15 rue du Grenier Saint-Lazare (IIIe) (Photo VlM)

     

    De gros pots ont été installés devant le 15 rue du Grenier Saint Lazare (IIIe) et le débouché de la rue Brantôme permettant d’accéder  au Quartier  de l’Horloge.

    A cette hauteur des motos stationnent sur le bord de la chaussée. Il est vrai qu’elles en prenaient à leur aise débordant sur le trottoir et gênant la circulation des piétons, ce d’autant que le restaurant qui leur fait face dispose d’une terrasse.

    Aussi, pour remédier à cette colonisation de l’espace, de gros pots agrémentés de plantes ont été disposés tout le long du trottoir empêchant, sinon diminuant fortement le stationnement des  motos à cet endroit.

    Ce nouvel épisode entre piétons et motos illustre une nouvelle fois un sujet pour lequel "Vivre le Marais !" s’est exprimée à de multiples occasions en soulignant le régime inéquitable entre les quatre- roues qui paient notamment leur stationnement et  les deux-roues motorisées qui en sont dispensés  (voir notre article du 24 novembre 2014).

    Il faudra vient trancher cette question récurrente !

    Dominique Feutry

     

  •    A0 Le nouveau fixé sous verre installé 29 rue des Francs Bourgeois (Photo VlM)

     

    Voilà plus de deux ans, nous nous étions émus (voir nos articles des 13 avril et 8 mai 2013) lorsque nous avions découvert que le fixé sous verre qui ornait la vitrine du magasin « Spontini » installée 29 rue des Francs Bourgeois (IVe), dans une ancienne boulangerie avait été brisée. Enlevée elle laissait apparaitre le mur de la façade où étaient seulement peints  des noms indiquant quels types de pains vendait alors la maison.

     P38-06imLe fixé sous verre avant qu'il ne soit brisé (Photo VlM)

     

    Quelle n’est pas notre surprise de constater que loin d’avoir mis cette belle plaque de verre peinte à l’envers qui semblait irréparable, les propriétaires du magasin ont réinstallé le panneau peint restauré qui brille à nouveau dans son emplacement d’origine. La peinture noire de la vitrine constituant un fonds qui renforce son bel aspect.

     

    IMG00506-20130503-1939Les inscriptions apparaissant après l’enlèvement du panneau décoratif  (Photo VlM) 

     

    Voilà une initiative qui honore son ou ses auteur(s) et mérite d'être rapportée.

    Dominique Feutry

     

  • Universo-curvo-cloitre-des-billettes-blog-2Le Cloître des Billettes, 24 rue des Archives (IVe)

     

    Un spectacle inhabituel  sera donné dans l’écrin du Cloître des Billettes, 24 rue des Archives (IVe), du 4 au 11 septembre (5 représentations sont prévues) par la Compagnie Théâtre et Cinéma. La pièce retenue est "Richard III" de Shakespeare dont l'intrigue se déroule en pleine Guerre des Roses.

    La Compagnie Théâtre et Cinéma a été fondée par Olivier Bruaux (formé au cours Florent et par Daniel Mesguish) et Axelle Vilain. La troupe compte 20 acteurs/réalisateurs et s’est distinguée cette année en produisant Athalie de Racine jouée exclusivement par des femmes.

    Lundi, vendredi, samedi et dimanche à 20h30

    Réservations au 06.88.77.24.77

     

  •   Golden_Gate_Bridge_Yang_Ming_LineLe "Golden Gate Bridge", si caractéristique de San Francisco

     

    Plusieurs reportages et émissions de télévision ont été réalisées sur le pari pris en 2009 par la ville de San Francisco, et que s’apprêtent à prendre d’autres villes, sur l’élimination des déchets. L’objectif étant de parvenir à zéro déchet en 2020, c’est-à-dire demain.

    Ce plan, exigeant et lourd à mettre en œuvre, a commencé pour les habitants,  à  obligatoirement trier leurs déchets sous peine d’amende. Des puces ont été posées au fond des poubelles. Les sacs plastiques sont interdits (remplacés par des sacs papier payants recyclables). Des taxes sont perçues sur les débris non recyclables.

    Chaque maison, chaque  immeuble, dispose de 3 poubelles (verte, noire et bleue). Elles sont utilisées en fonction du type de déchet mis au rebut.  La ville peut déjà aujourd’hui se targuer d’éliminer elle-même 80 % des déchets produits (contre 40 % pour la plupart des autres grandes villes américaines), ce qui est énorme.

    Toute infraction due au non-respect du tri demandé est passible, selon son importance, d’une amende de 100 à 1.000 $.

    Sf_bins-650x433Alignement de containers dans une rue de San Francisco 

     

    Au fil des années les habitants ont appris et compris que ces déchets ne sont plus une charge mais constituent des ressources qu’il faut savoir gérer tout en acceptant que la collecte reste payante afin de financer le « système ». La nourriture constitue à l’évidence une part significative du tonnage de déchets ramassés quotidiennement ce qui a conduit les autorités à sensibiliser la population et les fabricants sur l’utilité de redistribuer vers les banques alimentaires, plutôt que de gaspiller et de jeter les aliments qui finiront brûlés.

    Afin de ne rien perdre, les textiles aussi sont récupérés (20 0000 tonnes étaient habituellement mis à la décharge chaque année). Ils sont maintenant déposés dans des containers en toute sécurité chez les commerçants (ce qui justifie une réduction sur les achats dans certaines enseignes) évitant ainsi qu’ils en soient pillés. Ils sont ensuite triés et recyclés (en matériau d’isolation par exemple).

    L'année 2016 verra l’application d’une nouvelle mesure du plan élaboré par la ville  portant sur l’interdiction de vendre et de distribuer des bouteilles d’eau à usage unique sur la voie publique (des fontaines à eau seront installées dans toute la ville et seuls des verres biodégradable pourront être distribués  lors d’événements publics), la récupération, le recyclage des bouteilles plastique et leur traitement étant particulièrement onéreux. Capture-d’écran-2014-05-29-à-10_19_07Ce plan, notablement critiqué pourtant lors de son lancement, est en passe de réussir. Ses résultats ont d’ailleurs convaincu ceux qui étaient les plus opposés à sa mise en place. Il a permis aux habitants d’adopter un comportement citoyen chacun ayant compris en l'appliquant tout l’intérêt qu’il présentait tant au plan économique qu’au plan environnemental.

    La ville, il faut le signaler, y gagne également en propreté, sujet lié à l'élimination des déchets.

    D’autres villes américaines, des villes étrangères et même des états de l’Union sont acquis à l’idée de mettre en œuvre un type de plan identique, tout n’étant finalement qu’une question de volonté. 

    Pourquoi alors Paris qui rêve d'être à la pointe dans bien des domaines ne suivrait-elle pas les traces de  San Francisco en mettant en place un plan pluri-annuel ambitieux de cette ampleur ? Elle en deviendrait le fer de lance en France et en Europe où des expériences commencent à être engagées. La ville et ses habitants en seraient les grands bénéficiaires avec comme corollaire une propreté, dont nous dénonçons les insuffisances (voir notre article du 17 août 2015), en nette amélioration, la capitale en a vraiment grand besoin !

    Dominique Feutry

     

  • Affiche-Expos-Kennedy-A4L'affiche qui  inonde le  Marais depuis le début de l'été avec les références du commanditaire (John F. Kennedy Presidential Library)

     

    Impossible de ne pas reconnaitre l’affiche publiée ci-dessus. Elle inonde véritablement le quartier… ainsi que d’autres à l'extérieur du Marais. Certes les personnages concernés sont intéressants et rappellent avec nostalgie à beaucoup, au-delà du drame de Dallas, une époque aujourd’hui révolue.

    Mais doit-on pour autant se permettre, le sujet étant « porteur », de poser l’affiche à tous les coins de rues, sur les barrières de travaux et sur les murs où l’affichage est interdit ?

    Il s’agit d’un véritable matraquage par l’affiche que subissent visiteurs et habitants du Marais. Personne ne peut manquer l’existence de cette affiche et donc des expositions mentionnées ! 

    Mais il est encore plus surprenant de constater que ces affiches ont été laissées en l’état quasiment partout. Personne n’est venu les retirer… Les services de la Ville chargés d’organiser les enlèvements semblent s’être endormis sous l’effet combiné des congés d’été et de la canicule. Cette inaction pose question d’autant que le commanditaire des affiches et donc de leur pose est nommément désigné sur les affiches elles-mêmes.  

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    A quelques mètres du musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme, des affiches sauvages qui tardent à être enlevées (Photo CL)   

     

    Ce manque d’empressement est étonnant et ce d’autant plus qu'une nouvelle exposition est déjà annoncée par de nouvelles affiches émanant du même commanditaire. Elles fleurissent elles aussi le long de la rue des Francs Bourgeois (notamment sur le mur de l'Hôtel de Lamoignon), rue du Temple et dans biens d'autres artères donnant d’ailleurs des idées à ceux qui constatent, comme nous, le laisser-faire ambiant. 

    Mais que font les services chargés d’organiser leur enlèvement, vont-ils verbaliser les commanditaires ? 

    Dominique Feutry

     

  •  Kiosque%20jules%20ferry%20paris%2011%20fete%20de%20la%20musique%202015-w1200-h800Le Kiosque du Square du Temple (IIIe)

     

    Dans un article du 1er mai 2015,  nous indiquions que deux kiosques situés dans le Marais feraient l’’objet de rénovations comme d’autres situés dans d’autres quartiers.

    En attendant les travaux,  il est bon de rappeler que depuis mai, et tout le mois de septembre encore, les kiosques des jardins de Paris participent à l’opération Kiosques en musique. Une manière d’animer et de faire revivre ces installations qui au fil du temps sont de moins en moins utilisées.

    Sont annoncés prochainement Square du Temple les concerts gratuits suivants :

    Dimanche 6 Septembre / 17h-19h      

    ANDREAS ARNOLD «ENTRE DOS TIERRAS»  / trio Flamenco 

    Mardi 8 Septembre / 16h30-17h30    

    MUSIQUE DES GARDIENS DE LA PAIX / musique variée

    Dimanche 13 Septembre / 16h-18h  

    LA BAND'ORIGINALE / musique de films français

     

  •   A3La nouvelle devanture de la boucherie,  "génération SEMAEST", 28 rue des Gravilliers (Photo VlM)

     

    "Toute belle" et d'allure haut de gamme, ainsi pourrait-on décrire la boucherie « Chez Manu » devenue avec les travaux d'embellissement la "Boucherie des Gravilliers", au 28 de la rue éponyme (IIIe). Elle  vient d’être entièrement rénovée et son aspect s'accorde mieux au style du quartier qui s'est "boboïsé".  Elle est tenue par Emmanuel MESNIL venu de sa Normandie natale en pays d’Auge auquel il est attaché.

    Ce dernier a su, depuis plusieurs années qu’il est installé, créer une relation de confiance avec ses clients nombreux qui apprécient son accueil mais aussi la qualité de ses produits. La SEMAEST (société d'économie mixte de l'Est parisien) et la Mairie du IIIe sont à l'origine de son installation pour maintenir la boucherie existante dont l'exploitant partait en retraite, à une époque où il était devenu vital de réagir à une mono-activité de grossistes importateurs de maroquinerie qui occupaient le quartier.

     

    A4L’intérieur de la "Boucherie des Gravilliers",  les produits sont présentés dans des vitrines murales réfrigérées (Photo VlM)

     

    Bravo pour cette réalisation qui embellit et apporte une nouvelle note à la rue.

    Nous attendons avec impatience l’autre rénovation en cours non loin de  là, celle de la boulangerie au N° 52 fermée depuis plusieurs mois  et actuellement semble-t-il en travaux.

    Dominique Feutry  

     

  • Walton-ford-1350040645_bPeinture de Walton Ford qui exposera au musée de la Chasse et de la Nature à partir du 15 septembre

     

    Comme chaque année nous vous communiquons en primeur les nouvelles expositions qui fleurissent ou sont annoncées dans  le Marais à l’approche de l’automne. 

    Ainsi le musée de la Chasse et de la Nature (62, rue des Archives IIIe) exposera du 15 septembre au 14 Février 2016 des peintures du peintre naturiste américain Walton Ford né en 1960. Certaines d’entre elles ressemblent à s’y méprendre à des planches réalisées au XVIIIe siècle… Une visite à ne pas manquer. 

    Non loin de là, le musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme  (71 rue du Temple IIIe) a choisi un personnage universel « Moïse : figures d’un prophète » du 14 octobre au 21 février 2016. Des dessins, des gravures, des peintures dont celle de Philippe de Champaigne ainsi que des manuscrits émailleront cet intéressant parcours aux connotations  "philosophiques, artistiques, religieuses  et politiques" comme le spécifie le commentaire du musée. 

    Philippe-de-champaigne-moses-presenting-the-tablets-of-the-law-1345746297_org"Moise et les tables de la Loi" par Philippe de Champaigne (Musée de l'Ermitage Saint-Pétersbourg)

     

    Le musée Carnavalet consacré à l’histoire de Paris (16 rue des Francs Bourgeois IIIe) aborde un thème qui nous est cher puisqu’il s’agit de l’exposition intitulée « Le Marais en héritage, 50 ans de loi Malraux » consacrée  du 4 novembre au 28 février 2016 aux personnalités qui ont donné au Marais son visage actuel. Outre des documents divers exposés, des ateliers et des conférences sont prévus avec telle que l’indique l’annonce du musée  « …des habitants du Marais… » (?). 

    Nous attirons votre attention sur l'exposition très attendue, "Renaissance d'un chef d’œuvre", dont la durée est assez courte du 12 au 20 septembre, aux Archives Nationales (60 rue des Francs Bourgeois IIIe) qui révélera au public une partie des décors de l'Hôtel  Voyer d'Argenson en cours de réinstallation dans leur nouveau cadre l'Hôtel de Rohan. Mis en caisses (140 au total)  en 1923, après la destruction de l'hôtel appelé aussi Chancellerie d'Orléans pour lequel ils avaient été conçus par Coypel, Jean-Jacques Lagrenée et les ciseaux d'Augustin Pajou, afin de permettre alors l'extension de la Banque de France (voir notre article du 02 avril 2014), la totale réinstallation de cet ensemble unique sera achevée en 2018.

     

    Slide%20Chancellerie%20d'OrléansUn exemple des décors de l'Hôtel  Voyer d'Argenson en cours de réinstallation à l'hôtel de Rohan

     

    Notons qu’au Centre Pompidou deux artistes français contemporains seront à l’honneur du 23 septembre au 1er février 2016, Dominique Gonzalez-Foester qualifiée « …d’artiste majeure de la scène française et internationale… (elle) nourrit son œuvre  d’une mémoire vivante du cinéma, de la littérature et des structures ouvertes de l’architecture et de la musique … » et Julien Prévieux, prix Marcel Duchamp 2014, pour lequel il est dit que son œuvre «  … interroge les mondes du travail, de l’économie, de la politique en jouant avec les dispositifs de contrôle, les technologies de pointe et les théories du management … ». 

    N’oublions pas la Maison Européenne de la Photographie (5-7 rue de Fourcy IVe) avec une jolie exposition du photographe « anthropologue visuel » John Edward Heaton de portraits en noir et blanc de Guatémaltèques. 

    Quant au musée Picasso (5, rue de Thorigny IIIe), il organise les 30 ans du musée et à partir du 21 octobre avec une exposition « Picasso. L’exposition anniversaire ».

    Nous vous signalons que les journées européennes du patrimoine 2015, sur lesquelles nous reviendront ultérieurement, auront lieu les 19 et 20 septembre.

    Dominique Feutry

     


  • TourismeTouristes face à la Tour Eiffel (illustration "Le Monde")

     

    Le Ministre des Affaires Étrangères a déclaré récemment au Figaro que la France se dirigeait vers une année 2015 record en matière de fréquentation touristique. Effet ensoleillement, insécurité de certains pays touristiques, baisse de l’Euro et les Français qui ont privilégié la France sont pour l’essentiel à l’origine de ces  résultats. Les parcs  d’attraction, le tourisme de plein air et le tourisme urbain ont tous bénéficié de la tendance.

    Le nombre de nuitées enregistrées à Paris de janvier à juin 2015, comparé à la même période de 2014, a  progressé de 0,1 % essentiellement grâce aux Français car les nuitées des étrangers ont baissé de 0,6% dans le  même temps, malgré un afflux de touristes chinois qui seront certainement, malgré la baisse du yuan,  1 million à avoir visité la capitale cette année contre 640 000 en 2014.

    Avec de telles données la France et Paris s’enorgueillissent d’être en tête du palmarès et cela est bon pour notre économie. Certes mais il ne faut jamais oublier les conséquences induites que nous avons maintes fois décrites en particulier en  matière de propreté et de nuisances diverses pour les riverains des quartiers les plus visités, le Marais en faisant partie.   

    Faut-il dans ces conditions vouloir développer davantage le tourisme en cherchant de nouvelles voies d’attractivité telles par exemple que le tourisme de nuit cher au ministre des Affaires étrangères qui a créé un groupe de travail à ce sujet (voir notre article du 26 mars 2015) ? 

    Nous estimons pour notre part que Paris est saturé au plan touristique et qu’il conviendrait désormais de travailler davantage la qualité, c’est-à-dire l’accueil, l’offre hôtelière (et non  les locations saisonnières), la propreté des lieux les plus passants, et non la quantité qui se résume à une simple question d’ego  vis  à vis du rang qui nous est réservé dans tel ou tel classement international. 

    Dominique Feutry

     

     

  • Affiche-festival-les-Traversées-du-marais-parcours-musical-dans-les-plus-beaux-lieux-du-marais-11-12-13-septembre-2015-organisé-par-Marais-Culture-3e-et-4 Affiche du festival  "Les Traversées du Marais" qui aura lieu du 11 au 13 septembre

     

    On nous annonce pour les vendredi, samedi et dimanche 11, 12 et 13 septembre un nouveau festival dénommé « Les Traversées du Marais » avec cette mention « découvrir le quartier autrement en musique (balades musicales, installations, performances, siestes littéraires  et éclectisme ouvert à toutes les sensibilités) ».  En fait il s'agit de la réédition de la même manifestation qui s'est déroulée l'an passé du 11 au 21 septembre mais rebaptisée "festival" pour l'occasion.

    Les mairies des IIIe et IVe arrondissements, la Ville de Paris et le ministère de la Culture sont aux manettes et s’appuient pour ce faire sur  Marais et Culture (un réseau composé des principaux musées et institutions culturelles  du Marais)  et "… un collectif de 21 acteurs culturels".

    La publicité mentionne que ce festival se déroulera dans des lieux aussi prestigieux qu’insolites.

    "Vivre le Marais !" connait bien certains des lieux retenus pour avoir écrit nombre d’articles à ce sujet liés à certains abus puisqu’il s’agit notamment du Carreau du Temple et du musée Picasso ! D’autres lieux seront de la fête puisque la Maison Européenne de la Photographie, le Crédit Municipal, les  Archives Nationales, le musée de la Chasse et de la Nature et la maison de Victor Hugo entreront aussi dans la danse…

    Nous ne sommes pas naïfs et sous prétexte de culture, nous craignons une nouvelle fois que ce festival, en particulier pour les manifestations nocturnes, soit le prétexte à abus ce qui est malheureusement de mise presque chaque fois.  Les riverains seront exposés au bruit. Comme toute fête, ce festival va attirer un public nombreux et aura pour conséquences des rues sales, des épanchements d’urine, de l’abus d’alcool…

    Le  Marais a-t-il vraiment besoin de ce type de manifestation pour vivre et attirer le public ?

    Nous sommes dubitatifs et nous saurons apprécier en toute objectivité  si ce festival est vraiment «l’ héritier, même  lointain, de feu le festival du Marais» tel que le met en avant la publicité !   

     

    Au total pas moins de 25 manifestations sont au programme dont nous donnons quelques exemples :

    Vendredi 11 septembre :
    Musée national Picasso-Paris : concerts de Burning Peacocks (19h) et Tahiti 80 (20h) (entrée libre – réservation via le site du musée)
    Bal d’ouverture avec Faubourg Simone au  Carreau du Temple
    de 20h à 23h en entrée libre

    Samedi 12 septembre :
    Installation sonore d’Alain Français aux Archives Nationales de 14h à 20h
    Chorale dirigée par Coline Serrault au Jardin de l’hôtel de Sully à 17h

    Dimanche 13 septembre:
    Installation d’Erik Samakh au Musée de la Chasse et de la Nature de 14h à 20h
    Concerts de  Kyrie Kristmanson, Love, I Obey (avec Rosemary Standley) et  Simon Dalmais à la Mairie du IVe à 17h (entrée libre)
    Concert de Peter Von Poehl au Musée national Picasso-Paris à 20h  (entrée libre – réservation via le site du musée)