Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2015

  •  1ds_cr-luc-boegly-2007-45Façade sur cour de l'Hôtel de Mongelas 62 rue des Archives (IIIe) (Photo Fond. F. Sommer)

     

    Dans un article du 27 mars 2014, nous avions retracé de façon abrégée l’histoire de l’Hôtel de Guénégaud qui abrite le musée de la chasse. Ayant eu besoin de s’étendre compte tenu de l’importance de ses collections, nous n’avions pas alors évoqué l’autre Hôtel qui le jouxte, 62 rue des Archives (IIIe), l’Hôtel de Mongelas devenu « par annexion » en 2007, une extension du musée. 

    Ce bâtiment a été construit au XVIIe siècle par Antoine Foucquet. De cette époque il ne subsiste plus que la façade arrière en briques et pierres. Des modifications ont été opérées sous la direction de Nicolas Liévain en 1705 à la demande du nouveau  propriétaire Romain de Mongelas, Trésorier général de l’extraordinaire des Guerres, c’est-à-dire le responsable de la paie des militaires et gestionnaire des sommes qui ne sont pas prévues au budget de la guerre.

    Les spécialistes estiment que ces travaux ont permis de moderniser l’hôtel dans l’esprit du XVIIIe car des recherches ont montré qu’il existait à la même époque un projet bien plus lourd établi par Mansart et qui n’a pas été semble-t-il suivi d’effet. D’autant que dès la fin des travaux, avec la reconstruction des ailes latérales et du corps de logis sur rue,  la bâtisse réaménagée en 3 appartements est mise en location avant d’être vendue quelques années plus tard au Trésorier des secrétaires du roi, Michel d’Olivier.

    Avant la  Révolution, les descendants de ce dernier cèdent la propriété au marquis de Vallières, Directeur général de l’Artillerie de France. Saisi à la Révolution l’Hôtel n’en est pas moins restitué ensuite à la famille. 

    1ds_cr-luc-boegly-2007-45Façade sur rue de l'Hôtel de Mongelas avec ses hautes fenêtres et son porche  (Photo Flickriver)  

     

    Vendu en 1800 à Nicolas Bellart qui fut le procureur au procès du maréchal Ney, l’immeuble passe ensuite aux mains de fabricants d’éventails et est loué au bijoutier Charles Murat, ainsi que d’autres occupants à compter de 1865. L’enseigne du même nom ne l’acquerra qu’en 1908.

    Divisé dans les années 60 pour être vendu à la Guilde des Orfèvres d’une part et aux Nouvelles Galeries d’autre part, la fondation de la Maison de la Chasse et de la Nature  achète l’Hôtel de Mongelas en 2002. Des restructurations sont nécessaires, des bâtiments « parasites » et des étages sont supprimés avant que cette « nouvelle aile » du musée ouvre en 2007.   

    Parmi les éléments remarquables de l’Hôtel conservés encore aujourd’hui se trouve, outre la façade arrière, l’escalier de service avec sa rampe en fer forgé Louis XIV (le grand escalier datant du début du XIXème a été a été détruit lors des travaux de restauration de l’hôtel en 2004). Le porche de l’aile droite est considéré comme remarquable et le joli portail sur rue très classique est très équilibré. Un petit cabinet situé au rez-de-chaussée a conservé ses 3 peintures de Jean-François de Troy fils de François) qui a travaillé pour Versailles et Fontainebleau.  

    Alors, lorsque vous vous rendrez au musée de la Chasse, n’hésitez pas à vous attarder sur ce beau bâtiment magiquement restauré.

     

    Bibl. : sources diverses dont Fondation François Sommer, "Les hôtels de Guénégaud et de Mongelas : Rendez-vous de chasse des Sommer au Marais" par Alexandre Gady et Jean-Pierre Jouve et Wikipedia.

     

  • Faire la fête 11 05 14Image de fêtards,(illustration Huffington Post)

     

    La presse qui ne semblait pas accorder grande importance au sujet du bruit lié aux fêtards commence à prendre la mesure du problème en s’emparant de la question de l’alcoolisation des jeunes et de ses conséquences en ricochet sur la santé des habitants. 

    Les titres récents de plusieurs quotidiens nationaux, régionaux ou d’émissions de télévision « un français sur trois gêné par les nuisances sonores nocturnes » ou bien « Le Canal Saint-Martin, haut lieu de l'alcoolisation parisienne… » sont révélateurs. Ils constituent peut-être les prémices d’une petite révolution salutaire, une prise de conscience d’un phénomène qui tendait à se banaliser au détriment des riverains au seul profit des fêtards et des tiroirs caisse de ceux qui les entrainent dans cette spirale infernale de la boisson et du n’importe quoi ensuite. 

    La question du bruit nocturne incessant qui peut polluer toute une rue, tout un quartier s’ajoutant souvent au bruit diurne ambiant est cruciale car le bruit soutenu à un certain niveau de décibels entraîne immanquablement des problèmes de santé publique qu’il faut arrêter de vouloir sous-estimer. Toutes les études le démontrent, le nombre de personnes touchées, de tous les âges,  grandit chaque jour. 

    Nous le rappelons nous sommes face à une forme de pollution qui s’ajoute aux autres pollutions connues. Pour cette raison mais aussi du fait de l’action de nos associations, des réseaux que nous avons constitués et des collectifs de riverains qui fleurissent ici et là, au travers d’une communication appropriée et soutenue, que le phénomène est pris davantage en considération.  

    Nous sommes en effet face à un phénomène de société et il doit être endigué, sinon au moins régulé. Personne ne peut accepter aujourd’hui qu’un lobbying  habilement exercé puisse se permette d’empester la vie de milliers d’habitants à Paris  comme dans d’autres villes de province ou d’autres pays ! Cela suffit et a déjà bien alimenté notre blog depuis que nous sensibilisons nos lecteurs et tous les acteurs sur cette question. 

    Nous observons donc l’évolution en cours, sans baisser la garde, mais il est certain qu’un pallier vient d’être franchi. Les politiques, les élus et autres acteurs vont devoir cesser de faire l’autruche et agir sans faux semblant. Leurs électeurs attendent des résultats, les incantations ne suffisent plus.

    Dominique Feutry

     

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    Festival-cinemaVue du festival "Au Clair de lune " place des Vosges lors d'une édition  précédente (Photo Artsixmic)

     

    Voilà bientôt 15 ans qu'a lieu le festival "Cinéma au Clair de Lune" organisé par la Mairie de Paris.

    Cette année il se déroule du 24 juillet au 9 août 2015. Le prinicpe étant de proposer des séances gratuites de cinéma en plein air. Il est précisé pour cette édition 2015 que la programmation se veut "… éclectique et grand public, concentrée sur de grands classiques du cinéma".

    Le samedi 25 juillet aura lieu place des Vosges, à partir de 21h30 le visionnage du film "BANCS PUBLICS", de Bruno Podalydès réalisé en 2009. Un événement inhabituel à cet endroit.

    Les critiques étaient très partagées lors de la sortie de ce film où les nombreux acteurs connus à l'affiche se succèdent donnant au film cette  impression de séries de saynètes.

     

    Les mélomanes noteront que les 24 et 25 juillet auront lieu à 20h00 deux concerts donnés dans le cadre du festival "Jeunes Talents" dans la cour de  l'Hôtel de Soubise (60, rue des Francs Bourgeois IIIe). Au programme du concert du 24, intitulé "Violoncelles en Harmonie", seront joués Bizet, Piazzolla et Paganini alors que le lendemain le "Quintette Respiro Tango" se produira sur des rythmes de Duke Ellington et à nouveau de Piazzolla notamment.

     

  • LuthierVitrine de la boutique du luthier, 6 rue Charlot (IIIe) (Photo VlM)

     

    Le Marais était autrefois le lieu de prédilection des artisans, pour la plupart des métiers d’art dirions-nous aujourd’hui. Bon nombre ont disparu avec l’évolution du quartier mais fort heureusement, il en reste encore quelques-uns et souvent qui œuvrent dans des domaines insoupçonnés (voir notre article du 30 janvier 2013 sur les éventails) demandant une longue expérience.

    Le bas de la rue Charlot (IIIe), non loin de la rue des Quatre Fils et de la cathédrale arménienne (notre article du 28 décembre 2013) abrite un rescapé, au N° 6, les « Ateliers de Lutherie Vent Bois » dont la destinée est aux mains de Guy Collin depuis 1988.

    Spécialisé notamment dans la réparation et la vente de flûtes bois et métal, de saxophones, hautbois, bassons et clarinettes, Guy Collin fait un peu figure de résistant face aux magasins de mode et aux bars–restaurants  qui ont remplacé peu à peu, depuis plusieurs décennies, ses nombreux collègues artisans.

    Après avoir enseigné la musicologie, musicien lui-même, être passé par Copenhague, Guy Collin passionné par les instruments de musique, s’est dirigé vers son métier actuel comme le prolongement de son attrait pour ces beaux objets, fruit de nombreuses heures de travail, qui ont pour les pièces d’occasion toute une histoire connue ou imaginaire qui leur est attachée.

    Les amateurs de ces « belles mécaniques » ont un premier aperçu en admirant les instruments exposés en vitrine, mais pénétrer dans l’atelier qui en   est plein aussi est autre chose ! Guy Collin vous fera découvrir les plus remarquables donnant de nombreuses explications qui vous plongeront dans un monde inconnu qu’il maîtrise à la perfection.

    Vous apprendrez davantage sur les opérations d’entretien, de révision, de  retamponnage ou de débosselage qui redonne vie et allure aux instruments les plus abîmés.

    Nombre d’artistes ont franchi la porte pour faire reprendre leur flûte ou leur basson et leur joie est immense lorsqu’ils récupèrent leur « outil de travail » qui semble avoir subi une cure de jouvence, le sourire qu’affiche leur visage est la plus beau remerciement que peut recevoir Guy Collin.

    « Objets inanimés avez-vous donc une âme qui s’attache à notre âme et la force d’aimer » (Lamartine : Harmonies poétiques et religieuses)

    Dominique Feutry

     

  • Vieille du temple foule dimanche 28 06 10 zoom (2)Touristes dans une de nos rues du Marais (Photo VlM)

    Nous avons eu accès récemment aux premiers éléments concernant l’élaboration du « Schéma de développement touristique à l’horizon 2020 » souhaité par la Mairie de Paris dans le cadre du "Comité de la destination Paris". Rappelons les propos de la Maire de Paris à ce sujet « Notre ambition est de faire que Paris reste la ville qui accueille le plus au monde, mais aussi celle qui accueille le mieux. »

    A la suite de premières analyses, la mise en place d’instances ad hoc et l’organisation de la réflexion autour de groupes de travail à constituer, quelques éléments sont fournis pour nourrir la réflexion. Nous les résumons ci-après. Les chiffres et les prévisions à retenir concernant Paris mais aussi l’Ile de France montrent que la capitale a reçu en 2014, plus de 25 millions de touristes (35 millions selon certaines statistiques, dont 35 % de touristes d’affaires) et la région près de 46 millions. La durée moyenne de séjour à Paris est d’un peu plus de 4 nuits. Cette statistique conduit à 350.000 personnes visibles en permanence, qui s'ajoutent à la population parisienne (la plus dense d 'Europe) de 2.200.000 habitants.

    Les arrivées hôtelières donnent comme pays d’origine des touristes, pour le Grand Paris et par ordre d’importance, les États-Unis (1,8 million), le Royaume- Uni (1,2 millions), l’Allemagne (800 000) et l’Italie (750 000). La Chine n’arrive qu’en 7ème position (530 000). L’hôtellerie parisienne est considérée comme chère et la culture reste le premier motif de visites à Paris (Notre Dame, la Sacré Cœur, le Louvre et la Tour Eiffel étant en 2013 les 4 monuments les plus visités).

    Il est souligné combien l’Ile de France doit tout faire pour conserver sa position de leader du tourisme d’affaires. Les salons et congrès rapporteraient en effet en retombées économiques plus de 5 milliards € par an. L’évolution future se fonde sur les prévisions de l’Office Mondial du Tourisme qui prévoit à Paris d’ici 2030, une augmentation annuelle de 2,5% du nombre de touristes ! La forte croissance des compagnies aériennes à bas coût est par ailleurs prise en compte.

    Eiffel

    Une enquête menée auprès de 18 pays avec 7 000 observations collationnées fait ressortir les forces de Paris mais aussi ses faiblesses. Si la capitale est perçue comme une ville d’art et d’histoire, de mode et de shopping, de luxe, romantique, festive… elle est aussi considérée, par rapport à d’autres villes étrangères, comme insuffisamment propre, insuffisamment verte, avec trop d'affluence touristique, et qui pourrait mieux faire en termes d’accueil, de sûreté, de connaissance des langues étrangères, d’amabilité et de prix d'hébergement  (restauration notamment).

    Des freins existent donc quant à l’image de Paris du fait de constats négatifs dont les plus prégnants sont des prix élevés, une certaine insécurité, un afflux trop important de touristes et une insuffisante propreté. Une critique est soulevée celle d’une offre de loisirs alternative jugée « trop confidentielle…parfois anarchique à structurer et à valoriser». Voilà des pistes qui pourraient aboutir souhaitons-le à des propositions intéressantes mais elles devront être bien mûries.

    Il serait dommage en effet de ne pas profiter de ces informations pour prendre des décisions à l’aune des constats mais aussi des souhaits des habitants. Est-il judicieux de vouloir continuer à développer le nombre de touristes alors que les parisiens pointent déjà l’afflux trop important de touristes et que certains quartiers tels que le Marais sont saturés ? Il faut trouver les moyens pour encourager le développement de l’offre hôtelière à des prix raisonnables, car elle est jugée insuffisante et coûteuse, et offre ainsi la part belle aux locations saisonnières pour lesquelles nous émettons de nombreuses réserves.

    La propreté dont nous avons récemment parlé est devenu un véritable enjeu non seulement pour les parisiens mais aussi pour les touristes. Il faut en ce domaine mettre en place un véritable plan de bataille. Quant au côté insuffisamment festif de Paris, qualifié de faiblesse, nous sommes très opposés à cette interprétation qui ressortit plutôt du lobbying des professionnels de la boisson et de la nuit. Cela ne doit pas être le prétexte à plus de fête la nuit notamment, mais plutôt d’un développement raisonné et harmonieux du festif entre les « fêtards », les habitants, ceux qui l’organisent et/ou en font commerce et les élus.

    Les abus constatés ces derniers temps, cristallisés autour de deux lieux emblématiques qui ont fait la une de la presse, la rue Jean-Pierre Timbaud (XIe) et le Canal Saint-Martin sont à prendre comme des cas d’école qui ne doivent en aucun se reproduire ailleurs. La responsabilité des élus sur ce plan, au vu des décisions qui seront arrêtées, peut être lourde de conséquences… !

    Dominique Feutry

     

  • Dilenschneider-419x420

    Œuvre de Jan Dielenschneider
     
    La galerie Pierre-Alain Challier située 8 rue Debelleyme (IIIe) expose sous le titre « Freedom of expression » actuellement des peintures de l’artiste américaine Jan Dilenschneider.
     
    Nous ne saurions trop vous conseiller de vous y rendre car il s’agit d’œuvres de grande qualité où la nature est en beauté avec de magnifiques paysages aux noms évocateurs comme les « Herbes se reflétant dans l’eau bleue » ou les « Bambous sur des cieux d’or ». Lumineux et colorés les tableaux sont plaisants à l’œil et traduisent sans aucun doute la sensibilité du peintre.
     
    Les commentaires de l’exposition résument ainsi l’artiste et son œuvre : « Jan Dilenschneider ne se lasse pas de peindre les horizons de Long Island où se trouvent sa maison et son atelier. En représentant ces instants de vie, son souhait est de faire partager ses émotions et sa passion, mais aussi de faire réfléchir sur la fragilité du monde qui nous entoure et de la nécessité impérative de le protéger. Pour sa troisième exposition monographique, Jan Dilenschneider dévoile 25 nouvelles huiles sur toile inspirées de la nature, mais aussi de la liberté d’exprimer son amour pour ces paysages sans cesse changeants. » Il vous reste encore quelques jours, l’exposition se termine le 28 juillet.
     
    Dominique Feutry
     
     
  •   P7200038Le mur  de l'école maternelle 40 rue de Archives (IVe), recouvert d'affiches (Photo MGD)

     

     

    Le passant qui longe l'école maternelle 40 rue des Archives (IVe) est consterné par les affiches qui maculent la façade, ajoutant un peu plus à la malpropreté ambiante !

    Pourtant nous sommes dans un lieu qui devrait être particulièrement protégé.

    D’une part, il représente l'école de la République avec tout ce qui y est attaché, comme nous le rappellent à maintes occasions nos politiques, d'autre part c'est aussi la maison des descendants de Jacques Cœur, et quelques témoignages du style renaissance (à droite de la photo)…

    Mais qui est Jacques Cœur pour ceux qui sans scrupule souillent pour souiller ? En ont-ils jamais entendu parler ? 

    "Vivre le Marais !" a prévenu le service enlèvement de la ville afin qu'il intervienne au plus vite, sachant que les commanditaires sont connus, nous espérons qu'ils seront verbalisés (*) car cela est indigne, une manifestation de plus des incivilités qui empoisonnent notre quotidien.

    Dominique Feutry

     

    (*) En effet, l'affichage sauvage est passible de lourdes sanctions (250 € par site, avec recouvrement d'office). A noter qu'il concerne les immeubles …. et pas les meubles, auxquels sont assimilés les véhicules (article L 581-24 du code de l'environnement).

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    St_Georges_pl_27_Adolphe_Thiers_02_maxL'Hôtel Thiers place Saint-Georges (IXe)
     

     

    En partenariat avec "Vivre le Marais !"

    CULTURE ET PATRIMOINE PARIS – MARAIS

    Vous invite dès à présent à une visite générale d’un quartier singulier 

     

    LA NOUVELLE ATHÈNES AUX PORCHERONS

    Jeudi 17 septembre, rendez-vous à 14h15

    Sortie du métro Notre-Dame de Lorette

     

    Bien savant qui pourrait déceler aujourd’hui sous ce titre énigmatique une large portion de notre IXème arrondissement. Notre guide, Sylvain Solustri nous conduira de la Trinité aux confins de Pigalle, en passant par Notre-Dame de Lorette (mais au fait qui étaient donc ces « Lorettes » ?).

    Dans ce quartier d’artistes, nous verrons et visiterons peut-être l’atelier de Gustave Moreau, la maison d’Adolphe Thiers, celle de George Sand et de Frédéric Chopin et bien d’autres. Nous évoquerons Alexandre Dumas père, François Joseph Talma, la Païva et le Théâtre du Grand Guignol.

     

    ImageIntérieur du musée national Gustave Moreau, 14, rue de La Rochefoucauld (IXe)

     

    Nous découvrirons au hasard des portes une infinité de lieux délicieux qui nous rappelleront que Paris est une des toutes premières villes vertes de France.

    Merci de prévoir une participation de 10 € pour les adhérents de Culture et Patrimoine et de 12 € pour les non adhérents.

    Retenez déjà le jeudi 22 octobre sur vos agendas pour une magnifique visite évoquant Napoléon bâtisseur.

     

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    Sc10_ratp3976Le 29 était désespérément absent sur la ligne le 20 juillet au matin sans la moindre indication donnée aux usagers

     

     

    Ce 20 juillet, la circulation des bus notamment dans le Marais est à marquer d’une pierre noire. Certes il y a des travaux dans Paris, mais les usagers doivent–ils pour autant être pris en otage ?

    Aucune indication fiable dans les abribus qui affichent de délais d’arrivée à tout va, sans que le moindre bus arrive … Que fait-on des personnes qui travaillent ? Tout le monde n’est pas en vacances ? Que  pensent les touristes qui en plus, doivent se familiariser avec une organisation qui leur est étrangère, devenue une désorganisation.

    Lamentable ! Les vacances sont-elles devenues synonymes de désorganisation ?

    Des représentants de la RATP nous ont indiqué que les horaires des écrans des abribus étaient dorénavant gérés par le STIF (Syndicat de Transports d’Ile de France) et non plus directement par la RATP entraînant davantage de lourdeurs.

    Ainsi ce matin les responsables en charge de ce sujet étaient, toujours selon notre interlocuteur, injoignables, ce qui rendait impossible de trouver un intervenant pouvant programmer sur les écrans des abribus les modifications d’horaires, les retards, voire les changements d’itinéraires, laissant ainsi les usagers à leur triste sort.  

    Il faut remédier à ce genre de pagaille, ce n’est pas tolérable, la période estivale ne doit pas être celle de l’abandon !

     

    XKalV7uMosbDpMgn7zyCgD9UOnsUn nouvel abribus rue Rambuteau (IVe)

     

    Plusieurs articles de presse indiquaient récemment combien l’installation des nouveaux abris bus prenait du temps, nous citons le Figaro « Ainsi les Parisiens constatent-ils avec effarement qu'il faut souvent cinq à six mois pour installer les nouveaux Abribus que la ville de Paris a décidé de tous remplacer, soit 1850 unités au total… Ce sont les voyageurs de bus qui font actuellement les frais de désagréments inédits… durant des mois et des mois, le système d'information par lequel la RATP prévient les voyageurs des temps d'attente est HS (hors service)… JC Decaux et la RATP ayant manifestement des difficultés à se coordonner. » 

    Il est même souligné que le parisiens ne comprenaient pas la nécessité de changer les abribus, mais ils n’ont pas connaissance du contrat de concession d’une durée de 15 ans qui oblige, afin de maintenir des conditions égalitaires d’appels d’offres, de repartir « à zéro ».

    Une autre aberration et une perte d’argent bien inutile en ces temps de vaches maigres !

    Dominique Feutry

     

  • PhotoRepavage en cours du passage Sainte- Elisabeth 195 rue du Temple (IIIe) (Photo VlM)

     

    En passant près de l'église Sainte-Elisabeth 195, rue du Temple (IIIe) des petites palissades ferment provisoirement le passage du même nom qui longe l'église sur un des ses côtés. Un panneau précise que des travaux de réfection du pavage sont en cours.

    Voila une bonne nouvelle pour cette ruelle  qui rejoint le 195 rue du Temple au 72 rue de Turbigo. Son état de quasi abandon nous avait été signalé par nos adhérents alors qu'elle servait de remise à cartons, cagettes et saletés diverses fréquemment squattée par des personnes souvent alcoolisées. Ce qui n'incitait plus les habitués à emprunter le passage.

     Photo 2Les panneaux publicitaires mobiles sur le mur décoré d'une photographie de la Place de la République (Photo VlM) 

     

    Nous notons que le mur à l'aplomb de l'immeuble qui forme angle avec la rue du Temple sert de support à une immense et belle photographie en noir et blanc de la Place de la République. Il est dommage que celle-ci soit recouverte pour partie et soit donc gâchée par deux panneaux  publicitaires mobiles alors que justement dans les villes de moins de 10 000 habitants ces panneaux publicitaires sont désormais interdits. Tout près d'un édifice religieux classé, le choix de cette implantation est de bien mauvais goût.

    Dominique Feutry