Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2015

  • Thierry sarmantThierry Sarmant, adjoint au Directeur du musée Carnavalet

     

    M. Sarmant a eu la gentillesse de nous accueillir pour une visite guidée de l'exposition "Napoléon et Paris, rêve d'une capitale". C'est un hasard si cette rencontre a eu lieu le jour de la commémoration de la défaite – tout compte fait héroïque – de Waterloo, qui a conduit l'empereur à abdiquer pour la seconde fois et de façon définitive, au bénéfice de son fils le Roi de Rome, qu'Edmond Rostand a célébré avec tendresse et admiration sous le nom de "l'Aiglon".

    Napoléon busteBonaparte, autour de ses 25 ans

     

    Annoncée par "Vivre le Marais !" dans son article du 7 avril, l'exposition qui durera jusqu'au 30 août commence par ce buste du jeune officier Napoléon Bonaparte qui a quitté sa Corse natale depuis plusieurs année et qui est déjà tout à fait prêt à conquérir Paris en attendant d'étendre sa domination à une grande part de l'Europe.

    Nous vous encourageons à vous rendre à cette exposition dont le fil conducteur est la relation privilégiée que Napoléon a entretenue avec Paris. De belles pages d'histoire pour nous. Elle se décompose en thèmes et époques :

    • Napoléon et l'administration de la Cité
    • La Cour de Napoléon aux Tuileries
    • La Ville rêvée de Napoléon
    • La légende napoléonienne à Paris

    Prenez connaissance du programme avant de vous rendre à l'exposition en téléchargeant le PDF du dossier de presse. N'hésitez pas à agrandir les pages et illustrations pour tirer pleinement profit de leur contenu.

    Gérard Simonet

     

  • 382La piscine Saint-Merri (IVe), inscrite dans le plan "Nager à Paris 2015-2020"

     

    Faute de juguler une grève qui dure depuis bientôt un an et demi, s’est étendue aux stades et empoissonne les parisiens adeptes de la natation et des sports en général (voir notre article du12 mars 2015), la Mairie de Paris vient néanmoins d’annoncer la construction de 10 nouvelles piscines dans la capitale à l’horizon dans le cadre du plan « Nager à Paris 2015-2020 »  qui sera présenté au conseil les 29 et 30 juin. 

    Au total ce sont 104 mesures qu’il est prévu de mettre en œuvre pour un montant de 150 millions € étalés sur 5 ans. 1/3 étant consacré aux nouvelles piscines, un autre aux rénovations dont le piscine Saint-Merri (IVe) et un dernier tiers à l’entretien. 

    Pourtant pensant aboutir récemment à un accord, la Mairie de Paris a dû reprendre les négociations malgré sa proposition d’augmenter la prime des adjoints techniques travaillant le dimanche de 30 € par mois (les agents demandent 180 €) avec une rétroactivité d’un an. 

    L’organisation mise en place pour s’adapter à la situation est maintenue, c’est-à-dire que les agents non-grévistes et des vacataires sont affectées le plus de stades, de gymnases et de piscines soient ouverts. Mais ¼ des piscines sont fermées chaque jour donc  le week-end moment privilégié pour  les familles qui sont de loin les nageurs les plus nombreux. 

    Les beaux jours arrivant que va-t-il se passer ? Sans doute la poursuite de ces dispositions spécifiques dans un contexte plus difficile dû aux prises de congés d’été ! Mais la Mairie a trouvé la parade en formant dit-elle de nouveaux adjoints techniques qui seront opérationnels cet été. 

    Alors des nouvelles piscines et des rénovations,  nous applaudissons des deux mains, mais cela fera plus de personnels. Le risque de grèves ne va-t-il pas ainsi mécaniquement augmenter et créer une sorte de surenchère périodique sinon permanente au détriment des parisiens qui paient des impôts pour bénéficier de ce type de services ?

    Dominique Feutry

     

  •   MG_5730L'entrée de "Happy Families" 5 rue du Cloître Saint-Merri (IVe)

     

     

    Un établissement encore peu connu dénommé "Happy Families" créé par 2 frère et soeur,  Bastien et Garance Yverneau est ouvert depuis fin 2014 au 5 rue du Cloitre Saint-Merri (IVe) non loin de la fontaine Stravinsky.

    Déjà primé par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris pour son concept novateur,  il vient de recevoir un nouveau prix de la meilleure rénovation de cafés hôtels restaurants.

    En réalité, si ce café restaurant de 450 m2 est l'objet de toutes les attentions, c'est parce qu'il est très spécifique et repose sur un concept précis, celui de l'accueil des familles.

    Les parents peuvent en effet faire garder leurs enfants sur place pendant qu'ils consomment au restaurant ou au bar, qu'ils se font coiffer ou bénéficient d'une remise en forme. Il leur est aussi possible de suivre des ateliers, de bénéficier de conseils médicaux tout autant que de demander des bilans de compétence pour la poursuite de leur carrière.

    La  multiplication des services liés à la garde des enfants ainsi qu'un large équipement disponible (garage  à poussettes, chaises hautes, tables à langer …) font le succès de cette formule auprès des jeunes parents. Il est fort probable  que  le concept soit exporté dans d'autres quartiers et d'autres villes.

    Bien entendu s'agissant d'une structure privée, tous les services proposés, 7 jours sur 7 de 10h00 à 20h00,  sont payants.  

     

  •   43771042d9b36959f9f90d5087f76f19_large

     

    Nous avions annoncé dans un article récent (27 mai 2015) qu'une réflexion était  en cours au sein du ministère de l'intérieur sur l'éventualité de créer un casino à Paris, afin de supprimer les derniers cercles de jeux existants dont certains ont défrayé la chronique.

    A la suite du rapport qui lui a été remis, le Ministre  de l'Intérieur a fait savoir qu'il n'était pas favorable à la création d'un casino à Paris. Il a annoncé en revanche qu'il préférait plutôt des clubs de jeux à l'instar de ce qui existe depuis plusieurs siècles à Londres.   

    La préservation des emplois des cercles de jeux encore actifs et des casinos proches de Paris ont sans doute guidé cette décision. L'option retenu de clubs de taille moyenne sous forme de  Sociétés  commerciales est une bonne chose pour les parisiens et l'image de Paris. La capitale n'a pas vocation à devenir, même si ce n'est pas l'avis de tous, un eldorado de la fête et du jeu !

    Nous souhaitons que véritablement le modèle anglais qui a fait ses preuves depuis longtemps (bien que certains soient qualifiés de très huppés) soit appliqué, y compris pour les cercles de jeux encore existants à qui il est proposé d'opter pour cette organisation.

    Pour l'instant il n'est donc plus question de machines à sous, la ville de Paris quant à elle conservera un montant quasi inchangé de redevances (10 millions € par an), comme cela existe avec les cercles de jeux.  La mise en place des clubs est prévue en 2016 et pour une durée de 5 ans.

    Dominique Feutry

     

  • Auchan grenier st lazare"A 2 pas", groupe Auchan, 16 rue du Grenier Saint Lazare (IIIe) (Photo VlM – cliquez gauche dans l'image pour agrandir)

     

    "A 2 pas", groupe Auchan, qui a remplacé "Franprix", offre un exemple de réussite de devanture, sobre et de bon ton, dans une rue dont nous avions signalé le renouveau en 2011.

    Nous ne sommes plus dans le Marais pourtant au sens strict, dont la limite à l'ouest est constituée par la rue Beaubourg, mais dans un urbanisme qui mériterait d'y être à part entière car l'architecture des constructions du secteur bordé par la rue Saint Martin, détruite en partie dans les années 70 pour laisser la place au Centre Pompidou, possède un charme avec lequel les nouveaux immeubles du quartier de l'Horloge ont du mal à rivaliser.

    Cette supérette illustre la politique que les hyper-marchés mènent à Paris : ils restent à la périphérie avec leurs très grandes surfaces mais ils viennent en centre-ville avec des commerces à taille humaine, et une offre ciblée. A côté des G20, Monop' et autres Franprix, on découvre à présent "carrefour-market" et "A 2 pas", sans compter les magasins bio tels que  "Bien", "Bio C' Bon" ou "Naturalia".

    A cause d'elles, ou grâce à elles, il devient de plus en plus inexact de dire que nous souffrons d'un manque de commerces de proximité !

     

  • DanaidesLe tonneau des Danaïdes (John William – 1903)

     

    Le Parisien du 11 juin 2015 titrait dans ses pages de Paris : Budget de la Ville, c'est reparti pour un trou ! Il manque 300 Millions d'€ pour boucler le budget 2016.

    Au même moment, on relève que le conseil de Paris s'est tenu les 26-27 et 28 mai 2015. L'ordre du jour des délibérations se caractérise comme d'habitude par un déluge de subventions aux associations. Leur montant atteint la bagatelle de 26.806.000 € pour le seul mois de mai, ce qui nous place sur une orbite annuelle de 322 Millions d'€. Nous avons toujours estimé cette dépense entre 250 et 300 Millions d'€. Notre analyse se trouve confortée (notre article du 30 avril 2015)

    Au moment où des sacrifices s'imposent à la population, on a envie de dire aux conseillers élus de Paris, en parodiant Victor Hugo (Ruy Blas, acte II – scène II) :

    Bon appétit, messieurs ! Ô ministres intègres !
    Conseillers vertueux ! Voilà votre façon
    De servir, serviteurs qui pillez la maison !
    Donc vous n'avez pas honte et vous choisissez l'heure,
    L'heure sombre où notre Ville (*) agonisante pleure !   (*) NB : l'original dit : l'Espagne

    Plus de 300 Millions d'€ versés à des associations dont l'objet n'est pas toujours sérieux, le contrôle faible ou inexistant, et dont certaines servent des intérêts électoraux. C'est exactement le montant du déficit de la Ville !

    Élus de Paris, continuez dans cette voie, augmentez les impôts ou empruntez sur le dos des générations nouvelles…

    Jean-Claude Théodart

     

  • AfficheRue du Temple le 12 juin, affiches sauvages installées sur tout ce que la rue compte de poteaux et potelets (Photo VlM)

     

    Nous sommes naturellement conscients des diverses responsabilités qu'un Maire d'arrondissement doit assumer. Mais au-delà de la gestion ordinaire sur laquelle nous avons peu de raison de nous attarder, dans le IVe les citoyens attendent du Maire que des dossiers spécifiques à cet arrondissement, sensibles et bien identifiés soient pris à bras le corps et réglés. Ils ne sont certes pas simples, mais on n'élit pas un Maire pour ne traiter que des affaires banales.

    Lors de nos entretiens avec Christophe Girard, à la veille et après les élections municipales de 2014, nous les avons évoqués. Il nous avait assuré et même convaincus qu'il avait autant la volonté que la capacité de le faire. Certains nous ont mis en garde. Nous sommes restés confiants. Un an après, nous sommes obligés de constater que nous avons été abusés.

    Ces dossiers, nous ne cessons d'en parler. Le Maire une fois élu nous avait annoncé comment il entendait s'y prendre et il n'a jamais cessé de nous dire qu'il s'en occupait. Nous constatons sur le terrain que loin de se résorber, les problèmes s'intensifient.

    Il  s'agit pour commencer de l'affichage sauvage qui se traduit généralement en fin de semaine par des forêts de poteaux et potelets où des affiches sont agrafées, à l’image de cette publicité du "Gibus Club" qui a envahi l'espace Archives-Temple-Ste Croix (publicité à laquelle nous contribuons à notre corps défendant !). On connait l'identité du commanditaire. Il encourt de sérieuses amendes. M. Girard devrait peser de tout son poids pour obtenir de la Ville qu'elle les applique et qu'ainsi les auteurs soient dissuadés de récidiver…

     

    Cox attoupement 17 04 15à 21h13Consommateurs devant le COX-BAR le 3 mai 2015 à 21h13

     

    Dossier suivant : l’exploitation illégitime de l'espace public par certains bars de la rue des Archives qui occupent souvent tout le trottoir et d'autres portions de l'espace public alors qu'ils n'ont même plus d'autorisation de terrasse, et en font la rampe de lancement de clients, la nuit, vers d'autres établissements voisins. L'action auprès du Tribunal Administratif d'un collectif de riverains et d'associations a obtenu que la mairie de Paris retire l’autorisation de terrasse mais le tribunal a considéré que la préfecture de police avait agi comme il convenait en se limitant à des "avertissements" (aussi efficaces qu'un cautère sur une jambe de bois). Le Maire avait assuré qu'il chercherait la solution de son côté. On attend toujours qu'il la trouve.

    Dernier dossier, ces flyers qui prolifèrent sur les voitures et les rebords de fenêtres pour finir sur la chaussée, parfois collés sur le trottoir, but ultime de leur distribution par des donneurs d'ordre sans scrupules qui se soucient peu de propreté et n'ont aucune pensée pour la dignité des agents de la Ville qui doivent le matin ramasser dans le caniveau des cartons gluants qui collent aux doigts. La solution radicale est une modification du code de l'environnement interdisant le dépôt de tracts sur les biens meubles que sont les voitures. Une majorité existe au parlement pour faire aboutir un texte qui viendrait d'une personnalité de la même sensibilité politique. Rien pourtant n'a été fait.

     

    Flyers sur voiture 29 03 14Invasion d'une voiture par des flyers racoleurs

     

    Alors, un Maire conscient que la pollution due aux flyers est indigne du domaine exceptionnel dont il a la responsabilité désignerait deux personnes pour procéder les jeudis et vendredis soirs à la récupération et à la destruction de ces tracts. Des citoyens le font, de manière irrégulière et à leurs risques, pourquoi pas des agents de la mairie ?

    En résumé, sur ces trois dossiers nous avons fait confiance à Christophe Girard et nous sommes déçus. Qu'aurait fait l'opposition (qui a été à deux doigts de le battre) ? Au vu des positions qui sont défendues par son État Major sur plusieurs dossiers parisiens nous avons des raisons de craindre qu'elle ne se serait pas illustrée. Aussi que personne ne s'étonne, quand viendront les élections régionales de décembre, que la défiance à l'égard des partis politiques soit plus forte que jamais et que les extrêmes fassent le plein. Les exemples de Barcelone et Madrid sont édifiants. Si rien ne se passe d'ici là, nous n'aurons aucune envie d'appeler nos adhérents et lecteurs à la raison.

    Gérard Simonet

     

  • Sans-titreTouristes près de Notre-Dame

     

    A coup de chiffres, d’une  large couverture médiatique, de termes choisis comme « l’élégance française », le tourisme est devenu ces dernières heures le mot coqueluche des politiques, des journalistes et de tous ceux qui de loin ou de près imaginent qu’ainsi la France va être sauvée. 

    Bien sûr que le développement du tourisme peut « rapporter gros » pour plagier une publicité bien connue, mais à quel prix ? 100 millions, ce sont combien de touristes en plus à Paris qui est déjà à saturation ? Le mutisme sur ce chiffre est curieux, comme l’est aussi celui relatif au développement du tourisme nocturne à Paris qui est pourtant dans le même paquet de mesures car nous le savons un groupe de travail dont nous avions dénoncé la composition, a été amené à plancher sur ce thème afin de dégager des propositions.

    A l’heure où la Mairie de Paris annonce une probable impasse budgétaire de 300 millions €, les annonces  du Ministre des Affaires Étrangères ont de quoi  faire frémir les parisiens et les habitants de notre quartier en particulier. 

    Paris ne risque-t-il pas de devenir un gigantesque parc d’attractions et de fêtes au détriment des parisiens ? Des améliorations sont indéniablement nécessaires en matière d’accueil des touristes, sans doute aussi d’ouvertures de certains commerces le dimanche et de création d'emplois. Mais il n’est pas juste de ne parler que des recettes supplémentaires attendues. 

    Ces mesures ont en effet un coût non négligeable pour la collectivité ? Outre les désagréments au quotidien, conséquence de l’afflux de visiteurs, il y a les dépenses de propreté, les incidences dues au bruit, les débordements liés à l’alcoolisation et ce n’est pas l’amendement autorisant la publicité sur l’alcool récemment voté qui va réduire ce phénomène inquiétant. 

    Le paradoxe est qu’une nouvelle fois des décisions sont prises en faisant totalement fi de l’avis de ceux qui sont le plus concernés, à savoir les habitants et riverains (ou leur représentants). Ils ne seront toutefois pas oubliés quand il s’agira de régler impôts et taxes  nécessaires au financement des conséquences de ce surcroît de visiteurs. 

    Alors pourquoi les discours officiels, comme les commentaires qui les accompagnent, occultent-ils tous ces points ?

    Dominique Feutry

     

  •    OMB_5769Intérieur du restaurant "Le Jules" installé dans le Carreau du Temple (IIIe)

     

    Alors que les riverains se sont offusqués de constater que le restaurant du Carreau du Temple,  « Le Jules », avait installé une terrasse non autorisée,  nous avons relayé d’ailleurs leur  surprise dans un article du 7 juin, la presse fait état d’un nouvel épisode dans ce feuilleton à rebondissements. 

    Il est indiqué en effet qu’après avoir retiré finalement sa terrasse, « le gérant du restaurant le Jules, réclame 244.161 € d’indemnités pour manque à gagner » au responsable de la Société publique locale du Carreau du Temple présidée par le Maire du IIIe arrondissement.

    La raison tiendrait  à la difficulté d’exploitation de ce commerce causée par des températures jugées anormales,  soit  très basses soit très élevées, et donc inadaptées  qui règneraient  dans le restaurant, ce qui ferait fuir la clientèle. Sans doute le phénomène est-il la conséquence de la structure même de la halle où l’établissement est abrité.  

    Force constats d’huissier, lettre recommandée,  force communications dans  les médias, tous les moyens ont été mis en avant pour justifier cette demande assez inattendue. On s’interroge  toutefois sur les conditions dans lesquelles les sportifs qui fréquentent les installations du Carreau peuvent pratiquer leur entraînement ? Et sur ce plan aucun avis  négatif  ne nous a été signalé.

    Finalement est-ce que toute cette théâtralité n’est pas une  manœuvre pour forcer  l’obtention d’une  autorisation de terrasse ? Ou bien est-ce tout simplement un cas d’école qui illustre le surnombre de bars et de restaurants trop souvent considérés par ceux qui les ouvrent  comme le Graal pour remplir ses poches alors que la concurrence est forte et que la situation économique n’est pas des plus favorables ?

    Reste que cette affaire doit être méditée par tous les  acteurs concernés.

     

  • 220px-St-Paul-St-Louis-DSC_8056La vitrine en cours d"aménagement 3 rue des Rosiers (IVe) (Photo VlM)

     

    Le 3 juin dernier nous avons publié un article à propos de l'installation à la hâte d'une devanture 3 rue des Rosiers (IVe). Elle ne nous paraissait pas conforme au PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) du Marais et nous avions alerté la Direction de l’Urbanisme afin de savoir si une autorisation avait été délivrée.

    Prévenu par nos soins Julien LANDEL, 1er adjoint au Maire du 4ème arrondissement vient de nous informer selon les termes suivants que ces aménagements n'étaient pas autorisés : "… Je vous confirme que la DU (direction de l'urbanisme – NDLR) n’a délivré aucune autorisation concernant cette devanture. – Une procédure a été lancée après l’alerte signifiée par le Maire du 4ème…"

    Une nouvelle fois il est démontré que nous devons rester vigilants lorsque nous constatons des travaux qui ne nous paraissent pas conformes et nous remercions vivement l'adhérent de notre association qui habite le quartier de nous avoir alertés.