Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2015

  • Sans-titreQuelle place pour les piétons sur cette voie en zone 30 ? (Photo Le Parisien)

     

    A l’usage il apparait que les zones de rencontre, les zones 30, ou les zones piétonnes qui pourtant visent à réduire le nombre de voitures et de motos car elles sont censées rouler au pas sur les voies concernées (voir nos articles des 07 août et 26 octobre 2014), ne soient pas une si bonne chose pour les piétons. Dans les faits le plus souvent l’espace libéré pour ces derniers est occupé par les terrasses des bars et restaurants, par certaines étales de commerces, des ventes à emporter…

    Terrasse contrescarpe 02 06 11

    Dans la pratique, le piéton pourtant prioritaire se fait klaxonner par les automobilistes irascibles ou des conducteurs de scooters ou motos. Le paradoxe est qu’il est en fait moins en sécurité que sur les trottoirs sauf sur ceux nombreux annexés par les cyclistes et les propriétaires de deux roues motorisées. On nous signale même des cas de véhicules garés devant les portes d’entrée des immeubles, empêchant la sortie avec une poussette ou un fauteuil roulant…

     

    Téléchargement

     

    Bien qu’il ne soyons plus dans le Marais, il nous a été rapporté que des comptages faits par la mairie du IIe arrondissement font état du passage de 3000 voitures/jour rue Montorgueil !

    L’annonce récente de la Mairie de mettre en place des brigades vertes dès 2016 va dans le bon sens mais cela sera-t-il suffisant ? Les habitudes qui ont été prises seront difficiles à endiguer. De même la question se pose de savoir s’il faut encore développer le nombre de rues en zone 30 et les voies piétonnes qui nécessitent des travaux coûteux au regard des abus multiples constatés…et des piétons inquiets en permanence sur le qui-vive. Sur le fond la question mérite vraiment d’être posée !

    Il sera intéressant de connaitre les résultats constatés dans le IIIe arrondissement devenu quartier test.

    Dominique Feutry

     

  • Le pont25 rue Michel le Comte (IIIe) (Photo Atelier Du Pont)

     

    C'est malheureusement une devanture disgracieuse à l'enseigne de "Lize Créations" qui assaille le regard quand on arrive à hauteur du 25 de la rue. Coffrages inappropriés qui masquent l'architecture propre à cet immeuble XVII/XVIIIème siècle, enseigne agressive qui fait peu de cas de l'esprit du règlement du plan de sauvegarde…

    Il ne faut pas en rester là. En pénétrant dans le long boyau qui était sinistre, on découvre qu'on a changé radicalement de décor. Les dimensions sont les mêmes mais c'est comme si un magicien avait transfiguré les lieux. Les cloisons et l'éclairage créent une ambiance "art déco" avec un point de fuite qui invite à aller jusqu'au bout découvrir ce que l'endroit nous réserve.

    Michel le comte 25 couloir 02 11 15Le couloir du 25 (Photos VlM)

     

    Pour mesurer le chemin parcouru, il faut revenir cinq ans en arrière. Dans un article du 11 avril 2010, que nous invitons nos lecteurs à relire, intitulé : "Rue Michel le Comte : incursion dans le Marais des années 50", nous décrivions l'état de délabrement de ces parcelles d'immeubles qui évoquaient plus un squat qu'un ensemble résidentiel.

    Le Maire du IIIe Pierre Aidenbaum et son premier Adjoint Gauthier Caron-Thibault s'y sont attaqués dans l'intention de réaliser des logements locatifs à caractère social et consolider l'existence des locaux d'entreprises qui sont installées là. C'est le bailleur social de la Ville, la SGIM (société de gérance d'immeubles municipaux), qui en a été chargée en tant que maitre d'ouvrage.

    Michel le comte 25 bureaux 02 11 15

    Le résultat est remarquable. Le long couloir, doté d'un éclairage innovant, n'est plus le coupe-gorge qu'il a été et les activités commerciales semblent désormais s'épanouir dans leur cadre de travail rénové.

    L'architecte des bâtiments de France n'avait pas à l'époque exprimé d'exigences déraisonnables. Seule la façade sur rue avait fait l'objet de son attention ainsi que la cour intérieure pavée. La façade n'a pas changé. On regrette au passage que nos lois qui comportent une prescription de trois ans pour les devantures et enseignes de commerces n'aient pas permis de recréer une devanture digne du Marais et que les personnes influentes en la matière n'aient pas voulu ou su négocier un accord satisfaisant avec le propriétaire/gérant.

     

    Michel le comte 25 bâtiments sur cour 02 11 15

    La cour elle aussi est restée dans son jus et c'est bien heureux. L'herbe qui pousse entre ses pavés séculaires lui donne un petit air de campagne. C'est une tâche verte entourée d'immeubles dont le style XVIIIème a été conservé à l'exception  d'un des côtés dont l'architecture est résolument contemporaine, avec des pans métalliques et des volets immenses qui se plient en accordéon (voir détails – Atelier du Pont – maitre d’œuvre).

     

    Michel le comte 25 bâtiments modernes 02 11 15

    Dans la partie centrale, les escaliers d'époque ont été fort heureusement conservés :

    Michel le comte 25 escalier ancien 02 11 15 Michel le comte 25 escalier ancien bis 02 11 15

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il a fallu cinq années pour parvenir à ce résultat. Par sa taille, cette réalisation est de la veine de ce qui a été fait par la même municipalité pour la "Cour de Venise", rue Saint-Gilles dans le IIIe.

    Prochainement, ce seront 29 logements qui seront livrés et 29 familles nouvelles qui viendront accroitre la population du IIIe qui, à l'inverse du IVe qui perd des habitants, continue à se développer, signe que les conditions de vie dans cet arrondissement restent plébiscitées par la population.

    Il reste une question : quel est le bilan financier prévisionnel de cette opération dont la finalité est sociale mais le coût ne l'est visiblement pas ? S'il s'agit d'une machine à créer du déficit que la mairie devra combler en attribuant chaque année une subvention d'équilibre à la SGIM, la charge retombera sur les contribuables parisiens et comme toujours sur les classes moyennes. Ceux qui se reconnaissent dans cette catégorie de citoyens aimeraient avoir des précisions à ce sujet au moment où Anne Hidalgo fait savoir qu'il lui manque 400 Millions d'€ pour boucler le budget 2016.

    Gérard Simonet

     

     

  • Poll

    Épisode de pollution à Paris

     

    Ce dimanche et demain lundi 2 novembre, la concentration des particules dites «PM10» émanant des moteurs et des des chauffages atteint une nouvelle fois un seuil inquiétant.

    La préfecture de police vient en effet de demander aux personnes sensibles (enfants et personnes âgées) de limiter leur activité physique et à chacun d'emprunter de préférence les transports en commun Des contrôles antipollution et des vérifications des contrôles techniques obligatoires des véhicules.sont aussi annoncés. Nous pourrions presque parler de routine si ce n'était les dangers sur la santé engendrés par ces phénomènes récurrents.

    Les vitesses autorisées sont donc réduites de 20 km/h par rapport à la normale pour ceux qui utilisent leur véhicule et le stationnement résidentiel sera gratuit. La Maire de Paris Anne Hidalgo et le Président de région Jean-Paul Huchon demandent l'application de la circulation alternée. Depuis la Chine, la Ministre de l’Écologie Ségolène Royal répond : attendons demain mardi pour voir …

    La multiplication des épisodes de forte de pollution continue donc et pendant ce temps, alors que le centre de la capitale est particulièrement concerné, les discussions enflamment les politiques quant à la taxation du diesel de manière à aligner son prix sur celui de l’essence. Pourtant un récent sondage publié dans Le Parisien révèle que les Français sont conscients des risques sur la santé du diesel mais plébiscitaient néanmoins ce carburant jugé «bon marché».

    Dans le même temps en plein scandale Volkswagen, l'Union Européenne vient de décider d'assouplir les règles relatives à ce carburant. En effet, «à partir de septembre 2017,  les constructeurs automobiles auront droit à une marge de tolérance pour les émissions d'oxyde d'azote de 110 % pour les nouveaux modèles mis en circulation soit deux fois plus que le seuil de 80mg/km précisé actuellement par la législation européenne.»  D'autres dispositions seront prises à partir de 2020.

    Enfin, on nous prédit un résultat de la COP21, la fameuse prochaine conférence mondiale sur le climat, bien en deçà ds attentes en matière de limitation des émissions de gaz à effet de serre.

    La Mairie de Paris au travers de sa première représentante a beau délivrer des messages visant à vouloir réduire la pollution,  adopter des mesures diverses et courageuses allant dans ce sens et annoncer l'éradication du diesel pou 2020, le fait est là, particulièrement têtu, l'industrie automobile emploie 12 millions de salariés en Europe …! Des centaines de millions d'usagers en sont donc devenus les « otages », avec pour corollaire de multiples risques en matière de santé publique et des coûts induits sans doute très élevés pour la collectivité.

    Dominique Feutry

     

  • Enfants rouges embellissement 28 01 15Il y a un an, le marché s'est refait une beauté avec cette fresque qui respecte parfaitement "l'esprit des lieux" (Photo VlM)

     

    Le plus vieux marché couvert de Paris, le marché des Enfants Rouges, situé 39 rue de Bretagne (IIIe),fêtera ses 400 ans les samedi 7 et dimanche 8 novembre. A cette occasion, des animations musicales et de nombreux lots à gagner seront offerts aux clients par les commerçants.

    Rappelons que "Vivre le Marais !" a retracé l'histoire du marché dans un article du 16 octobre 2012. 

    Nous évoquions cet emblème du quartier en indiquant qu'il était  comme enchâssé dans son environnement urbain. Nous rappelions que "près de son emplacement actuel existait depuis 1536 et jusqu'en 1772, l'Hôpital-Orphelinat des Enfants Rouges créé par la sœur de François Ier. Cet établissement recueillait des orphelins de l'Hôtel Dieu. Ces derniers, vêtus de Rouge en signe de charité chrétienne, ont finalement donné leur nom au marché.

     A10Carte postale ancienne de l'entrée du marché des Enfants Rouges vers 1910 

     

    Le Marché des Enfants Rouges est né en 1615 par lettres patentes de Louis XIII. En effet, le quartier prend alors de l'importance et il est nécessaire d'installer un marché. Le Petit marché du Marais était au départ une halle en bois reposant sur 16 piliers de chêne. Il est équipé d'un puits, puis d'une étable dite "vacherie" comprenant 12 vaches qui donneront leur lait au quartier jusqu'en 1914.

    Devenu Marché du Marais du Temple. Passant entre les mains de différents propriétaires dont l'astronome de Louis XIV, Jean-Dominique Cassini, objet de spéculations qui n'ont jamais pu se réaliser, le marché qui entre temps a pris le nom de Marché de Beauce puis de Marché des Enfants Rouges, sera cédé à la Ville de Paris en 1912. Son classement à l'ISMH (inventaire supplémentaire des monuments historiques) est intervenu en 1982."

    La polémique des années 80 où ce vénérable marché avait failli être transformé en crèche, bibliothèque et parking parait bien lointaine.

    Dynamique avec ses commerces diversifiés, ses restaurants et son ambiance bien particulière, le marché vaut le détour surtout à l'occasion de cet anniversaire.

    Dominique Feutry

     

  • AffichePhoto VlM

     

    Le 57 rue des Archives (IIIe) offre un mur pignon avec son voisin du 55 qui attire les affiches sauvages comme les mouches sur le miel. Il serait facile pour la Mairie de Paris d'y mettre fin en pratiquant le "prélèvement d'office" (*)  d'une amende – assez lourde au demeurant – puisque les annonceurs indiquent ouvertement leur identité. Elle ne le fait pas. C'est trop de travail, sans doute…. Résultat : à travers nos quartiers les affiches pullulent, en couches, arrachées, lacérées, pour finir en lambeaux sur les trottoirs, contribuant à donner de Paris une image qui n'est pas des plus flatteuses.

    De là à découvrir que les dernières affiches sauvages sont à l'effigie de l'ex "première dame de France" Carla Bruni Sarkozy, il y a l'espace d'une énorme surprise, le temps de se demander si on ne rêve pas.

    Son mari étant comme on le sait président du parti "Les Républicains", nous sommes intervenus auprès de son équipe de campagne pour demander qu'elle diligente un commando avec mission de retirer ces placards. C'est à notre avis un service que nous leur rendons bien que, chacun le sait, aucune motivation partisane ne nous le commande. 

     

    Nous recevons ce jour-même la réponse suivante des responsables locaux du parti "Les Républicains" :

     

    Je me présente rapidement, je m’appelle Frantz Roncier et je suis responsable des Républicains dans le 3ème [arrondissement] pour Marie-Laure Harel. 
     
    Je viens de lire votre article concernant Mme Bruni-Sarkozy sur des affiches et je suis stupéfait par celles-ci… Le parti et moi-même ne sommes pas au courant de cette affiche d’autant qu’il n’y a visiblement aucun rapport ni avec les régionales du 6 et 13 décembre ni avec le parti Les Républicains. Je tiens aussi à vous faire souligner, depuis la prise de fonction de Melle Harel dans l’arrondissement, aucun affichage sauvage a été relevé des Républicains. Notre exigence à ne pas détériorer nos biens, nous sont communs. 
     
    Je me répète mais ni les Républicains, ni l’équipe du 3ème sont à l’initiative de cette affichage sauvage.
     
     
    Je reste à votre disposition si besoin.
    Frantz Roncier

     

    Nous avons répondu à M. Roncier pour le remercier et lui demander de faire en sorte que ces affiches disparaissent et que le commanditaire soit verbalisé.

     

    (*) Le recouvrement des frais supportés par la municipalité au cours des opérations de nettoyage peut être désormais effectué auprès des bénéficiaires de cette publicité. (arrêté du 15 décembre 1995 et délibération n° 2012 DPE 63-3 des 24, 25 et 26 septembre 2012 relatifs à l'enlèvement d'office des affiches aux frais du responsable de l'affichage illicite – Mairie de Paris).

     

  • St gervais st protais façade 27 02 12Place St Gervais, Église St Gervais St Protais (Photo VlM)

     

    Lors du récent conseil de quartier Saint-Gervais, alors qu'il est mentionné par le 1er adjoint de la mairie du IVe que les quatre projets lauréats du vote du budget participatif du IVe ayant reçu le plus de votes n’atteignent pas le montant de l’enveloppe du budget participatif de l'arrondissement équivalent à 824 600 €, il est précisé que le 5e projet en tête du vote ne peut être accepté car il provoquerait un dépassement de l’enveloppe budgétaire.

    Or les règles apportées par la Mairie de Paris stipulent qu’il n’est pas possible qu’une Mairie d’arrondissement complète un budget. Dommage pour les habitants, car il aurait suffi de réduire quelques subventions non essentielles pour pallier ce dilemme. Quant au projet d'aménagement de la place Sainte-Catherine, son montant a été jugé trop élevé ! La mairie du IVe dit néanmoins souhaiter que les projets, sur lesquels il a été fourni un important travail depuis des années, aboutissent. Elle s'engage à travailler avec la société Bruiparif afin de sensibiliser les restaurateurs et trouver des solutions pour mesurer et résorber les problèmes de bruit dan le cadre de l'expérimentation du conseil de la nuit ?…(notre article du 22 octobre 2015 ). 

    La question des masseuses devant la Halle des Blancs Manteaux est abordée ensuite. Pour la mairie cette présence est un problème qui relève de l’occupation illégale de l’espace public et il est proposé de mettre ce sujet à l’ordre du jour de la prochaine réunion entre les quatre Conseils de quartier du IVe et le Commissaire de Police. Voilà pourtant des mois que cette affaire connue perdure et comme pour le nourrisseur de pigeons, près du Centre Pompidou, les autorités tergiversent, piétinent et le dossier comme beaucoup d'autres s'enlise… 

    Il est annoncé concernant les terrasses et bars qui occupent une bonne partie de la place du Bourg-Tibourg qu'une procédure serait en cours. La solution relèverait à l'avenir de la mise en commun dès janvier 2016 des différents services qui interviennent sur l’espace public. Va t-on constater davantage de verbalisations face aux incivilités croissantes ? Nous le souhaitons vivement car cette place est sacrifiée aux activités mercantiles. 

    L'état des rues des Rosiers et du Trésor fait ensuite débat. "Vivre le Marais !" a alerté les autorités sur ce réel problème. Là encore la mairie souhaite réunir les commerçants de la rue des Rosiers avec le Maire du IVe pour aborder ces problèmes d’incivilité, les verbalisations du Commissariat ayant augmenté depuis deux ans ainsi que les passages des services de la propreté. Quant au Conseil de rue de la rue du Trésor et sa charte qui permettait à l’époque de veiller au vivre ensemble des restaurateurs et des habitants de la rue, elle semble battue en brèche suite notamment à des travaux importants en cours dans l’immeuble du 5 rue du Trésor qu'occupait une Galerie. La mairie insiste sur fait que la totalité de l’entretien des plantations ne revenait pas qu’aux services de la ville, mais celui des pieds d’arbres était à la charge des commerçants. On sait dans quel état ils sont dorénavant (voir nos articles des 16 septembre et 15 octobre 2015). La mairie du IVe soulève la question de la pérennité d’une charte et souligne le manque de vigilance sur la rue du Trésor. A quoi bon alors signer des chartes comme cela est pourtant souvent préconisé par les élus, si elles ne sont pas suivies  ? 

    Une 3ème place était inscrite à l'ordre du jour, la place Saint-Gervais et le projet d'aménagement la concernant dans le prolongement d'une rencontre entre Pierre Colboc (Président de Marais-Quatre) et le Maire du IVe Christophe Girard qui a proposé qu’un groupe de travail prospectif s'active sur ce dossier. Mais d'emblée Julien Landel a précisé que les budgets de la Ville et les projets en cours ne permettraient pas à la Mairie du IVe d’engager des travaux pour la place Saint-Gervais pendant cette mandature. Tout juste alors est-il possible de faire de la prospective… 

    Décidément ce sont les fonds qui manquent le plus. 

    Dominique Feutry

     

  • Nourrisseur 1 de pigeons 20 09 12Nourrisseur à l’œuvre (photo U. Claude Assactive)

     

    Lors du dernier conseil de quartier Saint-Merri (IVe), les débats ont été focalisés sur le nourrisseur de pigeons et les situations problématiques que subit le quartier depuis de nombreuses années jusqu'à une invasion récente de pigeons dans une résidence  rue Geoffroy Langevin et le constat d’un pigeon mort dans une boîte aux lettres ! Malgré les démarches entreprises par la Mairie du IVe arrondissement (plusieurs plaintes dont celle de la  Mairie ont été déposées  au Commissariat de Police du IVe), le dossier est enlisé.  

    L' intervention d'une société de capture de pigeons est possible mais quid du financement? Quid aussi du coût global de cette affaire en matière de  propreté,  de discussions entre  soutiens et opposants qui  s'affrontent alors qu'il y a un véritable problème de salubrité publique …?! Nous sommes là face à un exemple des limites de notre réglementation, voire de sur réglementation qui paralyse toute action. 

    Le 1er adjoint Julien Landel a  rappelé au sujet de la Place Edmond Michelet  que le Service d’Aménagement et des Grands Projets de la Ville de Paris pilote et assure la gestion globale du réaménagement de la place Edmond Michelet dont le dossier d’instruction doit être livré  en fin d'année. Les Architectes des Bâtiments de France seront consultés sur ce projet. Les membres du conseil de quartier s'impatientent quant à la durée de ce dossier.

    Beaucoup de déception manifestée  sur le Budget participatif  (le mode de sélection qui semble relever davantage du lobbying que du jeu démocratique, le manque d’information générale sur le dispositif et sur les moyens de voter, certains  auraient souhaité la possibilité de voter contre un projet…).

    A3La fontaine Maubuée (tristement taguée) à l'angle des rues Saint-Martin et de Venise  (IVe)

     

    "Des mécènes susceptibles de financer l’œuvre de street art envisagée pour le mur orienté sud du cloître Saint-Merri ont été trouvés par le collectif Vivre La Peinture… Le coût global de l’élaboration de l’œuvre reste encore inconnu, les membres du conseil de quartier demandent par ailleurs à la Mairie du IVe où en est le ravalement et la végétalisation souhaitée pour le mur ouest du cloître Saint-Merri ?"

    Si  peu de véhicules prennent la rue Saint-Merri en sens interdit,  la signalétique est à revoir car depuis l’inversion du sens de la rue, les panneaux sont peu visibles pour les conducteurs arrivant de la rue de Renard, il est demandé de les baisser d’un mètre.  "Les riverains de la rue réitèrent leur opposition à la piétonisation et sont défavorables à la fermeture temporaire de la rue lors des entrées/sorties d’école du matin et du soir qui pourrait constituer une réponse au problème de sécurité qui se pose pendant ces périodes, du fait que des flux importants d’enfants avec ou sans les parents, de véhicules qui les déposent ou simplement circulent, vélos, motos, voitures se croisent sur un espace réduit aux abords de l’école. Ils demandent à la Mairie du IVe, sur proposition des riverains, que soit testée la solution consistant à poser un feu rouge à 4 mètres du croisement rue du Renard-Rue Saint-Merri, au droit du passage piéton à la sortie de l’école et souhaitent la présence d’un point école qui puisse assurer leur sécurité."

    Le projet de restauration de la fontaine Maubuée est à l'étude avec financement conjoint de la Ville et du conseil de quartier (50.000 € au total).

     

  • A1Le cambrioleur (dessin de Nadrin blogs-Sud info.be)

     

    Lors d'un récent échange avec les commissaires centraux du IIIe arrondissement,  nous avons été amenés à parler de différents sujets dont celui des cambriolages. Si notre quartier et le Marais en général ne sont pas les plus touchés en ce domaine, sans doute est-ce du fait d'un fort taux de présence de commerces à la différences d'autres secteurs de la capitale.  Nos interlocuteurs ont beaucoup insisté sur la prévention qui ne doit pas être négligée. Des règles simples sont à respecter,  à chacun de les mettre en œuvre.

    A ce propos le commissariat nous a communiqué les informations ci-après. 

    CAMBRIOLAGE !! Les cambrioleurs optent toujours pour la solution qui offre le moins de résistance. Pour cela, ils forcent les portes ou escaladent de préférence les balcons, les terrasses et les toits qui sont faciles d’accès. Ils profitent aussi de la négligence des habitants qui oublient de verrouiller une porte ou qui laissent les fenêtres ouvertes. Des mesures de protection techniques simples peuvent empêcher le cambriolage !

    La sécurité se planifie et se construit de la rue jusqu'à votre domicile ! Elle évite des dépenses et des tracas supplémentaires. C’est pourquoi il est fortement recommandé de faire appel à des correspondants sûreté, au sein de votre commissariat (Mission de Prévention et de Communication), qui vont élaborer un concept de sécurité optimale afin de protéger votre appartement..Bénéficiez du savoir-faire de votre police! Pour toutes demandes ou informations, veuillez adresser un mail à « ciat03-mpc@interieur.gouv.fr »

    L'aide entre voisin, la sensibilisation des personnes effectuant des taches ménagères dans les appartements, sont aussi des éléments importants dans la prévention. Dès qu'une personne suspecte est remarquée,
    il faut appeler le commissariat de quartier au « 01 42 76 13 00 » ou composer le "17".

    Enfin, lorsque vous partez en vacances, la préfecture de police offre le service « opération tranquillité vacances », qui permet de signaler au commissariat local les habitations qui doivent faire l'objet d'une attention particulière.

    Ensemble, nous pouvons agir pour prévenir les risques de cambriolages !

     

     

  • A2Échafaudage installé le long du mur des Archives Nationales rue des Quatre Fils (IIIe) (Photo VlM)

     

    Un très haut et très  long échafaudage recouvert de bâches transparentes est installé depuis quelques semaines le long du mur extérieur des Archives Nationales du bâtiment Napoléon III,  rue des Quatre Fils (IIIe).

    L'état du mur ne semblait pas a priori devoir nécessiter de tels travaux, pourtant il comporte de nombreuses fissures provoquant des infiltrations, des désordres très ennuyeux pour un bâtiment abritant les archives de la nation.

    Les travaux dureront plusieurs mois et devraient permettre de remettre en état l’arrière de l'édifice.

    Dominique Feutry

     

  • A2La nouvelle boutique "À la Mère de Famille", 25 rue Rambuteau (IVe) (Photo VlM)

     

    " À La Mère de Famille", en ouvrant une nouvelle boutique, prend ses quartiers rue Rambuteau.

    L'ancêtre de la Maison  est fondée en 1761 par Pierre-Jean Bernard au 35 rue du Faubourg Montmartre (Ixe). C'est son gendre très vite veuf qu lui succède 30 ans plus tard.. En 1810 la maison est remarquée par un critique gastronomique alors en vue qui dédie une page complète et recommande la confiserie dans son almanach des gourmets.

    Sous la restauration le magasin est transformé en épicerie fine sous la houlette d'un descendant Ferdinand Bridault.  Après avoir été un des premiers points de vente du Petit Beurre LU lancé sous le Second Empire, le commerce est acheté à la fin du XIXème siècle par Georges Lecoeur qui fait réaliser des travaux importants et   lance dans les premières publicités.  Il transmettra l'affaire à son apprenti en 1920.. Sa fille prendra sa succession en 1931 et adoptera avec son mari une cousine orpheline qui restera à la tête de l'affaire avec son époux Albert Brethonneau jusqu'en 1985.

     

    A1Le magasin historique "A la Mère de Famille", 35 rue du Faubourg Montmartre

     

     "A La Mère de Famille" appartient depuis 2000 à la famille Dolfi qui a décidé de développer l'enseigne ce qui explique qu'il y ait dorénavant 10 boutiques sur Paris dont la dernière en date 25 rue Rambuteau (IVe)

    Les magasins ont tous une façade verte du même type depuis que celle de la rue du Faubourg Montmartre a été inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques en 1984.

    Des commentateurs précisent que « cette maison, qui a fait le bonheur de générations de gourmands, propose plus de 1200 références de friandises de fabrication artisanale : chocolats, florentins, calissons, guimauves, roudoudous, fruits confits, berlingots, pâtes de fruits, marrons glacés ou encore Bêtises de Cambrai… Sur de vieux comptoirs au bois patiné, les bonbons anciens côtoient les dernières créations de la confiserie. Tradition oblige, certaines spécialités de la maison sont élaborées à partir d’anciennes recettes familiales 

    C'est toute cette ambiance que l'on retrouve dans la nouvelle boutique du Marais.

    Dominique Feutry