Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2016

  • A11Le mur couvert d'affiches et de graffitis à l'angle des rues du Renard et Saint-Merri (IVe) (photo VlM)

     

    Lorsque les touristes et piétons traversent la rue  du Renard ( IVe) à l'extrémité sud du Centre Beaubourg, afin d'emprunter la rue Saint Merri, un spectacle désolant fait alors face à eux. Des affiches nombreuses ainsi que des graffitis "habillent" le mur à l'angle de l'immeuble du n° 20 rue du Renard et du n° 16 rue Saint-Merri (IVe)  là où se trouvait autrefois la sortie du passage souterrain, qui a été obstrué, sous la rue du Renard …

     

    A12Papiers et saletés laissés sur le pavage engazonné aménagé au dessus de la trémie au début de la rue Saint-Merri (IVe) (photo VlM) 

     

    En face le sol pavé et engazonné du coin de verdure aménagé sur la trémie est jonché de papiers sales!

    Quant au mur de côté de l'école Saint-Merri juste à côté, de vieilles affiches à moitié décollées et délavées pendent dans le vide, accentuant l'aspect de délabrement de saleté et de laisser-aller ambiant de cet  endroit que traversent en nombre chaque jour écoliers, habitants et touristes !

    La mairie du IVe ne semble nullement préoccupée par cette situation pourtant connue.  Au contraire la malpropreté s'est installée durablement et ceux qui devraient  empêcher cette évolution semblent avoir baissé les bras et s'être résignés à laisser progresser cette dégradation qu'ils favorisent finalement en n'agissant pas !

     

    IMG_0106Affiche pendante sur le mur côté Saint-Merri de l’école éponyme (IVe) (photo VlM) 

     

    On s'étonne de l'invasion de rats et des mauvaises notations des touristes concernant la propreté, or ces situations se multiplient malheureusement …

    Dominique Feutry

     

  • 20161227_161535Mille-feuilles d'affiches collées qui forment une croute épaisse qui n'a rien d'appétissant (Photos VlM)

     

    Rien n'a changé depuis qu'on s'est fait l'écho de l'état inadmissible du mur pignon du 67 rue du Temple (IIIe), angle Rambuteau, contre l'agence de la Caisse d’Épargne. Les afficheurs vandales n'osent plus trop y coller leurs affiches tant le support apparait désormais fragile.

    Enfin, c'est partiellement faux : on peut découvrir depuis peu une nouvelle série de petites affiches montrant une nymphe callipyge dans le plus simple appareil. De quoi en réjouir quelques uns mais la couche de sédiments-papier est encore plus épaisse et menace de tomber sous l'effet de la gravité, comme la "Vénus Callipyge" du regretté Georges Brassens. Il est tout de même choquant d'en arriver là !

    Nous envoyons un nouveau message aux services de la propreté. Cette fois c'est un signal de détresse. Un S.O.S. En cette époque où chacun y va de ses bonnes résolutions, on aura peut-être la chance de tomber sur un interlocuteur qui aura fait le vœu d'être plus attentif aux signalements que nous leur adressons !

     

    Postscriptum # 1

    Nous recevons un message en retour de "Propreté de Paris" : l'unité spécialisée "désaffichage" est prévenue et pourrait intervenir aujourd'hui même 28 décembre.

     

    Postcriptum # 2

    Engagement tenu. L'équipe de "désaffichage" est intervenue vers 14h00.

    Temple 67 affiches à terre 28 12 16Temple 67 désaffichage 28 12 16

     Grattage des multiples couches de papier et aperçu des déchets sur le sol (Photo VlM)

     

    Dernières opérations : finition au karcher et enlèvement des déchets

    Temple 67 desaffichage finition 28 12 16
     

     Cette opération vécue en direct nous inspire plusieurs réflexions :

    La première, c'est la constatation que les services de la mairie de Paris savent être efficaces et réactifs quand ils le veulent. Dans le cas présent, l'intervention a eu lieu dans les quatre heures suivant la signalisation ! Rappelons par ailleurs que la durée moyenne d’intervention pour l'effacement de tags, telle que nous la mesurons, est de deux ou trois jours ouvrés alors qu'à notre connaissance l'engagement contractuel est de dix jours. La performance mérite d'être soulignée.

    Pour l'affichage sauvage, la performance moyenne est décevante. Nous renouvelons notre suggestion sur le mode opératoire : traiter les signalisation en LIFO et non en FIFO ("last in first out" au lieu de "first in first out"). Pourquoi ? En mode FIFO (celui qui est logique en apparence) lorsqu'une affiche apparait, son enlèvement est mis en attente au profit de signalisations anciennes. Pendant ce temps, plusieurs jours généralement, l'affiche sauvage remplit sa mission puisqu'elle est visible et en bon état.

    A l'inverse, si on retire la plus récente, pour l'afficheur et l'annonceur l'investissement dans ce mode de communication est perdu. Si une dizaine de sites sont traités dans la journée, ce sont dix échecs pour l'activité illicite qu'est l'affichage sauvage. On peut parier que progressivement les annonceurs se découragent, au moins crée-t-on une dynamique dans ce sens et un cercle vertueux qui laisse plus de temps pour traiter les priorités suivantes et en faire baisser le nombre.

    Ensuite, on ne doit pas oublier que la performance des services de la propreté à Paris dépend des moyens qui lui sont affectés. L'énorme communication qu'on nous annonce pour la nuit du 31 décembre pour promouvoir la candidature de Paris pour les J.O. de 2024 s'ajoute à des dépenses considérables que la Ville accepte d'engager pour un objectif qui n'est pas partagé par les parisiens et dont tout indique qu'il sera un gouffre financier comme il l'a été pour Londres et Athènes et une source supplémentaire de nuisances pour les habitants. Tous les parisiens en revanche aspirent à vivre dans une une ville propre. Anne Hidalgo serait bien inspirée de faire comme les maires de Hambourg, de Boston et de Rome qui ont retiré leur candidature en décidant d'écouter la population qui s'était prononcée contre l'accueil chez eux des J.O.

    Si nous faisions de même à Paris, les moyens affectés à la propreté pourraient être augmentés sans que le budget de la Ville et son endettement prévisible en soient alourdis. Pour le plus grand bonheur de la grande majorité des parisiens ! Mais notre bonheur est-ce vraiment ce que nos élus recherchent ?

     

  • Particules fines prév'air 29 12 16

    Carte Prév'Air (*) de la teneur de l'atmosphère de l'île-de-France en particules fines le jeudi 29 décembre 2016 (cliquer gauche sur la carte pour une meilleure définition)

     

    La présence d'un anticyclone (hautes pressions) sur l'Île-de-France fait barrage aux vents et précipitations et maintient un taux élevé de particules fines sur Paris et la région. Cette pollution, qui est génératrice de cancers et autres maladies respiratoires, est centrée sur Paris intra-muros. La tache rouge sur la carte ressemble à une comète dont le noyau rouge sombre est Paris et dont la queue suit en s'atténuant la vallée de la Seine jusqu'à Rouen et Le Havre.

    On constate que cette situation se répète souvent et constitue pour notre santé un péril grave. Le gouvernement, la région Île-de-France et la municipalité de Paris doivent se concerter et se mettre d'accord sur des mesures qui ne soient pas purement cosmétiques. La réduction de la vitesse fait sourire : personne ne la respecte quand par chance il est possible d'aller vite … La circulation alternée parait plus sérieuse mais combien de véhicules y échappent car ils entrent dans les exceptions.

    L'interdiction des véhicules anciens et diesels apparait comme une mesure de bon sens. Elle a l'inconvénient de frapper ceux dont les ressources financières sont faibles. Il convient de les aider à changer de véhicule ou de mode de transport. La fermeture des voies sur berges qui satisfait certains, cause une gène indéniable à la collectivité. Il faut chercher des contreparties mais n'est-elle pas un mal nécessaire ? Un mal pour un bien précieux qui est notre santé.

    A parcourir cet inventaire de mesures on voit bien que les autorités tâtonnent quand elles ne se déchirent pas. On a besoin de décisions plus radicales et volens nolens on doit s'y préparer et convenir qu'il faut les accepter.

    Il faut aussi songer à la cohérence des politiques et ne pas vouloir "l'Ave Maria quand on fait Othello". Ainsi, la politique de densification de la population dans Paris intramuros qu'Anne Hidalgo et Ian Brossat mènent tambour battant en convertissant à grands frais tout ce qui traine en logements et en construisant des tours ne fait qu'accentuer le phénomène. En faisant tout pour concentrer l'attention du monde sur Paris (incitation au tourisme, maintien de Roland Garros au détriment des serres d'Auteuil, Jeux Olympiques de 2024, Gay Games de 2018, expo universelle en 2025), on serre le noyau de la comète au risque de l'écraser.

    Il n'y aura de lutte raisonnée contre la pollution atmosphérique que si l'on a le souci permanent de répartir l'activité économique, le tourisme, la population, de façon aussi équilibrée que possible sur l'ensemble du territoire national.

    Gérard Simonet

     

    (*) Prév'Air est une plateforme nationale de prévision de la qualité de l'air qui regroupe des informations     provenant d'associations agréées

     

  •   A12Point recyclage square du Temple (IIIe) (Photo Mairie de Paris)  

     

    Plutôt que de laisser son sapin sur le trottoir, il est préférable de le déposer à l’un des 150 points de collecte prévus dans les jardins de Paris jusqu’au 24 janvier. Si 29.000 sapins ont été recyclés fin 2010, leur nombre atteignait 70.000 en 2015 ! La mairie de Paris souhaite faire mieux encore cette année.

    Le recyclage vise à valoriser les déchets verts, les sapins sont transformés en broyat, puis utilisés comme paillage sur les massifs des jardins. Il faut savoir que l’abandon d’un sapin est passible d’une amende de 150 €.

    Pour le Marais les squares acceptant les sapins sont les suivants,

    • dans le IIIe : Émile-Chautemps, 98 bis boulevard de Sébastopol ; square du Temple, 64 rue de Bretagne et Léopold-Achille, 5 rue du Parc Royal
    • dans le IVe : Louis XIII, 1 place des Vosges ; Henri Galli, 9 bd Henri IV et Barye, 2 boulevard Henri IV. 

    Alors ayons une attitude responsable en allant déposer notre sapin dans les lieux indiqués, évitons par négligence d’encombrer les trottoir et de surcharger inutilement les services de la propreté.

    Dominique Feutry

     

  • 20161227_160439Biffins piazza Beaubourg (IVe) (Photo VlM)

     

    Depuis plusieurs mois des biffins (*) se sont installés et ont pris racine rue Rambuteau (IVe) face à l'enseigne Leroy Merlin et au cinéma voisin (voir notre article du 18 août 2015). Les touristes et passants nombreux à cet endroit imaginent être en présence d'un petit marché aux puces qui a pris de l'ampleur  alors que ces installations ne sont pas autorisées. Il s'agrandit de semaine en semaine… Puisque aux vieux livres et bibelots divers s'ajoutent dorénavant des bijoux africains et de l'artisanat andin, des lamas en peluche sont même proposés à la vente !

    Nous avons alerté le Commissariat du IVe car nous retrouvons ici une situation de non-droit comme d'autres qui sévissent ici et là, tel le nourrisseur de pigeons qui justement depuis des années amène malpropreté et risques de maladie tout en attirant les rats (la nouvelle plaie de Paris !) à quelques mètres de ce marché sauvage ou telles ces tentes installées depuis des mois devant l'église des Billettes rue des Archives (IVe). L'endroit est devenu très sale, le passage réservé aux piétons est réduit quand ces derniers ne sont pas indisposés par les occupants des tentes qui s'ingénient à quêter avec des gobelets pendus à des cannes à pêche qu'ils mettent sous le nez des passants !

    La mairie fait beaucoup de publicité autour de la DPSP, la nouvelle unité constituée après transfert d'effectifs issus de la Préfecture de Police qui va lutter contre les incivilités,  il y a lieu que la loi soit respectée partout où nécessaire. On s'étonne de  constater que dans certains cas les choses perdurent pour des raisons qui nous échappent et traduisent un laxisme, un laisser-aller des autorités qui continuent de nous surprendre malgré les belles déclarations.

    Dominique Feutry

     

    (*) ne pas confondre avec les fantassins de l'armée française qu'on appelle aussi de la sorte

     

  • Mur pignon v du t 4 fils 24 12 16Carrefour rue Vieille du Temple / rue des Quatre-Fils : le dépotoir-pétaudière du début de l'année a laissé la place à un espace domestiqué qui accueille une cabane de Noël. Le mur est revêtu d'affiches artistiques, dont la série s'étale le long de la rue des Quatre-Fils

     

    Ce que la municipalité ne sait pas faire à l'évidence si l'on en juge par le nombre d'espaces muraux que l'affichage sauvage a envahis, des particuliers le réussissent. Témoin ce carrefour dont on a longtemps désespéré tant il était le reflet d'une forme de décadence : carcasses de vélos désossés, armoires électriques couvertes de tags, sédiments d'affiches formant croutes sur les murs…. Les touristes prenaient des photos comme ils le font quand ils sont face à la misère du monde, comme ils l'ont fait par la suite devant les grilles du jardin de la Tour St Jacques pour perpétuer le souvenir de la présence de rats dans ce haut-lieu de Paris…

    On a eu la surprise agréable de constater la présence d'une animation avec la projection au-dessus des affiches décoratives de la neige tombant sur un sapin de Noël. Merci à ceux qui sont les auteurs de cette belle réalisation.

     

     

  • RvpIllustration "Vivre Paris !"

     

     En 2016 encore, les discussions à la Mairie de Paris autour des nuisances nocturnes ont ramené à la surface un serpent de mer : « la règle de l’antériorité » qui consiste à empêcher les riverains de se plaindre des nuisances qu'ils subissent s'ils se sont installés après l’établissement qui en est responsable.

    Il est hallucinant de constater l'énergie déployée par les professionnels de la boisson et de la nuit (notamment "Culture Bars Bar", soutenu par les "Pierrots de la Nuit"), qui ont l'oreille de certains à l'Hôtel de Ville, pour briser la résistance des parisiens attachés à leur tranquillité et à leur droit absolu au sommeil réparateur.

    Le réseau "Vivre Paris !" s'y oppose fermement sur de multiples fondements. Ses animateurs, dont une de leurs armes est l'humour, se sont livrés à une enquête-fiction dont nous vous invitons à prendre connaissance.

     

  • Cout 2Cout

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Porte d'entrée de l'immeuble où vit notre plaignant place de la République (IIIe)

     

    Dans un courrier adressé en mai 2016 à la mairie du IIIe, ce riverain de la place de la République, qui avait déjà subi "Nuit Debout" au printemps dernier, demandait au Maire de son arrondissement de rétablir l'ordre auprès d'exploitants de terrasses fermées non conformes qui, en créant des recoins complices, favorisent l'exercice d'une délinquance active et dangereuse pour les habitants de l'immeuble concerné.

    Sans nouvelles en septembre, le même riverain écrivait à la mairie "Vous n'avez pas l'air de vous préoccuper de la situation qui est dramatique en bas de chez moi. Depuis trois jours, des toxicomanes se sont installés dans le renfoncement que créent les terrasses […..] à 19h00 la toxicomane était en train de faire une fellation à un homme dans le hall d'entrée […..] sans se préoccuper de l'existence d'enfants dans l'immeuble".

    Il renouvela sa protestation ces jours-ci avant de recevoir enfin une réponse de la mairie du IIIe, qui dit en substance : "le Maire du IIIe, en lien avec son Premier adjoint Gauthier Caron-Thibault a réuni récemment les services de la Ville impliqués à savoir Propreté, DPSP (prévention, sécurité et protection), Commissariat du IIIe, SAMU social et "maraudes". Il a été acté une coordination resserrée sur l'ensemble de ce dossier en matière de propreté et d'occupation de l'espace public"

    Nous avons nous-même adressé un courrier au Commissaire du IIIe pour demander une surveillance renforcée. Nous avons reçu de sa part une réponse qui nous laisse espérer un suivi attentif.

    En même temps que nos vœux, nous souhaitons à notre interlocuteur une nouvelle année "normale" où il soit enfin possible d'entrer chez soi et d'en sortir sans avoir à enjamber un campement, des tas de détritus et affronter des toxicomanes dont le comportement est imprévisible.

    Il apparait que le Maire a fait le nécessaire pour rétablir cet habitant dans ses droits élémentaires. L'avenir nous dira si le résultat est à la hauteur de nos attentes raisonnablement optimistes.

     

  • Temple 66 librairie 22 12 16Librairie Marian Goodman, 66 rue du temple (IIIe) (photo VlM)

     

    Cette boutique a la sobriété, le charme discret et le dépouillement qui conviennent au Marais. Elle remplace un local qui a hébergé un grossiste en maroquinerie et elle n'est pas la seule. A cet emplacement, face au Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme, on assiste ces dernières années au remplacement des commerces de gros par des activités qui s'adressent à un public varié.

    Au n° 64, "Parlux" a disparu. Il reste son enseigne en drapeau sur toute la hauteur du premier étage mais la marque a été effacée.  Ceux qui ont agi auraient dû aller plus loin et retirer l'objet en totalité. Il est en infraction violente aux règles du PSMV (*) qui imposent des dimensions hors tout inférieures à 80 centimètres, un positionnement au-dessous du plancher du premier étage et l'absence de tubes luminescents.

    Temple 66 parlux et qiu (2)Paysage plutôt sinistre de la rue il y a seulement 5 ans (Photo VlM)

     

    A la place, on trouve maintenant "Bobby Pins", un coiffeur glamour qui se qualifie de "hairdresser" pour être dans le vent et un magasin fantaisie qui fait dans les accessoires de mode, le "linen", les cadeaux et l'art de la table.

    Au 66, l'enseigne horizontale "Parlux" et sa devanture indigente ont laissé la place à la nouvelle boutique Marian Goodman qui combine librairie et galerie d'art.

    C'est le 14 janvier 2017 seulement que la librairie démarrera. Il s'y produit actuellement une exposition qui occupe la totalité des deux salles. Sur les cimaises, une artiste qui laisse perplexe : Annette Messager. Son exposition "A mon seul désir" atteste d'une obsession des organes génitaux féminins. Seins, pubis, vagins, utérus et trompes de Fallope agrémentés de phallus intrusifs ici et là, y règnent en abondance. Tout ceci sublimé par des intentions qui "articulent ce voyage intérieur au cœur de la féminité" et "marquent un affranchissement radical vis à vis de la forme et un acte créateur joyeusement libérateur". A voir pour se faire sa propre idée…

    Au passage, nous rendons hommage au designer qui a créé la devanture de ce nouveau magasin. Elle s'intègre parfaitement à l'architecture de l'immeuble qui est de bonne facture. Nous rappelons à ce propos que l'association a édité en son temps et tenu à jour un guide en forme de triptyque qui s'intitule : dépliant enseignes & devantures dans le Marais

    GS

     

    (*) PSMV : plan de sauvegarde et de mise en valeur

     

  • FusionIllustration BFM-TV

     

     

    En commission mixte paritaire du 21 décembre, députés et sénateurs ne se sont pas mis d’accord sur le texte de loi concernant le statut de Paris. Le point d’achoppement est celui de la fusion des quatre premiers arrondissements dénoncée depuis l’apparition de ce projet comme « une manœuvre électorale ».

    Bien que les synergies en matière de coûts et la volonté d’une meilleure représentativité électorale soient présentées comme les raisons principales à l’origine de ce projet de loi, le Sénat n’est pas convaincu et ne veut pas de cette fusion.

    Aussi le texte devra repasser en nouvelle lecture au Sénat et à l’Assemblée nationale, cette dernière ayant le dernier mot. Sauf recours devant le Conseil constitutionnel, la loi pourrait même être promulguée en mars. En cas de changement de majorité à la suite de l’élection présidentielle, des voix s’élèvent déjà pour demander que ce texte soit détricoté…

    Voilà qui promet encore des débats houleux alors que ce dossier n’est pas, comme nous l’avons déjà indiqué (article du 30 janvier 2016), une priorité pour la capitale.  La propreté, la sécurité, la pollution, la montée des incivilités sont aux yeux des parisiens des dossiers bien plus importants qui doivent être pris à bras le corps et pour lesquels, ils attendent en vain de véritables avancées.

    Dominique Feutry