Nous sommes intervenus il y a plusieurs semaines auprès du bureau de la Poste des Archives pour qu'il se préoccupe de l'état de ses boites aux lettres, dont celle-ci de dimension respectable qui trône à l'entrée et qui croulait sous les tags. Nous avons demandé qu'il se préoccupe de leur remise en état.
Le hasard nous a fait passer là quand le service spécialisé terminait son travail sur la première des boites : l'effacement de tags aussi stupides qu'immondes, à l'aide d'un solvant dont il faut se protéger car il agresse les voies respiratoires. Le technicien nous a révélé qu'il lui a fallu deux bonnes heures pour en venir à bout. Il s'apprêtait alors à passer deux autres heures sur les boites jaunes de dimension habituelle qui complètent le dispositif rue Pastourelle.
Nous ne savons pas si la Poste a déposé plainte. Ce serait utile pourtant, afin d'éviter que ce genre de dégradation se banalise et faire que leurs auteurs soient recherchés et poursuivis.
On peut dire aussi que nous manquons de pragmatisme en France : le bureau devrait disposer d'un pot de peinture jaune (ou d'une bombe aérosol) pour effacer sans délai la trace de ces actes débiles. La perspective d'une existence éphémère découragerait leurs auteurs.
Il y a fort à craindre cependant que les syndicats s'y opposent ou exigent des contreparties déraisonnables. Nous allons tout de même le suggérer à la Poste !
Commentaires
5 réponses à “Coût du vandalisme : il a fallu quatre heures pour nettoyer les boites aux lettres du bureau de Poste des Archives (IIIe)”
Sans vouloir prêcher pour la multiplication des caméras vidéos, cet endroit devant la Poste, très fréquenté la nuit par les fêtards (peut-être à l’origine des ces dégradations), ne mériterait-il pas une surveillance par caméra vidéo ? Ce n’est pas seulement un bureau de poste, mais aussi une banque. On aimerait avoir les traces vidéo également des véhicules qui très souvent prennent la rue Pastourelle à contre sens, et parfois à une vitesse difficile à croire. Mettant en danger les piétons qui ignorent cette pratique, et pensent traverser une rue plutôt calme à sens unique.
Mais que font les régies de quartier qui croulent sous les subventions ?
Tout à fait d’accord avec l’utilisation de caméras vidéo!
A Cannes, la lutte contre l’incivisme générerait de « fortes économies »- Maire-info / AMF
http://www.maire-info.com/article.asp?param=19353&PARAM2=PLUS
Sur le mur de l’école (le lycée Béranger) en face du 6 rue de Franche Comté les tags défigurent la rue et abiment le magnifique « trompe l’oeil »
C’est une honte ! Et ils en rajoutent continuellement !
Françoise Mothes