Mur pignon "ensanglanté", 41 rue de Bretagne (IIIe)
Cette "sanguine" a surpris rue de Bretagne. Elle s'étale sur le mur pignon de l'immeuble du 41 qui domine l'entrée ouest du Marché des Enfants Rouges. Elle est apparue il y a quelques jours et les observateurs s'interrogent sur sa signification. On s'accorde généralement à considérer qu'il s'agit d'un couteau planté dans une chair sanguinolente. Pas de quoi rassurer la population en période d'attentats en tous genres.
C'est ce qu'en a pensé la mairie du IIIe qui s'est préoccupée tout de suite de son effacement. Hélas, s'il n'a fallu que quelques heures aux vandales pour réaliser cette œuvre dans l'obscurité complice de la nuit, en dépit de l'état d'urgence, le service d'intervention, malgré les engins dont il dispose, n'a pas trouvé en plusieurs jours le mode opératoire capable de réaliser son enlèvement.
Quelqu'un cyniquement suggérait qu'on devrait retrouver les auteurs et leur en confier la charge moyennant une juste rémunération.
Commentaires
5 réponses à “Blessure sauvage infligée au mur pignon des Enfants Rouges”
Je suis d’avis que cet art de rue vaut les sélections autorisées!
On se demande comment cela a-t-il pu se produire sans que personne ne puisse le voir et alerter la police ?!! Il faut arriver à poser un échafaudage pour pouvoir peindre.
Je suis d’accord que les peines doivent être lourdes financièrement et que dans ces peines soient inclues la participation des auteurs au nettoyage des tags.
Hélas, pas besoin d’échafaudage pour peindre ceci. Un ou deux cordistes habiles suffisent.
Les cheminées autour desquelles s’encorder sont à fleur du mur.
Ceci se fait sans aucun bruit, la nuit avec des lampes frontales (ou sans ! la nuit parisienne n’est jamais vraiment noire).
Malheureusement, c’est beaucoup plus long de nettoyer….
Dommage.
L.C.
Il ne serait pas surprenant que ce « coup d’éclat » soit revendiqué sur Internet!
Ces « artistes »pourraient-ils penser à ceux de leurs contemporains dont la vie n’est pas au top, et imaginer qu’ils pourraient leur imposer autre chose que du désespoir?
Imaginons un Bansky, par ex : l’humanité est toujours au bout du fusil (ou couteau, comme on veut) En ce moment, on peut préférer le message.