Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2016

  • 3_facade_de_l_eglisesiteParvis de l'église Saint-Nicolas des Champs (IIIe)

     

    Les résultats du budget participatif de l'Hôtel de Ville pour 2016 sont tombés. Quinze projets ont été retenus pour  le Marais pour un montant de 3,231 millions € sur un budget global de 94,4 millions  €.  Huit concernent le IIIe (1, 795 M €) et  sept le IVe (1,436 M €).

    Dans le désordre ceux-ci portent pour le IIIe sur l’aménagement du côté des numéros impairs, avec suppression de la contre allée, de la rue du Grenier Saint-Lazare et du parvis devant l’église Saint- Nicolas des Champs située rue Saint-Martin,  En matière de végétalisation la rue du Vertbois sera privilégiée, de même l’école Saint-Martin qui sera dotée d’un potager. Enfin des ludothèques seront installées  dans les écoles maternelles et l’achat de matériels sono et de scénographique a été sélectionné dans le but de « développer la convivialité des espaces  scolaires ». Sera créée aussi une « bricothèque » (prêts d’outils) ouverte à tous.

     

    P1190690_Paris_IV_rue_Geoffroy-l'Angevin_rwkLa rue Geoffroy l'Angevin (IVe)

     

    Du côté du IVe arrondissement l’accent est mis sur la végétalisation de l’angle des rues des Blancs Manteaux et des Archives, ainsi que les rues Simon le Franc et Geoffroy l’Angevin qui bénéficieront toutes deux d’un réaménagement comme la rue des Deux Ponts qui ne comportera plus qu’une seule voie de circulation. Autre projet « lauréat »,  la création rue de Rivoli d’une porte d’accès au square de la Tour Saint-Jacques et l’installation de panneaux donnant le nom des plantes dans les squares parcs et jardins de l'arrondissement.  Au plan scolaire ce sont des murs d’expression et des mobiliers qui seront disposés dans les cours des écoles élémentaires.

    La moisson est juste convenable pour le Marais qui recueille seulement 3,4 % du budget global. Nous attendons avec impatience la réalisation de ces chantiers en particulier là où la nécessité fait presque loi en raison de leur mauvais état et aspect  actuel,  c’est-à-dire les rues du Grenier Saint-Lazare (450 K€), Geoffroy Langevin, Simon le Franc (580 K€),  ainsi que le parvis de l’église Saint-Nicolas des Champs (650 K €) .

     

  • A2Le Square du Temple et son kiosque proche de la mairie du IIIe

     

    Ambiance sereine pour cette réunion de conseil de quartier.

     

    Succès du repas de quartier

    Offert en grande partie par des commerçants proches, samedi 24 septembre rue de Turenne, il accueillit plus de cent personnes. Seul regret, le manque d’identification du buffet, qui intimida plusieurs riverains croyant à un vernissage de galerie ou une inauguration de boutique. L’an prochain une banderole proclamera « Bienvenue à tous ».

    Annulation du vide-grenier

    Il était prévu en novembre au Carreau du Temple, qui a annulé la date, préférant louer son espace ce jour là. Le CQ est déçu de ce changement d’avis et les élus le déplorent aussi, le maire ayant repoussé d’une semaine la Brocante rue de Bretagne, afin de ne pas créer de concurrence. Le maire contactera prochainement le Carreau, afin de décider d’une nouvelle journée de mise à disposition gratuite, probablement en juin.

    A1Le marché de Enfants- Rouges rue de Bretagne (IIIe) 

     

    De très nouveaux capteurs phoniques

    Les derniers documents de BRUITPARIF concernent la pose des capteurs sonores autour du Carreau du Temple. Ces détecteurs innovants ont la capacité d’analyser le type du bruit, de le mesurer, de localiser son origine et d’avertir par SMS l’auteur des nuisances. Mais le plan partiel transmis ne confirme pas les implantations stratégiques décidées par le Conseil de Quartier (CQ) en juillet. Les élus demanderont donc un plan de synthèse des 7 emplacements, sur immeubles et mobiliers urbains, pour vérification par le CQ. L’expérimentation durera toute l’année 2017. 

    Aménagement de la rue Dupetit-Thouars

    Le projet de végétalisation en pleine terre refusé par l’ABF (architecte des bâtiments de France) est étudié actuellement par le Collectif sous forme de jardinières.

      Sans-titre La place du Dupetit-Thouarset son aménagement en jardinières (IIIe) (photo PR)

     

    Nuisances du restaurant Le Soprano rue Dupetit-Thouars 1

    Le CQ demande encore une fois la présence de l’élue en charge du dossier, initialement prévue ce soir-là. Le CQ répète que perdurent l‘occupation permanente de l’espace public par des mobiliers inamovibles et les nuisances sonores jusqu’à deux heures du matin. Contre l’impunité de l’exploitant, les riverains décident de lancer une procédure judiciaire pour tapage nocturne répété.

    Budget Participatif : le projet du Carreau du Temple

    Cet important projet de 300 000 euros (!) au Carreau du Temple a été présenté par comme un vœu du Conseil de Quartier. Celui-ci proteste vivement car, s’il a approuvé l’achat de jeux pour enfants et de sièges d’attentes pour les parents, il s’oppose à l’acquisition d’une console de mixage et d’écrans de projection, qui ajouteront au vacarme émis par le Carreau. Les élus reconnaissent l’inexactitude de la présentation du projet et présentent leurs excuses au CQ.

    1 Cette petite rue comporte actuellement 13 bars ou restaurants avec terrasse.

     Patrice Roy 

     

  • Berge rive droite piétonne  04 10 16Berge rive droite sans voitures, le pont Notre-dame et au fond le Pont au Change qui cache le Pont Neuf (photo VlM)

     

    En parcourant vers l'ouest les berges de la Seine rendues aux piétons en commençant par le pont d'Arcole, on croise le pont Notre-Dame, le Pont au Change puis le Pont Neuf. La promenade est idyllique bien qu'entachée, provisoirement espérons le, par des panneaux et édifices de propagande en faveur de l'écologie telle qu'on la conçoit à l'Hôtel de Ville.

    Passé le Pont Neuf, c'est un choc qui attend le promeneur : une présentation du Paris de 2050 tel que la COP 22 qui se tient en novembre à Marrakech va nous le façonner pour que le réchauffement climatique et ses conséquences soit jugulés.

    Beaucoup d'entre nous ne serons plus là pour juger de la pertinence de cet exercice d'anticipation, digne de "La journée d'un journaliste américain en 2889", un roman que Jules Verne aurait mieux fait de ne pas écrire en 1889 car il démystifie l'image de l'auteur de "Vingt mille lieux sous les mers" ou "Mathias Sandorf" au point d'en être ridicule. Rappelons simplement que Jules Verne, considéré comme le visionnaire qui annonça la télévision, l'hélicoptère, le sous-marin et la conquête spatiale, passe dans ce roman complètement à côté de l'arrivée des techniques de traitement, de stockage et de transmission de l'information, de l'Internet, du "Big Data", ceci bien avant l'échéance de 2889 !

    Les architectes-urbanistes choisis pour cet exercice nous livrent un projet par arrondissement. Il est dommage que les quatre arrondissements du centre n'aient pas été encore fusionnés, on aurait fait l'économie de trois inepties. Passons les en revue : dans le IVe, des sous-sols pour le parvis de l'Hôtel de Ville pour accueillir un public nombreux, ce qui suggère qu'on a poursuivi une politique de densification de la capitale ; dans le 1er, un téléphérique qui traverse la Seine pour relier Montparnasse à la gare du Nord.

    Paris 1er projet 2050Téléphérique dont le pylône s'appuie sur le "Vert Galant", devant un "Pont Neuf" livré à diverses facéties décoratives et architecturales (Mairie de Paris)

     

    Dans le IIIe, on renoue avec les pilotis qu'on a cru définitivement écartés, avec une construction métallique flanquée d'un silo cylindrique sur la petite place dite Renée Vivien, au carrefour des rue du Temple et des Haudriettes, au lieu-dit historique de "l’Échelle du Temple", sans aucune considération pour la fresque "l'Esprit des Lieux" de Catherine Feff qui se trouve occultée par cet édifice inattendu. Voici ce qu'il adviendrait de ce carrefour :

    Paris IIIe projet renée vivien

    en lieu et place du paysage actuel, sa végétation et la fresque monumentale qui décore le mur :

     

    Haudriettes soleil d'hiverPlacette Renée Vivien (IIIe) : l’Échelle du Temple (Photo VlM)

     

    Si ces visionnaires nous avaient consultés, il leur aurait été dit que cette placette ne fait de mal à personne et qu'elle ne demande qu'à être mieux entretenue et nettoyée. Telle qu'elle est, nous la trouvons parfaitement éco-compatible et elle a l'avantage d'offrir un espace de respiration qui fait cruellement défaut dans le quartier Ste Avoye. Va-t-on respirer mieux au milieu des poutrelles, des escaliers métalliques, et des caillebotis ? et que dire des immeubles XIXème siècle de la rue du Temple dont les façades sont recouvertes de stores qui en dissimulent le style que nous aimons bien ?

    De notre point de vue, ces chercheurs auraient été bien inspirés de réfléchir au sort du gymnase Michel le Comte qui se dresse au même carrefour, et à l'école-piscine St Merri (IVe), qui sont très laids et ne possèdent aucune vertu écologique. Nous aurions été ravis qu'ils les remodèlent pour nous montrer qu'il est possible de concilier la lutte contre le réchauffement climatique et l'esthétique des constructions.

    EiffelConstruction de la Tour Eiffel (Paris Zig Zag)

     

    Ceci dit, nos critiques épidermiques sont aussi le fruit d'un conservatisme qui n'épargne personne. Ce travers a failli nous priver pour toujours de la Tour Eiffel, dont Guy de Maupassant avait condamné "l'ombre odieuse de la colonne de tôle ondulée". Il n'est sans doute pas inutile que des réflexions sur le devenir de Paris accompagnent le combat contre les émissions de gaz à effet de serre qui est au cœur des conférences COP qui se succèdent. Il est clair cependant, et la mésaventure de Jules Verne est là pour nous éclairer, que le Paris de 2050 n'aura rien à voir avec les élucubrations qui nous sont livrées en ce mois d'octobre 2016, sur les berges de la Seine.

    Rien n'exclut notamment qu'après une période de réchauffement climatique dû en partie aux émissions de CO² nous n'entrions dans une phase de refroidissement climatique attribuable aux variations cycliques d'irradiance solaire (*). Nos amis architectes-urbanistes n'auraient plus alors qu'à ravaler leurs copies.

    Et nous, dans la foulée, à nous en réjouir !

    Gérard Simonet

     

    (*) Le Soleil joue un rôle prépondérant sur les fluctuations climatiques










     

  • Camper déchiréeCamper déchirée

     

     

     

     

     

     

     

     

    Affiches sauvages Camper et Maison Kitsuné "dans leur colle", sanctionnées par des riverains rue des Archives (IIIe) (Photos VlM/AL, cliquer gauche pour agrandir)

     

    Il est choquant dans cette affaire de constater une fois de plus que plusieurs marques, qu'on va à regret qualifier de "prestigieuses", s'associent pour confier à un prestataire le soin de coller sur le même lieu au même moment une série d'affiches coordonnées mais sauvages.

    Interrogé, le préposé annonce travailler pour une entreprise. On le croit bien volontiers mais il prend soin de garer sa camionnette (sur le trottoir) quelque 100 mètres plus loin par précaution.

    En cours

    On le voit ici en pleine action, sur le point de terminer son intervention. On nous rapporte qu'avant de quitter les lieux, il photographie son ouvrage et rejoint son véhicule pour poursuivre sa mission.

    On a rien contre lui. Il essaie de gagner sa vie comme il le peut. Que dire en revanche de cette association de marques qui financent une action contraire à la loi. Doit-on parler "d'association de malfaiteurs" ?

    Nous transmettons le dossier à la Mairie de Paris. Si elle a une once d'amour-propre et le sens de ses responsabilités vis à vis de ses administrés, si M. Mao Péninou, Maire-Adjoint en charge de la propreté, n'apprécie pas d'être ridiculisé, elle devrait mettre immédiatement en œuvre les moyens qui lui permettent de dissuader les commanditaires de bafouer la loi et agir pour que ces affiches qui défigurent le cadre de vie du Marais, centre historique de Paris et secteur sauvegardé, soient rapidement retirées.

    En attendant, si ces marques étaient boycottées par le public, elles n'auraient que ce qu'elles méritent…

     

     

  • Berges occupation trottoirLa buvette est installée sur le trottoir à droite et sa terrasse occupe la totalité du trottoir à gauche (photo VlM)

     

    Tous les parisiens ne sont pas opposés à la décision d'Anne Hidalgo d'éliminer les véhicules motorisés des berges de la Seine. L'Agence de Santé Publique nous dit que la pollution de l'air fait 48.000 morts en France chaque année (Les Echos 21 juin 2016), ce qui veut dire statistiquement autour de 2.000 à Paris et 9.000 en Île-de-France. Si la lutte contre la pollution est indispensable à notre survie, il convient de lui accorder la priorité des priorités et assumer avec sérénité les conséquences dont les partisans du statu quo se font l'écho.

    Après les épisodes d'intense pollution de l'air que nous avons connus ces dernières années, avec ce smog qui a pesé sur Paris certains jours et cette sensation d'étouffement que les résidents ont éprouvée, aucun parisien ne prend aujourd'hui le sujet à la légère

    Chacun y va de ses arguments pour défendre une opinion ou des intérêts. Tout le monde a raison et tout le monde a tort car personne n'est en mesure de prouver que la fermeture des berges à la circulation se passera bien ou conduira à la catastrophe. Les relations de causalité que certains mettent en avant ne sont pas démontrées car le comportement des acteurs de la circulation ne se met pas en équation. L'effet de dissuasion, en particulier, n'est pas prévisible et c'est lui pourtant qui est en mesure de faire pencher la balance.

    Néanmoins, sans prétendre à un raisonnement scientifique, depuis que la circulation a été régulée par des feux rive droite, on peut constater que les berges ont été pacifiées et que les quais ne sont pas pour autant les victimes d'un report de trafic.

    Il n'y a pas lieu néanmoins de se réjouir béatement de ce qui se passe. Pour avoir arpenté ces berges, on constate d'ores et déjà les prémisses de dérives inquiétantes.

     

    Berges marusco

    Ce café-restaurant a pris possession du territoire censé "redonné" aux promeneurs. Tables, chaises, pergolas, plantations s'y entassent, en relation avec une péniche qui fait office d'arrière-boutique. Au menu, un grand choix de vins et de boissons alcooliques. Combien d'autres vont s’engouffrer dans cette brèche ? Que va-t-il se passer la nuit ?

    Soyons réalistes toutefois : un lieu de promenade se doit d'offrir des services tels que le repos et la restauration. Tout est question de mesure. La Mairie de Paris n'y parvient pas avec les terrasses de bars. L'inspection Générale de la Ville de Paris l'a souligné dans un rapport qui a été largement commenté.  Va-t-elle réussir à juguler sur les berges une demande qui a débordé les contrôles par ailleurs ?

     

    P1080883Panneau publicitaire sur les quais. Sommes-nous condamnés à voir fleurir les chevalets racoleurs au rythme d'un tous les dix mètres ?

     

    "Pas d'argent, pas de suisse" … Sur une autre terrasse on est prévenus : interdit de se trouver là si on ne consomme pas.

    Berges consommation obligatoire"Consommations obligatoires SVP !"

     

    En résumé, on peut craindre aujourd'hui, même si on est enclin à se réjouir des transformations en cours, une dérive marchande dont les conséquences sont bien connues partout où elle sévit : attroupements, alcoolisation, tapage, dégradations, insécurité notamment la nuit, déchets sur la voie publique….

    Après l'autoroute urbaine souvent décriée, va-t-on aller de Charybde en Scylla ?  (*). La réponse est entre les mains de la Maire de Paris

    Gérard Simonet

    (Photos VlM. Clic gauche jusqu'à deux fois dans l'image pour agrandir)

     

     (*) Charybde et Scylla sont deux monstres marins de la mythologie grecque situés de part et d'autre d'un détroit (Messine). Aller de l'un vers l'autre équivalait à aller de mal en pis (Wikipédia). 

     

  • Hôtel de ville lobau nettoyage 03 10 16Deux "sauterelles aux détentes d'acier" aux allures de mantes religieuses s'affairaient ce lundi 3 octobre matin sur les fenêtres de la façade Lobau de l'Hôtel de Ville (Photo VlM)

     

    On pourrait penser en effet qu'elles étaient là pour permettre aux laveurs de vitres d'accéder à l'extérieur des carreaux. En réalité, un observateur attentif pouvait constater que l'opérateur retirait  les écrans blancs (visibles sur la partie droite non traitée) qui semblent avoir été placés sur les vitres pour protéger l'intérieur du soleil de l'été.

     

  • 435px-Innocents1822 1822 john james chalon le marché et la fontaine des innocentsHistoire de Paris : le Marché et la Fontaine des Innocents, peinture de John James Chalon (1822)

     

    Cette fermeture pour travaux a été abondamment annoncée. Véronique Delacroix, qui est membre de notre association et gère le blog "Paris Libris", nous fait le plaisir de publier un article documenté et illustré qui nous éclaire en particulier sur les motifs et les étapes de la rénovation qui va débuter.

    L'article de Véronique Delacroix

     

  • Sans-titre Vue du terrain de sports jouxtant l'école Neuve Saint-Pierre (IVe) que l'on aperçoit sur la droite (Photo VlM)

     

    Nous avons rédigé plusieurs articles (9 juin et 27 juillet 2016) au sujet du projet d'aménagement  d'un gymnase rue Neuve Saint Pierre qui inquiète tout un quartier.  Le collectif  « Beautreillis /Charles V / Saint-Paul-Neuve Saint-Pierre » créé pour combattre ce projet  a été débouté devant le tribunal administratif (notre article du 23 septembre 2016) mais n’abandonne pas le combat. Il annonce :

     

    MANIFESTATION (*) 

    contre la construction d’une « halle sportive ».
     
    ce lundi 3 octobre  de 18h00 à 20h00 devant le TEP
    5/7 rue Neuve St Pierre (IVe),
     
     
     
    Les revendications du collectif : 
     
    • Une halle et non un gymnase : non chauffée, pas climatisée. Un lieu inutilisé à certaine période de l’année, trop froid, trop chaud. 
    • Une halle construite en « PVC » : matériau nocif pour la santé des enfants. Le PVC est interdit dans de nombreux pays et à Berlin notamment. 
    • Le PVC est inesthétique et non conforme au plan de sauvegarde et de mise en valeur du Marais. 
    • Une hauteur de 9,22 mètres (et non de 7 m) :   qui  enlève le soleil à la cour de récréation et aux classes de l’école mitoyennes ainsi qu’à de nombreux riverains. 
    • Réduit au final l’espace de sport pour les enfants : les professeurs ne peuvent surveiller la halle et la petite partie extérieure. 
    • Non respect du site archéologique mérovingien : 25 pieux dans le sol à une profondeur de 10 mètres. (Seul 4 pieux  de 50 cm étaient prévus dans le projet initial). 
    • Danger pour les riverains du 5/7 Neuve Saint Pierre où des camions de 15 tonnes passeront sur des parties communes pour effectuer les travaux. 
    • Travaux bruyants pour les enfants de l’école Neuve St Pierre : Travaux effectués hors périodes scolaires. Bruit qui s’ajoute aux travaux de l’immeuble rue Charles V. 
    • Dangereux : Pas d’issue de secours si la seule porte est fermée/ Projectiles possibles des habitations voisines. 
    • Suppression du dernier terrain de tennis municipal dans le centre de Paris !

     

    Les organisateurs attendent de nombreux participants pour les soutenir dans leur action. 

     

    (*) Demande déposée en préfecture

     

  •   A002La guérite "Autolib" abandonnée, 20 rue de la Perle (IIIe) (photo VlM) 

     

    Anachronique à cet endroit, maculée de tags et servant aujourd'hui de refuge à des personnes alcoolisées ou autres (le nombre de canettes qui la jonchent est impressionnant),  la cabine "Autolib" située rue de la Perle (IIIe) devant le n° 20, au pied de l'immeuble où sont regroupés les services administratifs du musée Picasso est à supprimer. Depuis peu même un matelas l'encombre et plus personne, sinon ceux qui la squattent, n'ose y entrer tant l’intérieur est sale.

    Non vraiment cette guérite Autolib installée à quelques mètres du musée Picasso où se pressent nombre de visiteurs n'a pas sa place en ce lieu. Nous avions d'ailleurs indiqué dès son installation qu'elle était inesthétique (article satirique du 30 septembre 2012). En avril dernier, nous soulignions le triste sort qui lui était réservé.

    Depuis lors le constat n'a fait qu'empirer !

     

  • A001Le panneau d’affichage des travaux de "… réfection et féminisation .." du local des agents de la propreté rue du Parc Royal (IIIe) (photoVlM) 

     

    Plusieurs modules "Algeco" ont été installés, empilés  à quelques mètres de l'angle formé par les rues de Sévigné et du Parc Royal (IIIe).

    Ils sont  disposés à cet endroit temporairement car des travaux ont été engagés non loin dans un local en sous sol réservé aux agents de la propreté dont l'entrée borde le mur d'enceinte du square Léopold-Achille.

    Un panneau décrivant les travaux est affiché près de la descente  d'escaliers menant aux locaux cités.

    La lecture des motifs de transformation ne laisse pas indifférent puisque l'on peut lire (voir la photographie ci-dessus) : "Ici nous procédons à la réfection et à la féminisation  de l'atelier des agents de la propreté". Un des motifs de ces travaux est très inhabituel, étonnant et imprécis à la fois !