Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2016

  • Jt Concert "Jeunes Talents" dans la cour de Guise des Archives nationales 60 rue des Francs Bourgeois (IIIe)

     

    Du 3 au 23 juillet 2016 se déroulera la 16ème édition de « Musique classique au cœur du Marais » dans la cadre du Festival européen Jeunes Talents. De jeunes musiciens, primés lors des concours internationaux les plus exigeants, interpréteront des répertoires très divers. Les concerts auront lieu dans la cour de Guise aux Archives nationales, 60 rue des Francs Bourgeois (IIIe).

    Un hommage sera rendu  mercredi 20 juillet à 20h à Henri Dutilleux La pianiste Anne Queffélec est invitée et donnera un concert exceptionnel mardi 5 juillet à 20h00. Sont aussi à l’affiche des ensembles baroques, des créations de jeunes compositeurs, du jazz, des formations inattendues un quatuor de saxophones, un quatuor vocal, des ensembles à vent, cuivres et cordes, des trios.

     

    A2L'affiche de "Musiques dans les cours du Marais"

     

    Signalons 4 mini-concerts  le 14 juillet : duo violon-accordéon, sonate euphonium-piano, Trio Hélios, quatuor de bassons Les Francs Bassons à 16h00, 16h30, 17h00 et 17h30.

    Pour plus de renseignements :

    http://www.evous.fr/Association-Jeunes-Talents,1177339.html#c858IDfKGTRkUwG6.99

     

    Parallèlement,t sont organisés des concerts dans les cours de hôtels particuliers du Marais du  8 au 16 juillet  De la musique de chambre sera joué dimanche 10 juillet 17h30 et 20h00 par l’orchestre de chambre de Paris à l’Hôtel de Lauzun avec au programme Debussy. La veille un orchestre se produira dans la cour de l'Hôtel Sully (Bach et Mozart). Les hôtels de Beauvais, d'Albret,  de Rohan et le musée Carnavalet  ont été choisis pour les autres programmations .

    Réservation : orchestredechambredeparis.com 

     

  • Phau On trouve encore des restes de l'enceinte sur son parcours à Paris. Les mieux conservés sont ceux de la muraille et de la tour situées dans le IVe, rue des Jardins St Paul, près du lycée Charlemagne

     

    Après les travaux de la rue Rambuteau les curieux ont découvert sur la voie une double rangée de clous brillants qui ont été disposés en diagonale pour aboutir rue Pecquay (IVe) entre « Nolita pizzeria » et le bar restaurant « l’Amuse-gueule ». Cette délimitation marque en fait, comme nous l’avions écrit dans un article du 21 novembre 2014, l’emplacement de l’enceinte Philippe Auguste.

    Désormais avec l’installation d’une plaque apposée récemment au 6 rue Rambuteau, suite au vote d’un vœu du Conseil de quartier Sainte- Avoye (notre article du 19 février 2016), il ne sera plus possible d’ignorer la raison de l’installation des clous qui ne seront plus confondus avec un passage clouté disposé en diagonale.

    IMG_2615Plaque signalant l'emplacement de l'enceinte Philippe Auguste 6 rue Rambuteau (IIIe) (photo VlM)

     

    On peut ainsi lire avec un plan explicatif la raison du tracé clouté : « Enceinte Philippe Auguste érigée en 1190. Porte Sainte–Avoye ou Porte du Temple  percée en 1280 et détruite en 1535. Poterne de Chaume percée en 1288 et détruite vers 1535 »

     

  • IMG_0825Lauréats du Réseau Entreprendre Paris (photo Digit'M)

     

    Le mardi 28 juin est une date importante pour les entrepreneurs et futurs entrepreneurs du Marais. En effet c’est à la mairie du IVe, conjointement avec la mairie du IIIe arrondissement, qu’a été lancé « Marais Entreprendre » Les élus ont donné une certaine solennité à l’événement qui sans conteste est une excellente initiative qui permet de faire bénéficier de jeunes entreprises d’expériences reconnues  et d'aide qui à terme permettront de créer de emplois. L'idée est de favoriser les échanges, de faciliter les rencontres et d'organiser des liens avec des réunions régulières en lien avec les mairies et les adjoints en charge du commerce. 

    Les professionnels qui s’intéressent aux entreprises connaissent tous une institution plus ancienne qui fonctionne un peu sur le même modèle, le Réseau Entreprendre. Créé d’abord dans le Nord par la famille Mulliez (Groupe Auchan…) sous forme d’association en  1986, le principe est simple, « pour créer des emplois,  créons des employeurs ». D’année en  année le Réseau s’est agrandi dans toute la France et compte aujourd’hui  83 implantations (ainsi que d’autres en Europe et au Maghreb). Il a été reconnu d’utilité publique en 2003.

    Les entreprises qui adhérent soit lors d’une création, soit pour une reprise d’affaire doivent « avoir 3 emplois lors du démarrage et 14  emplois à 5 ans. » Pour ce faire les adhérents sont accompagnés par des chefs d’entreprises, 5.600 aujourd’hui,  qui « donnent bénévolement de leur temps pour étudier les projets, participer aux comités d'engagement, accompagner des lauréats et animer leur association ».

    On compte actuellement 2.300 créateurs ou repreneurs en cours d’accompagnement. Ceux-ci peuvent bénéficier d’un financement sous forme de prêts d'honneur particulièrement intéressants pour leur effet de levier sur les autres financements, notamment bancaires.

    Le bilan est très positif car 92% des entreprises accompagnées sont toujours en activité après 3 ans (moyenne nationale : 76%) sachant que  12,7 emplois sont créés en moyenne à 5 ans par chaque entreprise accompagnée.

    Nous souhaitons que "Marais Entreprendre" puisse a terme afficher d’aussi belles performances. 

    Dominique Feutry

     

  •    A1Vue intérieure du magasin en 1905 (Coll BHV)

     

    La très belle exposition retraçant 160 ans d’histoire du grand magasin  intitulée "1856-2016 du grand Bazar de l' Hôtel de Ville au BVH Marais"  vient de débuter à l'Observatoire au 5ème étage  jusqu’au 1er octobre

    De nombreux documents, des photographies, des catalogues, des films, des affiches, des objets publicitaires des plans et des maquettes qui ont fait la renommée de l’établissement retracent son évolution sur les 3 derniers siècles. 

     

    A0Une frise des dates importantes du magasin signale la création  en 1953  de "Client-Service" et en 1959 une dédicace de disques par Joséphine Baker (Coll BHV)

     

    Dans un article du 12 février 2013 titré " la longue Histoire du BHV" nous avons raconté cette saga qui perdure toujours et s'attache à la réputation de notre quartier.

    Une intéressante immersion dans un  passé à la fois ancien et récent à découvrir.

    Entrée libre du lundi au dimanche de 11h00 à 19h00

     

  • IMG_2614La "Boucherie Hacker Père et Fils" 37 rue des Archives (IVe) (photo VlM) 

     

    A force de dire que les affaires ne tournaient pas bien c’est sa fermeture qui était annoncée au grand désarroi des habitués qui s’y fournissent. Il est vrai que plusieurs propriétaires se sont succédé depuis quelques années et le chaland se raréfiait.

    Bonne nouvelle aujourd’hui, la boucherie du 37 de la rue des Archives (IVe), puisque c’est d’elle dont il s’agit,  a repris des couleurs. Refaite et peinte de couleur gris clair sobre, elle s’appelle désormais boucherie Hacker père et fils, deux professionnels  qui veulent redonner de l’élan à ce commerce de bouche qui fait partie des rares qui subsistent encore dans cette artère.  

    Alors encourageons-les en allant découvrir la qualité de leurs produits et leurs spécialités.  

     

  • Stephane-malka-paris-Terrasse "sur les toits"

     

    Stephane-malka-le-petit-paris-3Immeubles surélevés

     

    C'est bien de Paris qu'il s'agit, comme en témoigne la présence de la Tour Eiffel sur la photo du bas. Rêve d'utopiste ? Projets en cours à la mairie de Paris ? Cauchemar de parisien ?

    Rien de tout cela. Il s'agit de l'illustration d'un article du 22 juin 2016 de la chaine américaine CNN intitulé : "les constructions parasites envahissent le paysage XIXème siècle de Paris !" A lire absolument si on aime les émotions fortes ! Ceux qui ne maitrisent pas la langue de Shakespeare verront aisément de quoi il s'agit grâce aux photos que la journaliste nous propose.

    Bigre ! On connait les méthodes de la chaine qui fait dans le sensationnel ou le facétieux (un peu à la manière de Buster Keaton), avec le plus grand sérieux du monde mais on est là en droit de s'interroger et de creuser un peu plus l'information.

    On découvre qu'un architecte français, Stéphane Malka, publiait en janvier 2015 un livre iconoclaste sur Paris intitulé "Le Petit Pari(s)", et sous-titré "Le Kamasutra architectural", à cause des positions incongrues des constructions qu'il propose. "Le Moniteur" en fait le commentaire suivant : dans l’ouvrage paru aux Éditions Courtes et Longues, l’architecte adopte quatorze positions sur les façades, les toits et les ponts de la capitale pour "faire l’amour au patrimoine parisien".

    Un amour sadique quand on voit ce qu'il fait de Paris. "Le Moniteur" poursuit ainsi : Le livre décrit et illustre des stratégies urbaines alternatives conçues en temps de crise et réalisables avec peu de moyens.

    Et de nous livrer des exemples : "campements furtifs pour marginaux sur murs pignons à l'aide de tentes disposées en échafaudages ; création de logements pour étudiants en extension ou en surélévation d'immeubles dont les façades seraient constituées de palettes en bois formant volets mobiles ; implantation d'ateliers d'artistes dans des dents creuses, etc …"

    MalkaAteliers d'artistes et logements-containers pour étudiants…

     

    Ces élucubrations ne seraient pas dérangeantes si CNN n'avait pas jugé qu'elles sont désormais réalisables  grâce à la loi ALUR de Cécile Duflot, qui modifie les majorités requises en assemblée générale pour décider de travaux. Ainsi selon CNN il deviendrait possible qu'une majorité simple de copropriétaires décide de la surélévation d'un immeuble pour que la décision s'impose.

    On en a froid dans le dos.

    D'autant que nous savons que la Maire de Paris et son Adjoint communiste au logement Ian Brossat sont décidés à densifier Paris pour tenir leur engagement de construction de 10.000 logements sociaux par an pendant la mandature. S'agissant de Paris qui est la ville la plus dense d'Europe et une des plus polluées, il s'agit d'un engagement tragique pour une communauté urbaine qui étouffe déjà sous le nombre de ses habitants et d'un record mondial de touristes. 
     
    On se souvient que l'opposition avait agi à ce propos en véritable moutons de Panurge puisque Nathalie Kosciusko-Morizet avait pour sa part renchéri à 12.000 logements pas an. On est donc en droit de se demander qui peut désormais adopter la position de bon sens que nous défendons. Devrons-nous avoir recours à ces formation "attrape-tout" qu'on a vu fleurir en Grèce, en Espagne, en Grande-Bretagne et ailleurs ?
     
    Gérard Simonet
     
     
  •  Sans-titreDes touristes louant pour une grande part sur les plateformes de locations saisonnières (photo VlM)

     

    A la suite d’une plainte contre X pour non-respect de la réglementation déposée en novembre dernier par les professionnels du secteur de l’Hôtellerie (une soixantaine d’associations et d’organismes) contre les plates-formes de locations saisonnières de logements dont la plus connue est Airbnb, une enquête a été ouverte par le Parquet, a révélé récemment la presse. D’après les informations avérées ou non qui circulent,  alors que l’offre de locations proposée par les particuliers est devenue supérieure à celle  des professionnels,  il semblerait que les sites en question ne soient pas accrédités pour encaisser de l’argent et de surcroît ces sites exerceraient illégalement la profession d’agent immobilier ou d’agent touristique qui suppose l'inscription préalable sur un registre professionnel, or ils n’y figureraient pas.

    En réponse sans doute aux difficultés rencontrées par le secteur hôtelier qui subit de plein fouet cette concurrence, quatre amendements votés par la Sénat seront discutés en Commission mixte paritaire le 29 juin à l’occasion du projet de loi « Pour une République numérique ». Si ces propositions étaient acceptées, elles limiteraient fortement l’activité des plateformes visées. Ainsi pour figurer sur un site,  il faudra justifier de sa qualité de propriétaire  ou de l’autorisation du bailleur. Tout loueur devra s’enregistrer auprès des mairies quelle que soit la taille de la  commune considérée (et pas  seulement celles de plus de 200 000 habitants), avant de faire paraitre une offre de location.

    Les plateformes devront aussi transmettre au fisc les revenus perçus pas leurs utilisateurs afin de limiter la fraude fiscale. Enfin le 4ème amendement  est lié à la loi ALUR qui commande de louer  pour une durée maximale de 120 jours. Cette durée est déjà critiquée car des villes ont d’ores  et déjà imposé une durée plus courte  (New York, San Francisco..) voire même supprimé simplement toute location saisonnière comme à Berlin qui craint une raréfaction de l'offre locative pour ses habitants.  

    Pour ce qui concerne Paris, des contrôles ont été annoncés à grand renfort  de publicité.  Une liste des déclarations des loueurs par arrondissement a été rendue publique sur le site de la mairie, mais elle est bien pauvre au regard des locations existantes, notamment dans le Marais. Des règles ont été instituées, mais elles  restent bien molles. Fin mars en effet, un accord a été signé avec Airbnb afin que les loueurs  susceptibles de dépasser les quatre mois de location par an, reçoivent via Airbnb (!) un e-mail leur rappelant la réglementation. Il faut savoir que ce site perçoit  pour le compte de la Ville depuis octobre 2015 la taxe de séjour (4,6 millions € en 2015).  

    Rappelons incidemment que le dirigeant d’Airbnb avait été reçu en grandes pompes à l’Hôtel de Ville par le 1er Adjoint de la Maire en personne  (voir notre article du 28 février 2015). Enfin le tableau ne serait pas complet si nous ne parlions pas du nombre de nuitées réservées sur Airbnb qui a doublé en 2015,  passant à 23,8 millions dont 50% en Europe. Paris concentrant le un tiers des logements offerts à la location sur l’Hexagone.

    Nous espérons que les 4 amendements cités plus haut seront adoptés par les parlementaires car si souvent les retombées économiques de cet afflux de touristes sont mises en avant,  rien ne permet d’affirmer que sans Airbnb et autres plateformes, les touristes ne seraient pas venus néanmoins dans notre pays.

    Dominqiue Feutry

     

  •   PhotoLouis Stettner – Ile Saint Louis, Paris, vers 1951 © Louis Stettner – (BnF Estampes et photographie)

     

    A partir du 29 juin et jusqu’au 19 septembre 2016, s’ouvre à la galerie de photographies du Centre Pompidou, une exposition consacrée à Louis Stettner.

    L’annonce de cette manifestation précise qu’elle « dévoile le Paris poétique des années d’après-guerre, le New York en mouvement des années 1950, 1960, 1970, la qualité atmosphérique des ambiances urbaines, ou les gestes du travail que le photographe a su capter avec une incomparable acuité. »

    Américain né en 1922 à New York, à Brooklyn, l’artiste est considéré comme un grand et souvent le dernier des grands photographes américains de sa génération puisqu’il est toujours actif. Après la guerre dans le Pacifique, il arrive à Paris en 1946 pour suivre ses études et se partagera entre la France et les États-Unis.

    « Une rue à l’ombre, un rayon de lumière, des reflets sur l’asphalte mouillé, Louis Stettner sait poser une atmosphère » disent les commentateurs.

    Il aime photographier les gens simples et a déclaré à ce sujet : « J’ai toujours eu de l’affection pour les travailleurs : ils nous nourrissent, ils nous font vivre ! J’ai découvert que le cliché de l’ouvrier "brute" était absolument faux".

    Louis Stettner a fait don d’épreuves vintages au Centre Pompidou qui devient ainsi lieu de référence pour son œuvre.

     

    Ouvert de 11 à 21h tous les jours sauf le mardi. Nocturne le jeudi jusqu’à 23h.

     

  • IMG_2601

    IMG_2611Peintures murales à Colombo, auteur Marko93 (Photos MT)

     

    A Colombo, Sri Lanka, les emplacements des peintures murales sont négociés et celles-ci 
    sont inaugurées avec le concours
    d'un orchestre français de jazz qui n'abuse pas des
    décibels : le "Gala Swing Quartet". Dans un environnement
    culinaire concocté par le
    restaurant de Jacques et Laurent Pourcel.

    Financement assuré à 90 % par la mobilisation de fonds privés.

    "Haiku" (*) pour la première : "Ballet de couleurs "Et danse calligraphique "Insuffler la vie"

    "Haiku" (*) pour la deuxième :

    "Paris pendentifs
    "Regard d'avant le sourire  
    "Capter l'être humain"

    * Haiku = F
    orme poétique d inspiration japonaise
    Michel T.

    La mairie de Paris devrait s'inspirer de cette politique au lieu de laisser les crypto artistes s'approprier des murs sans l'autorisation des propriétaires et infliger aux habitants une vision de l'art qui n'est pas forcément la leur, généralement peu conforme au cadre ambiant. Le Marais, dont les monuments historiques sont régulièrement maltraités par des barbouilleurs ou des afficheurs publicitaires, pourrait ainsi bénéficier du jugement de gens avisés, dont l'esthétique est le métier.

     

  • Sans-titreLe  bâteau-hôtel "Off Paris Seine" du quai d'Austerlitz, au centre la piscine (Photo Urban attitude)

     

    Inédit pour certains, mesurant 80 m de long  sur 18 de large, l’Hôtel flottant  « Off Paris Seine » qui vient d’ouvrir quai d’Austerlitz a de quoi étonner.  Avec ses 54 chambres ses suites et sa piscine, l’exploit de cette  constriction est à l’honneur des  chantiers de Dieppe.

    Bénéficiant d'une concession de 35 ans, cette installation représente un investissement de 11 millions d'€.

    Si cette création peut être discutée en raison de la part de marché prise par Airbnb et ses consœurs au détriment de l'hôtellerie classique qui constate une baisse significative d'activité, la problématique qui se pose aussi, et surtout, est celle de l'encombrement de la Seine.

    Le 15 juin dernier l'accident d'un bateau heurtant le Pont Royal qui a fait 6 blessés ou le triste naufrage de 2008 qui a entrainé la mort de 2 personnes montrent que la navigation sur la Seine est dangereuse. Aussi installer de nouvelles barges, de nouveaux bateaux le long du fleuve, quelles que soient leur finalité (restaurants, bars, hôtels, boite de nuit, habitation, cinéma, piscine, galerie d'exposition etc…), n'est pas raisonnable. L'encombrement qui s'en suit réduit incontestablement la partie navigable et accroit les risques d'accident. Nous l'avons signalé dans notre courrier adressé au Président de la commission d'enquête publique sur le projet d'aménagement de la rive droite. Nous avons d'ailleurs ajouté que les rives de la Seine étant inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO, elles devraient naturellement conserver leur intégrité.

    La question se pose aussi d'un autre point de vue. Dès lors que pour réduire la pollution atmosphérique la voie navigable est de plus en plus privilégiée au détriment des camions pour le transport de marchandises alimentant la capitale (voir notre article du 7 novembre 2014), nos élus seraient bien inspirés en lien avec les spécialistes chargés de l'exploitation du fleuve, d'établir un plan d'aménagement de la Seine facilitant et développant  la navigation plutôt que de la rendre contrainte.

    Dominique Feutry