Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2016

  •   Haudriettes mégotsL'agent chargé du nettoyage de surface : irremplaçable ! (photo VlM)

     

    Nous annoncions au printemps 2015  (article du 20 mai)  que  la Mairie de Paris au travers des mairies d’arrondissement  lançait une opération coup de balai appelée « Paris fais toi belle ! ».  L'édition 2016 est prévue le 4 juin pour le IIIe arrondissement (se renseigner à la mairie) , l'information ne nous est pas parvenue pour le IVe.

    C'est une bonne chose que de sensibiliser les habitants à la propreté quand certains d'entre eux font preuve de civisme en ramassant ce qu'ont laissé les autres, par égoïsme, manque d'éducation ou volonté de salir, sur les trottoirs, les murs, les façades, les rues, les  bords de Seine, autour des arbres, dans les jardins publics,  sur les gouttières, le mobilier urbain et autres endroits   

    L'expérience 2015 a été aux dires de la mairie une réussite mais dans certains lieux les bénévoles ne se sont pas précipités…. Ce rendez-vous annuel est  une autre façon de saluer le travail des agents de la ville chargés de la propreté, de les mettre en valeur y compris sur ses facettes les moins agréables lorsqu'il faut ramasser les déchets des autres.   

    Sans-titreAffiche officielle annonçant l'opération du 4 juin 2016

     

    Être à l'extérieur par tous les temps pour notre confort est louable, mais c'est aussi à cause de ceux qui salissent, qui oublient que l'on vit en société et que pour cette raison  nous avons tous le devoir de respecter le règles de ne pas jeter ses papiers, ses mégots, des flyers dans la rue, de ne pas déposer sa poubelle dans les corbeilles extérieures qui alors débordent rapidement accentuant l'effet de malpropreté que perçoivent de plus en plus mal les parisiens excédés par les tags, l'affichage sauvage et la saleté ambiante. De plus en plus de rats attirés par la saleté sont remarqués de jour comme de nuit, traduisant une situation qui classe Paris en mauvais rang des grandes métropoles dans le domaine de la propreté.

    Il est juste regrettable que les habitants, alors que la taxe de balayage augmentée il n'y a pas si longtemps sert justement à rendre la capitale propre, soient, avec l'aide anticipée des japonais qui sont venus nettoyer, il n'y a pas si longtemps, le quartier de Chaillot,  mis à contribution parce que d'autre salissent, ne cessent de salir  face à l'impunité plus accrochés au  culot et à la bêtise qu'au civisme.

    Dominique Feutry

     

  •  CUISINE-JAPONAISE-KAMAASAUstensiles de la marque KAMA-AZA exposés 38 rue des Blancs Manteaux (IVe) (Photo KA) 

     

    Au 38 rue des Blancs Manteaux (IVe) est ouvert depuis peu « l’Atelier des Blancs Manteaux » où sont accueillies diverses expositions accompagnées  d’ateliers,  ainsi que le laisse présager le nom de l’établissement.

    Une sélection de 150 ustensiles de cuisine sont actuellement à l’affiche de « l’Art culinaire et ses outils »,  jusqu’au 11 juin prochain.

    Tous les instruments retenus sont produits par la célèbre  maison japonaise KAMA-ASA une vieille " institution" installée  à Tokyo. La marque est devenue au fil du temps  une référence dans son domaine. Les  autochtones comme les étrangers,  les professionnels et les amateurs  s’y fournissent.

     

    IMG_2493Devanture de l'Atelier des Blancs Manteaux au 38 de la rue éponyme (Photo VlM)

     

    Quel est le secret de cette entreprise?

    Il repose en fait sur une simple phrase appliquée depuis toujours comme un principe intengible ,  « les bons ustensiles et leur juste forme prennent du temps à façonner leur objectif final et à rendre les mets meilleurs ».

    Il est possible de s’inscrire aux différents ateliers proposés qui sont très variés puisqu’il s’en trouve même un consacré à l’aiguisage  des couteaux.

    Le lieu joliment aménagé est à voir.

     

  •   SIAG_2855352_1_apx_470_Champ de lin en fleurs (photo Harsancourt)

     

    Une forte effervescence régnait ce mardi matin Place des Vosges (camions, chariots élévateurs, manutentionnaires …). En effet dans l’esprit de l’installation d’une ferme éphémère (notre article du 9 décembre 2014), le Square Louis XIII sera à partir du 26 mai et jusqu'au 5 juin de 10h00 à 19h00 transformé en partie en  « champ de lin » dans la ville comme l’indique la présentation de cet évènement intitulé « Paris, ULTRA LIN EXPO ».

    Mise en scène par un designer la manifestation montrera outre ce champ installé par « un groupe d’agriculteurs normands de la Coopérative de Teillage du Plateau du Neubourg et de la Linière du Ressault, avec les conseils techniques d’Arvalis, Institut du Végétal», toutes les étapes de la fabrication du textile. Elles débuteront par des balles de paille en passant par le peignage avant la filature et la mise en bobines de fils.

    De nombreux objets du quotidien liés au lin, mode, le design, les sports & loisirs et ses applications mettront en valeur ce textile naturel et écologique.

    Dans le cadre de cette exposition originale, 100 000 sachets de graines de lin à semer seront distribués aux visiteurs.

    Lin 1Lin 2

    Deux photos de Nicole Logerot

     

  • Nouveaux-kiosques-parisImage de synthése montrant le nouvel aspect des kiosques à journaux parisiens (projet du designer Matali Crasset) 

     

    Le climat n’est pas à la fête pour les Kiosques à journaux (voir par exemple notre article du 17 février 2016). La baisse des ventes est la conséquence de la montée des journaux en ligne et nombre de magasins spécialisés ont déjà fermé dans la capitale (le nombre de 200 au cours des dernières années est avancé).

    La mairie est consciente de cette situation et indique qu’elle mène depuis 2001 «… une politique volontariste en faveur des kiosques à journaux. » 

    Pour ce faire la Ville propriétaire de plus de 400 kiosques souhaite les adapter en les modernisant quitte à les transformer. Mais voilà les premiers projets déplaisent à certains. En effet le projet du designer Matali Crasset ne fait pas l’unanimité loin s’en faut. Un vœu a même été déposé pour revoir le projet ! En parallèle les tenants du maintien de l’aspect haussmannien (qui n’est pas l’orientation retenue par la mairie) affirment qu’il faut éviter à nouveau les erreurs qui avaient été soulevées lors de l’installation des nouveaux abris bus laissant passer le vent, obligeant à investir pour des aménagements complémentaires  (notre article du 20 février 2016).

    Les professionnels disent que les kiosques actuels obligent de mettre à l’abri une partie des journaux lorsqu’il pleut nécessitant pas mal de manutention. L’appel d’offre lancé auprès de la filiale Médiakiosk du groupe JC Decaux est de concevoir les kiosques du futur.  Mieux isolés, plus lumineux, dotés de toilettes pour les versions les plus abouties dans lesquels seront intégrés de nouveaux services de proximité (recharge de téléphones portables, boîte à lettres, récupérateur de piles usagées, boissons à emporter, billetterie culturelle, plans d’orientation…) de manière à faciliter la vie des kiosquiers .

    Le site de la mairie précise aussi que « le déploiement de ces nouveaux kiosques va s’accompagner d’innovations: écrans digitaux, permettant l’accès à des services, plan interactif et informations sur la vie du quartier… avec… possibilité de consulter une sélection de journaux et magazines en format numérique…». Une aide est même envisagée pour les kiosquiers à la fois lors de leur installation puis trimestriellement ensuite.

    Faut-il rejeter pour autant l’ancien modèle de type haussmannien qui s’est très bien intégré dans le paysage parisien, en harmonie avec les colonnes Morris et les fontaines Wallace ? Ne faut-il pas prévoir un modèle plus en phase avec l’environnement dans les quartiers historiques comme le Marais, en évitant la normalisation banalisée ?

    Ce dossier n’en doutons pas va être suivi de près par ceux qui estiment que peu à peu Paris perd ainsi son caractère si particulier que le monde nous envie…

    Dominique Feutry

     

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    A 10

     

    CULTURE ET PATRIMOINE

    Paris – Marais

     

    Vous invite, en partenariat avec "Vivre le Marais !", à participer à une merveilleuse croisière de 2h30 environ

     

    Le Vieux Paris des Parisiens

     

    Jeudi 9 juin  rendez-vous à 9h30 (horaire impératif) face au 50 Boulevard de la Bastille sur le quai du jardin de l'Arsenal : bateau Canauxrama
    Métro Bastille sortie Opéra, jardin de l'Arsenal

     

    Cette croisière nous conduira du Port de plaisance de Paris-Arsenal au Parc de la Villette le long du Canal Saint Martin. Cette croisière commentée, romantique et insolite, nous fera découvrir la mystérieuse et spectaculaire voûte de la Bastille où la lumière est féérique … Nous passerons 4 bouillonnantes doubles écluses, 2 ponts tournants. Nous revivrons l'atmosphère de l'Hôtel du Nord créé par Marcel Carné, Arletty et Louis Jouvet, nous longerons des berges animées par de jolies boutiques et des bistrots au charme rétro. Avant d'atteindre le Parc de la Villette, nous traverserons le bassin de la Villette, ancien port de commerce aujourd'hui réaménagé pour mettre en valeur la Rotonde de la Villette et nous glisserons sous l'étonnant pont levant de Crimée.

     
    Nous vous attendons nombreux pour cette croisière en vous remerciant, avec votre inscription, d'adresser à Marie-Françoise Masféty-Klein 41, rue des Francs Bourgeois 75004, (tel 01 42 72 61 41) un chèque de réservation de 15 euros pour les adhérents de Culture et Patrimoine et de 20 euros pour les non adhérents à l'ordre de Culture et Patrimoine.

     

  • Paris_03_couvent_des_minimes_p1La caserne des Minimes vue de la rue des Tournelles (IIIe) 

     

    "Ce dossier est important car il représente la dernière grande emprise immobilière sur l'arrondissement". C'est en ces termes que le maire du IIIe arrondissement, entouré de plusieurs adjoints, ainsi que du député de la circonscription Seybah Dagoma et de représentants du bailleur social Elogie, partenaire habituel de la ville pour manager ce type d'opération, a introduit la réunion d'information du 19 mai, ouverte à tous, concernant le devenir de la caserne des Minimes toute proche de la place des Vosges (notre article du 17 avril 2016).

    Après un rappel sur l'histoire de ce lieu, Elogie attire l'attention sur les contraintes  existantes. Tout d'abord le site (4 800 m2 construits, soit 6 000 m2 de planchers et 2 000 m2 non construits) est protégé par le PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur du Marais ) qui ne permet pas de modifier l'aspect des bâtiments excepté les entrées. Quant à la cour (2.000 m2) aujourd'hui utilisée en parking, elle doit garder son caractère minéral. Autre point, le secteur est soumis au plan de prévention des risques d'inondation.

    Reprenant la parole, Pierre Aidenbaum ajoute 2 éléments incontournables validés par la Maire. Une partie des bâtiments servira à la création d'une crèche (60 à 99 lits) car 150 demandes sont en attente à ce jour. Une autre partie sera consacrée à la création de logements sociaux et intermédiaires, mais aucun nombre, aucune proportion par rapport à l'ensemble des surfaces n'ont  été communiquées. La part de 6 % de logements sociaux de l'arrondissement (1 300 demandes sont en cours à la mairie du IIIe) devrait augmenter avec cette opération, le premier adjoint, Gauthier Caron-Thibault, insistant sur la nécessité de "…favoriser la mixité sociale…" mais aussi de "… permettre aux moins favorisés du quartier de pouvoir y rester en louant leur appartement à moins de 13 € le m²…" 

    Ceci étant posé il est souligné ensuite que le lieu doit davantage s'intégrer dans son environnement en s'ouvrant sutr l'extérieur, alors qu'aujourd'hui de par sa destination, il est fermé. A priori les portes d'accès seront ouvertes pour devenir des sortes de ruelles ouvertes à tous, jour et nuit. Il est indiqué que les normes les plus récentes de développement  durable seront appliquées et qu'il y aura végétalisation malgré l'existence de contraintes.

    Avant de passer aux questions du public, le processus de décision est décrit. Il n'y aura pas de concours mais un appel d'offres ouvert avec des comités techniques permettant une concertation progressive entre la mairie, l'architecte des bâtiments de France, la commission du Vieux Paris….avant prise de décision définitive par la mairie.

    Avant de passer aux questions du public, il est indiqué que 3 réunions de concertation thématiques avec les habitants seront lancées dès juin qui contribueront à définir le projet définitif qui sera arrêté en septembre prochain. Parallèlement une consultation de tous les corps de maitrise d’œuvre a été lancé, le choix de l'équipe sera fixé en septembre aussi.

    La séance de questions a été riche de propositions intéressantes. Animer davantage les lieux est souvent souligné comme un élément essentiel. Mais si le maire est favorable à louer à des commerces, des locaux artisanaux à des prix raisonnables… il n'est pas d'accord pour voir fleurir des bars, cafés, restaurants ou boîtes de nuit, ce qui est rassurant pour le riverains. Aucun parking n'est prévu. En revanche accueillir des locaux associatifs et de vie intergénérationnelle, une résidence d'artistes, une maison de retraite, des créateurs d'entreprises, une bibliothèque… ont retenu son attention. Il a indiqué qu'un gymnase existait déjà.

    En conclusion Pierre Aidenbaum a semblé attendre beaucoup de la concertation bien que souligne-t-il, lui-même et son équipe ne manquent pas d'idées. Il insiste pour que le IIIe soit exemplaire en matière de mixité sociale en conservant toutefois le caractère si spécifique de l'arrondissement loué par plusieurs participants. Le maire n'a pas caché non plus l'existence de contraintes financières en évoquant la nécessité de trouver des recettes pour financer les logements. Il est vrai que le récent rapport de la Chambre régionale des Comptes d'Ile de France pointe la faible marge de manœuvre de la ville de Paris en matière financière.

    Le mot de la fin de cette réunion pourrait revenir à un riverain qui souhaite que l'on puisse "faire de la caserne une petite place des Vosges."

    Dominique Feutry

     

  •   Demonstration-arrestation-par-la-brigade-equestre_gallerybigDémonstration de la brigade équestre (Photo Police nationale)

     

     A l’instar de ce qui existe dans d’autres capitales mais aussi plus proche de nous à Chambord,  la direction territoriale de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne rattachée à la Préfecture de police comprend une unité équestre créée en 1994. Tel que l’indique le site de la préfecture, elle  «… assure la surveillance et la sécurisation de centres villes, de manifestations locales, des abords des établissements scolaires et également des Champs Elysées…elle prête assistance…dans le cadre des opérations de lutte contre les ventes à la sauvette…l’unité est composée de 28 cavaliers et 16 chevaux ».

    Dans ce cadre un vœu intéressant vient d'être déposé par le Groupe UDI-Modem au Conseil de Paris afin d'étendre la surveillance de la brigade équestre que l’on rencontre en Seine-Saint-Denis, au Champ de Mars ou au Bois de Boulogne, aux grands parcs et jardins de la capitale afin de lutter contre les actes de délinquance et les incivilités notamment la nuit puisque les parcs et jardins seront ouverts 24h/24 (voir notre article du 7 mai 2016). Les berges de Seine pourraient aussi être concernées par cette brigade à cheval.

    Le côté écologique, l’attrait du public pour les chevaux et l’efficacité d’un tel dispositif sont mis en avant. Il est aussi dissuasif à l’égard de ceux que peu de choses impressionnent aujourd’hui lorsqu’ils commettent des actes de délinquance et des incivilités.

    Bien entendu le nombre de cavaliers et de chevaux si le vœu est adopté devra être accru avec un chiffrage quant aux coûts induits. Il semble que la préfecture de police soit de son côté favorable à cette proposition.

    Dominique Feutry

     

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    Binge_drinkingJeunes en train de s'alcooliser lors d'une fête

     

    Un reportage de FR3 et un article dans le Figaro montrent à nouveau les ravages de l’alcool chez les jeunes. Ainsi nous apprenons que  « L'alcool et ses complications sont à l'origine d'une journée d'hôpital sur dix  » et « Pour les 15-30 ans, ce sont des troubles du comportement, violences et accidents de la route.. » indique le chef de service des urgences de l'hôpital Bicêtre.

    Un projet de décret est en préparation afin d’interdire la diffusion auprès des mineurs d'objets publicitaires incitant à la consommation excessive d'alcool, en particulier le « binge drinking » c’est-à-dire faire en sorte de se saouler en un temps record. Le texte auquel il se rapporte a été voté en janvier dernier et stipule que «l'offre, à titre gratuit ou onéreux, à un mineur de tout objet incitant directement à la consommation excessive d'alcool est interdite».  Pour le ministère des Affaires sociales et de la santé  «L'objectif est de combattre l'image festive et conviviale de l'ivresse, de protéger la jeunesse des incitations extérieures et de favoriser l'instauration d'une culture de la prudence au sein de cette population vulnérable».

    Selon les chiffres de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies, 29% des 15-24 ans ont des ivresses répétées alors qu'ils n'étaient que 24% en 2010. C’est affligeant.

    En France, un à deux millions de personnes sont alcoolodépendantes et 90% d'entre elles ne sont pas traitées…. ! Selon le Dr Xavier Pommereau, psychiatre chef du pôle aquitain de l'adolescent au CHU de Bordeaux  « la fête ne va plus sans l'ivresse » chez les jeunes qui compensent  de la sorte  l’avenir sombre qui leur est souvent brossé.

    Alors que nous ne cessons pas de dénoncer les ravages de l’alcool chez les jeunes faudra-t-il continuer encore longtemps à faire l’autruche,  à laisser se développer à tous crins cette prétendue  fête exacerbée par une  concurrence effrénée entre grandes villes pour un résultat aussi accablant qui n’enrichit que les alcooliers et leurs revendeurs ?

    Le Dr Pommereau va plus loin et préconise une véritable «répression» de l'ivresse, « conduire les jeunes alcoolisés au commissariat et contacter leurs parents». Il justifie son combat par les dégâts causés par l'alcool sur les jeunes, en particulier sur le cerveau. Lorsque le décret sera validé, tout contrevenant pourra encourir  une peine d'un an d'emprisonnement et 15.000 € d'amende.

     

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    Musee-Cognacq-Jay-facade-exterieure-jardin-630x405-C-OTCP-Didier-MessinaL'Hôtel de Donon abritant le musée Cognacq-Jay qui participe à lédition 2016 de la Nuit Européenne des Musées

     

    Cette année, la 12ème édition de la Nuit Européenne des Musées se déroulera le 21 Mai 2016.

    Une autre façon de découvrir les musées, gratuitement le plus souvent, et autour d'animations diverses. Plus de 1300 musées en France resteront ouverts tardivement.

    Pour le marais nous suggérons de vous rendre dans 5 lieux prestigieux 

    Le musée Carnavalet, entrée par le 16 rue des Francs Bourgeois (IIIe), se concentrera sur un spectacle lyrique dans ses jardins avec un florilège d’airs d’opéras célèbres du baroque au Bel canto par la compagnie Lyricomediae (de 19h à 23h30). La visite des collections sea libre. 

    Le musée Cognac Jay 8, rue Elzévir (IIIe) a choisi dans le cadre de l’exposition « Jean-Baptiste Huet. Le plaisir de la nature » (notre article du 19 février 2016) les énigmes autour du thème « Qui va jouer à l’escarpolette ? » (à partir de 6 ans, 17h30 – 18h30). La visite de l’exposition se finit à 23h00.

     

    Nuit_des_muse_es_2016-efea9Affiche officielle de la Nuit Européenne des musées 2016

     

    Les Archives Nationales 60 rue des Francs-Bourgeois (IIIe) ouvrent à la visite (de 18h00 à 23h00) les salons de l’Hôtel de Soubise et un atelier où il sera possible propose de cacheter des carnets de voyage à la cire et de réaliser des moulages de sceaux. Des visites guidées exceptionnelles des dépôts d’archives auront lieu notamment la découverte de la fameuse armoire de fer où sont mis en sécurité des documents rarissimes. A la nuit un spectacle de feu dansé, au son des percussions et un opéra ballet inédit d’André Campra (1660-1744) seront à l’affiche.

    Le musée de la Chasse et de la Nature 62 rue des Archives (IIIe) outre la visite de ses collections présentera les travaux avec projections-vidéos des étudiants d’écoles d’art, des filières cinéma et arts plastiques des universités sur la question : « Qui sont les animaux ? » De 19h00 à minuit.

    La Maison Victor Hugo (de 19h00 à minuit), place des Vosges, servira d’écrin à un duo de flûte et harpe. La visite de l’appartement de l’Hôtel de Rohan Guéménée où vécu Victor Hugo de 1832 à 1848 sera libre. Le Centre Pompidou (de 21h30 à minuit) ouvrira un parcours de ses collections avec l’appui de conférenciers et d’un comédien autour du thème des formes et des couleurs. Une exposition inédite est prévue pour les enfants (de 20h00 à 22h). Une conteuse accompagnera la visite « En rimes et en couleurs » de l’Atelier Brancusi.

     

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      Frédéric Hocquard, au centre, sa première rencontre avec le réseau "Vivre Paris !" en 2014 après sa nomination (Photo archives VlM)

     

    Une délégation du réseau "Vivre Paris !" a participé le 11 mai à une réunion du groupe de travail « Tranquillité »  du "conseil de la nuit", organisée par la mairie de Paris. Des élus étaient présents, dont Frédéric Hocquart, Conseiller délégué auprès du Premier Adjoint, chargé des questions relatives à  "la Nuit", ainsi que des représentants de "l’économie de la nuit".

    Durant cette réunion, un membre de notre délégation a été pris à parti violemment par les élus. Nous ne souhaitons pas nous taire sur ces incidents indignes de personnes censées représenter tous les parisiens quels qu'ils soient. C'est pourquoi "Vivre Paris !" vient d'adresser au représentants de la municipalité un courrier dont nous avons souhaité publier des extraits :

     

    « Nous contestons la légitimité des vitupérations de Frédéric Hocquard de même que l’opportunité de la prise à partie, puis des cris, à l’encontre d'un représentant d’une association de riverains parisiens, responsable aussi du Réseau "Vivre Paris !", par ailleurs membre reconnu du Bureau de l’unique Fédération européenne d’associations de riverains…


    Le chef de projet (projet dont il s’acquitte avec succès au plan technique) n'a même pas cherché à s'interposer dans les échanges pour les réguler activement…. La personne incriminée a été raillée car supposée intransigeante, ne reconnaissant pas des progrès accomplis, ne communiquant que sur un mode agressif…..


    Quand bien même … rien ne vous autorisait à vous adresser comme vous l’avez fait à un interlocuteur qui pour sa part, ne s’est jamais permis de vous prendre à partie publiquement…

    Vous êtes des élus municipaux : si cette onction du suffrage universel mérite notre respect, elle ne nous prive certainement pas du droit de dire ce que nous pensons, tant que, bien sûr, nous inscrivons nos propos dans le registre de la civilité ordinaire… Nous représentons légitimement une partie de la société civile et rien ne vous autorise à nous traiter comme des moujiks, nous chapitrant au gré de vos humeurs : ces temps sont révolus.


    Nous, responsables associatifs représentant les habitants, nous avons dû affronter les insultes, les accusations calomnieuses, les tentatives d’intimidation formulées par certain(e)s participant(e)s des groupes de travail du Conseil de la Nuit (A.M.U.O.N – Pierrots de la Nuit, Culture Bar bars), le tout sans que vous n’ayez cru nécessaire de rappeler avec toute la précision et la fermeté nécessaires les règles du jeu des processus participatifs en mode démocratique. Il est hors de question que ce soient maintenant des élus de la Mairie de Paris qui se laissent aller à des dérapages inacceptables…..


    Nous, responsables associatifs, nous avons le triste privilège d’être en contact avec nos très nombreux adhérents et sympathisants victimes de la dérégulation des quartiers, et notamment des nuisances nocturnes. Nous mesurons le dépit, le désespoir, l’indignation d’habitants qui ne sentent pas pris en considération alors qu’ils constatent tout ce que la Mairie de Paris met en œuvre en faveur du développement de l’économie de la nuit. 

     

    Dans plusieurs endroits nous n'avons pas vu la moindre amélioration venir des travaux du groupe de suivi des "états généraux" de la nuit ni de ceux du Conseil de la Nuit. Cela fait plus de six ans. Au contraire, la dégradation des quartiers et les nuisances empirent. Si les responsables associatifs vivant la même expérience, vous agacent par leurs critiques, pourquoi ne pas plutôt chercher à améliorer rapidement la situation douloureuse vécue par les adhérents de leurs associations ? »

    Fin de citation