Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2016

  •   A1Chiens ayant pris possession du Square Leonor Fini, rue Vieille du Temple (IIIe) (Photo JFLB)

     

    Chaque matin, entre 9h00 et 10h00, une dizaine de propriétaires de chiens se rassemblent dans le square Leonor-Fini pour deviser entre eux et contempler leurs animaux s’en donner à cœur joie sur ce qui reste d’herbe en guise de pelouses, contribuant à leur dégradation. Il est vrai qu’aucune mention n’interdit explicitement les canidés dans ce jardin public, ce dont on peut s’étonner. Chacun sait que leurs déjections sont porteuses de parasites dangereux pour la santé des enfants, qui sont les grands utilisateurs du square, et notamment de ses jeux.

    Le soir, avant même la fermeture du square, les rats prennent la relève. Ils y pullulent depuis les travaux du Musée Picasso. Pour leur première visite dans la Ville Lumière, les trois enfants de mes amis grecs ont ainsi pu les observer à satiété de mes fenêtres, dimanche soir, se dresser sur leurs pattes arrières pour déchirer les sacs poubelles dans lesquels les visiteurs de la journée ont entassé les reliefs de leur pique-nique, et courir d’un bout à l’autre du jardin. A l’heure où j’écris ce billet, en ce lundi 25 avril, à 18h15, je les vois à nouveau de ma fenêtre. Des grands, des petits, il y en a pour tous les goûts, et de tous les âges. Derechef, c’est bel et bien la santé des usagers, et notamment des plus jeunes d’entre eux, qui est mise en danger, car on n’ose imaginer les microbes dont sont porteurs ces légendaires rongeurs, bien que de toute évidence la Peste ne nous menace pas.

    Telle est la triviale réalité d’un superbe quartier historique de Paris, plutôt nanti socialement, dans lequel la Sainte Alliance entre les intérêts marchands et les pouvoirs publics s’échine à attirer un tourisme de consommation de masse sans pour autant se donner les moyens humains et financiers d’assumer les conséquences de l’afflux de centaines de milliers de visiteurs par an. La transformation autoritaire du Marais en zone de tourisme international, sans consultation aucune des principaux intéressés, ses habitants, ne fait que précipiter le naufrage du Marais dans la saleté.

    Les responsables s’en lavent les mains, si l’on peut dire, en arguant de l’insuffisance de leurs ressources, tout comme ils opposent invariablement aux plaintes des riverains confrontés aux nuisances sonores des établissements nocturnes l’absence de voiture de police disponible, et susceptible d’intervenir. La Ville de Paris, première destination touristique au monde, en veut plus, toujours plus, quitte à transformer la cité lumière en vulgaire machine à bruit et à sous, et en cloaque, au mépris de la santé et même, tout bêtement, de l’hygiène publiques. Bien que tu ne fusses pas toi-même un ange dans ton rapport à l’argent, Haussmann, réveille-toi, ils sont devenus fous !

    Jean-François Leguil-Bayart

     

  •   A01La Tour Jean Sans Peur,  20 rue Étienne Marcel (IIe)

     

    Nous vous faisons souvent part des expositions qui se tiennent  Tour Jean Sans Peur (20 rue Étienne Marcel IIe). Celle qui est programmée jusqu'au 1er mai, à la fois ludique et intéressante, est consacrée au Moyen Âge vu par des auteurs de bandes dessinées du XIXème siècle à nos jours. Cette exposition avait déjà été présentée en 2010 et avait rencontré beaucoup de succès. Les thèmes le plus souvent abordés, les accessoires utilisés, les procédés graphiques employés, les noms usités ont tous ancré dans l'imaginaire des lecteurs des héros (Lancelot, Guillaume Tell, Robin des Bois, les chevaliers de la Table Ronde, Bayard…), des modes de vie et des événements précis (la guerre de Cent Ans, les grandes batailles, les croisades, la Grande Peste…). 

    « Le Moyen Âge », Bigoudi à travers les âges, couverture par Jacques Robin, Paris, 1945, Éditions Bias, DR.

     

    C'est tout cela que l'exposition essaie de restituer aux visiteurs de ce lieu si étonnant construit au cours de cette riche période de notre histoire. Autre particularité il est montré comment au moyen de ces bandes dessinées les auteurs se sont fait finalement l'écho de notre temps au travers des scénarios, de l'évolution de nos connaissances de l'histoire et des changements de notre société.

    Une exposition à pas manquer, 13h30 – 18h00 de mercredi à dimanche.

     

  • Tapis d'orient 21 04 16Ces affiches ont envahi nos rues dès jeudi 21 avril (Photo VlM)

     

    Des messages nous ont été envoyés ce samedi 23 avril en provenance d'habitants du IIIe se plaignant de l'invasion de ces affiches, collées ou ficelées sur tout ce que la rue compte de poteaux ou potelets.

    Plus grave, vers 10h30, un appel téléphonique nous est parvenu d'un membre de l'association aux prises avec les gérants de la salle de vente des tapis, 103 rue du Temple. Il réclamait le retrait de ces pancartes, affiches et panneaux. Elles défigurent le quartier, réduisent la visibilité des piétons aux carrefours et enlaidissent le paysage de la rue. Que nous soyons, détail aggravant, en secteur sauvegardé ne gêne pas outre-mesure ceux qui les mettent là !

    Les échanges se sont rapidement envenimés. Notre adhérent a été insulté et menacé de représailles physiques. Quand nous avons rejoint le groupe, trois fonctionnaires de police étaient là. Ils se sont rendus au local de vente pour un contrôle d'identité et une vérification de l'habilitation des gérants à exercer l'activité à laquelle ils se livrent. Nous nous sommes quant à nous rendus au commissariat de police du IIIe, rue aux Ours, pour déposer une plainte au nom de notre adhérent, pour insulte publique et menaces.

    L'association appuie et défend ceux qui ne peuvent accepter comme une fatalité que chacun agisse à sa guise au détriment du cadre de vie de la population. Si chaque commerçant du Marais (et d'ailleurs) considérait qu'il a le droit de déployer sa publicité à grande échelle sur la voie publique comme le font ces marchands de tapis on imagine ce que serait l'environnement. Nous profitons de cet incident pour demander à la Mairie de Paris, aux Mairies d'arrondissements et à la Police, à ne pas entretenir l'opinion que ces pratiques seraient tolérables au prétexte qu'elles sont éphémères ou que les affiches sont retirées le soir. L'éphémère qui se répète ne l'est plus et les affiches ne sont évidemment pas retirées pour la nuit.

    Nous appelons nos amis et lecteurs, dans une attitude citoyenne, à rester attentifs à ce que ces évènements ne se reproduisent plus. Nous réserverons une place à ce dossier dans nos prochains entretiens avec les Commissaires de police de nos arrondissements.

     

  • A5Les vitrines toutes bariolées et le trottoir maculé du magasin MAC 21 rue des Francs Bourgeois (IVe) (Photo  MC)

     

    Jamais une ouverture de magasin,  21 rue des Francs Bourgeois à l'angle de la rue de Sévigné (IVe),  n'avait donné lieu à une telle provocation publicitaire !

    Des affiches sauvages énormes, bariolées, criardes, collées sur les vitrines de la boutique et tous les supports qui se présentaient dans le voisinage au mépris de la  règlementation en vigueur. Non seulement  les murs déjà mal en point (Hôtel Lamoignon, École de commerce ISEG…) défigurés par ces collages pitoyables mais les initiateurs de cette promotion de mauvais goût qui brave les interdits se sont permis d’essaimer aussi sur le trottoir et le comble, sur une grande partie du mur de la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, juste en face de l'entrée du musée Carnavalet.

     

    A3État du mur de l'Hôtel de Lamoignon placardé par MAC face au musée Carnavalet rue des Francs Bourgeois (IVe) (Photo MC)

     

    Petite précision, l'annonceur, le magasin MAC a fait écrire au bas de ces collages invasifs la mention spéciale "Cette installation est éphémère merci de ne pas la dégrader le temps de l'exposition"… Nous disons nous "ceux qui la neutralisent sont les bienvenus ainsi que tous ceux qui boycottent la marque et le magasin pour ses atteintes au cadre de vie du Marais ".

    Nous intervenons en tout cas auprès de la direction de la propreté de Paris pour signaler ce comportement inadmissible et demander des sanctions.

    Mais qui se cache sous ce nom ? MAC est un point de vente de MAC Cosmetics, une division de ELCO – Estée Lauder Companies France, 48 rue Cambon (Ier).  Il s'agit donc d'une filiale du  groupe américain éponyme coté en bourse, un des leaders mondiaux  de la production et de la mise en marché des produits d'entretien de la peau, des cosmétiques, des parfums et des produits pour les cheveux.

    A4Les collages bariolées sur un mur de la rue des Francs-Bourgeois  (IVe) au débouché de la rue Elzévir annonçant l'ouverture du magasin MAC (IVe) (Photo MC)

     

    Généralement scrupuleux dans le respect de la réglementation nous avons peine à croire que ce genre d'entreprises bien armées  en conseils,  avocats,  juristes et "lawyers" spécialisés agissent sans garde fous, scrupuleuses qu'elles sont de ne pas voir ternir leur image. Alors MAC aurait-elle bénéficié d’une autorisation spéciale exceptionnelle pour "parer" ainsi nos murs et trottoirs de publicités décalées ? Nous ne le pensons pas et nous ne voyons pas à quel titre mais  si ces affiches restent un certain temps c'est qu'il y un dysfonctionnement de notre dispositif de protection des sites.

    Tout ceci est navrant ! On imagine mal le groupe français L'Oréal faire de même pour une de ses marques aux États-Unis,  sans être inquiété.

    Dominique Feutry

     

  • Bouquinistes coffres ouverts 21 04 16Bouquinistes du quai de l'Hôtel de Ville (IVe) (Photo VlM)

     

    A pareille époque l'an passé s'est tenu le premier "festival des bouquinistes" de Paris, issu de la constatation que cette activité doit être mieux connue au moment où l'électronique livre une concurrence farouche au livre.

    Avec le printemps qui s'installe, les coffres des bouquinistes s'ouvrent comme des fleurs pour offrir aux passants leurs collections et le commentaire avisé, haut en couleur quelques fois, de la personne qui tient le stand. Ces gens sont des libraires professionnels conscients de leur devoir d'assistance et de conseil. A ceux qui cherchent un ouvrage rare ils apportent leur compétence et leur aide dévouée.

    Jusqu'en 2009-2010, l'état de leurs coffres était indigne eu égard à leur rôle social et à la place qu'ils tiennent dans le paysage et l'esthétique des bords de Seine. Horriblement tagués, comme le rappelle la photo, ils semblaient frappés de malédiction.

    Coffres bouquinistes rive gauche tagués sept 11Coffres en 2009 (Photo VlM)

     

    La Mairie du IVe nous disait alors qu'elle ne pouvait rien contre ce qu'elle considérait comme une fatalité, indifférente à ce que ces coffres soient la pâture de vandales en quête de témoignages de leur capacité à nuire. C'est donc à l'Hôtel de Ville que nous sommes allés frapper. De manière assez irrévérente, nous le regrettons aujourd'hui, à l'égard de l'Adjoint au Maire chargé de la propreté à Paris à l'époque…. Il s'agissait de François Dagnaud, élu en 2014 maire du XIXe.

    Magnanime, il nous a reçus, nous nous sommes excusés pour nos propos peu amènes et nous avons plaidé la cause d'une remise en état  de ces coffres et de leur entretien. Un accord a été passé par la mairie avec le syndicat des bouquinistes et depuis on constate que leur état ne souffre plus que quelques exceptions ici ou là, rapidement corrigées par le service de maintenance. Nous avons découvert à cette occasion, en François Dagnaud, un élu connaissant ses dossiers, simple dans ses rapports et efficace dans l'action.

    Bouquinistes coffres fermés 21 04 16 Coffres en 2016 (photo VlM)

     

    Mao Péninou a pris la suite de François Dagnaud en 2014. Il dirige actuellement les services de la propreté et de l'eau à l'Hôtel de Ville. Nos récents entretiens montrent qu'il est attaché à préserver ce qui est désormais un acquis important pour le paysage des bords de Seine et la profession de bouquinistes. Et un motif pour les habitants de se réjouir d'avoir été entendus.

    Gérard Simonet

     

  •   A8Installation dans l'attente de client sur le trottoir devant l'espace des Blancs Manteaux rue Vieille du Temple (IVe) le 20 avril à 20h00 (Photo VlM)

     

    Comme les hirondelles qui annoncent l'arrivée du printemps, les amuseurs, portraitistes et autres jongleurs attirent les badauds sur les lieux touristiques de Paris dont le Marais. Il n'en est pas de même des "masseuses' qui proposent leurs services un peu partout  sans y avoir  été le moins du monde autorisé tout en sachant qu'elles ne craignent pas grand-chose.

    Dans un article du 28 octobre 2015 nous relations les échanges du conseil de quartier Saint-Gervais qui avait évoqué le sujet. Nous écrivions alors "La question des masseuses devant la Halle des Blancs Manteaux est abordée ensuite. Pour la mairie cette présence est un problème qui relève de l’occupation illégale de l’espace public et il est proposé de mettre ce sujet à l’ordre du jour de la prochaine réunion entre les quatre Conseils de quartier du IVe et le Commissaire de Police. Voilà pourtant des mois que cette affaire connue perdure … les autorités tergiversent… et le dossier comme beaucoup d'autres s'enlise"

    Autant dire que nous retrouvons au même point des mois après. L'autorité fait défaut et les personnes qui exercent illégalement leur soi-disant talent le savent, elles peuvent donc prospérer et continuer leur activité sous les yeux médusés des riverains sans être inquiétées le moins du monde..

    Nous comprenons pourquoi elles sont revenues puisqu'elles ont quasiment pignon sur rue.

    Dominique Feutry 

     

  • Carreau du temple intérieur urban art fair 21 04 16Sous la halle du Carreau (Photo VlM)

     

    Ouverture aujourd'hui et jusqu'au 24 avril du salon "Urban Art Fair" qui présente dix artistes de cette discipline qui au début n'en était pas une mais le devient.

    Né dans la rue, le street art a acquis ses lettre de noblesse – une forme de renommée en tout cas – avec des gens comme Jean-Michel Basquiat, Speedy Graphito ou plus près de nous Miss.Tic et Jérôme Mesnager. En visitant l'exposition qui lui est consacrée dans la halle du Carreau du Temple, on constate que leurs émules ont acquis droit de cité dans les galeries les plus sérieuses et que leurs œuvres se vendent.

    Qu'on y soit sensible ou pas il faut y aller. Il y a de belles choses et on est très loin des barbouillages sordides qu'on trouve trop nombreux sur les murs de nos rues. A titre d'exemples :

    Cornered vermibus 2015"Cornered", de Vermibus – 2015 – -œuvre sur papier de 116 x 170 cm. La sensualité à l'état sauvage

     

    Urban art fair jojo brako 21 04 16 "Van Gogh" par Arnaud Rabier Nowart – 2016 – Obsédé par le peintre maudit. Technique mixte sur toile – 160 x 140 cm

     

    Avec 33 galeries présentes et une dizaine d’œuvres par galerie, l'exposition offre un regard global sur l'histoire et la variété du street art.

     

  • République libérée 20 04 16République … pacifiée !

     

    République dégagée 20 04 16République … apaisée !

     

    République libre 20 04 16République … libérée !

    Mercredi 20 avril 16h00 (Photos VlM)

     

  • A8Vue d'ensemble du Val de Grâce

     

    CULTURE ET PATRIMOINE

    Paris – Marais

     

    Vous invite, en partenariat avec "Vivre le Marais !", à une magnifique visite d’un lieu méconnu de Paris :

     

    Le Val-de-Grâce et le musée de santé des Armées (Durée environ 2 heures)

    Jeudi 19 mai  à 14h15 devant la sortie du RER Port-Royal en haut de l’escalator

     

    En ce 350ème anniversaire de la mort d’Anne d’Autriche et de François Mansart,. Sylvain Solustri, notre guide, nous fera visiter le Val-de-Grâce. Anne d’Autriche fit édifier ce monument en remerciement de la naissance de Louis XIV qu'elle a attendu si longtemps.

    Dressant son dôme au-dessus de l’arrondissement, c’est l’ensemble religieux le plus noble qui nous soit parvenu du Grand Siècle. Nous visiterons d’abord la magnifique et prestigieuse église de Mansart et l’ensemble des bâtiments monastiques superbement restaurés puis le passionnant musée du service de santé des Armées.

    Sera évoquée une période troublée de notre Histoire allant de la mort de Louis XIII à la prise du pouvoir par Louis XIV, jeune monarque malmené par une guerre civile plus meurtrière qu’on ne le croit…

    Vous êtes attendus nombreuses et nombreux à cette visite  en vous remerciant de prévenir Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr ou par téléphone au 01 42 72 61 41. Compte tenu du droit d’entrée que nous prendrons en charge, une participation de 15 euros pour les adhérents de Culture et Patrimoine et de 20 euros pour les non adhérents vous sera demandée en début de visite.

     

  •    2016-4-17 JoséphineVue d'un établissemnt qui a laissé à l'extérieur les installations de sa terrasse durant les horaires de fermeture (Photo DT) 

     

    Rien ne s’améliore pour la malheureuse place du Marché Sainte–Catherine. Les débordements sont partout dès qu’il fait beau avec en sus les nuisances sonores diurnes et nocturnes. Ce sujet récurrent commence à fatiguer les riverains qui ne baissent pas les bras au contraire mais sont consternés par l’inefficacité de l’administration et des élus alors que la situation est connue de tous. Un projet existe afin d’apporter des améliorations avec notamment l’installation de plates-bandes végétalisées qui bloqueraient l’extension des terrasses. Il est aussi question de mesures de bruit de la part de Bruitparif pour objectiver le niveau de nuisances.

    Mais outre l’aspect général et le bruit ce qui inquiète davantage, ce sont les terrasses fermées qui se sont durablement installées. Mme Hyafil a réaffirmé récemment lors de l’assemblée générale de "Vivre le Marais !" son opposition, mais elle ne trouve pas de volonté ferme en retour du côté des pouvoirs publics, notamment la mairie, qui devraient, et nous l’avons maintes fois répété, se soucier un peu plus de cet ensemble pourtant remarquable du XVIIIe siècle, que chacun devrait avoir à cœur de protéger.

     

    2016-4-16 Joséphine au petit matinAutre exemple de terrasse restée installée à l'extérieur durant les horaires de fermeture avec dépassement d"emprise autorisée  (Photo DT)  

     

    Mais hélas les terrasses sont fermées en permanence (elles ne sont non rentrées hors du service, comme l’illustrent les photos), et s’étendent bien au-delà des clous qui marquent au sol l’emprise autorisée. Elles aggravent le bruit (puisque la fréquentation ne dépend plus de la météo), constituent une appropriation permanente de l’espace public et défigurent la place.

    Elles prennent plusieurs formes, il n’y a même pas d’unité dans ces structures fixes qui ne devraient d’ailleurs pas souffrir la moindre tolérance et qui avouons-le sans ambages enlaidissent le site. Mais voilà « business is business », les riverains sont bien loin de ces contingences… Un autre endroit tout proche, la place du Bourg Tibourg (IVe) flanquée de contre terrasses envahissant l’espace public connait une situation identique.

    Combien de temps encore cette vie délétère réservée aux habitants va-t-elle perdurer ?