Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2016

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    Sans-titreFaçade de l'Hôtel d'Albret 31, rue des Francs Bourgeois (IVe)

     

     

    CULTURE ET PATRIMOINE

    Paris – Marais 

    vous invite, en partenariat avec "Vivre le Marais !", à une nouvelle visite insolite du Marais  

    Le Marais en poésie

    Jeudi 14 avril, rendez-vous à 14h15 devant la sortie du métro Saint Paul

     

     

    Roselyne Chevalier, notre guide conférencière, spécialiste de la poésie, nous conduira notamment le long de la rue des Francs Bourgeois bordée de beaux hôtels particuliers du XVIIème siècle : l’hôtel d’Albret à la splendide façade rocaille, l’hôtel de Coulanges actuellement la maison de l’Europe, les hôtels de Sandreville et d’Almeras, la maison d’aumône qui fut un hospice pour pauvres gens appelés francs bourgeois au XVIème siècle car dispensés d’impôts, l’impasse des Arbalétriers avec le Centre culturel suisse. La rue des Archives emplie de merveilles. Nous écouterons en chemin les poésies de Isaac de Benserade, Jean de la Fontaine, Alfred de Vigny, Renée Vivien, Max Jacob. 

    Nous vous souhaitons nombreuses et nombreux à cette visite en vous remerciant de prévenir Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr ou par téléphone au 01 42 72 61 41. Une participation de 10 € pour les adhérents de Culture et Patrimoine et de 15 € pour les non adhérents vous sera demandée en début de visite.

     

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    Apprentis-auteuil-150-ans-timbre-jaune-620x349 Timbre édité par la Poste à l'occasion des 150 ans des Apprentis d'Auteuil 

     

    A l’occasion de son 150ème anniversaire, la célèbre fondation de la rue La Fontaine (XVIe) présente du 15 au 21 mars 2016, sur le parvis de l’Hôtel de Ville, une importante exposition photos intitulée "Visages d'Apprentis d'Auteuil – Portrait d'une jeunesse en marge". L’artiste retenue est Marie Tremoulet avec le soutien de JCDecaux et la Mairie de Paris.

    Créée en 1866 par l’abbé Roussel qui a souhaité recueillir les nombreux enfants qui erraient dans Paris, la fondation a connu un fort élan de générosité avec son successeur le Père Brottier (1876-1936), béatifié en 1984, missionnaire à qui l’on doit la construction de la cathédrale de Dakar.

    Cette exposition est une occasion de mieux connaitre cette institution qui aide les enfants, les adolescents, leurs parents qui souvent en raison de difficultés familiales se trouvent en marge de la société. En partageant vivant le quotidien des jeunes pendant plusieurs mois, la photographe a pu prendre sur le vif leur vie en classe, en  foyer, en  atelier dans les différents établissements que compte le Fondation. La présentation qui est faite pour cette exposition résume bien le pari des Apprentis d’Auteuil  qui est de faire «… grandir et de maintenir sur les bancs de l’école … » ces jeunes en marge en leur «… apprenant un métier, en démêlant et en tissant le fil d’une histoire familiale compliquée, en s’accrochant pour trouver leur place. »

    Il est utile de souligner, car cela n’est pas assez connu, qu’Apprentis d’Auteuil accompagne en France près de 30 000 jeunes et familles dans près de 230 établissements. Ces jeunes lui sont confiés par leur famille ou par l’Aide sociale à l’enfance. La fondation dispense 85 formations professionnelles dans 17 filières. Elle mène des actions dans plus de 54 pays aux côtés de ses 195 partenaires locaux. Chaque année, 22 000 jeunes et familles dans le monde bénéficient de ces programmes.

    Dominique Feutry

     

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    Archives 64-66 travaux 16 03 16Rue des Archives 64-66 (IIIe) en travaux mars 2015 (Photo VlM)

     

    Tous les médias en ont parlé en décembre : Lagardère Active, qui  regroupe Europe 1, Paris Match, Elle, RFM, Gulli, Virgin Radio …. avait en principe décidé de s'installer avec le JDD dans les bâtiments en travaux des 64-66 rue des Archives (IIIe).

    Ce choix était toutefois présenté comme une hypothèse, mais sans qu'il soit fait mention d'une quelconque  alternative. Depuis c'est le silence sur les ondes. On se livre à des conjectures, sans pour autant douter trop de la décision finale. Les négociations sont sans doute âpres. Commencées avec Général Electric Real Estate France, elles se poursuivent maintenant avec le fonds d'investissement américain Blackstone, le nouveau propriétaire des anciens immeubles des Nouvelles Galeries. Le groupe Lagardère doit trouver un nouvel équilibre financier dans la perspective de son rapprochement avec le JDD, à  qui des économies considérables sont d'ores et déjà demandées notamment sur ses effectifs.

    Les travaux continuent en tout cas. On apprend qu'un permis de construire rectificatif a été déposé, ce qui n'a rien de surprenant dans la mesure où l'occupation des locaux, même si elle n'est pas remise en question par la société pressentie, doit faire l'objet d'ajustements bien compréhensibles.

    La livraison des bâtiments n'aura pas lieu avant fin 2017/début 2018. On peut s'attendre à un grand changement d'ambiance dans cette portion de la rue des Archives – et à un  degré moindre rue Charlot : ballet de voitures, visiteurs nombreux… sans oublier l'ouverture de la crèche que le Maire du IIIe a "arrachée" au pétitionnaire en échange de son accord sur le permis de construire. Il estime a priori que la situation sera gérable néanmoins. On sait que Europe 1 a son siège rue François 1er (VIIIe) actuellement. Il ne semble pas qu'il règne dans cette rue une agitation excessive.

    Charlot 3 travaux 16 03 16Le chantier côté rue Charlot (Photo VlM)

     

    Il y en a un  qui sera content à coup sûr : le café-restaurant "L'Archi-Bar" qui est établi à hauteur du 57 de la rue et qui ne peut que tirer profit d'une fréquentation accrue du fait de l'arrivée de centaines de personnes dans les locaux du bâtiment d'en face.

    Gérard Simonet

     

  • Mesloisirs overblogAnne Hidalgo part en chandelle… ou en vrille ? (illustration mes-loisirs.over-blog)

     

    Elle donne le tournis. Après avoir lancé « réinventer Paris » afin de réaménager différents lieux de la capitale, c’est maintenant la Seine qui va être l’objet de toutes les attentions. En effet la Maire de Paris vient cette fois de déclarer au JDD  qu’elle souhaitait aménager certains sites longeant le fleuve.  Dans les différentes propositions avancées, il y le projet de construire trois  « passerelles-café» qui abriteraient, comme le nom l’indique, des cafés mais aussi des restaurants voire des hôtels  … sorte d’écho à une autre annonce faite en son temps de construire sur les ponts existants ainsi qu’il était de mise au Moyen-Age.

    La cathédrale Notre-Dame ne serait pas épargnée non plus puisqu’il est question d’installer à ses pieds une construction flottante (quai Montebello (Ve) ! Lorsque l’on découvre l’emprise que représente sur la Seine à la hauteur du quai d’Austerlitz l’hôtel flottant qui est en cours  de finition, on se dit qu’il sera de plus en plus difficile d’emprunter la Seine pour y naviguer. A été abordé aussi avec le journaliste un dossier d‘agriculture urbaine sur un terrain à Ivry sur Seine…

    Après les ponts, les berges de la Seine, les places, le logement social, les tours,  les surfaces en sous-sol non utilisées, le rehaussement des toits, sans compter aussi le réaménagement des  Halles (dont le résultat et les coûts sont discutables) et les J.O. de 2024,  la frénésie de construction et la volonté de changer l’aspect de la capitale s’emballent. Dangereuse façon de conduire la gestion municipale alors que les budgets sont serrés et difficiles à équilibrer, que bien d’autres sujets mériteraient une telle énergie mobilisatrice, la sécurité, la propreté, la pollution, l’accroissement des espaces verts, l'amélioration des transports en commun, la prise en compte des ravages des nuisances diverses notamment sonores dues à la promotion de la fête dont une autre conséquence est la montée exponentielle de l’alcoolisme…

    Le temps n’est-il pas venu pour l’équipe municipale de se focaliser sur les habitants et de les écouter un peu ? Cette remarque peut paraitre banale à ceux qui n’écoutent plus et pourtant elle est la base même d’un management réussi.

    Dominique Feutry

     

  • A8Les arbres sur la gauche de la rue de Thorigny sont plantés  dans l'espace à réaménager
     

    Les habitants concernés et intéressés sont conviés par le maire du IIIe, son  premier adjoint chargé notamment des personnes âgées et son adjointe chargée des espaces verts, à une réunion publique le lundi 21 mars à 19h00 à la Mairie du IIIe afin de présenter le réaménagement du jardin à l'angle des rues de Thorigny et de la Perle, un espace vert faisant partie de la résidence pour personnes âgées Madeleine Béjart qui a été de l'avis des élus  longtemps délaissé.

    Ce projet fait suite  à une concertation débutée en 2015 et il prévoit semble t-il des équipements innovants qui favorisent la quiétude et les rencontres intergénérationnelles : potager partagé, coin lecture, plantation d'arbres fruitiers…

      A11La masse de verdure sur la droite vue du début de la place de Thorigny correspond à l'espace objet du projet

     

    Comme le précise l'invitation du Maire "cette réunion sera l'occasion de faire part des observations avant la finalisation du projet" car l'ouverture du nouveau jardin n'est programmée que pour l'année prochaine.

    Cette  initiative est intéressante et permettra de mettre en valeur un  espace vert, ce qui n'est  pas si fréquent dans le quartier. Nous espérons  que tout sera fait pour le préserver et qu'il sera fermé la nuit afin d'éviter car ce serait dommage le regroupement de fêtards qui nuiraient à la quiétude de l'endroit.

    Dominique Feutry

     

  • http://vivrelemarais.typepad.fr/.a/6a00d8341d8a0f53ef01bb07c3017b970d-pi

    Art populaire ou gribouillages ?

     

    RAPPEL

     

    Nous vous rappelons qu'en partenariat avec "Vivre le Marais !", "Culture et Patrimoine" vous propose une conférence sur le thème :

     

    L’art urbain ou street art : pollution et/ou création ?

     

    Le mercredi 23 mars  2016 à 19h00

    Maison des associations du IVe, 38, boulevard Henri IV (entrée au 3 rue de Lesdiguières)

    (Accessible aux handicapés)

    (M°  Bastille)

     

    Que vous vouiez aux gémonies le street art ou que vous l’appréciiez, Barbara Boehm, diplômée de l’Ecole du Louvre, conférencière, vous fera connaître sa récente origine et son internationale expansion.

    Après avoir été longtemps considéré comme une expression marginale de l'art, l'Art Urbain, encore appelé Street Art, est aujourd'hui reconnu comme un mouvement incontournable de la scène artistique contemporaine. Prolifique, protéiforme, extrêmement dynamique et mouvant, l'art urbain est présent aux quatre coins de la planète, de Paris à New York, de Sao Paulo à Shanghai, de Londres à Berlin… En établir une liste exhaustive serait une entreprise quasi impossible car, quotidiennement, des artistes urbains voient le jour et laissent leurs messages sur les murs des villes.

    Si les premières manifestations de l'art urbain remontent aux années 1960, il ne faut pas oublier que s'exprimer dans la ville est une pratique fort ancienne puisque le mot « graffiti » au singulier « graffito » est un terme d'archéologie pour désigner toutes inscriptions et dessins tracés sur les murailles et les monuments des villes de l'Antiquité. Le mot est aujourd'hui passé dans le langage courant pour désigner toutes formes de peintures, pochoirs, collages, dessins laissés sur les murs, les portes, les rideaux de fer des boutiques de nos villes contemporaines. Quelques noms célèbres : Taki183, JonOne, Ernest Pignon-Ernest, Keith Haring, les Pixacao, Jérôme Mesnager, Miss.Tic, Nemo, Jef Aerosol, M.Chat, Zoo Project, Vhils et tant d'autres à découvrir…

    Nous vous attendons nombreuses et nombreux à cette conférence en vous remerciant de prévenir Marie-Françoise Masféty-Klein de votre venue et du nombre de personnes qui vous accompagneront par mail mfmk@free.fr ou par téléphone au 01 42 72 61 41 et de prévoir 10 euros par personne pour les adhérents de Culture et Patrimoine et 12 euros pour les non adhérents.

     

  • A2Des fleurs peintes par Sun Young Min

     

    En cette fin de "fashion week" et en lien avec l'année de la Corée  en France des fleurs éphémères  de Sun Young Min ont été peintes sur la boutique de maroquinerie de la marque Jason Briggs,  78 rue des Gravilliers  (IIIe).

    Sun Young Min a exposé à Paris en mai 2010 où elle s'était fait remarquer par la qualité de son dessin.

     

    A1 Peintures éphémères  de Sun Young Min 78 rue des Gravilliers  (IIIe)

     

    Le site qui lui est consacré résume son parcours ainsi "…d'origine coréenne, née en 1982 a Séoul, Sun Young Min vit et travaille en France. Après un cursus à l'université de Yong In , focalisée sur la peinture et les philosophies occidentale et orientale, Sun Young Min développe dans sa peinture sa propre vision du monde, basée sur un parallèle avec la nature."

     

    A1Sun Young Min dans son atelier (Photo Fubiz net)

     

    Il est vrai que les couleurs chatoyantes utilisées pour ces fleurs aériennes aux formes particulières ont du quoi charmer.

    Dominique Feutry

     

     

  • A2Camions techniques et de tournage stationnés rue Cunin Gridaine  (IIIe) (Photo VlM)

     

    Camions de tournage en nombre, affichettes qui fleurissent dans les  rues de tout un quartier du IIIe (Turbigo, Saint-Martin, des Gravilliers,  Cunin Gridaine) annoncent aux riverains qu'un tournage de film va avoir lieu, lundi 14 mars . L'importance des moyens déployés (cantine, loges, véhicules techniques divers) y compris les multiples places de stationnement condamnées ne laissent pas de doute quant à l’importance du film pour le tournage concerné. 

    En fait le quartier va servir de décor au tournage d'un nouvel épisode de la célèbre série de Télévision de France 2 qui a pour titre "Chefs Saison 2"  produite par Arnaud Malherbe et Alain Cornillac.  Selon Allo Ciné qui en a fait le synopsis,  il s'agit d'un  "Chef, monstre sacré de la cuisine française, qui réserve chaque année une place dans sa brigade à un jeune délinquant en probation. Romain, tombé pour escroquerie, débarque dans l'univers de la gastronomie et de l'excellence. C’est le début de son éveil au monde, à l’art culinaire, à l’amour, ainsi que le récit initiatique de son intégration, d’abord difficile, puis de son ascension fulgurante…" les acteurs principaux sont Alain Cornillace, Hogo Becker, Anne Charrier et Robin Renucci.

     

    A4Affiche annonce de la série "Chefs" sur France 2

     

    Voilà de quoi animer davantage encore le quartier qui attire aussi, preuve en est, des tournages quand la presse spécialisée fustige le trop grand nombre de tournages de films français ou étrangers réalisés hors de notre pays comparé à d'autres plus accueillant et offrant de meilleures conditions.

    Dominique Feutry

     

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    L’école Saint-Merri vue côté rue Saint-Merri

     

    Les habitants proches de l'école Saint-Merri viennent de recevoir  une invitation du Maire du IVe Christophe Girard les conviant  " à prendre connaissance du projet de restructuration du multi équipement St Merri, projet inscrit au Plan d’Investissement de la Mandature, d’Anne Hidalgo, Maire de Paris."

    La  réunion aura lieu le jeudi 24 mars à 19h dans la salle des fêtes de la Mairie du IVe.
    Il est précisé que "la Direction du Patrimoine et de l’Architecture de la Ville de Paris est pilote du projet ainsi que les directions concernées (Direction des Affaires scolaires et Direction Jeunesse et sport), La Maîtrise d’œuvre ayant remporté l’appel d’offre, Urban Kultur, et l’équipe municipale du 4ème seront présents pour répondre à toutes vos questions."
     
    Afficher l'image d'origine
    L'état du passage piétons le long de l'école et de la piscine Saint-Merri (IVe) ( Photo VlM)
     
    Nous savons que depuis les dernières élections municipales le maire du IVe s'était engagé a revoir cet ilot qui il est vrai est en décalage avec le reste du secteur, la circulation y est très dense avec  toute la pollution aux particules induite et l'état de saleté du passage entre l’immeuble et la rampe de sortie des automobiles, le long  du bâtiment, est effrayant?  Cet engagement avait  nourri des espoirs auprès des habitants, des parents d'élèves fréquentant l'école éponyme et des habitués de la piscine… Puis il fut indiqué compte tenu de budgets serrés que cette opération était reportée, remplacée par une micro aménagement de la rue Saint-Merri (voir nos articles des 02,12 et 28 octobre et 24 mai et 05 décembre 2015).
     
    Afficher l'image d'origineLa trémie végétalisée et aménagée de la rue Saint-Merri (IV') (Photo VlM)
     
    La réunion prochaine annoncée tend à prouver que le projet évolue et que des aménagements de cet ensemble dit Saint-Merri vont être annoncés. Nous recommandons aux personnes concernées de se rendre à cette présentation afin de découvrir les annonces du Maire d'arrondissement d’autant que jusqu’à présent ils n'ont pas été vraiment consultés ni associés ni notre association d'ailleurs.
    Nous vous tiendrons informés des évolutions qui seront annoncées.   

     

  • Saintonge 13 entrée 16 01 16"SOMA", 13 rue de Saintonge (IIIe) – Restaurant japonais (Photo VlM)

     

    Restaurant "SOMA" comme "South Marais". Au prix d'une inexactitude flagrante, puisque nous sommes là dans le Marais nord, et d'une contraction audacieuse, le gérant Sourasack Phongphet a donné à son établissement le nom d'une petite ville nipponne.

    Rien ne laisse supposer que ce restaurant puisse générer les 3 décibels d'émergence au-delà desquels les voisins ont le droit de se plaindre mais il faut croire que cette situation s'est produite et s'est sans doute renouvelée car, nous le savons par expérience, il faut des raisons sérieuses pour que la préfecture de police prenne un arrêté de fermeture administrative. Qui plus est de deux semaines !

    C'est pourtant ce qui s'est produit en date du 22 février 2016, à la suite de plaintes répétées des habitants de la rue. L'établissement est resté fermé  du 24 février au 10 mars.

    Selon les riverains, que nous avons écoutés, le bar-restaurant était extrêmement bruyant avec musique et éclats de voix jusqu'à deux heures du matin. Il y a eu des tentatives de conciliation mais elles n'ont pas abouti. La police d'arrondissement est intervenue en dressant des procès-verbaux. C'est le refus du gérant ou son incapacité à assurer le calme dans son établissement qui a abouti à la fermeture administrative. Il se défend en ironisant sur une forme supposée de radicalité des riverains dans un message adressé à ses clients sur sa devanture : "votre joie, votre bonne humeur et vos rires font le malheur de certains voisins…"

    Cette décision a modérément affecté le commerce car pendant la période de fermeture son activité a été déplacée vers un autre local à proximité. On se demande dans quelles conditions administratives et avec quelles autorisations cette esquive a pu être montée….

    Gérard Simonet

     

    Post scriptum

    On en sait un peu plus sur le déroulement de l'affaire. Pendant la période de fermeture, les gérants ont déplacé leur activité vers un établissement existant au 58 rue de Saintonge, qui est privatisable et possède le même niveau de licence