Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2016

  • Abribus 20 02 16
    AA
    Sur le dessin, on aperçoit très nettement le pan coupé à l’arrière de l'abribus, qui laisse passer l'air. Sur la photo, au-dessus, l'ouverture a été comblée

     

    Dans un article du 20 mars 2015 nous écrivions à propos des nouveaux abribus, comme ceux installés rue Rambuteau, qu'ils ne faisaient pas l'unanimité, qu'ils étaient "mal abrités, exposés aux 4 vents… et si les usagers  reconnaissent une belle ligne à ce mobilier urbain ils n'en étaient pas moins critiques quant à ses fonctionnalités pratiques… allant jusqu'à regretter les anciens abris qui les protégeaient mieux de la pluie ou du froid. Ils ne comprennent pas notamment pourquoi une partie de la paroi arrière est ouverte ?".

    Pour une fois les usagers ont eu raison de protester, le Conseil de Paris vient de décider d'allouer 300.000 € pour que ces abribus installés par la filiale SOPACT (groupe Jean-Claude Decaux)  soient modifiés et deviennent un véritable endroit qui protège des courants d'air.

    Cet épisode qui n'est pas sans conséquente financière montre une nouvelle fois qu'il est préférable de s'appuyer sur l'avis des usagers plutôt que sur celui résultant d'études poussées, souvent facturées fort cher et dont on voit aujourd'hui les conséquences !

    Dominique Feutry

     

  • A32Chien attaquant un dindon peint par Jean-Baptiste Huet en 1781 (Musée Pouchkine Moscou)

     

    Première rétrospective consacrée à Jean-Baptiste Huet, le musée Cognacq Jay 8 rue Elzévir (IIIe) réussit une prouesse en réunissant plus de 70 tableaux du peintre en provenance surtout de musées français. L'exposition est intitulée "Jean-Baptiste Huet, le plaisir de la nature."

    Jean-Baptiste Huet (1745-1811) n'a  jamais fait l'objet d'une exposition monographique. Formé au sein de sa famille qui compte une lignée d'artistes connus, il se perfectionne auprès d'un élève de François Boucher,  Jean-Baptiste Leprince,  et est influencé par les peintres italiens et flamands. Représentant des pastorales, des bergers, des animaux. Il est reçu académicien en 1769 comme peintre d'animaux et se trouve logé et travaillant au Louvre. Il exposera durant 30 ans au Salon. Ses œuvres servirent comme cartons de tapisserie à la manufacture de Beauvais dont il fut chargé de la réorganisation au même titre que la manufacture des Gobelins.

    Le commentaire de l'exposition par le musée ajoute " Représentatif de ce XVIIIe français serein et quelque peu insouciant, l’art de Huet constitue un formidable hommage à la beauté de la nature, entre rêverie et fascination.  Il reste également associé à la toile de Jouy, pour laquelle il a fourni des modèles encore diffusés aujourd’hui". Nous sont parvenus aussi de nombreux dessins, pastels et sanguines qui reflètent toute la polyvalence de l'artiste.

     A voir absolument.

    Jusqu'au 5 juin 2016 de 10h à 18h du mardi au dimanche.

  • Grenier st lazRue du Grenier Saint-Lazare (IIIe). Contre-allée et parking Vinci (photo VlM)

     

    Les discussions du conseil de quartier qui s’est tenu à la mairie du IIIe le 17 février ont surtout porté sur des projets en lien avec le budget participatif 2016 et conduit à voter plusieurs vœux ou donner des informations sur la suite réservée aux vœux déjà votés.

    Sur les vœux précédemment votés par le conseil il a été indiqué que 3 ralentisseurs "coussin" seraient installés rue Michel Le Comte d'ici l'été. Quant au jardin Anne Franck il devrait  recevoir une table de ping pong. Des potelets seront bientôt posés au carrefour des rues Saint-Martin et Rambuteau pour empêcher circulation et stationnement sauvage. Une plaque signalant le tracé de l'enceinte Philippe Auguste sera apposée rue Rambuteau.

    Le 1er vœu soumis dont le vote a été favorable porte sur le nettoyage 3 fois par semaine de la place Renée Vivien. Dans la cadre du budget participatif cet endroit pourrait bénéficier, en tenant compte aussi des recommandations du commissariat central, d'embellissements avec de nouveaux arbres rustiques et colorés, un amandier dans l'angle près du feu tricolore, de nouveaux bancs côté rue des Haudriettes, d'une réfection du dallage, d'une fontaine à eau, de nichoirs à oiseaux, d'une table de jeu  d'échecs, d'une marelle dessinée au sol. Nous avons rappelé que cet endroit était pollué et peu recommandé pour y laisser jouer les enfants.

    Un autre vœu lui aussi accepté pour être travaillé dans le cadre du budget participatif a porté sur le projet de transformation "en lieu de vie" du côté pair de la rue du Grenier Saint-Lazare. Le premier objectif serait de requalifier en voie normale la contre-allée aujourd'hui voie pompiers, de mettre au même niveau, chaussée et esplanade, d'installer un abri bus et de déplacer les équipements nombreux (container à vêtements, container à verre …). En ce qui concerne le parking inutilisé, des discussions avec le concessionnaire de la ville  ont montré qu'il ne serait pas réaménagé ni changé de destination car les investissements seraient trop lourds. Aussi serait-il utile de supprimer l'installation extérieure ou tout le moins de revoir son aspect visuel (la Ville étudie les conditions d'une éventuelle dénonciation de la concession).

    Le 3ème vœu voté autorise à demander un permis de végétaliser (préalable nécessaire) le pourtour des 7 arbres de la rue Beaubourg entre la rues Michel Le Comte et Rambuteau, en lien avec l'atelier pratique "Jardiner avec le mobilier urbain".

    Au cours de échanges et à propos du parking de la rue du Grenier Saint-Lazare, nous avons appris que la Maire de Paris allait prochainement lancer un appel à projet sur l'utilisation des espaces libres en sous-sol disponibles de la capitale

    Dominique Feutry

     

  • Girard zoom 28 02 14Christophe Girard sur fond d'Île Saint-Louis (photo VlM)

     

    La réponse de Christophe Girard à la lettre de Vincent Roger que nous avons publiée hier 18 février ne s'est pas fait attendre. Nous la publions ici, sans trop savoir si ce sera la dernière d'un échange dont nous devenons comptable par la force des choses.

    Voir la réponse de Christophe Girard

    Nous avons eu le plaisir presque au même moment de nous entretenir de cette situation avec l'un des Adjoints de M. Girard, Pacôme Rupin, que les familiers des conseils de quartiers connaissent bien. Le sentiment que nous en retirons est qu'il existe des voies d'apaisement que les protagonistes finiront bien par trouver.

     

  • P1080682De droite à gauche : Seybah Dagoma, Députée du IIIe et du Xe, Patrick Bloche, Député des IVe, XIe et XIIe, Dominique Feutry et Gérard Simonet. En présence des assistants parlementaires, dans le fond Samia Adgharouamane, et le preneur de vue Lucas Tidadini (photo VlM)

     

    Le découpage des circonscriptions législatives en 2012 a attribué le Marais, qui n'est pas en soi un secteur administratif, à deux députés qui cumulent pour l'un le IIIe arrondissement et le Xe et pour l'autre les IVe, XIe et une partie du XIIe. Ce sont deux élus du PS, Seybah Dagoma et Patrick Bloche.

    Le scrutin uninominal à deux tours (par opposition au scrutin de listes) établit une proximité étroite entre les élus et les citoyens. C'est à ce titre que nous avons souhaité procéder à un échange avec nos députés sur les sujets qui font l'actualité et mobilisent l'attention dans nos quartiers. Nous ne sommes qu'à 16 mois des prochaines législatives, il n'était pas inutile que cette démarche ait lieu pour contribuer, avec nos moyens de communication, à une meilleure connaissance des élus potentiels par les citoyens que nous sommes, et une  remontée vers eux des opinions de terrain.

    Seyba Dagoma, à ce propos partage notre analyse mais rappelle que le député, même s'il est élu localement, est l'élu de la nation et qu'à ce titre il doit se consacrer à sa tâche qui est le vote des lois de la République. On en convient évidemment mais nous faisons l'observation à Mme Dagoma que les citoyens sont désireux de savoir ce que pensent leurs députés de sujets qui ont localement de l'importance. Il en est ainsi en ce moment du projet de la Mairie de Paris de restructurer les arrondissements et de revoir la répartition des tâches entre préfecture de police et municipalité.

    Une question s'imposait dans le contexte actuel : comment se positionnent nos élus dans le clivage de leur groupe politique, entre "frondeurs" et "socio-libéraux". Nous sommes restés un peu sur notre faim : Patrick Bloche se déclare attaché à la majorité à laquelle il appartient et déclare ne pas faire défaut à son groupe quand il s'agit de voter, notamment la prolongation de l'état d'urgence. On en conclut qu'il est légitimiste mais il corrige en se prévalant de ne pas avoir voté l'article 2 de la loi (déchéance de nationalité) car cette disposition heurte son humanisme de gauche. A la question : l'action du Premier Ministre est-elle à vos yeux sans reproches, sa réponse est NON. Seybah Dagoma a semblé partager sa posture.

     La discussion a porté ensuite sur la transformation de Paris voulue par la Maire Anne Hidalgo. Nos Députés nous ont quelque peu déçus en reprenant l'argumentaire de la mairie : meilleure représentation, efficacité, économies, justice…. Une rhétorique que nous connaissons bien mais dont aucune des composantes n'est démontrée. Nous nous sommes ouverts de la perplexité qui est la nôtre sur les vraies raisons qui poussent notre Maire à vouloir ces changements. Nous témoignons qu'aux yeux des parisiens ils n'apparaissent en aucune manière comme une priorité eu égard aux problèmes auxquels la Ville de Paris est confrontée, à savoir la pollution, la sécurité et la propreté.

    Mme Dagoma a tenu à ajouter : le chômage. Nous avons répondu qu'il y a certes du chômage à Paris mais moins qu'ailleurs et il n'a aucune chance de disparaitre tant que la France dans son ensemble n'aura pas repris le chemin du plein emploi, à l'image d'autres pays de l'OCDE.

    Nous sommes convenus de renouveler l'entretien au moment de l'examen du texte de loi qui sera soumis à l'Assemblée Nationale et nous nous réjouissons de leur décision de nous consulter, contrairement à notre Maire qui n'a pas encore estimé nécessaire de le faire (à l'instar des J.O. de 2024 !). Dans cet échange, les commentaires de nos lecteurs seront plus que jamais appréciés.

    Le débat s'est poursuivi avec l'arsenal juridique qui permet – on ne permet pas – de lutter contre les incivilités qui affectent la qualité de vie des citoyens : occupation abusive de l'espace public, tapage nocturne, tags, flyers et affichage sauvage. Le montant des amendes étant dérisoire (68 €) nos élus sont convaincus qu'il faut faire évoluer la loi vers des sanctions dissuasives. Il n’était pas inutile que nous le leur rappelions car il faut de l'opiniâtreté de la part des représentants des grandes villes pour convaincre le milieu rural et semi-rural d'augmenter ces montants. Il s'y sont jusqu'à présent refusés ….

    Propylée de la VilletteLa "Rotonde" de La Villette, "Propylée" de Claude-Nicolas Ledoux (1788)

     

    Enfin, M. Patrick Bloche s'est exprimé en tant que président de la commission des affaires culturelles et de l'éducation pour nous remettre son rapport de septembre 2015 "Liberté de la création, architecture et patrimoine", 500 pages de textes qui relatent les travaux et les auditions de cette commission qui a eu la lourde tâche de réviser les modes de protection du patrimoine qui ont fait florès depuis 80 ans au moins avec les sites protégés loi de 1930, les ZPPAUP, les PSMV (*), les "monuments historiques" et "l'inventaire supplémentaire des monuments historiques" … sans compter la protection "Ville de Paris" introduite par Bertrand Delanoë en 2001.

    Nous avions craint un moment que le pouvoir de décision en matière patrimoniale passe en totalité dans les mains des communes et de leurs maires. Ce n'est pas leur faire injure car leur immense majorité est digne de notre confiance, que d'appréhender le risque pour certains de dérapages dus à leur incompétence ou à la prise illégale d'intérêt. L'actualité nous en fournit trop souvent la démonstration. Patrick Bloche nous a affirmé qu'il était prévu que l’État conserve la main. Un contrôle et une harmonisation des politiques patrimoniales seront maintenus par le pouvoir régalien (Ministère de la Culture ?). Nous en acceptons l'augure et applaudissons à cette nouvelle !

    Gérard Simonet

     

    (*) ZPPAUP : Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

          PSMV : plan de sauvegarde et de mise en valeur

     

  • Roger vincent 24 02 14Vincent Roger campagne 2014 (Photo VlM)

     

    Échange de bons procédés entre le Maire du IVe et le chef de son opposition Vincent Roger à propos de la circulation et du stationnement dans l'Île Saint-Louis (IVe).

    A l'origine, des débats houleux au sein du conseil de quartier de Îles et en mairie où une réunion appelée par Christophe Girard le 28 janvier  attira autour de deux cents personnes (notre article du 16 février).

    Nous avons publié le 16 février la lettre ouverte de M. Girard à l'opposition municipale représentée pas Nathalie Kosciusko-Morizet et Vincent Roger. Nous recevons aujourd'hui, sous forme de "droit de réponse" la lettre que M. Roger nous demande de publier.

    Accéder à la lettre de Vincent Roger

     

  • Sans-titre Appartement avec son panneau "vendu" (Photo 20 Minutes)

     

    Qualifié de record historique par la presse, les droits de mutation à titre onéreux ou « frais de notaire » ou « recettes immobilières » pour lesquels la Ville de Paris (et le département) prévoyait 1,1 milliard € dans son budget ont finalement atteint 1,257 Milliards €. Ce montant est exceptionnel puisqu’au-delà des prévisions jugées optimistes. L’année 2014 avait à peine dépassé 1 milliard €.

    Ces montants (15% du budget de la collectivité) traduisent la reprise du marché de l’immobilier et du nombre de transactions malgré la hausse des taxes et les nouvelles règles introduites par la loi SRU. Une bonne nouvelle tout à fait inattendue qui permet de pallier pour partie la hausse de dépenses dont le RSA décriée par l’équipe municipale concomitamment à la baisse des dotations de l’État.

    Peut-être est-il hâtif de parier sur la continuité de la hausse de ces recettes immobilières mais le budget de la Ville pour 2016 va bénéficier d’un autre effet, celui de la hausse du taux de la taxe qui passe ainsi de 3,8 % à 4,5 % (comme pour tous les autres départements) soit 110 millions € supplémentaires inscrits au budget, ce qui va renchérir encore le coût de l'immobilier  pour ceux qui souhaitent investir pour se loger et notamment les jeunes dont le budget est serré .

    L’opposition reste très critique à ce sujet et parle de « budget sous perfusion immobilière » quand la Maire assume son choix de construction massive de logements.

    Une affaire à suivre car cette boulimie immobilière de la mairie trouvera nécessairement ses limites sauf à déséquilibrer le fonctionnement normal du marché au risque de tuer la poule aux œufs d'or !

    Dominique Feutry

     

  • P1080680Le kiosque des Billettes, devant le 24 rue des Archives (IVe) (Photo VlM)

     

    Il y a quelques mois, l'unique magasin de presse du Marais IVe, "Agora Press et Caetera" fermait pour laisser place à un magasin de mode "The Kooples". L'émotion fut vive. Nous l'avons relatée dans un article du 14 septembre 2014. Elle fut relayée par le Maire Christophe Girard et très vite nous apprenions que la société Mediakiosk avait décidé d'implanter un de ses kiosques devant l'église réformée des Billettes.

    Le kiosque est opérationnel depuis juin 2015. Il est géré par Sophie Azzi, qui lui consacre toute son énergie : ouverture sans interruption toute la journée, livraison d'articles ou de revues sur demande, françaises ou étrangères, le tout avec ce grand sourire et cette gentillesse qui sont le propre des gens du Liban, dont Sophie est originaire.

    P1080678Sophie (à droite) et sa sœur Grâce qui lui prête main forte (Photo VlM)

     

    Pourtant, Sophie nous annonce avec des hoquets dans la voix que malgré tous ses efforts les affaires ne marchent pas. "Les gens passent ici mais ne s'arrêtent pas. Surtout depuis les évènements de novembre".

    On retrouve ce syndrome qui frappe les commerces de proximité : on se plaint de leur raréfaction mais on les déserte quand ils sont présents. S'agissant de ce kiosque, c'est bien simple, si les clients ne se manifestent pas plus, il fermera fin juin  de cette année. Son propriétaire Mediakiosk n'est pas un organisme philanthropique, si les recettes ne sont pas à la hauteur des charges, il retirera son kiosque du Marais. Agora en son temps en a fait la dure expérience.

    L'avenir de ce kiosque est véritablement entre nos mains. Nous lançons un appel vibrant à tous ceux qui nous lisent pour qu'ils apportent la démonstration qu'ils sont bien attachés à ces commerces de proximité qui font le charme de nos quartiers et participent à la qualité de notre vie. Un point de presse c'est la source de l'information mais c'est aussi un lieu où on échange avec celle qui le tient et les gens qui le fréquentent, à n'importe quelle heure du jour.

    P1080681L'occupation du parvis de l'église par de nombreux SDF est considérée par la gérante comme un handicap supplémentaire (Photo VlM)

     

    Il y a chaque jour 1.200 à 1.500 personnes qui nous lisent. A chacun de nos lecteurs nous disons : pour l'équilibre du quartier, il faut sauver le soldat Sophie et son kiosque ! Allez lui parler, faites connaissance et devenez des clients fidèles comme nous l'avons fait nous-mêmes !

     

  • ALe salon Mod's Hair 30 rue des Archives avant sa fermeture

     

    Après bien des conjectures le Bulletin Municipal Officiel de la Ville de Paris en date du 16 février nous apprend que le salon de coiffure Mod's Hair situé dans le IVe à l'angle de la rue des Archives (N°30) et de la rue Sainte-Croix de la Bretonnerie (N°25) fermé depuis le 31 décembre dernier va devenir une boutique de mode à l'enseigne John Galliano. Le permis a été déposé durant la deuxième quinzaine de janvier. La devanture et l'aménagement intérieur seront modifiés avec pose d'un store extérieur.

    Voilà qui fait taire les rumeurs quant aux grandes marques susceptibles de s’installer à cet endroit.  Il y a fort à parier que d'autres enseignes de luxe cherchent à s’installer dans cette partie du Marais. Un important magasin de chaussures est ainsi annoncé à l'angle des rues des Blancs Manteaux (N° 29 au 33)  et des Archives (N° 27 au 31).

    Comme nous l'écrivions dans notre article du 13 novembre 2015 intitulé "Le Marais : un clone de la Rive Gauche ?", ce mouvement contribue à une évolution de quartier que certains encouragent et que d'autres réprouvent.

    Dominique Feutry

     

  • St louisLa brasserie de l'Îsle Saint Louis quai de Bourbon/ rue St Louis en L'Île (Photo Claude Charensol)

     

    Nos amis de l'association de défense du site de Notre-Dame et de ses alentours a rendu compte sur son blog de la réunion qui s'est tenue le 28 janvier 2016 à la mairie du IVe sur de nouvelles dispositions en matière de circulation et de stationnement dans l'Île Saint-Louis.

    Sourire jaune des participants à la réunion en constatant que le magazine "Centre Ville", disponible à l'accueil de la mairie, rendait compte de cette réunion qui n'avait pas encore eu lieu ! On attendait vingt personnes. Il en vint  deux cents ce qui témoigne de l'importance accordée par les habitants de l'Île à ce dossier.

    La réunion n'a pas convaincu les participants que le maire avait du reste apostrophés en introduction sur un regard en disant "l'assistance n'est pas jeune…." (propos rapporté par un participant). Les déclarations des pompiers n'ont pas été persuasives et le Commissaire Central qui était là en civil s'est soustrait sans avoir dit un mot.

    BerthiScène typique de l'Île Saint-Louis : les queues devant les vendeurs de glaces Berthillon

     

    Il y avait donc un parfum de fiasco à la mairie ce soir-là. Il n'est pas étonnant dans ces conditions que le conflit ait prospéré et que l'opposition s'en soit emparée. Le Conseiller LR du IVe, Vincent Roger, devait par la suite réunir les habitants à son tour pour les assurer de son soutien et de celui de la Présidente LR à la Mairie de Paris.

    Dans l'espoir de calmer le jeu et de reprendre l'initiative, le Maire Christophe Girard adressait le 15 février une lettre ouverte (dont nous avons été destinataires) à M. Vincent Roger et à Mme Nathalie Kosciusko-Morizet. Elle s'efforce de remettre les choses à leur juste place mais il n'est pas sûr du tout qu'elle apaise la tension qui touche en ce moment la population de l'Île. Nous publions cette lettre in extenso. Cliquer ICI pour la télécharger