Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2016

  • Hôtel de soubise 22 03 14 L'Hôtel de Soubise dans lequel ont lieu les concerts "Jeunes Talents"

     

    Comme chaque année l’Hôtel des Soubise, 60 rue des Archives (IIIe) accueille de jeunes artistes dans le cadre de concerts très appréciés qui révèlent leur talent appartenant à l’association organisatrice qui a justement pour nom « Jeunes Talents ». Association qui favorise l'insertion professionnelle de jeunes musiciens virtuoses et permet l'accès de tous à la musique. Ils sont lauréats des conservatoires supérieurs de Paris ou d'autres grandes villes d'Europe, beaucoup d'entre eux, musiciens et chanteurs, sont lauréats des grands concours internationaux.

    Le programme est vaste et diversifié, il convient de se renseigner sur le site de « Jeunes Talents » pour trouver l’ensemble des concerts prévus. Nous citons ci-dessous plusieurs d’entre eux à titre d’exemples.

    Le samedi 23 janvier à 19h00, Maria Sohn, (Violon) et Clément Caillier (Piano) joueront l’Intégrale des Sonates pour violon et piano de Brahms.

    Le Mercredi 27 janvier à 12h30, Louise Pierrard (Viole de gambe) et Justin Taylor (Clavecin) interpréteront un florilège des musiques des XVIIe et XVIIIe siècles.

    Le samedi 6 février à 19h00 sera donné par le Trio Hélios le très connu Trio n°1 en ré mineur de Schumann.

    Le mercredi 17 février à 20h00, Guillaume Sigier (Piano) fera découvrir des pièces sur le thème Autriche – Hongrie : éclatement d'un empire et émancipations musicales.

    Le dimanche 21 février à 12h30, le concert est destiné aux amateurs de clavecin, Benjamin Alard se produira sur des Fantaisies chromatiques.

     

  • Saintonge 13 entrée 16 01 1613 rue de Saintonge (IIIe) (Photo VlM)

     

    Ici vécut Blaise Pascal avec son père et ses deux sœurs pendant trois ans de 1648 à 1651. Il quitta la rue de Saintonge à la mort de son père Étienne pour s'installer rue Beaubourg. On ne sait trop ce qu'on doit célébrer le plus chez Pascal : le mathématicien, le physicien ou le philosophe ? Il s'est illustré en tout cas dans les trois disciplines. C'est notamment rue de Saintonge qu'il a développé ses recherches sur le vide. On lui a rendu hommage en donnant son nom à l'unité de pression : le "Pascal", qui vaut 1 Newton /m², une toute petite unité (il en faut 100.000 pour égaler la pression atmosphérique), loin de la dimension de son immense génie.

    Hôtel vieux moulin

    Juste à côté, au numéro 15, faisant l'angle avec la rue de Poitou, on trouve un immeuble avec la devanture d'une boulangerie classée, riche en fixés sous verre. Qu'on ne s'y méprenne pas : il s'agit d'un hôtel quatre étoiles à l'enseigne du "Petit Moulin". Il est tout sauf banal. Chaque chambre est unique avec décoration personnalisée de Christian Lacroix. Son prix est à la hauteur de ses prestations exceptionnelles.

    La petite Histoire nous apprend que Victor Hugo lorsqu'il vivait place des Vosges était client de la boulangerie dont il appréciait les croissants. Les archives de ce commerce attestent cependant qu'il n'était pas bon payeur puisqu'il y a laissé une ardoise.

    Saintonge 64 poste 16 01 16Rue de Saintonge. Le 64 (la Poste) à gauche, le 62 à droite (Photo VlM)

     

    Robespierre a vécu au 64, d'octobre 1789 à juillet 1791. Le bâtiment originel, démoli en 1934 pour laisser place à la construction hideuse de la Poste, devait vraisemblablement ressembler aux deux immeubles qui l'encadrent aux numéros 62 et 66 ; des bâtiments XVIIIème siècle sobres mais de qualité, qui gagneraient à avoir leurs volets entretenus et les façades ravalées comme il se doit. Robespierre y vécut au début de la Révolution Française, avant de déménager pour la rue Saint-Honoré.

    Gérard Simonet

     

    [Bibl. : Dictionnaire historique des rues de Paris – Jacques Hillairet – Éditions de Minuit]

     

  • Amelot s

    Amelot n Vues du sud (haut) et du nord (bas) de la rue Vieille du Temple (IVe) (Photos VlM)

     

    Les palissades de chantier sont parties. On découvre désormais la façade rénovée de l'Hôtel Amelot de Bisseuil, dit "des Ambassadeurs de Hollande", l'ancienne demeure du Commandant Paul-Louis Weiller, fondateur d'Air-France, devenu mécène, mort en 1993 à l'âge de 100 ans à Genève. Le magnifique portail en bois sculpté, orgueil du Marais, est revenu de l'atelier de restauration auquel il avait été confié pour que ses bas-reliefs délicats ne souffrent pas de l'opération.

    Les bâtiments sont actuellement la propriété de la société Acanthe Développement, filiale du groupe Duménil-Leblé.

    Nous lui avons consacré de nombreux articles dans les mois passés :

    Faites un détour si besoin est pour vous délecter du changement.

    GS

     

     

  • Dessin Trez
    Dessin d'Alain Trez. Ce qui est vrai pour "l'architecte" du dessin vaut aussi pour ceux qui agissent obstinément à l'Hôtel de Ville pour densifier Paris

     

    On enregistre désormais dans le XIe arrondissement, suivant la dernière enquête de l'INSEE, le chiffre record de 42.000 habitants au km² ! On atteint ce chiffre dans le Marais, mais sur un secteur du IIIe seulement.

    La moyenne pour Paris est de 24.000 hab/km² environ. Le chiffre le plus élevé d'Europe ! La Maire Anne Hidalgo et son Adjoint (PCF) au logement Ian Brossat devraient décerner une médaille au XIe, eux qui ne pensent qu'à accroitre une densité d'habitants qui est déjà proche du mélange explosif !

    Autre record pour le XIe : le nombre de bars par habitant. Les riverains des rues Jean-Pierre Timbaud, Oberkampf, les Trois Bornes … en savent quelque chose.

    GS

     

     
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    Préfecture police 11 05 12

    Devant la légèreté et le gnan gnan gnan de la Maire qui parle d'ouvrir la moitié des parcs de Paris toutes les nuits, les associations s'adressent au Préfet de Police et lui demandent de s'y opposer au nom du maintien de l'ordre dans notre capitale, si durement éprouvée ces temps-ci (Photo VlM, Préfecture de Police)

     

    "Vivre Paris !" et ses composantes ont réagi vivement aux déclarations d'Anne Hidalgo, reprises ensuite par sa technostructure de "chargés de la nuit", notamment Frédéric Hocquard, concernant l'ouverture "de la moitié des parcs parisiens toutes les nuits".

    Voici la teneur de la lettre de Dominique Feutry adressée au Préfet de Police de Paris Michel Cadot :

     

    PARIS, le 14 janvier 2016

    Objet : Ouverture de nuit des Parcs et Jardins

    Monsieur le Préfet,

    "Vivre le Marais !" qui est aussi membre du réseau "Vivre Paris !" et regroupe de nombreux adhérents et sympathisants des IIIe et IVe arrondissements souhaite attirer votre attention sur une mesure annoncée récemment par la Maire de Paris et qui semble totalement inopportune en matière de sécurité.

    Il s’agit de l’ouverture à partir d’avril, de la moitié des parcs parisiens tous les jours, 24 heures sur 24. Cette décision occasionnera à n’en pas douter des débordements nombreux : bruit, dégradations, saleté, agressions, alcoolisation, à des heures où la surveillance policière de ces lieux est réduite. En un mot ouvrir parcs et jardins la nuit favorisera ce que nous ne cessons de dénoncer : insécurité et incivilités. Faut- il aller jusqu’à rappeler le malheureux assassinat perpétré dans la nuit du 22 au 23 octobre 2013 Square du Temple (IIIe).

    Nous sommes même surpris qu’une telle mesure puisse être prise alors que nous sommes en période d’état d’urgence. Les adhérents de notre association, comme d’autres qui se sont exprimés sur notre blog, traduisent l’avis de nombre de parisiens, ils sont scandalisés par une telle décision et nous demandent d’agir pour empêcher son application. Ils s’étonnent même que l’on puisse mettre en avant, à l’appui de cette mesure, un vague test dont nul d’entre nous ne connait les tenants et les aboutissants.

    Nous en appelons donc à votre autorité pour empêcher la mise en œuvre de l’ouverture des parcs et jardins la nuit qui fait fi d’un contexte d’insécurité et se trouve en totale contradiction avec le souhait des riverains.
    Nous vous remercions par avance de la suite que vous donnerez à notre requête qui à n’en pas douter, et nous insistons sur ce point, est antinomique avec la sécurité publique.

    Nous vous prions d’agréer Monsieur le Préfet, l’expression de nos respectueuses salutations.

    Dominique Feutry
    Président de "Vivre le Marais !"

     

  • Sénat escLe Sénat, palais du Luxembourg, escalier d'honneur

     

    Alors que nous attendons toujours la réaction à notre article du 24 décembre 2015 de nos députés de Paris Seybah Dagoma et Patrick Bloche, c'est un sénateur qui s'exprime sur le sujet à travers un projet de loi visant la préservation patrimoniale, architecturale et visuelle de nos communes de France.

    Il s'agit de François Commeinhes, sénateur "Les Républicains" de l'Hérault. Nous publions  ci-dessous des extraits de son "exposé des motifs" qui est un plaidoyer qui reprend les thèmes qui nous sont chers (en caractères gras), suivis du projet de loi proprement dit :

     

    CITATION

    Exposé des motifs

    Une série de lois qui trouvent leur origine en 1792, avec pour la première fois l’utilisation de l’expression « monument historique » a permis à la France de sauvegarder et valoriser un héritage exceptionnel qui en fait la première destination touristique mondiale. La valeur de ce patrimoine fait que la ville historique est toujours le vrai centre des agglomérations modernes, car bien que n’en représentant qu'une part toujours plus infime, elle demeure le lien privilégié de la vie sociale …

    Ainsi la France dispose-t-elle des législations les plus adaptées …. en matière de protection du patrimoine. Mais la disparition de cette culture partagée qui donnait à la société une cohésion …, fait que les règles ne sont plus qu’un vague repère dont la transgression est d’autant plus naturelle, qu’elle n’est jamais sanctionnée. Nos villes … sont de ce fait en butte à un processus de destruction physique et symbolique. Prolifération de tags, des enseignes, …, remplacement de menuiseries et fermeture des ouvrages en matériaux de synthèse, incivilités multiples, constituent autant de dénaturations qu’elles modifient au jour le jour le paysage urbain de façon irréversible car toujours renouvelée.

    Le caractère …. de ces dégradations rend inopérant le système de répression prévu par les différentes réglementations. Il suppose un passage par la police nationale et les instances judiciaires notoirement débordées, qui ne permettent pas un traitement approprié de ces infractions. C’est pourquoi, il est proposé d’élargir les délits passibles de contraventions et d’amendes immédiatement exigibles par les polices municipales et des agents dûment formés pour des dégradations et faits d’incivilités dont il convient de dresser la liste exhaustive par décret.

    Ainsi les maires [ceux en tout cas qui ne sont pas des béotiens – NDLR] auront-ils les moyens de lutter efficacement contre ce qui est en train de devenir l’un des principaux marqueurs d’une société fragmentée et individualiste…

     

    Proposition de Loi

    Article 1er

    1° Les agents de police municipale, les gardes champêtres, les agents de surveillance de Paris … ainsi que les agents de la ville de Paris chargés d’un service de police peuvent, en application des dispositions … du code général des collectivités territoriales, constater par procès-verbaux les contraventions constituées par des destructions, dégradations et détériorations légères, prévues par l’article R. 635-1 du code pénal, ainsi que les atteintes visuelles et physiques, lorsqu’elles concernent des biens patrimoniaux et architecturaux relevant d’une aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine, lorsqu’elles sont commises sur le territoire communal, sur le territoire de la commune de Paris ou sur le territoire pour lesquels ils sont assermentés et qu’elles ne nécessitent pas de leur part d’actes d’enquête ;

    2° Les modalités d’application du 1° relatives aux atteintes visuelles et physiques sont fixées par décret.

      FIN de CITATION

     

    Nous ne pouvons pas  anticiper ce que sera le sort de ce projet. Le Sénat, puis la Chambre des Députés doivent passer par là. Nous retenons toutefois que des voix s'élèvent, et pas des moindres, pour mettre en lumière les menaces qui pèsent sur le patrimoine de notre pays, conscientes qu'il est une carte maîtresse pour la France dans la concurrence mondiale qu'elle affronte.

    Gérard Simonet

     

     

  •   P1080641Immeuble du 6 rue de Saintonge (Photo VlM)

     

    Cette rue évoque une province qui est riche en chapelles romanes. Chaque bourgade en possède une et tous ces monuments rivalisent de beauté sobre et rustique. La rue de Saintonge, dans le IIIe, fait partie de l'éventail de voies que les architectes-urbanistes du temps de Sully avaient prévu de faire rayonner à partir de la place de France (article du 1er mai 2010) qui n'a jamais vu le jour du fait de l'assassinat du bon roi Henri IV. Toutes avaient un nom de province française dans le projet. Plusieurs sont restés : Bretagne, Picardie, Normandie, Perche, Poitou, Beauce ….

    Cette rue est probablement la plus calme du Haut-Marais. Les bars y sont peu nombreux et les voitures la prennent rarement. En 2011, en prévision des élections présidentielles, Ségolène Royal avait prévu d'y installer les bureaux de "Désirs d'Avenir" au n° 8.

    Saintonge 8Immeuble 8 rue de Saintonge (IIIe), en 2011. Depuis, les tags ont été effacés … (Photo VlM)

     

    Nous avions préparé un article pour célébrer l'évènement en regrettant plaisamment qu'elle ait choisi un bâtiment qui ouvre sur la rue par une sorte de porte de prison. Mais elle n'a pas donné suite et nous avons ravalé notre article.

    L'immeuble du n° 6, inoccupé depuis 33 ans, est un bâtiment austère qui recèle des surprises. Reconstruit au XIXème siècle, après 1831, on a cru pendant un temps qu'il avait été un théâtre car il comporte, outre un fronton, une salle étonnante en bois sur trois niveaux qui fait penser en effet à un lieu recevant du public (notre article du 31 janvier 2013, le Théâtre des Muses), pour convenir ensuite qu'il avait abrité en réalité une manufacture.

    Sa prochaine affectation sera un hôtel de tourisme si on croit la demande de permis de construire qui a été déposée en décembre 2015 devant la direction de l'urbanisme de la Ville de Paris par la SCI  "Six Éléphants".

    Gérard Simonet

     

     

  •   Location coute durée charles V 05 04 14Client d'un loueur saisonnier (Photo VlM)

     

    A nouveau la Ville de Paris fait savoir qu’elle engage des contrôles sur la légalité des locations saisonnières en annonçant une opération de ses agents contrôleurs dans les Ier et VIe arrondissements (après un contrôle cet été dans les arrondissements du Marais, notre article du 21 mai 2015).

    Elle souhaite s’assurer que les locations proposées via des plateformes qui ont pour noms Air Bnb, Homelidays, Housetrip, 9flats, BedyCasa, Sejourning ou MorningCroissant et bien d’autres, démontrant au passage combien ce business est juteux, sont en règle et ont fait l’objet des démarches administratives et des autorisations nécessaires. En effet, dès lors que les 120 jours de location par an d’un bien sont atteints, il faut le déclarer et proposer une surface équivalente dans le même secteur sur le marché de la location classique.

    Certaines études avancent pour Paris un nombre qui oscille entre 15 000 et 20 000 meublés touristiques dits «professionnels», soit un tiers des 50 000 à 60 000 qui sont proposés par les plateformes internet. De son côté la Ville ne recense que 700 meublés déclarés ! L’anomalie est flagrante!

     Airbnb-avis-paris

    Les risques commencent enfin à être bien perçus pas les élus. Indisposition grandissante des riverains gênés par les touristes arrivant à la chaîne dans ces locations pour y faire la fête, manque à gagner en matière de recettes fiscales malgré le rôle de percepteur d’Air Bnb suite à un accord passé avec la mairie de Paris et diminution conséquente du nombre de locations classiques au profit des touristes. L'épisode de la location des catacombes pour une nuité Air Bnb dans le cadre d'une opération commerciale 

    La Mairie de Paris doit se montrer sévère à l’égard de ceux qui ont fait de cette activité leur commerce et le faire savoir au-delà des opérations coup de poing qui peuvent être menées ! Elle doit davantage verbaliser et surtout, comme elle l’annonce intervenir après du gouvernement afin qu’il mène à bien une réforme qui dissuade les propriétaires qui agissent dans l’illégalité en portant l’amende encourue de 25 000 € actuellement à 100 000 € par logement concerné.

    Sans ces dispositions la bataille serait perdue au détriment des habitants qui ont le malheur de se trouver dans les zones visées par ces locations.

    Dominique Feutry

     

  • 400x800_65055b64be3f9c7fca7dc74a5237aa1bade00e63La galerie d'art du 10 rue du Trésor (IVe), objet du principal tracas des riverains

     

    Finalement les inquiétudes des riverains de  la rue du Trésor (IVe), comme nous nous en étions fait l’écho  (notre article du 24 septembre 2015) viennent de connaitre un épilogue qui satisfait leurs attentes.

    En effet le projet d’installation d’un bar-restaurant au N° 10, à l’emplacement d’une  galerie d’art ne verra pas le jour. Les dernières informations dont nous avons eu connaissance font état de l’arrivée prochaine d’un magasin de mobilier-décoration qui maintiendra ainsi un peu de la diversification des  commerces de l’artère, des bars-restaurants pour l’essentiel.

    L’action des riverains conseillés notamment par "Vivre le Marais !" a permis ce beau résultat, la partie n’était pourtant pas gagnée. Il reste toutefois à maintenir une vigilance sur cette voie, tant au plan de l’activité que de la végétalisation, en relation, ils l’espèrent,  avec les élus de l’arrondissement. Une réunion prochaine est d’ailleurs annoncée. Les plantations qui ont beaucoup souffert  l’année passée (voir nos articles des 16  septembre et 15 octobre 2015) doivent retrouver leur « luxuriance » initiale. Les incivilités, le stationnement intempestif, les abus divers  et la sur fréquentation ont eu raison de ces plates-bandes admirables.

    Ce cas illustre une nouvelle fois tout l’intérêt d’une forte mobilisation des riverains dès lors qu’ils ont connaissance d’un projet qui porte atteinte à la qualité de vie d’un quartier. Leur action en collectif pallie souvent des décisions administratives contestables combinées à la passivité des  élus.   

    Dominique Feutry

     

  • A0Affiche de l'exposition qui se tient actuellement Tour Jean sans Peur,  20  rue Étienne Marcel (IIe)

     

    Philippe le Hardi, Jean sans Peur, Philippe le Bon et Charles le Téméraire se sont succédé de 1363 à 1477 à la tête de la Bourgogne, l'Artois et les Flandres en puissants rivaux du roi de France.

    La cuisante défaite de Charles le Téméraire qui trouve la mort devant Nancy mettra fin aux hostilités avec le royaume de France et Louis XI en particulier. Mais la fille du dernier duc, grand-mère de Charles Quint, liera par son mariage le destin de la Maison de Bourgogne à celui de l’Empire.

    Un exposition très intéressante intitulée "Les grands  ducs de Bourgogne"  leur est consacrée à la Tour Jean sans Peur, unique vestige du palais parisien des ducs.
    La vie à leur cour, une des plus fastueuses alors en Europe est décrite avec soin. Nous comprenons mieux aussi la vie politique de l'époque et la stratégie d'expansion menée. Un parcours captivant à ne pas maquer7

    Tour jean sans peur 1861Tour Jean sans Peur. Dessin 1861

     

    Jusqu'au 3 avril du mercredi au dimanche 13h30 – 18h00
    20 rue Étienne Marcel (IIe)