Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2016

  • Temple 36 magasin fruits & légumes 09 11 16Le propriétaire Chikh Afif, devant son magasin "Le Temple du Fruit" 36 rue du Temple (IVe) Tél. 01 72 34 82 67 (Photo VlM)

     

    Il remplace la librairie atypique  "I love my blender" qui avait ouvert en 2007 et qui semble avoir eu du mal à s'imposer avec un concept orienté sur la prime jeunesse et la littérature anglophone. Fervent écologiste et possesseur d'ânes et autres animaux familiers, il est parti dans le sud-ouest.

    Chikh Afif se présente comme un enfant du Marais où il a fait toute sa carrière dans le commerce de bouche, notamment rues Rambuteau et du Roi de Sicile. Son nouveau magasin emploie quatre personnes avec lui-même.

    Au premier coup d’œil, on constate que son commerce respecte les codes du Marais : enseigne discrète et couleurs sobres. L'étalage est à surveiller compte tenu de l'étroitesse du trottoir. L'intérieur ne déçoit pas. Les fruits et légumes présentés respirent la fraicheur. M. Afif insiste sur leur provenance : producteurs uniquement, ce qui a pour effet de limiter le séjour dans la chaine du froid.

    Il assure que ses prix se comparent favorablement à ceux de ses confrères, notamment rue Rambuteau. A chacun de vérifier !

    Le rayon épicerie fine est en voie de démarrage. Dans l'immédiat, il propose des soupes et des salades de fruits. Très prochainement il ouvrira une activité de traiteur avec notamment une offre de couscous.

    Cet évènement apporte un apaisement, sinon un démenti, à ceux qui se plaignent du développement exclusif dans le Marais de la mode et du prêt-à-porter et en corolaire de la disparition du commerce de proximité.

     

  • Salon-presentation-02Vue de la Halle des Blancs Manteaux lors d'une édition précédente du Salon de l'Autre Livre 

      

    Au programme des événements culturels de notre quartier ce week-end, nous vous proposons de vous rendre au 14ème Salon de l’Autre Livre, devenu depuis quelques années « le salon international de l’édition indépendante ».

    En effet du 11 au 13 novembre 2016 la halle des Blancs Manteaux (48 rue Vieille du Temple – IVe) sera le lieu de rendez-vous des éditeurs français ou étrangers (160) dont la production sort des sentiers battus et apporte une certaine « biblio-diversité » à l’édition (jeunesse, essais, nouvelles, poésie, témoignages, romans…). Des séances de dédicaces sont prévues ainsi que des débats. Sont prévus de rencontres, des échanges et des débats.

    Les vendredi 11 novembre de 14h à 21h, samedi 12 novembre de 11h à 21h et dimanche 13 novembre de 11h à 19h00

    Mentionnons aussi l’exposition qui se tient à la mairie du IVe (Salle Jean Mouly, place Baudoyer) jusqu’au 19 novembre. Elle est consacrée à la production artistique de Martin Gendre. Les commentaires indiquent que ce dernier « …a su faire de ces toiles une voie d’accès vers l’autrefois et vers l’ailleurs. D’inspiration autobiographique, son œuvre reconstitue les instants éphémères et les plages médociennes de son enfance. » Quant aux …« visages, simplement dessinés, parfois effacés, le brouillage des lignes, l’incertitude des contours donnent à ses toiles une dimension onirique et éveillent l’imagination et la sensibilité du spectateur.» 

     

    310rus-c7275Eduard Steinberg (1937-2012), Varvara, 1963, huile sur toile, Don de Galina Manevich-Steinberg, 2016

     

    Citons enfin une exposition au Centre Pompidou dont nous n’avons pas parlé et qui se tient jusqu’au 27 mars. Elle est intitulée « Kollektsia ! Art contemporain en URSS et en Russie (1950-2000)» 

    A l’approche du centenaire de la révolution russe, le musée montre au public une partie des 250 œuvres soviétiques et russes contemporaines qu’il a reçues en don. Il s’agit d’« …un panorama de quelque 50 années d’art contemporain en URSS puis en Russie (donc post-Perestroïka), à travers les principaux mouvements qui les ont sillonnées. Cet art contemporain est dans son ensemble un art non officiel. »

    Ouvert de 11 à 21h tous les jours, sauf le mardi.

     

  • Justice-balanceLa Justice, garante de l’État de droit

     

    Les joutes électorales qui ont cours actuellement ont au moins le mérite de nous sensibiliser à l'insuffisance des moyens de la justice et des forces de police dans la guerre contre le terrorisme. Il apparait clairement que leurs effectifs et leur efficacité doivent être renforcés.

    En même temps, nous sommes informés au sein du réseau d'associations regroupées dans "Vivre Paris !" de l'apparition de comportements délétères de la part de débits de boissons qui non contents d'alimenter l'agitation nocturne de certains quartiers et de contribuer à l'alcoolisation massive des jeunes se livrent désormais à des attaques personnelles injustifiées à l'encontre de ceux qui tentent auprès de la Mairie de Paris et de la Préfecture de Police de créer les conditions d'une harmonie entre riverains et fêtards.

    La méthode consiste, de la part de ceux qui veulent abreuver en rond, à déposer une plainte auprès du commissariat pour insulte, diffamation ou injure à caractère racial ou liée à l'orientation sexuelle contre la personne qui gêne et qu'on cherche par conséquent à atteindre. Un témoin se trouve là opportunément pour confirmer la déclaration. Et voilà comment des personnes honnêtes et respectables, se trouvent convoquées à cause d'un individu menteur et malveillant pour répondre de faits imaginaires.

    On ne peut pas échapper à de telles convocations. Celui qui est visé doit mettre en place les moyens de sa défense car la vérité ne sort pas du puits : il faut l'en extraire, l'expliciter et la soutenir par des témoignages, des attestations dont on se passerait volontiers quand on n'a rien à se reprocher et quand le seul combat qui vaille est la défense des droits élémentaires de ses concitoyens.

    L'examen et le traitement d'une plainte, même fantoche, est consommatrice du temps de nos agents de la force publique. Nous n'avons aucun doute sur son issue : l'accusé a les moyens de confondre le plaignant et sans doute, en le poursuivant à son tour, de lui faire payer le prix de sa turpitude. Mais il y a mieux à faire dans notre pays que de traiter de faux délits quand leur nature artificielle saute aux yeux de tous.

    Pendant que les forces de l'ordre perdent leur temps sur des affaires visiblement minables, les vrais voyous complotent et agissent à leur aise.

    La Mairie de Paris porte une part de responsabilité au moins indirecte dans ce que nous vivons car dans sa  relation avec les professionnels de la nuit, dans laquelle elle s'est fait violence pour associer les riverains tant son désir de promouvoir la fête et la consommation d'alcool était fort, elle a pu d'une certaine manière susciter les comportements aberrants que nous constatons avec regret aujourd'hui.

    L'équipe constituée autour de Bruno Julliard, Premier Adjoint d'Anne Hidalgo, avec Frédéric Hocquard, Thierry Charlois, à laquelle s'est joint Gilles Srédic récemment, donne parfois le sentiment de vouloir nous comprendre mais multiplie les signes en faveur de la nuit et de ses acteurs sans contrepartie pour les parisiens, telle cette annonce de la création d'un "comité des noctambules" dont sont exclus les 95 % de parisiens pour qui la nuit est riche en distractions mais qui se refusent à y voir une simple occasion de participer à des beuveries qui déshonorent ceux qui s'y livrent et ternissent notre ville-lumière.

     

  • Saintonge portail20 rue de Saintonge (IIIe)

     

    Samedi 8 octobre matin, le feu a pris dans cet immeuble de la rue de Saintonge, l'une des plus calmes du Haut-Marais. Si l'on en croit les moyens déployés par les pompiers, il a été sérieux. Pas moins de cinq véhicules étaient sur place et les dégâts accumulés sur la voie en témoignaient.

    Saintonge dégâts

    L'édifice est connu sous l'appellation de "Maison Blondel", du nom de son constructeur. Bâti en pierre de taille vers la fin du XVIIIème siècle, il peut se prévaloir de posséder l'une des plus belles façades du quartier. Il faut lever la tête : cette façade se termine tout en haut par un fronton inattendu. Avec son beau balcon du premier étage, dont la balustrade en pierres a été remplacée par un garde-corps en ferronnerie, il contribue à donner à cet immeuble une classe indéniable.

    Le feu n'a pas altéré son apparence. A priori, il s'est développé dans le local de fond de cour. Il n'était pas possible ce matin d'y accéder.

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    Nous poursuivons cet article le 5 novembre en publiant, sous sa responsabilité exclusive, des extraits du témoignage de Jean-Marc Rousseau qui a été la seule mais sérieuse victime de l'incendie :

     

    "Les dégâts sont considérables et laissent une personne, moi Jean-Marc Rousseau, qui habitais au-dessus de cette remise, garage, sauna, actuellement sans domicile, plus de vêtements. Sans rien… à la rue…

    INDIFFÉRENCE

    Je ne peux plus exercer mon travail… 

    J’ai eu droit à une semaine d’hôtel pris en charge par l’assurance… Après, c’est " demerden sie sich" (NDLR : démerdez vous en allemand de cuisine)»… Étant « petit » propriétaire, mais propriétaire (un crédit de 15 ans) je me retrouve à la rue dans l’indifférence générale, d’abord de l’immeuble à part 2 personnes que je salue, Catherine Dumont et ma voisine du dessus qui m’a offert une petite goutte de vodka « Ça vous remontera me dit-elle, si vous avez besoin n’hésitez pas, Un syndic qui généreusement m’a offert l’hospitalité de deux caves pour y entreposer les affaires calcinées en attente de l’expertise… je dis c’est beau…

    Indifférence de M. le Maire du III Pierre Aidenbaum (demande d’aide de relogement par recommandé et restée sans réponse, on n’a droit à rien en tant que propriétaire je suis supposé être riche …. et 20 ans dans le quartier, à payer impôts et taxes diverses.

    Indifférence de la mairie qui m’a envoyé balader pour mes encombrants ( tout ce qui était irrécupérable). Si vous les mettez sur le trottoir vous aurez une amende, nous ne prenons que le petit électroménager et ça, un jour dans le mois et encore devant la mairie (sans ménagement).

    Vous me direz : les assurances… Ça les assurances c’est un travail à plein temps, SINISTRÉ aussi. AXA n’est jamais « AXAcessible » on est baladé de plateau en plateau téléphonique, de n° de sinistre en n° de sinistre, pas de réponses à mes nombreuses questions. On me dit, heureusement que vous n’étiez pas là… sinon vous auriez pu… (on finit jamais la phrase). Je me le demande vraiment, si j’étais mort, je pense que M. le Maire avec une mine de circonstance, se baladerait rue de Bretagne, au Marché des enfants rouges pour serrer quelques louches électorales….

    Et pour finir, je suis oh combien désolé pour M. Guy Vaughan architecte au 19 rue Debelleyme, rue mitoyenne à la rue de Saintonge pour les nuisances olfactives qui nuisent à son activité et à sa créativité. Mais là je ne sais pas quoi lui répondre. Les mots me manquent…

    Jean Marc Rousseau

     

    Il est possible que l'amertume qu'éprouve l'auteur de ce message l'ait poussé à accentuer le trait. Il reste les faits, qui ne sont pas contestables. Nous exprimons à M. Rousseau notre solidarité et notre sympathie ainsi que notre désir de lui venir en aide si nous le pouvons.

     

     

  • Vieille du t 76 façade G20 et immeuble 05 11 16 Immeuble 76 rue Vieille du Temple (IIIe) et supérette "G20" (photo VlM)

     

    Nous venons d'apprendre que la supérette "G 20", 76 rue Vieille du Temple (IIIe) allait fermer prochainement au profit d'une  boutique  "H & M".

    La redistribution des cartes des commerces de proximité se poursuit. D'une part la multiplication  des  petites surfaces alimentaires des grandes enseignes de distribution nécessite une certaine rationalisation. Ainsi  ces supérettes changent-elles de nom et passent-elles sous une autre marque ou bien sont-elles amenées a fermer comme ce fut le cas cet été, rue du Grenier Saint-Lazare (IIIe), de "A 2 Pas " un magasin du groupe Auchan et maintenant du "G 20". Ces évolutions se déroulant dans un contexte spécifique à Paris et aux grandes agglomérations  avec parallèlement l'arrivée de nouveaux acteurs plus orientés sur le créneau du bio  ("C Bon" , "Bien". ou "Causses"…).   

    Cela se fait aussi en pleine concurrence avec les grandes marques non alimentaires qui visent les meilleurs emplacements des quartiers vivants,  animés et attirant les visiteurs où de nombreux commerces ouvrent 7 jours sur 7 et dont les prix ont atteint des sommets inimaginables il y a encore peu de temps …!

    Simplement on constate aussi que, dans cette course effrénée, la rotation des points de ventes est élevée, d'autant plus  que la crise  économique persiste, avec comme corollaire la fermeture d'un nombre croissant de magasins qui ne trouvent pas preneurs s'ils ne sont pas situés dans les "triangles d'or" des terrains de chasse des grandes marques.

    Dominique Feutry

     

  • Acab 29 10 16

     

    Ce tag de bâche de restaurant dans le IIIe n'était pas anodin, pour autant qu'un tag puisse l'être. Toute une littérature fleurit sur Internet autour de cet acronyme : ACAB, "all cops are bastards" ou "tous les flics sont des salauds"

    Injurier la police quand on a besoin comme jamais de sa protection est une action subversive d'individus qui optent pour la politique du pire en France.

    Le gérant de l'établissement, sur nos conseils, a prévenu les autorités compétentes. Les services de la propreté de Paris sont intervenus dans les 48 heures du dépôt de la signalisation. Les bâches ont été nettoyées. Une plainte a été déposée.

    Graff

  • Citycarbon3Une trottinette roulant sur le trottoir parmi les piétons (photo Numerama) 

     

    Sortant de mon domicile, il s'en est fallu de peu pour que je sois renversé par une jeune femme en roller qui roulait à vive allure sur le trottoir puis aussitôt par une seconde qui la suivait en trottinette à la même vitesse .

    Manifestant mon mécontentement de façon assez vive, je me demande par quel miracle je n'ai pas été frappé par ces personnes vociférantes, menaçantes, courroucées qui m'invectivaient car j'avais osé arrêter leur course folle.

    Je ne suis pas le seul à constater la multiplication des trottinettes, rollers et autres gyropodes et monocycles (ou monoroues), skateboards ou gyroskates électriques. Les engins se multipliant, l'insécurité grandit pour les piétons, notamment les plus fragiles, dès lors que les trottoirs deviennent une aire de déplacement pour ces appareils. Mais la principale anomalie est l'absence de texte pour réglementer la circulation de ces machines le plus souvent électriques qui roulent vite. 

    La revue "Que choisir" qui a enquêté sur le sujet concluait dans un article publié il y a un an qu'il n'existait aucune réglementation et qu'"en attendant un texte clair (ce qui n’est pas à l’ordre du jour), le bon sens doit s’imposer dans le respect de tous. Trottinettes et autres engins électriques doivent donc rouler sur les trottoirs, adapter leur allure à l’affluence des piétons, emprunter les passages protégés et respecter les feux tricolores. Circuler sur les pistes cyclables est également toléré, même si ce n’est pas officiel…" Il est juste indiqué que tout engin électrique se déplaçant à plus de 6 km/h doit rouler sur la chaussée.

    Cette analyse n'est apparemment pas en phase avec le code de la route dont l’article R311-1 (6.10) range les patinettes dans les cycles : “véhicule ayant au moins deux roues et propulsé exclusivement par l’énergie musculaire des personnes se trouvant sur ce véhicule”. Sachant qu'un "véhicule" a l'obligation de rouler sur la chaussée, il devrait en être ainsi de nos nouveaux mode de transport qualifiés de "doux" même si un choc avec eux est rude…

    Nos élus feraient bien de se pencher sur ce sujet et de clarifier la situation afin d'empêcher que nos trottoirs ne deviennent des petites autoroutes/voies rapides pour mono-roues ou deux roues motorisées ou non qui prennent le pas sur les piétons, ces derniers devenant les intrus. Un comble!

    Vraiment il faut que cette évolution dangereuse soit maitrisée.

    Dominique Feutry

      

  • IMG_2973Bicyclette à ballons installée le long de l'arrêt de bus de la rue du Grenier Saint-Lazare (IIIe) (photo VlM)
     

     

    Un peu de gaîté dans l’ambiance de fête souvent tistre qu’annonce le début du mois de novembre et qui tranche avec les représentations décalées d'Halloween, un marchant de ballons «figuratifs» se trouvait hier devant l'arrêt de bus de la rue du Grenier Saint-Lazare avec sa bicyclette équipée…

    Colorés,  les ballons-fleurs attiraient autant les passants que les enfants et donnaient au trottoir une ambiance de jardin public.

     

  •   H0027-L00684927Scène de chasse en forêt de Ferdinand von Rayski (1806-1890)

     

    Le musée de la chasse et de la nature met la dernière main à l’organisation de trois expositions simultanées qui se tiendront dans ses murs du 8 novembre au 12 février prochains.

    La première d’entre elles est consacrée à deux peintres, Ferdinand von Rayski (1806-1890) considéré comme le maitre de l’école de Dresde qui a peint de magnifiques scènes de chasse. « A travers un panorama constitué d’œuvres emblématiques (peintures et dessins) provenant de divers musées allemands et suisse, et couvrant la période 1830-1914, l’exposition met en évidence les spécificités germaniques dans la manière de représenter la chasse. ». Le commentaire annonçant l’exposition va jusqu’à poser cette question « les forêts sont-elles plus mystérieuses en Allemagne, les cerfs plus imposants et leur territoire plus sauvage ? En tout cas, les pratiques de chasse et la place du chasseur dans ces sociétés ne sont pas les mêmes. ».

    Est associé à cet artiste «… le peintre contemporain Georg Baselitz qui a utilisé l’étude préparatoire conservée au musée de Dresde dans divers travaux. », ce qui a pour effet de confronter les deux peintres qui ont tous deux la même source d’inspiration à savoir « …la faune sauvage et la chasse… »

     

      BLACK-DEERLe cerf noir de Branco est silencieux et solennel, et nous regarde impassible, comme s’il nous questionnait (photo Georges Poncet-Courtesy Jeanne-Bucher Jaeger)

     

    La seconde exposition « Résonances, abductions, interférences » voit sa pièce principale présentée dans la cour du Musée. Il s’agit d’un magnifique cerf en bronze, œuvre de Miguel Branco, né au Portugal en 1963. L’animal reste le sujet principal de sa production. «…Histoire de l’art, ouvrages scientifiques sont pour lui une source d’inspiration, il procède même à des emprunts des emprunts …»  Cela ne l’empêche pas de créer, tel le cerf (Black Deer) dont nous reproduisons la photographie. Une certaine simplicité se dégage de ses productions, sa marque de fabrique. Il est précisé que « les salles du musée accueillent, en complément de cette installation, une sélection de peintures et de sculptures de l’artiste en résonance avec les œuvres du Musée.. ».

    En parallèle enfin la 3ème exposition dénommée « Bipèdes, quadrupèdes et peinture sur chevalet (Trépid) » de l’artiste allemande Gloria Friedmann établie en France qui s’intéresse à la fois aux performances, installations, à la peinture ou à la sculpture et effectue un « travail engagé ». Elle « …met en évidence la manière dont nous percevons notre écosystème…Dans ses tableaux vivants comme dans ses sculptures, Gloria Friedmann met en cause cette apparente discontinuité qui caractérise la pensée moderne… »

    Mardi à dimanche, 11h00 à 18h00 et mercredi, 11h00 à 21h30
    Fermé le lundi

    62, rue des Archives 75003 Paris

     

  •    Voiesberge940La voie Georges Pompidou fermée à la circulation

     

    Annoncée depuis septembre et après signature d’une convention entre la Ville et Airparif (association indépendante) pour la somme de 128.000 € suite à un vote du Conseil de Paris, nous en savons désormais un peu plus sur les moyens qui vont être déployés pour mesurer la pollution et qualité de l’air suite à la fermeture de la voie Georges Pompidou.

    Ce ne sont pas moins de trois camions laboratoires, 80 points de mesure qui seront disposés sur les quais tous les 300 mètres. Sept stations automatiques de mesure des polluants issus du trafic routier (particules fines, dioxyde d'azote et benzène) seront installées sur les axes routiers où s’est a priori déplacée la circulation, y compris certains axes qui sont à l’extérieur de Paris.

    Deux campagnes d’un mois sont prévues, une en décembre une autre l'été prochain pour un coût total de 130.000 €.

    Les travaux menés par Airparif, en lien avec le Service Parisien de Santé Environnementale (SPSE) de la Direction de l'Action Sociale, de l'enfance et de la Santé (DASES), aboutiront à une somme de résultats qui seront analysés par quatre comités de suivi créés à cet effet (Mairie de Paris, Métropole du Grand Paris, Préfecture de police et Région)

    Déjà des voix s’élèvent sur cette campagne et il y a fort à parier que les résultats, quels qu’ils soient, seront critiqués surtout, comme l’annoncent certains, s’il n’existe pas de mesures réalisées avant la piétonisation, donc de possibilités de comparaison, ce qui risque d'amener  des interprétations différentes.

    A suivre …

    Dominique Feutry