Nous avions écrit le 24 mars dernier que le marché des Vélib' pourrait échoir à un nouvel exploitant, la société Smoove en lieu et place de JCDecaux qui s'était associé pour l'occasion à la SNCF et à la RATP.
C'est désormais acquis la municipalité a préféré Smoove à JCDecaux qui n'acceptant pas la décision vient d'intenter une action à ce sujet. Les salariés de l'exploitant actuel des Vélib' ont craint pour leur emploi mais Smoove leur a assuré qu' ils seraient repris !
Il faut sans doute s'attendre à quelques passes d'armes encore, un recours en référé a été formulé, mais a priori les parisiens et les habitants des communes limitrophes découvriront des le début 2018 de nouvelles bicyclettes plus légères et maniables, à 30% électriques et davantage sécurisées, sachant que les dégradations des Vélib' sont le pont noir du contrat en cours. Seule inconnue encore le tarif qui sera appliqué ?
Nous espérons surtout qu'il s'agira d'un contrat gagnant gagnant entre la collectivité, le nouvel exploitant et les utilisateurs !
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Autre moyen de locomotion qui va devenir réalité, les bateaux taxi "Sea Bubble" dont nous avons parlé en tant que prototypes (voir nos articles des 27 octobre 2016 et 18 janvier 2017). Cette fois l'expérimentation pratique est plus que probable puisque certains sites proposent une annonce pour recruter les futurs chauffeurs…
En principe les premiers exemplaires seront mis en service dès l'été prochain.
Dominique Feutry
Commentaires
3 réponses à “Nouveaux Vélib’ en 2018 ! Des « Sea Bubble » cet été sur la Seine…”
Que les Sea bubles vont être laides sur la Seine. Encore une attraction façon Disneyland, comme les aime Hidalgo. Adieu la méditation, le calme et le recueillement.
Se posent également des questions de sécurité. Que se passera-t-il lorsqu’un « taxi » bateau chavirera, ou coulera ?
Des secours adaptés, avec plongeurs, bouées et éclairage de nuit pour repérer et récupérer les personnes tombées à l’eau sont-ils prévus ?
Les « Sea bubbles » (comme on dit en bon français) sont anecdotiques (en bon français, on dit « gadget »). Ils ne peuvent assurer qu’une part infime de la demande de transport dans Paris. Mais cela plaît au public et aux journalistes. Alors, on en parle jusque dans « Le Monde » en reprenant le discours des promoteurs du projet (article de Philippe Jacqué des 20-21 novembre 2016).
En fait, l’estimation (qui ne peut être qu’une
« espérance », très probablement très surestimée) des promoteurs du projet est de 20.000 voyageurs/jour. C’est le trafic assuré par une ligne moyenne d’autobus dans Paris. C’est encore 0,7 % du trafic des transports en commun en Île-de-France, ou 0,05 % des déplacements (0,08 % de ceux utilisant un moyen de transport).
Pierre MERLIN