René Goscinny et Albert Uderzo présentant en 1971 le personnage d'Astérix
Voilà déjà 40 ans que René Goscinny co-créateur d'Astérix et du Petit Nicolas est disparu. Pour la commémoration de cet anniversaire en partenariat avec l’Institut René Goscinny le Musée d'Art et d’Histoire du Judaïsme a organisé une belle rétrospective réunissant 200 œuvres.
Parmi celles-ci, à travers une approche chronologique et thématiques, sont proposées aux visiteurs des planches, des scénarios originaux et de nombreux documents inédits.
Le commentaire publié à l'occasion de cette manifestation fait état du succès rencontré par le célèbre scénariste qui était aussi dessinateur. Il est rappelé aussi que l'artiste passa son enfance en Argentine, «L'Argentine c'est mon pays. Pour moi, c'est la France qui est exotique» disait-il. Sa créativité alliée à celle d'Albert Uderzo qu'il rencontre en 1951, après 6 années passées à New York, feront de ce duo un "phénomène de la bande dessinée".
Cinq cents millions de livres et d’albums vendus dans le monde, des œuvres traduites en cent cinquante langues, une centaine d’adaptations cinématographiques…c'est considérable.
Affiche de l'exposition actuellement au MAHJ
Dommage que les responsables du Musée n'aient pas veillé à ce que le quartier ne soit pas inondé d'affiches de l'exposition, on les trouve malheureusement un peu partout, sur les palissades de travaux, sur les murs, les vitrines de magasins fermés … avec d'autres affiches sauvages ! Un point négatif pour le musée
Jusqu'au 4 mars 2018 - 71, rue du temple (IIIe)
Commentaires
2 réponses à “« René Goscinny. Au-delà du rire », au musée d’Art et d’Histoire du Judaîsme !”
Le quartier à en effet été envahi de ces affiches collées sauvagement de nuit, meme sur les vitrines des boutiques en activité.
On s’étonne que ce musee s’autorise ce type de comportement. Un musee du quartier devrait donner l’exemple en matière de respect du Marais.
Faut-il aller porter plainte contre ce musee?
Une raison suffisante pour boycotter l’exposition quelle que soit sa qualité.
Que d’obscures galeries sans le sou aient recours à l’affichage sauvage, on peut comprendre.
Qu’un musée installé dans l’un des plus beaux hôtels particuliers du quartier, faisant payer 8 EUR l’entrée et sponsorisé par l’INA et la BNF ne puisse pas s’acheter de l’espace publicitaire légalement, je ne comprends plus.
La Mairie devrait verbaliser ou au minimum envoyer une lettre !