Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2017

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    91270909_576ad384cb3f8La Cité de la mode et du design où le 15 septembre 2017 a eu lieu la conférence nationale de la vie nocturne

     

      

    Le 15 septembre dernier une conférence nationale de la vie nocturne a été organisée à la Cité de la mode. Parmi les thèmes abordés sous forme de tables rondes un sujet a retenu notre attention  « Co-construire une politique de la vie nocturne, entre fantasmes et réalités ». 

    La table ronde réunissait des élus de différentes villes d’Europe (Londres, Rotterdam, Nantes, Bordeaux), un représentant de la Préfecture de Police de Paris des élus de différentes villes d’Europe (Londres, Rotterdam, Nantes, Bordeaux), des représentants de riverains appelant au développement de la vie nocturne (Zurich et Nantes) et  un membre, médecin des hôpitaux, du Réseau « Vivre la Ville ! » dont fait partie Vivre le Marais, un représentant de l’UMIH-SNEG (Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie-Syndicat des Entreprises Gaies), le chargé de mission du conseil de la nuit de Paris étant chargé de présenter les résultats d’une enquête faite par l’EFUS (European Forum for Urban Security) sur les pratiques de régulation de la nuit dans différents villes d’Europe. 

    Les débats étaient organisés en 2 temps autour des « modes de régulation de la vie nocturne » et d’autre part «  les leviers et obstacles pour le développement de la vie nocturne ». 

    Les échanges ont permis de prendre la mesure d’une volonté de différentes municipalités d’opérer un véritable changement de paradigme, selon ce qu’en attendent des organisations professionnelles parties prenantes ainsi que certains usagers. En effet, ils proposent de refaçonner nos villes obsolètes selon eux car créées pour y vivre le jour, il faudrait que la nuit soit comme le jour. D’où le projet de faire vivre la ville 24h sur 24, sous tous les aspects possibles de la vie et, en attendant, par le développement de la vie nocturne « festive ». 

    Ce qu’il y a eu d’absolument extraordinaire au sens étymologique du terme, c’est la pugnacité des élus présents à la tribune pour faire croire à l’inéluctabilité du changement de paradigme, dont, en réalité, ils sont parmi les promoteurs privilégiés, associés à différents parties prenantes (lobbies, noctambules), cependant que la majorité de citoyens ne les ont jamais élus sur de telles promesses électorales. 

     

    Contest_conference-nationale-de-la-vie-nocturne-1L'affiche annonçant la conférence nationale de la vie nocturne

      

    Au fil des échanges, ces élus se sont crus autorisés, sous différents prétextes, à crânement balayer l’argument de santé publique que leur a fermement opposé le médecin qui a plaidé pour la prise en considération des plaintes des riverains face aux dérives actuelles (bruit, mais aussi alcoolisation des bruiteurs, déjections et déchets sur l’espace public). Parmi le verbatim entendu relevons « l’intérêt de la plateforme est que le sujet ne soit pas cannibalisé par le sommeil », « les chiffres montrent qu’un pourcentage important de jeunes ne boit pas une seule goutte d’alcool, et… ce sont les personnes les plus âgées qui boivent, qui boivent chez elles, ce qui fait qu’il vaut mieux les inviter à sortir pour éviter cette consommation d’alcool » (sic), « la solution se trouve par un dialogue, que la municipalité de Nantes se félicite d’avoir réussi à établir » sachant que les nuisances persistent encore. Le représentant des noctambules zurichois, a même affirmé « qu’il existerait un droit fondamental à être ivre et que la vie nocturne veut sortir de la normalité, par exemple en n’étant pas très propre ». 

    Face à ces positions, le représentant des parties prenantes à l’économie de la nuit n’a plus eu grand-chose d’autre à faire que, tout en reconnaissant qu’il existe bien des situations anormales pour les riverains, de se répandre sur les associations qui défendent lesdits riverains victimes, tout en félicitant chaleureusement les autorités publiques parisiennes de la qualité de leur office. 

    Saluons l’intervention du représentant de la Ville de Rotterdam. Il n’a, en effet, n’a pas hésité à affirmer « Notre maire pense que le logement est un droit et donc que le droit de dormir prévaut sur celui de faire la fête », tout en expliquant que les plaintes des riverains font l’objet d’un suivi personnalisé et tenace (mesurage acoustique…), l’autorité publique considère que la voie publique doit être épargnée par les décibels. 

    Voici exactement la situation équilibrée qu’attendent les associations de riverains, qui n’ont aucun intérêt à tuer le commerce, mais toutes les meilleures raisons d’exiger que l’on puisse se reposer et dormir chez soi. Le représentant de la Préfecture de police de Paris a affirmé que le but est de faire coexister la liberté d’aller et venir, la vie nocturne et le droit de faire la fête avec sécurité et tranquillité, en déclinant synthétiquement les règles à respecter pour les horaires et les sanctions encourues par les établissements. 

    Nous retenons de ces débats que la parole des riverains n’est plus étouffée, ces derniers ont voie au chapitre. Toutefois nous ne répéterons jamais assez que vouloir trop braver le cycle naturel du jour et de la nuit à des fins essentiellement de fêtes risque fort de brûler les ailes de ceux qui en font la promotion.

     


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    Coutures 1

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Voici ce qu'on entend par "rue'Golotte" : le rue des Coutures St Gervais occupée essentiellement par des adultes qui déambulent parmi une série de jeux désuets auxquels personne ne semble s'intéresser… (Photo PF)

     

     

    Tout ça pour ça ! La mairie du IIIe s'est mise dans un beau bourbier et son Maire Pierre Aidenbaum n'a rien trouvé de mieux que d'invectiver le président de "Vivre le Marais !" qui essaie depuis quelque temps de lui ouvrir les yeux.

    On a toujours dit que cette opération n'a aucun intérêt sinon pour quelques idéologues qui se sont activés en conseil de quartier pour que 75.000 € prélevés sur nos impôts soient affectés à ce projet à travers le fameux "budget participatif" de la mairie de Paris.

    De notre côté, nous avons suggéré des alternatives pour donner aux enfants des espaces plus adaptés et plus faciles à sécuriser.

    En fin de compte la mairie a sacrifié une rue qui ne demandait rien à personne, où vivent des habitants et travaillent des commerçants. On n'a pas tenu compte de leur opposition à un dispositif qui interdit le passage des véhicules de secours et ne fait aucun cas de la réticence de la clientèle des commerces à s'aventurer dans une rue occupée.

    En cette période de menace terroriste, la police nationale n'a pas souhaité se charger de la sécurité de la rue. Elle a demandé à la mairie du IIIe d'assurer la sécurité. Laquelle n'ayant pas les moyens s'en est défaussée sur …. l'association de parents d'élèves ASC4F qui est l'instigatrice du projet.

    Les choses ne peuvent pas en rester là car c'est trop sérieux. Si le Maire Pierre Aidenbaum n'en convient pas et ne s'emploie pas à rechercher une alternative raisonnable, c'est une question qu'il faudra régler d'une manière ou d'une autre.

    GS

     

  • Nuisibles

     

     

    A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire… (Corneille – Le Cid) pourrait-on dire à propos de l'attribution des JO de 2024 à Paris, mais l'armée de communicants au service de la Ville de Paris nous en fait une présentation dithyrambique au profit de la municipalité en place et de ses supporters.

    Pendant que ce monde exulte, en attendant l'arrivée des premiers déboires, le flou le plus complet subsiste en matière d’éradication de l'infestation des nuisibles à Paris et notamment des rats….

    Après la polémique et les critiques (nos articles des 1er et 08 décembre 2016, 15 mars et 09 juin 2017), le silence a repris ses droits, des squares fermés ont été ré ouverts et des panneaux roses ont été apposés aux entrées des jardins publics demandant aux usagers d’être vigilants. Pourtant les rats demeurent et il est toujours facile d’en apercevoir même en plein jour.

    « Mais que fait la mairie ?» nous est–il inlassablement répété par les parisiens lassés, désabusés et dépités par cette forme d’inaction et de cette malpropreté rampante, sujet il est vrai qui tranche avec la célébration à grands frais du « choix » de Paris pour les JO de 2024 et qui nécessitera une véritable solution si l’on veut éviter la participation des rats à ces jeux.

     

    A1Panneau de la mairie apposé sur les grilles d'entrée du Square des Blancs Manteaux (IVe)

      

    Il importe de souligner pour être complet que la réglementation européenne limite l’utilisation de certains produits pourtant efficaces mais déclarés dangereux et que les rats ont aussi des défenseurs puisqu’une pétition intitulée « Stoppez le génocide de rats » a recueilli tout de même 25.000 signatures …

    Enfin ce tableau ne serait pas complet si nous n’évoquions pas une autre infestation, celle des punaises de lit (notre article du 1er avril 2017) qui sont toujours présentes elles aussi. Une rapide analyse des commentaires des spécialistes sur les raisons de cette invasion est, sans ambages et sans contestation possible, la multiplication des voyages et des locations saisonnières mais aussi les efforts insuffisants de la part des pouvoirs publics. De nombreux hôtels, des maisons de retraite et des crèches sont aussi concernées mais il n'est pas bon d'en faire état.

    Ce dossier de la prolifération des nuisibles est à prendre très au sérieux et constitue une sévère alerte à laquelle il doit être répondu avec l’énergie la plus ferme.  C’est un problème de santé publique auquel doit être attachée une analyse complète des causes. Sans cela et la mise en œuvre de moyens adaptés, l’échec sera patent et les parisiens seront les dindons de la farce !

    Dominique Feutry

     

  • Journaldesfemmes comLe livre. Illustration Journaldesfemmes.com

     

      

    Lancé en 2016 dans l'Espace dans l'Espace des Blancs Manteaux , le salon du livre de la Fnac (Forum Fnac Livres)  a accueilli de nombreux  romanciers, dessinateurs, essayistes… à l'occasion d'un des temps forts de l'année : la rentrée littéraire.

    Cette année la seconde édition du "Forum Fnac Livres" se déroulera du 15 au 17 septembre 2017, dans la Halle des Blancs Manteaux 48 rue Vieille du Temple (IVe). Au programme : une centaine d’auteurs, des dédicaces, des rencontres, des tables rondes, un espace librairie et de nombreux rendez-vous pour tous les amoureux du livre.  

    "Une centaine d’auteurs issus d’univers variés : des romanciers incontournables de la rentrée littéraire, des grandes figures de la BD, du bien-être, de la jeunesse, des sciences humaines et des personnalités du monde de la musique et du cinéma. Au total, une trentaine de rendez-vous animés par des journalistes : « Grands entretiens littéraires », dialogues croisés, interviews, lectures et ateliers pour enfants, initiations bien-être et méditation, des séances de dédicaces, etc."

    Cette manifestation littéraire est entièrement gratuite !

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     L'affiche officielle du Forum Fnac Livres 2017 

     

  • Locations saisonnières valises roulettes barcelone 2016Image de Barcelone où les locations saisonnières ont favorisé un tourisme de masse que les habitants et la Maire Ada Colau ne supportent plus

     

     

    Avant que le Maire Pierre Aidenbaum ait décidé, au cours de la réunion du conseil municipal du IIIe, le 11 septembre, de porter le fer contre "Vivre le Marais !" dans un réquisitoire aussi maladroit qu'inapproprié, au prétexte que notre association s'oppose à la privatisation bi-hebdomadaire de la rue des Coutures St Gervais pour des raisons qui ont été largement décrites, lui-même et son Premier-Adjoint, Gauthier Caron-Thibault ont fait voter un vœu (*) qu'ils entendent soumettre au nom du groupe PS-Radicaux de Gauche au prochain conseil de Paris, à propos des locations saisonnières.

    Si leur proposition était adoptée, les syndicats de copropriétaires auraient la possibilité d'interdire les locations saisonnières par vote à une majorité qualifiée dont le seuil reste à fixer. Il faut naturellement en passer par la loi. La Mairie de Paris devrait soumettre son texte au Parlement pour qu'il statue dans le cadre de la nouvelle loi "Logement" qui remplacera la loi "ALUR" (dont les vertus restent à démontrer….)

    S'agissant de la résidence principale, la réglementation à Paris autorise sans changement de destination la location meublée courte durée dans la limite de 120 jours par an (4 mois). Les élus du IIIe demandent que les maires aient autorité pour réduire ce seuil avec possibilité de moduler en fonction des quartiers ou arrondissements. Il est exact que plusieurs villes ont donné l'exemple à l'instar de New York qui l'a fixé à 30 jours.

    Locations saisonnières 25 01 16On commence à voir ce genre le plaques à l'entrée de certaines copropriétés (Photo VlM)

     

    Cette mesure à elle seule ne peut suffire à dompter un phénomène qui contribue à la désertification des centres-villes au profit de la location touristique, mais elle y participerait utilement au côté d'autres mesures qui ont été annoncées récemment, notamment l'obligation de disposer d'un numéro d’enregistrement qui doit figurer sur les annonces véhiculées par les plateformes du type Airbnb ainsi que la transmission à l'administration fiscale des montants réglés au loueur par ces mêmes plateformes .

    Néanmoins, pour que la location traditionnelle retrouve une place qu'elle est en train de perdre, les contrôles et les sanctions doivent s'appliquer mais il faut ouvrir les yeux sur les raisons qui poussent les propriétaires et les investisseurs vers la location meublée courte durée. Nous insistons à nouveau sur la nécessité d'équilibrer la fiscalité des deux modes de location et de se pencher un peu sur le droit des propriétaires face au défaut de paiement des loyers par les locataires. On sait qu'il est aujourd'hui inexistant.

     Gérard Simonet

     

    (*) Les élus LR se sont abstenus

     

     

  • Grenier st lazare vue generale fev 11

    Rue du Grenier St Lazare (IIIe) dont les abords côté pair seront aménagés (Photo VlM)

     

     

    Sur le site de Paris.fr sont affichés les différents projets présélectionnés de la 3ème édition du budget participatif 2017. Il s’agit dorénavant  de voter  (du  13 septembre au 1er octobre)  pour ceux (5 projets maximum)  qui nous intéressent  et obtenir sélection définitive pour être mis en œuvre selon des délais variables tenant compte de leur importance.  Les résultats définitifs seront  publiés le 17 octobre.  

    La mairie du IIIe par exemple donne sur son site internet  la liste des 12 projets concernant l’arrondissement en rappelant que 40 projets ont été déposés et qu’un budget de 1,735 M € est destiné à cette opération.

    Parmi ces 12 projets retenons pèle mêle la piétonisation et la végétalisation de la rue Cunin Gridaine qui permettra de mettre en valeur ce côté de l’église Saint-Nicolas des Champs,  le rehaussement de la chaussée et leur transformation en  zone de rencontre (vitesse limitée à 20km/h) des rues de Montmorency, Chapon et des Gravilliers et l’aménagement du côté pair de la rue du Grenier Saint-Lazare.

    Mais on trouve aussi des idées inattendues tel l’achat de matériels techniques pour les services de la propreté afin de lutter contre les déjections cannes et les mauvaises odeurs ( ?) ou la transformation de la rue Vaucanson (le projet le plus coûteux, 320 K€) en espace de loisirs, détente, évènements  publics, équipements sportifs,  espace de jardinage,  repas de quartier,  bricolage en plein air et autres usages à inventer.  Un projet aux multiples facettes bien curieux qui aboutirait en fait à piétonniser également les 2/3 de la rue Vertbois et la totalité de la rue Montgolfier, ce qui démontre l'impréparation de tels "projets". Enfin est mis en exergue le projet de renouveau du square Léonor Fini à relier sans doute à l'opération de la rue des Coutures Saint-Gervais (voir notre article du 12 septembre 2017) …

    La mairie du IVe n’a pas détaillé les dossiers de l’arrondissement sur son site outre le projet d’affichage des activités culturelles de la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris  dont Marais IV est à l’origine mais a demandé son retrait car il n’est plus en phase avec  sa version initiale (voir notre article du 28 juillet 2017) nous pouvons égrainer les principales propositions comme l’aménagement du parvis de l’église et devant le cloître des Billettes rue des Archives avec installation d’un parking à bicyclettes rue du Square Sainte Croix de la Bretonnerie, une transformation avec installation de bancs en zone de rencontre des rues Neuve Saint-Pierre, Charles V…. l’amélioration de la lisibilité du quartier piétions de Beaubourg et un kiosque à musique dans le futur quartier Morland.

    Tous ces projets ajoutés à ceux que nous ne citons pas et couvrant toute la capitale représentent la bagatelle de plus de 100 millions € par an, soit un demi-milliard d'€ (montant repris sur le site de la marie) pout toute la mandature en cours. Cette somme importante sera saupoudrée au gré des envies et des demandes des initiateurs de projets au travers d'un vote dit participatif et transparent.

    Quelle que soit la valeur de tel ou tel projet, ce mode de "participation" ne manque pas de surprendre quant à son caractère prétendument "démocratique". Il n'a rien à voir avec les référendums locaux . Alors qu'il s'agit de deniers publics, il n'est pas nécessaire d'être citoyen pour voter. Le consentement à l'impôt, fondement de la démocratie représentative, est ainsi complètement escamoté. De plus, il n'est pas possible de voter contre un projet, mais seulement pour. Enfin il est possible pour tout un chacun de créer autant d'adresses mail que souhaité pour voter avec chacune d'entre elles. Également, même en ayant voté électroniquement, on peut encore aller voter dans les urnes “physiques”. Et comme il n’y a pas de listes électorales, on peut voter plusieurs fois, par exemple dans chaque urne, voire plusieurs fois dans la même.

    Paris mérite mieux, Paris mérite de grands projets dignes de son aura passée afin de lui redonner le lustre qu'elle a perdu peu à peu et continue à perdre faute d'une vision d'ampleur, d'une anticipation plus que jamais nécessaires pour son devenir. 

    Dominique Feutry

     

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    En association avec "Vivre le Marais !"
     
     
    CULTURE ET PATRIMOINE PARIS – MARAIS
     
     
    vous propose une nouvelle magnifique visite :
     
     
    L’Île Saint Louis: une île aux palais
     
     
    Vendredi 6 octobre RV à 14h30 Sortie métro Pont Marie (durée 2h)
     
     
     
    Manquant de place pour les Parisiens, Henri IV urbanisa l'îlot aux vaches. En plein centre de Paris, l'île devint le refuge des plus grandes fortunes de l'époque qui firent appel au plus grand architecte, Louis le Vau, pour édifier leurs hôtels qui figurent parmi les plus somptueux de la capitale. Grâce aux accès privilégiés de notre guide, Philippe Brinas Caudie nous visiterons bien des lieux cachés, nous connaîtrons le Duc de Lauzun, Baudelaire et les Haschischins, Robespierre, la légende de la femme sans tête et bien d'autres histoires… 
     
    Merci de prévenir de votre venue et du nombre de personnes qui vous accompagneront Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr ou par téléphone au 01 42 72 61 41 et de prévoir une participation de 15 € pour les adhérents de Culture et Patrimoine et de 20 € pour les non adhérents à remettre en début de visite.
     
  • Coutures st  gervais blog caron-t 30 06 17Lancement de la privatisation de la rue des Coutures St Gervais (opération "rue Golotte") le 30 juin 2017. Photo extraite du blog du Premier Adjoint à la mairie du IIIe, Gauthier Caron-Thibault.

     

     

    Que n’ont-ils osé ? Obtenir des documents concernant l’opération dite « rue Golotte », c’est-à-dire de son vrai nom rue des Coutures Saint-Gervais, en saisissant  le tribunal administratif faute de pouvoir les obtenir à la mairie du IIIe et à la mairie de Paris.

    Le Maire du IIIe arrondissement a profité d’un conseil d’arrondissement ce 11 septembre, devant une salle quasiment vide et des participants interloqués, pour tacler violemment "Vivre le Marais !" « …une association qui se permet de recourir au tribunal administratif… ». Un crime de lèse-majesté inadmissible, une audace jamais vue dans la longue carrière de l’élu … de surcroit en plein été et dont "il saura se souvenir".  Pensez, cette association, a-t-il ajouté, a même eu l’impudence de ne pas adouber le choix de la Mairie de Paris d’organiser des jeux Olympiques à Paris !

    La réalité est que, si nous avons dû nous résoudre à engager une action devant le Tribunal Administratif pour obtenir les documents, c’est parce que nos trois demandes simples (sur le site Internet de la Mairie de Paris, par e-mail du président au 1er adjoint du 3ème, puis par une conseillère de Paris, relayant notre demande) sont restées sans réponse et que nous devions impérativement disposer de ces documents pour en juger avant la récidive de "rue'Golotte" annoncée pour le 15 septembre.

    L'autre réalité est que la transformation de cette rue en aire de jeux pour enfants (voir nos articles des 13 septembre 2016, 27 février, 04 et 21 août 2017) nous a valu nombre de sollicitations de riverains et d’habitants et un appel à l'aide des commerçants de la rue, contrariés par cette décision.  Fallait-il rester les bras ballants face à ces demandes dès lors que des habitants ne résidant pas dans cette rue sont à l’origine du projet ?

    Nous regrettons que le Maire ait profité de cette tribune donnée par le conseil d’arrondissement, qui n’offre pas de droit de réponse, pour étaler tout son courroux vis à vis de notre association connue et reconnue dans le Marais qui compte plus de 2 000 adhérents  et  sait reconnaitre ce qui n‘est pas bon pour la qualité de vie de ses habitants en le faisant savoir sans ambages.  Son fonctionnement est très démocratique malgré les insinuations qui ont été faites au cours de cette même réunion et nous mettons un point d’honneur à publier les avis contraires à nos positions soit au titre du droit de réponse soit dans les commentaires figurant sur le blog.

    Cette réaction a choqué les participants. L’un d’eux, médusé, nous a écrit ceci « Je souhaitais vous témoigner ma sympathie suite à l’agression que vous avez subie ce soir, sans avoir la possibilité de vous défendre et de répondre. … j’ai été envahi par l’émotion face à tant de violence… Pourquoi ce sujet déclenche autant de haine chez les élus ? Qu’est-ce que cela cache ? » Chistophe G.

    Une telle intolérance et une telle diatribe de la part du Maire nous rassurent. Elles montrent que notre association met le doigt sur certains sujets qui contrairement au discours officiel ne vont pas dans le sens des attentes des électeurs parisiens pour améliorer leur vie quotidienne.

     

    "La démocratie c'est la différence, avec la tolérance, avec la liberté et le respect, et nous devons vivre dans ces différences" . Extrait du discours de Simon Pérès à l'Université de Liége (janvier 2009).  

     

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    A1Affiche publicitaire des pneus Diamant s'inspirant du Moyen- Age présentée à l'exposition de la Tour Jean Sans Peur (IIe)  

     

     

    La publicité a finalement des origines bien plus anciennes que nous le pensons souvent. C’est la Tour Jean Sans Peur, 20 rue Étienne Marcel (IIe), qui nous propose de le découvrir jusqu’au 31 décembre au travers d’une exposition aussi surprenante qu'originale.

    La publicité au Moyen-Age était nécessaire pour   "faire fonctionner le commerce, annoncer des festivités ou plus sérieusement, faire parvenir les condamnations à une population qui ne sait ni lire ni écrire."

    Cette période constitue aussi une "grande source d’inspiration pour nos publicistes. Essayez par exemple les bretelles Bayard, Sans peur et sans reproche

    Une exposition qui dépoussière les idées que l’on se fait sur le Moyen-Age.

    Du mercredi au dimanche de 13h30 à 18h00

     

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    McDo

     Banderoles et pancartes anti MacDonald's déployées rue Montorgueil (IIe) le 9 septembre 2017  (Photo DR-Le Parisien) 

     

     

    Comme les habitants du Marais l'avaient fait auparavant à la pointe Rivoli (IVe), nous rapportions le 8 décembre 2015,que « les riverains de la rue Montorgueil, et pour les mêmes raisons, ont dit NON à l'implantation  chez eux d'un grand MacDo. La Mairie de Paris et particulièrement le Maire "Vert" du IIe, Jacques Boutault, les ont suivi dans leur refus de voir une nuisance supplémentaire s'ajouter à celles qui foisonnent dans leur quartier. « 

    A nouveau ce samedi 9 septembre les riverains et « anti-malbouffe » ont installé des banderoles dans cette rue et souhaitent lutter contre McDonald's pour lui signaler qu'il n'est pas le bienvenu à l'angle des rues Réaumur et des Petits Carreaux. Après des essais infructueux et des actions en justice la Ville de Paris s'est vue contrainte de délivrer un permis de construire qui a mis le feu aux poudres alors que les travaux doivent débuter incessamment.

    Un vœu du collectif qui se bat contre cette arrivée sera déposé au prochain comité arrondissement du IIe afin que la mairie revienne sur ce permis.

    Cet exemple montre que les habitants ne souhaitent plus subir ce qu' ils pensent être contraire à une certaine qualité de vie, même dans le centre de Paris, qu'il s'agisse de bruit , de nuisances diverses, de travaux, de propreté, d’alimentation et de standardisation commercaile par les marques.

    Cette affaire précise, qui resurgit, sera intéressante à suivre en ce sens qu'elle peut constituer un cas d'école. Aussi les élus et autres décideurs doivent être vigilants quant au souhaits de leurs administrés  « les personnes qui dépendent d'une administration, d'une autorité administrative » dit la définition du dictionnaire à laquelle nous ajoutons "qui ne doivent pas pour autant tout subir…"