Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2017

  • MadridMadrid. Calicot sur le trajet de la manifestation : "Fierté oui, mais pas comme ça" – "Nos droits ne sont pas un business !"

     

    La gay-pride à Madrid : les associations de défense des riverains considèrent qu'il s'agit, sur le thème de la défense des droits d'une communauté, de créer une attraction supplémentaire dans le dysneyworld de ceux qui cherchent à faire beaucoup d'argent sous n'importe quel prétexte….

     

  •  

    Coutures st gervais 06 03 17Rue des Coutures St Gervais (IIIe) et ses galeries d'art (Photo VlM)

     

     

    Rétablir la liberté de circulation dans le Marais !

     

    Ce jeudi 30 juin, l’Association sportive et culturelle de l'école des Quatre-Fils, dans le 3e arrondissement, met en œuvre son projet de rue Golotte – on est prié de rire, c’est un jeu de mot – rue des Coutures-Saint-Gervais. Qu’est-ce que la rue Golotte ? La rue des Coutures-Saint-Gervais fermée à la circulation, et privatisée par cette association de parents d’élèves, de 14h30 à 19h30, pour que les enfants du quartier puissent jouer sur le macadam, à grand renfort de matériel ludique et pédagogique disposé à cet effet, grâce à une subvention municipale de 75 000 euros. Si l’opération s’avère concluante, elle est vouée à se répéter la plupart des après-midi de la semaine.

    Comme il s’agit d’un projet financé par la mairie au titre des budgets participatifs, à l’issue d’une consultation de la population du quartier, on est prié d’applaudir des deux mains. Quoi de plus sympathique que d’offrir à nos chères têtes blondes (ou brunes, peu importe) un espace de jeu, un lieu de vie, reconquis sur la jungle de la ville ?

     Sauf que le caractère démocratique de ce type de projet « participatif » est pour le moins sujet à caution. Tout d’abord, on ne pouvait pas voter contre. Pour dire non à ce projet, il fallait voter pour un autre. Vous me direz que c’est ce que beaucoup ont fait le jour du second tour des élections présidentielles, mais enfin… Ensuite, cette consultation s’est effectuée de manière sauvage, au petit bonheur la chance, sans vraie liste électorale, et sans guère d’information des premiers concernés, les riverains. Louable souci d’initiation à la démocratie-golotte, les enfants ont participé au vote avec les encouragements de l’association des parents d’élèves. Autant demander aux chats de se prononcer dans les urnes sur les souris gratuites et obligatoires, ou sur la distribution de chocolats à la sortie du métro !

    Pour lire la suite de l'article de Jean-François Leguil-Bayart, directeur de recherches au CNRS,  journaliste pour Médiapart, cliquer gauche dans le lien ci-dessous.

     

    (suite…)

  •  

    Citelis12_ratp8523Un bus de la ligne 65 à la hauteur de la rue Saint-Antoine (IVe), ligne qui sera supprimée en 2018 

      

     

    Certaines lignes de bus (40 sur 60) vont être modifiées, 4 autres seront ajoutées, modifiant ainsi dès l'an prochain le plan du réseau de bus qui date de prés de 70 ans.

    Tel en a décidé le STIF (Syndicat des Transports d'Ile de France) dont les représentants indiquent que ces évolutions ressortissent "d'une large concertation de la population" mais aussi "pour s'adapter aux besoins réels des habitants et mieux connecter la petite couronne".

    De quoi changer les habitudes et les repères de nombreux parisiens qui, espérons-le, pourront bénéficier d'une "conduite du changement" bien utile en pareille circonstance.

    Selon nos investigations, le Marais est peu touché puisque le tracé de la ligne 29 (Saint-Lazare-Porte de Montempoivre) reste inchangé.  En bordure du Marais, boulevard Beaumarchais, la ligne 65 est supprimée et remplacée au profit de la ligne 38 ( (Porte de la Chapelle-Porte d'Orléans), alors que le trajet de la ligne 20 (Levallois Louison Bobet- Porte des Lilas) est modifié quand celui  de la ligne 91 (gare Montparnasse-Gare du Nord) est prolongée de la Bastille à la Gare du Nord.

    Les lignes 67 (Palais Royal-Porte de Gentilly), 72 (Porte de Saint-Cloud- Gare de Lyon),  75 (Panthéon-Porte de Pantin) et 76 (Châtelet-Montreuil Hôpital) voient leurs parcours modifiés prés de l'Hôtel de ville, à la hauteur des quais de Seine mais sans incidence sur l'amont.  

    Pour plus de renseignements, consulter le site dont voici le lien

     

  • Bruit klaxons

     

     A propos des klaxons

    C'est le plus stupide des bruits car il ne sert à rien lorsqu'il sévit dans une agglomération. C'est le plus brutal aussi car il ne prévient pas, à l'inverse d'un véhicule bruyant dont le bruit apparait, croit, culmine puis décroit jusqu'à disparaitre, contrairement au klaxon qui frappe sans prévenir comme un coup de poignard.

    Il est dit dans le code de la route que son usage est interdit "sauf en cas de danger immédiat". Une enquête réalisée par nos soins en son temps montrait que les coups de klaxons étaient à 90% le fait de véhicules à l'arrêt. 

    S'agissant des 10% restants, ils étaient dus pour l'essentiel à des véhicules en mouvement, généralement des deux-roues motorisés à l'avertisseur strident, désireux de manifester leur désir de voir des occupants de la voie se ranger humblement et prestement à leur passage. Il n'y a pourtant aucun danger dans ce cas, encore moins immédiat ; seul un désir malsain du conducteur de montrer sa force et sa capacité à nuire.

    Autant dire que ces coups de klaxons relevés sont strictement inutiles et n'ont pour raison que d'exprimer un agacement, par exemple, à l'égard d'un véhicule qui ne repart pas assez vite à un feu de croisement. Ou pour râler contre un livreur en pleine-voie. Ou pour quelque autre raison encore plus futile. Pourquoi laisser dans les mains des conducteurs un moyen de nuire alors qu'il peuvent se manifester silencieusement par des appels de phares ?

     Nous appelons depuis longtemps le Ministère de l'Intérieur à trouver une réponse à ce qui apparait clairement comme une ineptie car elle crée pour nos concitoyens, sans contrepartie, une souffrance inutile. Dans ce domaine comme d'autres, avec notre réseau social, nous savons que nous nous battons contre des moulins à vent mais nous contribuons mine de rien à façonner une opinion publique sur des sujets qui seraient sans cela confisqués par ceux qui ont le pouvoir et par les médias qui prospèrent dans leur sillage.

    Il suffit pour s'en convaincre de voir à quel point les médias se sont gargarisés des perturbations que la Mairie de Paris à créées pour simuler les épreuves des J.O. de 2024, au point qu'un accident grave de la circulation s'est produit ; en soulignant que de l'avis des parisiens, ce samedi 24 juin, avec en plus la Gay-Pride, la manifestation du soir place de la République et les "Solidays", ils ont vécu l'enfer. Nous sommes les seuls (ou presque) à le dire mais nous ne croyons pas que notre parole se perde totalement dans les sables.

     Ampli

     

    Sur les politiques festives, leurs débordements et l'alcoolisation des jeunes

    De même que sur la scène internationale la position que nous avons adoptée concernant les J.O. de 2024 a fait école auprès des villes candidates puisque tour à tour Boston, Hambourg, Rome et Budapest ont sagement décidé de renoncer, on a vu progressivement les villes considérées comme "attractives" du point de vue de l'activité nocturne changer de Maire et modifier leur politique à cet égard. C'est le cas de Rome avec Virginia Raggi, de Barcelone avec Ada Colau qui ont décidé de s'attaquer à la problématique du tourisme de masse et de ses nuisances. A Berlin, ce sont les habitants qui se sont manifestés vigoureusement avec le slogan "hipsters go home !".

    Mais c'est aussi le cas, et "Vivre Paris !" s'en fait l'écho, de New York, "la ville qui ne dort jamais", mais qui veut "baisser le ton" comme le rapporte le quotidien "La Provence" d'aujourd'hui, qui nous apprend que :" New-York est l'une des villes les plus bruyantes du monde, mais elle se soigne. La ville s'est lancée dans un programme inédit : enregistrer tout l'éventail des bruits de la ville et de ses 8.5 millions d'habitants, afin de les réduire…. Les capteurs de bruits, qui transmettent l'information  par Wi-Fi à des serveurs, ont été testés dans Greenwich Village. Il en est prévu 100 d'ici fin 2017 pour un coût de 4.6 millions de $"

    Il existe à Paris, depuis 2014, un "conseil de la nuit" placé sous l'autorité du premier Adjoint Bruno Julliard et dirigé par Frédéric Hocquard, élu du XXe. Jusqu'à ce jour, il est apparu aux représentants des habitants du réseau "Vivre Paris !" qu'il s'est plutôt soucié des intérêts des industriels de la nuit et des bars. Il s'ensuit une situation insoutenable dans certains quartiers où la bière coule à flots dès le soir venu et où la musique enregistrée et amplifiée qui lui est systématiquement associée, envahit les rues la nuit en privant les riverains de sommeil.

    Nous venons de vivre la 35ème édition de la fête de la nuit. Nous le disons chaque année : cette fête doit permettre à des chanteurs et des instrumentistes de se produire dans la rue. Les machines à décibels qui les étouffent doivent être bannies de la manifestation. Faire de la musique, ce n'est pas tourner un bouton pour  déverser des kilowatts de sons afin d'attirer les consommateurs chez soi. L'objectif est dévoyé et l'agression de ceux qui le subissent est à son comble.

    Ceux qui viennent de recevoir un mandat pour conduire la France doivent prendre conscience de ces aberrations et apporter les inflexions qui s'imposent en s'inspirant des exemples qui nous viennent de l'étranger. Nous le leur rappellerons avec application.

     GS

     

  •   A12Sans commentaire

     

     Est-ce ce Paris, imaginé pour les touristes comme nous l’explique une maison de thé pour un de ses produits « réalisé à l’image de Paris, qui libère un parfum de rose accompagné de fruits qui s’émancipent doucement en bouche » ?

    Où voit-on ce Paris ? Certainement pas dans le Marais, dimanche matin, en empruntant avec des amis de province la rue de Braque, et celles menant ensuite vers la Place des Vosges. Car le lendemain de soirées et jours de fêtes, ces rues « so romantic » aimées de tous ne rappelaient pas ces senteurs agréables. C’est au contraire une odeur très agressive d’urine humaine qui flottait – et qui flotte toujours – dans l’ « air de Paris », parfum qui provient des marques d’urine et de vomi sur les trottoirs, embellies par les décorations des mégots.

    Tout cela donne un nouveau sens à ce vers de Baudelaire dans « les Fleurs du mal » :

    « Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides »

    Espérons que ce souvenir répugnant de Paris ne deviendra pas « la madeleine de Proust » que beaucoup auront en mémoire.

    Ce manque d’hygiène élémentaire échappe à tous nos festives et festifs du soir et du matin, qui soulagent leur trop-plein d’alcool entre les voitures (plus discret pour les filles), dans les recoins des portes cochères ou le long des murs, pour les garçons. Comment faire adopter un comportement citoyen au moment où alcool et autres substances annihilent l’esprit humain ? Comment lutter contre ce comportement incompatible avec le respect d’autrui et indigne des lieux publics que sont aussi les rues ?

    Un anonyme a laissé cette phrase, peu élégante mais bien explicite, qui pourrait contribuer à une prise de conscience :

    « Pisse heureux, pisse content, mais pisse dedans »

     

  •  

    Sans-titreVue de l'impasse Guéménée (IVe) (photo VlM)

     

     

    Sous le tire « Le cul de sac du Ha !Ha ! Un havre de quiétude menacé » nous avons publié le 02 avril 2014 un article  rappelant l’histoire de cette voie pittoresque en indiquant que « malheureusement un projet risquait de venir perturber la quiétude des lieux. En effet le Parc Saint Antoine, le garage de 350 places situé 16 rue Saint-Antoine (IVe) qui s’étend jusqu’à la Cour Bérard, pourrait ouvrir la sortie dont il dispose donnant dans l’impasse, ce qui permettrait aux clients d’accéder et de sortir du garage. Or depuis 50 ans, seul l’accès par la rue Saint-Antoine est utilisé. On imagine les conséquences en matière de bruit notamment que subiraient les riverains confrontés au va et vient des nombreux véhicules qui ne  manqueront pas de passer à cet endroit étroit de 6h30 jusqu’à 2H00 du matin !

    Une pétition circule, elle a été adressée aux autorités, attirant l'attention sur les risques d'accidents, la pollution supplémentaire occasionnée par la configuration en cuvette de l'impasse, le bruit et l'accès encore plus difficile qui en découlera pour les pompiers, les services de nettoyage, les camions poubelles et les véhicules de livraison. »  

    Nous avions conclu cet article en pensant que « le bon sens et la sagesse l’emporteraient. »

    Il n’en est rien hélas puisque ce projet redevient d’actualité et le collectif qui s’est constitué vient de lancer une pétition dans le but d'empêcher cet aménagement,  de rendre la voie piétonne et de la végétaliser. Nous vous communiquons l’adresse mail de la pétition:

     http://impasse.guemenee.free.fr

    Ce projet qui serait justifié pour des questions de sécurité incendie est d’ailleurs tout aussi aberrant lorsque l’on sait que ce parking de 500 places abrite dans son sous-sol une cuve qui alimente les pompes à essence qui se trouvent côté rue Saint-Antoine avec tous les dangers (notamment d’explosion) que cela peut générer en particulier lors de la livraison de carburant par d’énormes camions qui sont obligés de pénétrer à l’intérieur des locaux (voir notre article du 04 octobre 2013).

    Ces camions citernes sortiront-ils aussi par l’impasse Guéménée ?

    Il faut que le bon sens l’emporte sur les intérêts particuliers…

     

  •  

     Résultat de recherche d'images pour "foison panneaux signalisation  paris"
     Paris souffre d'un trop plein de signalisation
     
     
     
     
    L' accident récent du bus à impériale qui s'est encastré dans un passage souterrain qui a fait quatre blessés, dont un grave, pose le problème d'une politique municipale de la circulation qui privilégie le "ludique" au détriment de la sécurité.
     
    Il semble que l'accident intervenu vendredi 23 juin à hauteur du pont Alexandre III soit dû à une déviation mise en place pour permettre la "journée olympique". Sans préjuger des responsabilités civiles ou pénales, cela démontre cependant qu'à force de compliquer la circulation à Paris, ce genre de problèmes risque de se multiplier. Même si la déviation ou un panneau avant le tunnel mentionnait une hauteur limite de 3,95 m, il n'en demeure pas moins qu'il aurait dû être mis en place une déviation spécifique pour les véhicules hauts. 
     
    Au surplus cette accumulation de mesures empilées de circulation compliquée (vélos à contresens, rues à sens unique variable, couloirs divers, circulations "douces", véhicules à une ou deux roues sur les trottoirs ou autorisés à passer aux feux rouges…) sature l'information aux conducteurs, propre à distraire son attention. 
     
    La Mairie de Paris devrait en tenir compte pour revenir à une circulation simple et non idéologique. Là serait enfin justifié le terme de "circulation apaisée".
     
    Ce sujet concerne au premier chef le Marais, où la circulation "ludique" ou "partagée" est privilégiée, même si le premier terme ressemble à un oxymore.  Pour ne prendre qu'un seul exemple il est à craindre qu'un jour proche un accident ait lieu au croisement Haudriettes/Temple, les vélos à contresens n'ayant pas de feu rouge leur indiquant s'ils risquent de couper une rue où le bus 29 passe au feu vert, d'autant que les cyclistes sont déroutés à cet endroit, puisque la portion suivante de la rue du Temple leur est interdite à contresens selon la signalisation verticale, mais leur est autorisée selon la signalisation horizontale.
     
    Trop de signalisation tue la signalisation. Il ne faudrait pas qu'à force elle tue, simplement.
     
  •  

    AB1Des musiciens se préparant à jouer rue Pecquay (IVe) (photo VlM) 

     

     

    Beaucoup, beaucoup de monde (bas de la rue des Archives, une partie de la rue du Temple, devant les mairies d'arrondissement…  

    Beaucoup de bruit (énormes baffles aux fenêtres avec un niveau de décibels élevé souvent insoutenable …).

    Beaucoup d'alcool accentué par la canicule … Le lien entre ce dernier et la musique n'est pas évident ?

    Beaucoup de projecteurs  et de lumières, de matériels comme cette très grosse boule recouverte de petits miroirs pendue à un élévateur entre le Cox  et l'Open Café (établissement qui venait de rouvrir après des travaux suite à un incendie), des fumées type feux de Bengale, des brumisateurs attiraient le chaland  en sus des concerts organisés ou improvisés de tous styles avec des musiciens de tous niveaux.

    La police de son côté avait pris des mesures alignées sur l'enjeu sécuritaire actuel. Les secteurs "les plus chauds" étaient interdits à la circulation automobile comme l'an passé. Quelques débordements ont été constatés à certains endroits,  conséquence de forte alcoolisation.

     

    AB0Grosse boule recouverte de petits miroirs pendue à un élévateur entre le Cox et l'Open Café (photo VlM) 

     

    Les services de la propreté ont eu fort à faire eux aussi les déchets habituels abondaient de même que les épanchements d'urine et autres laisser-allers. De toutes façons les toilettes mobiles étaient en nombre trop limité.

    Curieux aussi pour ceux qui se rendaient au travail ce jeudi 22 juin de croiser encore des fêtards très avinés qui n'avaient d'autre solution que d'aller dormir.

    Il est dommage et navrant de constater que les fondements à l'origine de la fête de la musique aient été dévoyés au fil du temps. La fête de la musique était au début une musique essentiellement jouée par des amateurs, mais surtout de la musique vivante et pas enregistrée comme trop souvent aujourd'hui. 

    La musique n'est plus l'essence de cette manifestation mais le prétexte aux excès de décibels, aux excès éthyliques qui provoquent malpropreté,  bagarres, débordements qui vont bien au-delà des horaires limitant la manifestation. Ainsi en est-il du bruit infligé aux riverains !

    Si la musique est là pour nous élever, nous transcender, il est regrettable en revanche que la fête de la musique puisse justifier tant d'incivilités. 
     

    Dominique Feutry

     

  •  

    Part-par-par8186882-1-1-0Les vignettes Crit'air utilisées en cas de pollution de l'air (photo Ladepeche.fr)

     

      

    La pollution est importante et nous revenons à chaque pic sur ce sujet lancinant de santé publique.

    Outre la vitesse réglementée réduite de 20km/h sur tous les axes. Cette fois les véhicules les plus polluants (vignettes Crit’air 4 et 5) sont interdits à la circulation (circulation dite différenciée) à l’intérieur du  périmètre délimité par l’A 86, comme ce fut le cas en janvier dernier. Cela représente, d’après la préfecture de police, 12% des véhicules. Rappelons que l’amende encourue est de 22 € (portée à 68 € si le véhicule n’a pas de vignette). Il existe cependant des dérogations (véhicules avec plus de 3 passagers ou professionnels ou transportant des personnes handicapées).

    Les mesures complémentaires mises en place sont la gratuité partielle des Vélib’ et Autolib’, la gratuité du stationnement résidentiel et un forfait antipollution de 3,80 € la journée sur les transports en commun, proposé par le STIF.

    Cette panoplie de dispositions  ne résout en rien le problème, tout au plus elles les amoindrissent ponctuellement et font prendre conscience aux habitants du danger.

    Pourtant malgré cette canicule implacable, nombreux sont ceux qui ne respectent pas la vitesse limitée ou les joggeurs inconscients qui courent suant de tout leur corps et respirant à pleins poumons le mauvais air …

    Mais le sujet n° 1 reste de savoir comment nous allons pouvoir sortir de cette impasse appelée pollution de l’air qui, à petit feu, nous empoisonne au sens littéral du terme, dont les épisodes sont de plus en plus rapprochés, et donc nombreux, aussi bien en saison chaude qu’en saison froide et où chacun pris individuellement se sent impuissant ?

    Si tout le monde ou presque est d’accord sur le réchauffement, on constate qu’il est difficile de s’accorder sur les remèdes. La décision récente prise par les États-Unis à l’égard de l’accord de Paris inquiète et laisse perplexe.

    Essayons tout de même à notre niveau de respecter les règles édictées et de faire tout ce qui est possible pour ne pas laisser empirer la situation en gardant en tête le réflexe au quotidien de savoir si ce que nous faisons aggrave ou au contraire améliore la pollution de l'air ?

    Dominique Feutry

     

  •  

    Commissariat_03Le commissariat central du IIIe arrondissement (photo Préfecture de police)

     

     

    "Vivre le Marais !" a rencontré les représentants du commissariat du IIIe arrondissement. Différents sujets ont été  abordés.  

    La fête de la musique d’abord pour laquelle des mesures de sécurité avaient  été prises et dont le bilan  est plutôt correct sans remontée d’incident inquiétant si ce n'est de la musique assourdissante ici et là. 

    Il nous a été confirmé que des passages quotidiens étaient effectués rue Sainte- Apolline (IIIe) et que les doléances des habitants étaient moins nombreuses. A l’approche de l’été l’unité de police administrative a de son côté sensibilisé les exploitants sur les nuisances (bruit …) que pouvaient provoquer leurs établissements comme par exemple la partie de la rue Saint-Martin (ente la rue aux Ours et la rue Rambuteau).  A ce titre il est rappelé qu’en cas d’abus caractérisé il faut appeler le 17. Numéro qu’il faut aussi composer quant à l’observation de faits pouvant être liés à des activités terroristes.  

    Le rôle de la DPSP  (Direction de la Prévention, de la Sécurité et de la Protection) rattachée à la mairie de Paris et que nous avons déjà détaillé (voir article du 23 mai 2017), sera complémentaire de celui des équipes de police.

    Notre  attention a été attirée par nos interlocuteurs  sur l’existence de « l’Opération Tranquillité vacances » promue par la préfecture de police et qui existe depuis plusieurs années. Elle  permet aux habitants de partir en vacances l’esprit rassuré face au risque de vol dans leur domicile. Le site ci-dessous  donne les explications nécessaires notamment des conseils pour éviter les cambriolages et le formulaire  qu’il convient de  remplir pour que des patrouilles surveillent les lieux. En cas d’effraction ou tentative,  les occupants du bien sont prévenus et des actions peuvent être menées rapidement (remplacement des serrures, contacts assurances,  etc…). 

    https://www.interieur.gouv.fr/A-votre-service/Ma-securite/Conseils-pratiques/Mon-domicile/Zen-en-vacances

    Dominique Feutry