Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2017

  •  

    SolidaysRue Rambuteau, à hauteur du carrefour Archives (IIIe-IVe)

     

     

    Nous l'avons constaté : une vingtaine d'affiches roulées en cylindres débordaient des corbeilles à papier du carrefour et quelques affiches-témoins, comme celles-ci, avaient réussi à survivre à une Saint-Barthélemy impitoyable sur ce secteur du quartier.

    Des affiches qui portent en coin la mention "Mairie de Paris" et son visuel. Il s'agit d'un abus de confiance pour donner à croire que la démarche est approuvée par la municipalité. Il n'en est évidemment rien, au contraire. La mairie avec l'argent des contribuables subventionne l'opération "Solidays". A ce titre, les organisateurs se doivent à plus d'un titre de respecter la loi, en l'espèce le règlement publicité de la Ville de Paris. On observe qu'ils font l'inverse en se conduisant en terrain conquis de manière incivique.

    Nous avons saisi la DPSP (direction de la protection, de la sécurité et de la prévention) pour qu'elle intervienne.

     

  • Affiches riposte à affichage sauvage 21 06 17

     

     

    Le mouvement est lancé. Nous sommes ici en Nouvelle Aquitaine, à Libourne ; photo prise le 14 juin entre les deux tours des élections législatives. Celle ou celui qui a affronté une telle réaction a dû avoir du mal à s'en remettre.

    En relation avec d'autres associations qui luttent contre l’agression publicitaire nous examinerons à la prochaine occasion la faisabilité sur Paris de mesures de ce type. Qui peuvent aussi se décliner à l'encontre de l'affichage commercial….

     

  •   

    Sans-titreLe bas de rue du Temple lors de l'édition 2016 de la fête de la musique (photo VlM)

     

     

    La 35eme édition de la fête de la musique qui correspond à l'arrivée de l'été va, comme pour les années passées, attirer la foule des grands jours.

    Nous avions indiqué l'an dernier, au moment du bilan que nous avions établi, que le cru 2016 avait été dans le Marais plus raisonnable que les années précédentes. Il est vrai que la police avait pris des mesures sécuritaires importantes reconduites pour cette nouvelle édition telle notamment la fermeture de certaines rues à la circulation automobile comme la rue des Archives, la fin des festivités à minuit 30 et des renforts de l'armée pour assurer la surveillance.

    Nous reviendrons vers vous pour établir un bilan mais, avec la canicule en sus, ceux qui ne participeront pas à la fête et subiront l'envolée des décibels auront bien du mal à dormir !

    L'offre de musique sera très variée. Citons au hasard des différentes annonces faites et sans être exhaustif, folk et musique de chambre place des Vosges, un concert Jeunes Talents aux Archives nationales, des chansons de variétés devant la mairie du IIIe alors que le rock sera au rendez-vous devant la mairie du IVe, reggae et soul sont à l'affiche du Musée d'art et d'histoire du judaïsme rue du Temple. De la musique anglaise sera donnée 16 rue des Minimes alors que les 4  saisons de Vivaldi résonneront  30 rue du Grenier Saint-Lazare, le gospel pourra être entendu rue des Barres,  des œuvres chorales seront  chantées dans l'église des Blancs Manteaux et un concert d'orgue est prévu dans l'église Saint-Louis en l'Ile. Citons enfin un concert de musiques du monde place Igor Starvinsky.

    Comme nous pouvons le constater les musiques proposées seront  diverses et  adaptées aux goûts de chacun. 

    Lors d’une conférence donnée  à la Cité de la musique,  le  musicologue  Guillaume Kosmicki  précisait « La musique que nous aimons, et c’est ce pourquoi nous l’apprécions, parvient à nous tirer hors de la banalité du monde. Elle nous procure une expérience extraordinaire  de l’ordre de la transcendance. »  Pourtant nous sommes obligés de constater comme l’écrivait récemment le journaliste Jean-Pierre Robin « que la mauvaise musique chassait la bonne »,  voire l’étouffait. Il se fondait  pour cela sur la loi de Gresham datant du XVIIe siècle qui démontre que la « bonne monnaie » (faite d’or et d’argent) est thésaurisée au détriment de la « mauvaise monnaie » qui passe de main en main.

    Aussi sommes-nous nombreux à partager le sentiment que malgré la variété du ressenti de chacun face à la musique, la fête de la musique a évolué vers une certaine « pauvreté rythmique et harmonique » où avant tout le niveau élevé des décibels l’emporte.

    Dominique Feutry

     

  • CS 1 Le couteau suisse "de base". Prix 20 € environ à la "Coutellerie du Marais", 6 rue du Pas de la Mule (IIIe)

     

     

    Il sert aussi de tire-bouchons, le cas échéant, ou de poinçon mais il ne s'agit pas du modèle hallucinant à mille lames qui fait assaut d'ingéniosité et d'imagination pour rassembler dans un seul et même objet des outils en tout genre….

    C'est l'arme choisie par les habitants du Marais qui ne supportent plus l'invasion sur leurs murs d'affiches racoleuses et l'accumulation sur les descentes d'eau ou autres supports des affichettes et autres stickers. Plusieurs riverains réfractaires leur ont déclaré la guerre et on remarquera que nos quartiers sont relativement débarrassés de leur présence indésirable grâce précisément à cette mobilisation.

    Coutellerie du marais - pas de la mule laguiole.jpgLa coutellerie du Marais. Un magasin qui entretient les traditions de Thiers et de Laguiole en cultivant l'excellence française dans ce domaine

     

    D'aucuns feront observer que ce n'est pas là le rôle des citoyens ordinaires ; qu'il existe des services de la mairie de Paris qu'on paye et qui ont vocation à s'en occuper. Certes, mais ils ne le font pas ou trop peu souvent. Alors, un petit coup de canif ici ou là, c'est distrayant et ça débarrasse le plancher de toutes ces invitations à des massages exotiques ou à des travaux d'artisans qui sont très souvent des arnaques. De ce point de vue, le "coup de canif" est un acte d'utilité publique car il protège les gens crédules qui ont la faiblesse de se laisser prendre.

    Pour illustrer ce propos, signalons qu'il y a régulièrement des campagnes d'affichettes de soi-disant artisans tous travaux qui déboulent sur tous les arrondissements de Paris à raison d'une affichette tous les 5 à 10 mètres. Sachant que le réseau viaire de Paris est de 958 kilomètres (PARIS – Fernand Bournon 1857-1909), il faut pour le couvrir dans de telles conditions 95.800 à 191.600 affichettes !!! Quel est l'artisan qui peut faire face à un tel programme ?

    On a tout lieu de penser que c'est plutôt l’œuvre d'officines occultes dont les visées n'ont jamais été très claires à nos yeux. On espère que les services de police ont tout de même une idée de leur nature, bien qu'elles n'interviennent apparemment pas.

    En réalité, ces publicités, qui n'indiquent aucune adresse et un simple numéro de portable, sont des attrape-gogos. Les combattre relève de la légitime défense !

    GS

     

  • IMG_0815 (2)Le mur pignon massacré du 60 rue Chapon (IIIe) (photo VlM)

     

    A l’instar de ce qui s'est passé sur le mur pignon situé à l’angle des rues Vieille du Temple et des Quatre Fils (IIIe), heureusement  harmonieusement décoré aujourd’hui,  l’un des deux murs qui encadrent  le 60 rue Chapon (IIIe) est massacré depuis des années par des tags, inscriptions et affiches horribles qui enlaidissent plus que jamais ce renfoncement de la rue qui mérite un autre traitement.  En 2014-2015, ce mur et celui qui lui fait face avaient été « mis à disposition » semble-t-il de graffiteurs mandatés par « Urban Safari », l’émission de Radio Marais (avec quelle autorisation pourrait-on ajouter ?).

    En 2015 il a été décidé,  dans le cadre du projet « Paris Murs-Murs » que le « graffeur »  dénommé "2SHY" ( ?) qui s’était d’abord exercé sur les trains de banlieue, décore l’un des deux murs. Le thème qu’il a représenté mêle souvenirs  d’enfance et sac d’écolier.

     

    YP03-0251j-05L'autre mur pignon du 60 rue Chapon et sa  joyeuse fresque

     

    Mais pourquoi n’avoir décoré alors qu’un seul mur ?

    L’autre mur est toujours maltraité et voué à son triste sort qui empire et gagne le mur décoré qui commence à recevoir tags et inscriptions alors qu’il semblait protégé. Même la façade de l'immeuble entre ces deux murs est taguée… Il est ainsi des endroits totalement délaissés, la mairie n’est  pourtant pas sans moyen pour faire cesser ces abus et que l’on ne nous dise pas "c’est  privé nous ne pouvons rien faire."

    Ce laisser-faire sous prétexte de tolérance donne en effet une impression de saleté qui ternit profondément l’image de Paris et désespère riverains et habitants.

    "Vivre le Marais !" a demandé aux services de la propreté d’intervenir et de prendre en main ce dossier détestable.

    Dominique Feutry

     

    Enregistrer

  •   A00

    L'entrée de "La Mouette Rieuse", 17 bis rue Pavée (IVe) (photo VlM)  

     

    Fermée depuis 4 ans (voir notre article du 6 novembre 2013), la librairie "Mona Lisait", dont la disparition s'est inscrite dans une tendance générale de fermeture des commerces de livres, renait finalement de ses cendres. En effet que n'a t'on dit sur le devenir de cet immense local  magnifiquement situé en plein centre du Marais, face à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris (l'Hôtel de  Lamoignon)  et à deux pas du Musée Carnavalet. On pouvait s'attendre à l'installation d'un magasin de luxe ou de prêt à porter. 

    Finalement grâce à des entrepreneurs audacieux qui croient à la pérennité de la vente de livres en boutique, le 13 bis rue Pavée (IVe)  est redevenu un lieu de culture et fait un pied de nez à tous ceux qui voulaient jouer les Cassandre.  Lumineux, aéré, sobre, cet espace où ont été employées des couleurs douces appelle les passants à entrer.   

    D’après nos informations, neuf mois de travaux et 1 million d’euros d’investissements ont été nécessaires pour donner cette belle allure aux locaux de 470 m2  sur  3 niveaux avec une  idée intéressante consistant à transformer le pan de mur, côté jardin des Rosiers-Joseph Migneret, en mur vitré permettant de plonger sur le jardin. L’effet est assez bluffant. D’ailleurs au fond du rez de chaussée, profitant de cette vue sur la verdure,  est installé un café-salon de thé où il est possible de se restaurer.

     

    A0Le bar-salon de thé dont le vitrage permet d'admirer le jardin des Rosiers-Joseph Migneret (photo VlM)  

     

    Le choix des livres et de cadeaux proposés est important avec au niveau rue les soldes d'éditeurs, au 1er étage les romans et un dernier étage destiné à recevoir des expositions.

    Voilà qui nous réjouit, nous rassure sur la vente de livres en magasin et surtout permet de diversifier l'offre des commerces dans ce secteur très visité du Marais.   

     

    Ouvert du lundi au dimanche de 10 heures à 20 heures et jusqu’à 21 heures les vendredis et samedis

     

    Enregistrer

    Enregistrer

    Enregistrer

    Enregistrer

    Enregistrer

  •       Font haud généLa Fontaine des Haudriettes, juin 2017 (Photos VlM)

     

    Ce monument historique de style néo-classique rehaussé d'un bas-relief de Philippe Mignot qui représente une naïade, est l’œuvre de Pierre-Louis Moreau-Desproux qui le construisit en 1765 un peu plus bas à hauteur de 2 rue de Braque. Elle fut déplacée et installée au carrefour Archives/Haudriettes en 1933 à l'occasion de l'élargissement de la voie.

    Elle trône au centre d'une placette qui fait bien des envieux, en particulier la brasserie "La Terrasse des Archives" qui non contente d'avoir obtenu de la mairie de Paris une autorisation pour l'installation d'une contre-terrasse n'a de cesse de l'étendre comme le nénuphar de l’Écume des Jours !

    Font haud terrasseTerrasse, contre-terrasse et sa verrue sur l'espace public

     

    Il est étonnant que les inspecteurs de la direction de l'urbanisme et du paysage de la rue n'aient pas relevé encore cette liberté prise avec le règlement de la Ville de Paris….

    Nouvel avatar découvert ces jours-ci : un dessin non sollicité sous le fronton, avec la signature cabalistique d'un de ces maniaques qui aspirent à la qualification de "street artists" et n'ont pas de scrupules à défigurer des éléments de notre patrimoine collectif. Son nettoyage n'est pas du ressort de la direction de la propreté car il s'agit d'un monument historique. Nous avons saisi en conséquence la direction  du Patrimoine et de l'Architecture de la mairie de Paris, seule compétente en la matière mais dont on craint que les délais d'intervention soient assez longs comme nous l'ont montré des expériences précédentes.

     

    Postscriptum du 21 juin 2017

    Avertie par nos soins, la Direction du Patrimoine et de l'Architecture de la mairie de Paris accuse réception de notre signalisation avec le message ci-dessous. Nous sommes ravis de constater sa rapidité de réaction et l'en remercions bien sincèrement.

     

    "Je vous remercie de votre message nous alertant au sujet de la Fontaine des Haudriettes, une nouvelle fois dégradée par des inscriptions sur son fronton.

    Nous mettons tout en œuvre pour la nettoyer dans les meilleurs délais et lui rendre au plus vite son état initial.

    Je n’ai pas encore la possibilité de vous donner précisément une date d’intervention des services de la propreté. Nous vous tiendrons informé."

    Très cordialement.

    Marion ROBERT

    Direction Patrimoine & Architecture

     

    Enregistrer

    Enregistrer

    Enregistrer

    Enregistrer

    Enregistrer

    Enregistrer

    Enregistrer

  •  

    20170615_155931 (1)Façade de l'immeuble de la Direction de l'Urbanisme côté avenue de France (XIIIe) (photo VM)

     

     

    Dans le cadre de ses échanges périodiques avec les responsables de la Sous-Direction du Permis de Construire et du Paysage de la Rue (SDPCPR), Vivre le Marais a rencontré Bertrand  Lericolais et son équipe,  dans un dialogue convivial et constructif a fait part de certaines interrogations et obtenu des explications sur les dossiers soumis à ses interlocuteurs.

    L’organisation des équipes de la  Sous-direction est  pérenne et les personnes affectées à nos 2 arrondissements du Marais connaissent bien de ce fait notre secteur, ce qui est rassurant.  La fusion des  4 premiers arrondissements en 2020 apportera sans doute quelques modifications,  mais des services de la Mairie de Parais sont déjà historiquement organisés selon cette configuration.

    Sur la répartition des rôles avec la DPSP (la nouvelle  Direction de la Prévention, de la Sécurité et de la Protection),  il apparait une bonne complémentarité.  La SDPCPR instruit les dossiers (autorisations de terrasses, enseignes …) et gère leur suivi ainsi que « tout ce qui est en débordement » (comme par exemple l’insalubrité. La  DPSP s’attache y compris le soir et le week-end au contrôle et à la verbalisation. La SDPCPR garde toutefois sa capacité de verbalisation avec des agents assermentés mais sur des infractions plus graves,  tel le retrait d’autorisation de terrasses,  et lorsque des  procédures administratives sont engagées.

    Nos interlocuteurs rappellent à ce propos l’opportunité  que présenterait une loi avec des amendes plus élevées et des astreintes… Ils ajoutent avoir rédigé un projet de texte dans ce sens mais pour l’instant resté lette morte. 

    Nos signalons un certain nombre de dossiers  qui nous semblent en infraction avec les règlements et existants notamment celui des terrasses pour lesquels la SPCPR va agir.  Nous évoquons la placette à l’extrémité de la rue du Bourg Tibourg (IVe) avec toutes ses contreterrasses qui  la gâchent et l’encombrent  et la place du Marché Sainte-Catherine (IV), elle aussi enlaidit par les terrasses  où les riverains souffrent du bruit.

    Il semblerait qu'une concertation soit en cours de lancement par la mairie du IVe avec les exploitants concernés de la rue Bourg Tibourg où a priori, ce qui est étonnant, les riverains ou notre association qui les représente n’ont pour l’instant pas été conviés ?

    Quant à la place du Marché Sainte-Catherine un projet d’aménagement a  été développé et accepté  dans le cadre du budget participatif mais aurait reçu  un avis négatif de l’ABF.  Nous allons enquêter à ce sujet.

    Nous apprenons dans le cadre de nos échanges que le fait de repeindre un mur pour l’approprier notamment s’il a été tagué … relève d’une autorisation d'urbanisme.

    En conclusion, il nous est confirmé que le règlement de terrasses n’est pas en cours de modification, contrairement aux bruits qui ont pu courir ici et là.

    Dominique Feutry

     

    Enregistrer

  • IMG_0803Le nouveau magasin "Côtésushi" 31 rue Rambuteau (IVe) (photo VlM)

     

     

    Nous avions indiqué (article du 27 mars 2017) que la rue Rambuteau souffrait au plan commercial car plusieurs commerces fermés étaient à céder.  L’un d’eux aancien magasin de primeurs vient d'être transformé  en magasin de sushis.

    L’enseigne est dénommée « Côtésushi ». Aaprès d’importants travaux d’aménagement, le magasin  est sobre, zen même et s’insère  avec  goût dans le paysage. Il comble aussi un manque dans le rue, à savoir l’offre de sushis, des produits  qui sont  devenus  un véritable phénomène, car si au départ  l’effet mode jouait, aujourd’hui les consommateurs de sushis montrent un véritable engouement  à leur endroit.

    Seule ombre pour ce nouveau commerce, ses bicyclettes, à la fois supports publicitaires et servant aux livraisons. Elles trônent soit sur le trottoir, gênant alors le passage des piétons, très nombreux, soit elles stationnent  sur l’emplacement de livraison-parking devant la boutique, empêchant des livreurs de s’y  garer. Ces derniers restent alors sur la chaussée pour effectuer leur livraison  et bloquent la circulation…

    Il y a fort à penser que les agents de la Direction de l’Urbanisme y mettront bon ordre lors d’un de leur passage qui ne manquera  pas de se produire.

    Dominique Feutry

     

  • MamieIl a ouvert depuis peu : "Chez Mamie", restaurant chinois, 18 rue du Grenier Saint Lazare (IIIe). (Photos VlM)

     

    L'ouverture d'un restaurant chinois dans ce quartier du IIIe n'est normalement pas un évènement. Celui-ci interpelle néanmoins, à commencer par son enseigne. Un nom  qui résonne étrangement pour un restaurant étranger, et qui invite à regarder ce qu'il cache, dans cette salle qui ouvre sur une loggia faisant office de terrasse pour ceux qui veulent absolument s'installer dehors.

    Le patron, de façon aussi surprenante, se prénomme Jacky. Son patronyme Teng nous renseigne mieux sur ses origines chinoises. Il vient de la province de Sichuan. Cette région du sud-ouest du continent chinois est connue pour sa cuisine, l'une des quatre grandes de l'Empire du Milieu. Elle se caractérise notamment par l'usage du piment dans certains plats signalés par 1,2 ou 3 petits dessins qui en figurent la virulence.

    La cuisine de Sichuan sait aussi satisfaire des goûts pour des mets peu épicés. Elle fait une large place aux fritures et à la cuisson à la vapeur.

      Mamie salleJacky Teng près du comptoir

     

    La salle est spacieuse, décorée avec goût et confortable. Une cave est aménagée au sous-sol en salon particulier pour accueillir un groupe de 10 à 12 personnes pour des repas sur commande (fêtes familiales, évènements d'entreprises …)

     

    Mamie ssol

    Pour l'avoir essayé, nous témoignons que ce nouvel établissement se mesure aux meilleurs de nos restaurants asiatiques dans le Marais IIIe et IVe (*). L'accueil est chaleureux. Compter 25 € en moyenne par personne, boisson comprise. Tél. 09 54 52 02 99

     

    (*) En toute rigueur, nous sommes ici en dehors du Marais mais nous en sommes très proches…