Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2017

  • Dpsp 36 archives 29 05 17Equipe de la DPSP devant l'entrée de l'école maternelle "Jacques Cœur". Deux agents, hors champ, assistent en formation. L'agent du fond tient en mains la liste complète des lieux souillés

     

    Six agents de la DPSP (direction de la protection, de la sécurité et de la prévention), la nouvelle unité de lutte contre les incivilités de la mairie de Paris, s'affairaient ce matin du 29 mai vers 9h30 devant le mur pignon du 36 rue des Archives (IVe), un site que les afficheurs sauvages apprécient.

    Pas plus tard qu'hier, nous regrettions l’utilisation de ce mur à des fins parmi d'autres de publicité électorale au profit du parti "En Marche" et de son candidat pour le IVe Pacôme Rupin.

    Nous sommes convaincus qu'il se rachètera. En attendant, son investissement est parti en fumée. A 10h30, toutes les affiches collées sur ce mur avaient disparu et l'équipe s'est déplacée sur un autre site du quartier. A la question : "En Marche" va-t-il payer l'amende ? les agents de la DPSP n'ont pas su répondre.

     

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    Invalides-a-paris-lors-du-pic-de-pollution-en-france-le-1er-decembre-2016-730x485Les Invalides voilés par un pic de pollution

     

     

    Venant du Benelux, accentuée par un fort ensoleillement et une chaleur élevée,  la pollution à l’ozone touche une nouvelle fois l’Ile de France et Paris ! Les mesures habituelles sont recommandées  par la préfecture qui conseille d’emprunter les transports en commun, les bicyclettes et de marcher à pied,  avant de passer au stade supérieur si la situation n’évoluait pas favorablement rapidement, c’est-à-dire la circulation alternée.  

    Comme à chaque fois en pareille circonstance les franciliens semblent résignés comme ces joggeurs  qui continuent à  pratiquer leur sport alors que cela est fortement déconseillé ou ces conducteurs qui ne diminuent pas la vitesse de déplacement de leur véhicule alors que les panneaux de signalisation le leur rappellent à tout  instant !

    Entre comportement citoyen, pas toujours évident à adopter,  et mesures plus drastiques qu’hésite à prendre l’administration,  un certain flou règne finalement et empêche de mettre en œuvre des plans plus stricts et plus efficaces.

    Les intérêts en jeu, nous l’avons déjà souligné, sont, il est vrai conséquents et entremêlés. Ils touchent  de nombreux acteurs et sont économiquement très sensibles. C’est pourquoi au-delà de la fermeture des voies sur berges de la Seine, au-delà du développement des véhicules électriques, au-delà des résolutions de la COP 21 dont on constate les difficultés d’application des accords de Paris… chacun doit à son niveau œuvrer et placer sa pierre, si petite soit-elle, afin d'inverser ce qui est devenu un sujet majeur de santé publique pour notre société.

    Dominique Feutry

     

  • Pacôme rupin géné

     

    Pacôme Rupin, qui peut se réjouir que son mentor Emmanuel Macron ait recueilli 90,49 % de nos voix dans le IVe au second tour des présidentielles, n'a pas besoin de se livrer au racolage à l'aide d'affiches sauvages. C'est pourtant ce qu'il fait ici, 36 rue des Archives (IVe). Il souhaite nous rencontrer. Avec plaisir, Pacôme, mais surtout si vous renoncez à défigurer ce quartier qui est si beau et qui demande qu'on le respecte….

    Didier le reste pc dét

    Nicolas bonnet

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nicolas Bonnet Oulajdj, qui se présente avec la chaleureuse Évelyne Zarka dans le IVe, et Didier Le Reste dans le IIIe croient défendre le PCF avec leurs affiches elles aussi sauvages sur les murs du Marais.

     

    Roger vincent 24 02 14Bloche

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Vincent Roger et Patrick Bloche

     

    On recevra avec plaisir Vincent Roger, leur adversaire "Les Républicains", dont on constate qu'il respecte consciencieusement notre environnement en cette période électorale propice aux débordements, tout comme Patrick Bloche le candidat PS sortant.

     

    Bassil parcmètre

    Celui-ci fait très fort dans le IIIe : il emmaillote carrément les parcmètres, sur toutes leurs faces, pour être sûr qu'on va bien le voir ! Il s'appelle Raymond Bassil et milite pour "En Marche" sans en faire partie…. Décidément, cette époque nous réserve des surprises !

     

    Insoumis

     

    Les disciples de Mélanchon, Jean-François Lallemand et Hélène Franco dans le IVe, ont opté pour l'affichette. Pour compenser la taille modeste de leur visuel, ils ont choisi de matraquer. La pauvre descente d'eau qui ne demande rien à personne se voit ainsi affublée d'une dizaine de "stickers"….

     

    Dagoma seybah internaute  Bayou

    Toujours dans le IIIe, on a cherché Seybah Dagoma, députée PS sortante. Aucune trace et on l'en remercie. Il y a dix jours, des affichettes avaient germé. Elles ont disparu. C'est mieux ainsi. Tout comme on est reconnaissants au "Vert" Julien Bayou, de se borner à distribuer des tracts.

     

    Grivaux

    Benjamin Griveaux (Photo "Les Échos") mérite aussi des louanges. Il est vrai qu'avec les 93,41 % de voix que nous avons apportées à Emmanuel Macron aux présidentielles dans le IIIe, lui qui se réclame de notre nouveau président et qui bénéficie de son investiture, n'a certainement pas besoin de s'abaisser à recourir à un processus illicite et sauvage pour être reconnu.

     

    Lancar pawlick 12 04 12

    Quant à Deborah Pawlik, la candidate "Les Républicains" dans le IIIe, qui pour son coup d'essai voudrait bien faire un  coup de maitre, nous la recevrons aussi très volontiers car, en dehors des panneaux officiels, nous n'avons pas trouvé de manifestation intempestive de sa part sous la forme d'affiches ou d'affichettes.

    Gérard Simonet

     

  • Berges rive d pont marie 25 03 17Berge rive droite entre le pont Louis-Philippe et le pont Marie (IVe) (Photos VlM, clic gauche dans les images pour agrandir)

     

    Face au succès que nous reconnaissons volontiers du nouvel aménagement des rives de la Seine, nous avons quelques fois joué les Cassandre, voire les oiseaux de mauvais augure, en prédisant une dégradation rapide de cet environnement sous l'effet des nuisances d'une fréquentation excessive et de l'intervention des vandales, qui sont malheureux quand ils voient un mur propre et n'ont de cesse que de l'enlaidir de leurs gribouillages.

    Les jours derniers, la réalité a fait mine de nous donner raison : des graffiti en nombre sont apparus sur les murs à hauteur du pont de Sully et d'autres ont commencé à pointer le nez ici ou là. Même la jardinière qui barre l'accès depuis le quai de l'Hôtel de Ville avait troqué son blanc d'hermine contre un fatras de signes cabalistiques à la peinture noire…

    Les services de la propreté de Paris sont intervenus manifestement. Tout est rentré dans l'ordre par enchantement et il convient de le dire et de s'en réjouir.

     

    Véhicule propretéCe véhicule électrique fait la navette pour récupérer les déchets

     

    Propreté bergesCet agent de la mairie de Paris ramasse les déchets un par un, y compris les mégots !

     

    Ils sont très présents sur le site, ces services, et paraissent avoir reçu des instructions strictes pour que l'état de ce qu'on appelle désormais "un parc" soit irréprochable. C'est une gageure quand on se dit que les mois d'été vont voir la fréquentation multipliée par "N" (avec N très grand). On peut y croire néanmoins si la volonté de réussir est aussi forte que nous le pensons.

    Rien n'étant parfait en ce monde, il reste tout de même quelques points noirs qui ne nous ont pas échappé et que nous signalons à l'attention de Christian Najdovski, en charge de la voirie et des déplacements, le mentor de l'opération à l'Hôtel de Ville, et Mao Péninou qui règne sur la propreté.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               

    Berges tags Berges tags

     

     

     

     

     

     

     

    A gauche, sous la rampe d'accès depuis la rue de Lobau, à droite près de la "Maison Rouge"

     

    Les services de la propreté seraient bien inspirés de "finir le job". Un grand merci à eux !

    Gérard Simonet

     

    Pour rejoindre l'association et apporter votre soutien, cliquez ICI !

     

     

  • Hôtel lamoignonHôtel Lamoignon, siège de la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, 24 rue Pavée (IVe) (Photo VlM)

     

     

    Le Marais attire, le Marais intrigue, le Marais fascine… Il y a ceux qui cherchent à tout prix à y vivre. On les comprend et on les accueille volontiers mais ils font hélas monter le prix du foncier et "gentryfient" les quartiers. Ceux aussi qui y voient la poule aux œufs d'or et dépensent une fortune à acquérir des baux commerciaux pour ouvrir des boutiques de luxe. Il y a les touristes qui s'y pressent pour découvrir ses charmes et ses trésors….

    Cet engouement n'échappe à personne et incontestablement pas aux médias qui consacrent au Marais des foules de reportages et raffolent d'interviews auprès des habitants pour savoir comment ils vivent dans cette sorte de "réserve", réagissent à l'invasion des visiteurs et s'organisent pour protéger tout autant le patrimoine collectif dont ils sont dépositaires que leur qualité de vie.

    Il ne se passe pas une semaine sans que nous recevions des journalistes pour une interview sur ces problématiques. Dans l'affaire des rats qui ont fait la une ces mois derniers, ils sont venus de l'étranger pour enquêter sur un  phénomène qui en a surpris plus d'un. On s'en serait bien passé mais voilà…. Il fallait assumer.

    Plus motivante pour nous, une demande d'entretien nous est venue d'une jeune doctorante serbe qui a choisi le Marais comme objet de thèse, en association avec l'université de Paris 1. Le titre interpelle : "La patrimonialisation ou la mise en patrimoine du Marais". Aucun de ces deux termes ne nous parle de façon explicite. Ils font partie pourtant du langage des chercheurs et à ce titre nous avons jugé qu'il était intéressant de découvrir ce qu'ils recouvrent et d'ouvrir à l'étudiante les lignes de ce site.

    Il s'agit d'Isidora Stanković, de l’université de Belgrade, détachée auprès de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Intentionnellement nous avons reproduit fidèlement son texte sans chercher à en optimiser le style tant nous avons de respect pour le niveau exceptionnel que peut atteindre dans la connaissance de notre langue un étudiant étranger dont la culture est plutôt éloignée de la nôtre.

    Gérard Simonet

     

    Stankovic isidoraIsidora Stanković

     

    Nous vous invitons à lire l'introduction à sa thèse et d'en poursuivre la lecture en cliquant gauche au bas de cette page :

     

    La patrimonialisation ou la mise en patrimoine du Marais

     

    Le Marais. Un endroit que vous tous déjà connaissez très bien. C’est un des premiers endroits d’où la ville de Paris a commencé à se développer au Moyen Âge. En outre, il s’agissait d’un des endroits les plus prestigieux quand plusieurs rois de France y résidaient avec de nombreux fonctionnaires et des aristocrates qui ont construit des résidences luxueuses et célèbres. Pourtant, il y a eu des époques où c'était un des quartiers les plus pauvres, habité par des marchands, artisans et immigrants vivant dans des appartements surpeuplés sans système d’assainissement.

    Le Marais est un des premiers quartiers parisiens juifs, et un des quartiers gays reconnu du monde, avec l'existence d'une importante communauté chinoise principalement dans le nord et une population diversifiée qu'on qualifie ici souvent de "bobos" (bourgeois-bohème). Sans oublier ceux qui, les plus nombreux, n'ont aucune étiquette. C’est aussi une des deux zones parisiennes déclarées secteurs sauvegardés par la « loi Malraux » de 1962 et un des quartiers de Paris qui a été, par la suite, fortement influencé par la gentrification, lors de sa rénovation.

     

     

    (suite…)

  •    6a00d8341d8a0f53ef013487f51c59970c-320wiLivraison du Monop' bloquant la circulation de la rue des Haudriettes (IIIe) (photo VlM)  

     

    Solution choquante que celle mise en œuvre par la RATP sur la ligne 29… Constatant qu'un magasin Monop' (groupe Casino) situé rue des Haudriettes (IIIe) est livré chaque matin par des camions qui bloquent la rue (voir notre article du 4 octobre 2010), en dépit de nombreux espaces livraisons, et plutôt que de verbaliser, la régie a tout bonnement choisi la solution de détourner le trajet depuis le 4 avril dernier !!!

    Ainsi au lieu de verbaliser,  on supprime pendant trois quarts d'heure chaque matin la desserte de quatre arrêts. Rappelons que le 29 dessert la Gare Saint-Lazare et tout un quartier de bureaux et de grands magasins : tant pis pour les travailleurs !
       IMG_0720Affichette apposée sur les arrêts de la  ligne 29 (photo VlM) 
     
     
     
    Nous avons un nouvel exemple de privatisation de l'espace public, comme le fait depuis des mois le magasin de la marque "Supreme" qui monopolise régulièrement les rues Barbette, Vieille du Temple et Des Quatre-Fils (IIIe) et empêche les piétons de circuler avec le renfort d'une "service d'ordre" privé tout à fait illégal (voir nos articles des 18 mai, 8 et 10 décembre 2017) !
     
    Dans le  cas de la RATP le fait que de simples intérêts mercantiles privés l'emportent sur le service public est encore bien plus grave et illustre malheureusement combien dans la vie courante l'exemple du pot de terre contre le pot de fer devient peu à peu force de loi.
     
    Nous sommes intervenus auprès de Christophe Najdovski, Maire-Adjoint auprès d'Anne Hidalgo en charge de la voirie et des déplacements, pour qu'il se penche sur cette anomalie qui frappe un service public, en l'espèce un moyen de transport en commun, pour céder aux intérêts d'une activité marchande. Alors même qu'il suffirait que la police ou la DPSP verbalise ceux qui occupent indument les nombreuses places de livraisons qui ont été créées sur la rue.
     
    En réponse nous avons reçu de sa part le message suivant :
     
    "J’ai demandé à la Section Territoriale de Voirie de sanctuariser l’aire de livraisons située au numéro 10 de la rue, et de solliciter la Préfecture de Police pour verbaliser le stationnement illicite sur cette aire.

    Un message sera envoyé au gestionnaire du magasin pour qu’il utilise cette aire située à proximité".

    Il manque apparemment une pièce au puzzle : une réprimande à la RATP qui se permet avec légèreté de dérouter une ligne de bus et supprimer des arrêts pour plaire à un commerce qui ne se donne pas la peine de traiter régulièrement ses problèmes de livraison.
     
    Dominique Feutry 
     
     
  •    AOOAAVue de la Préfecture de police de Paris (photo le Monde) 

     

     

    En application de la loi du 28 février relative au "statut de Paris et à l'aménagement métropolitain", la répartition des compétences entre la Mairie de Paris (DPSP) et la Préfecture de police est désormais arrêtée.

    Le site de la Préfecture de police https://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr/Demarches/Particulier a d'ores et déjà pris en compte ces évolutions qui, rappelons le, entreront en application le 1er juillet prochain.

    Parmi les modifications, les compétences de la Préfecture en matière de lutte contre les nuisances sonores seront fonction de l'origine de ces nuisances. Une répartition qui n'est pas si évidente et qui ne facilitera pas la vie des Parisiens. Nous l'avions d'ailleurs déjà perçu à la suite de la réception des précisions apportées par Matthieu Clouzeau, directeur de la DPSP,  suite à la parution de notre article du 13 mai dernier,

    La préfecture distingue ainsi les nuisances sonores émanant d'un local professionnel, les bruits de musique provenant d'un établissement recevant du public, les bruits liés au comportement d'une personne, les bruits de chantier, les bruits des livraisons et la tapage sur la voie publique. Pour chacune des causes l'administration  compétente diffère.

    Ainsi la préfecture reste compétente pour traiter des bruits provenant d'un local où sont exercées des activités professionnelles, sportives, culturelles, de loisir, ou bien provenant de commerces ou de bureaux). Après saisie de la préfecture, un inspecteur de salubrité sera chargé de l'enquête et une mise en demeure sera adressée à l'auteur  de la nuisance. En cas de récidive un procès verbal est dressé et envoyé au tribunal de grande instance.

    Pour les bruits de musique des bars, discothèques, restaurants diffusés de façon habituelle, la conciliation (?) est conseillée. Si elle n'aboutit pas, alors la préfecture doit être saisie au moyen d'un formulaire disponible sur le site mentionné ci-dessus. Rien n'est indiqué quant à la suite qui sera alors réservée à l'envoi de ce document?  

    En ce qui concerne les bruits découlant du mauvais comportement d'une personne (bruits domestiques,, chien…), la conciliation est à nouveau conseillée avant la saisie du commissariat qui pourra faire une mise en garde en cas de bruit anormalement élevé. Or nous savons qu'il est de plus en plus difficile de joindre son commissariat d'arrondissement  depuis la réforme récente des appels téléphoniques.

    En cas de bruits de chantiers, faute de concertation positive, en cas de livraison avec force bruit souvent en dehors des horaires stricts définis, le commissariat peut être saisi, voire la préfecture.  

    Enfin le tapage nocturne constaté "à l'oreille" entre 22h00 et 07h00 constitue un abus manifeste qui nécessite de contacter le commissariat central qui dépêche des agents. Ils  peuvent alors adresser une mise en garde ou infliger une contravention, 

    Toutes ces explications sont simplement écrites mais dans les faits il est difficile pour la victime de nuisances sonores de se faire écouter, de savoir où s'adresser et de pouvoir toucher les représentants de l'ordre. Souvent l'impression est que la laisser-faire l’emporte sur la réglementation, les textes existants, et cela est particulièrement mal perçu par les Parisines. Un constat qu'il convient de méditer

    Dominique Feutry 

     

  •   IMG_0729Potiche renversée devant le 15 rue de Grenier Saint-Lazare  (IIIe) (photo VlM)

     

    Chaque fin de soirée prolongée devient source de vandalisme, tags, peinture étalée sur les trottoirs, plantes arrachées dans leurs pots, saletés en tous genres parsèment nos rues (urine, papiers gras, canettes de bière, vomis), bruits et hurlements de fêtards alcoolisés qui peuvent pourrir la nuit de toute une rue …

    Des saccages plus importants sont signalés ici et là, comme une énorme potiche verte disposée par les services de la ville,  renversée dans le nuit du vendredi 16 au samedi 17 mai, devant la sortie de la rue Brantôme, 15 rue de Grenier Saint-Lazare (IIIe) ou un autre pot décorant un restaurant, mis à terre 26 rue Beaubourg dans la nuit du 22 mai (IIIe) (voir photos). Nous ne cessons de citer ces cas de ce qui est devenu, il faut le reconnaitre, le quotidien de la nuit dans bien des secteurs de Paris.

     

    IMG_0736Potiche renversée dans la nuit du 22 mai, 26 rue Beaubourg (IIIe) (photo VlM)

     

    A la mairie de Paris qui a pourtant les moyens d’agir en matière d’autorisations de terrasses, en prenant des arrêtés anti alcool et surtout en prônant moins ce type de fêtes désastreuses, on semble n’en avoir cure malgré les nombreuses mises en garde des associations d’habitants notamment. Tant pis si toute une génération est sacrifiée sur l’autel de la fête du profit ! Quant aux habitants qu’ils se taisent ou déménagent !

    Reçue récemment par des conseillers de la Maire de Paris une délégation de représentants du Réseau "Vivre Paris !" qui comportait un membre de "Vivre le Marais !" a rappelé haut et fort que cette situation n’était plus tenable et que le mécontentement des habitants s’installait durablement, d’autant que les nuisances décrites plus haut gagnaient de plus en plus de quartiers.

    La grogne s’intensifie et pèsera lourdement lors des prochaines élections !

    Dominique Feutry

     

  • Sans-titreLa librairie "Les cahiers de Colette" où est prévue une rencontre-débat avec Philippe Sollers le 20 juin, 23 rue Rambuteau (IVe)

     

     

    Le 13ème festival des cultures juives est annoncé avec grand renfort de publicité notamment au travers d’une plaquette détaillée dont l’éditorial double est signé par les Maires des IIIe et IVe arrondissements.  Cette manifestation se déroulera, outre le Marais, dans 6 autres arrondissements, du 6 au 26 juin.

    Au hasard des multiples concerts, expositions, conférences, projections, lectures et spectacles organisés pour l’occasion, soit plus de 40 évènements,  nous relevons des chants de la résistance  qui seront interprétés par  un duo de rap allemand accompagné par une des dernières survivantes de l’orchestre du camp d’Auschwitz le 11 juin à 20h30, à la Cité des internationale des Arts (18, rue de l’Hôtel de Ville  IVe).

    Le vernissage avec visite guidée « L’esprit du Bauhaus en Europe : de Sonia Delaunay et Moholy-Nagy à nos jours » est annoncé le 12 juin à 18h00, à la galerie Saphir (69 rue du Temple IIIe).

     

    260px-P1200707_Paris_III_rue_Volta_n37_rwkLe théâtre du Marais où sera interprété "Yades je me souviens"  le 21 juin, 3 rue Volta (IIIe)

     

    Au Cinéma "Le Luminor" (20 rue du Temple IVe), le film intitule « Le Kibboutz : un rêve israélien » sera projeté à 20h30, suivra un débat animé par un sociologue.

    Le Lundi 19 juin à 20h30, les Archives Nationales serviront de cadre à un concert « Mélodies hébraïques, un rêve vieux de 3 000 ans »  (60 rue des Francs Bourgeois  IIIe).

    A l’occasion de la parution de son dernier roman « Beauté »  une rencontre-débat avec Philippe Sollers, animée notamment par un journaliste, aura lieu le 20 juin dans la librairie « Les cahiers de Colette »  (23 rue Rambuteau  IVe).

    Enfin citons, le mercredi 21 juin à 16h30, « Yadés, je me souviens »  qui retrace l’histoire sur 7 générations d’une famille expulsée d’Espagne en 1492.  Théâtre du Marais (37 rue Volta IIIe).

     

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    20170513_142408Le trottoir entièrement occupé par divers mobiliers 3 rue des Guillemites (IVe). On aperçoit en face l'autre trottoir lui aussi occupé certains jours (photoND)

     

    Les abords de l’intersection des rues Sainte-Croix de la Bretonnerie et des Guillemites (IVe) deviennent de plus en plus difficiles à vivre pour les habitants riverains.

    Du fait de la fréquentation  habituellement  élevée de cette voie très passante, très empruntée par les touristes  et de l’afflux de spectateurs à certaines heures de la journée au théâtre « Le Point Virgule », l’espace public ne souffre pas d’être encombré par une privatisation rampante. C’est malheureusement ce qui se produit et qui occasionne les désagréments que dénoncent les riverains. Difficulté d’emprunter les trottoirs occupés, bruit et « enlaidissement de l’espace » sont les récriminations les plus citées.  

    IMG_0710 Effigie et affichage imposantes du Point Virgule attachées à de potelets sur le trottoir opposé à celui du théâtre (photo VlM)  

     

    C’est ainsi que la terrasse du magasin mi brocante, mi salon de thé, 3 rue des Guillemites, installée depuis l’an passé, qui occupe tout le trottoir  (une autorisation avec l'affichette officielle est placée sur la vitrine) se trouve de temps à autre étendue au trottoir d'en face gênant les piétons lorsque des véhicules s'engagent dans la rue. Est-ce normal ?

    Autre exemple de l’occupation de l’espace public, le théâtre « Le Point Virgule » qui semble disposer pour ses manifestations (voir notre article du 11 janvier 2017) du trottoir qui fait face à son établissement. Il est en effet  utilisé comme une extension pour y installer effigie d’artiste grandeur nature et affiches attachés au mobilier urbain.

    20170511_221806Attroupements bruyants le soir devant le théâtre Le Point Virgule (photo ND)

     

    Nous sont  signalés aussi des attroupements  bruyants tard le soir devant certaisn débits de boissons

    Si chaque commerce privatisait ainsi l’espace public pour disposer du mobilier et des supports publicitaires alors que la Mairie réfléchit à la réduction du mobilier urbain, les piétons ne pourraient plus circuler…

    "Vivre le Marais !" a informé la Direction de l’Urbanisme et la Direction de la Prévention, de la Sécurité et de  la Protection (DPSP) de ces situations.

    Dominique Feutry