Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2017

  • IMG_0377 Photo de la rue des Blancs Manteaux dans sa section proche de la rue Vieille du Temple (IVe), le 13 mars 2017 à 08h00 (photo VlM)

     

    En ce matin ensoleillé, quasi printanier, une grande effervescence régnait rue des Blancs Manteaux à la hauteur du square malheureusement fermé depuis un moment pour infestation de rats.

    Camions, table sur tréteaux occupée par des machines à café à l'usage des nombreux techniciens présents, appareils de tournage de films, câbles et autres installations donnaient un air inhabituel à la rue.

    Le Marais nous le savons est très prisé pour des tournages de films. Nous sommes demandeurs d'information sur la nature du film en préparation. Ceux qui savent seront les bienvenus s'ils nous mettent dans la confidence…

     

    Postscriptum du 15 mars

    Le Directeur de la DPSP, dont nous saluons l'intérêt qu'il prend à la vie de nos quartiers, répond à notre interrogation en nous précisant qu'il s’agit d’une série TV italienne qui s’appelle « Maggie e Bianca Fashion Friends », dont un épisode  s’appellera « DE PARIS AVEC AMOUR » (avec donc 3 jours de tournage à Paris).

     

  • Les%20Arts%20et%20Métiers%20St%20Nicolas%20des%20champs%20007
    Détail d'une fresque XVIIe peinte par Georges Lallemant dans l'une des chapelles rayonnantes de l'église Saint-Nicolas-des-Champs (IIIe)  

     

    C'est à la mairie du IIIe arrondissement qu'à eu lieu cette année le lancement de la 20ème semaine du "Marais chrétien" en présence du Maire du IIIe, de Seybah Dagoma, Députée de la 5ème circonscription, et de Mgr Jérôme Beau, vicaire général de l'archidiocèse de Paris.

    Une cinquantaine de personnes assistaient à la présentation. Après les interventions des officiels, le fils du sculpteur Jean Touret, à qui l'on doit l'autel du chœur de Notre-Dame, a présenté plusieurs œuvres de son père car une rétrospective lui est consacrée à l'église Saint-Denis du Saint-Sacrement, 68 bis rue de Turenne (IIIe).

    Parmi les nombreux spectacles concerts, rallye, visites guidées, projections de films, expositions et conférences qui vont émailler la semaine du 10 au 19 mars citons le rallye pédestre "Beauté et vérité" (rendez-vous  devant le square des Blancs-Manteaux rue éponyme dimanche 12 mars à 14h00), la visite des chapelles rayonnantes restaurées de Saint-Nicolas-des-Champs (mercredi 15 mars à 10h30  254, rue Saint-Martin IIIe), la "Messe brève" de Mozart qui sera donnée à l'église Saint-Merri par l'Ensemble vocal de Paris (vendredi 17 mars à 20h30, 76 rue de la Verrerie IVe).

    La visite conférence des 100 panneaux de bois sculptés provenant de l'abbaye de Saint-Vaast installés dans l'église Sainte-Élisabeth est organisée samedi 18 mars à 15h00 (195 rue du Temple IIIe),  la conférence sur les vitraux de Braque sera donnée à la mairie du IIIe arrondissement (mercredi 15 mars à 14h30, 2 rue Eugène Spüller), le concert du 19 mars sur des extraits de la passion selon Saint-Jean de J-S Bach aura lieu  à 19h30 à l'église des Billettes, 24 rue des Archives (IVe). Une très intéressante visite de la synagogue de Nazareth (15 rue éponyme) est prévue à 10h30 le mardi 14 mars…

    Pour davantage d'informations, se rendre sur le site dédié à l'adresse suivante : maraischretien.com

     

  •    P3090001Vue du véhicule détruit par les flammes rue des Ecouffes (IVe) (photo MGD)

     

    Alors que nous relations il y a peu (notre article du 06 mars 2017), un incendie vraisemblablement criminel qui s'était produit dans la nuit du jeudi au vendredi 3 mars sur des véhicules garés dans un parking motos devant le 129 rue Vieille du Temple (IIIe), six motos et une voiture ont brulé et sont totalement détruites, à nouveau, un incendie de voiture s'est produit à l'angle des rues du Roi de Sicile et des Ecouffes (IVe) le 07 mars. Le véhicule inutilisable est resté stationné à l'emplacement où il a brûlé .

    Est-ce de la malveillance ou un accident, nous ne le savons mais ce nouvel incendie interpelle et la proximité des dates entre les 2 sinistres est troublante ?

    Osons croire pour l'instant que ce deuxième cas n'est qu'un incident de moteur en surchauffe… !

     

  • Vign-liste-bis_news_conf_haussmann-defsite_d1667Une des photographies exposées actuellement au Pavillon de l'Arsenal dans le cadre de "Paris-Haussmann, le pari d'Haussmann" 

     

     

    Nous vous avions annoncé dans un article du 30 janvier 2017  la trés intéressante exposition "Paris-Haussmann, le pari d'Haussmann qui se tient actuellement au Pavillon de l'Arsenal. Dans ce cadre une conférence particulièrement documentée et étayée "Paris Haussmann-Modèle de Ville" a été donnée le 8 mars par les deux architectes Umberto Napolitano et Franck Boutté, commissaires de l'exposition. Ils ont passé « au crible » devant une salle comble les réalisations d’Haussmann et de son équipe pour en tirer des grands principes pouvant être appliqués dans le contexte et les normes d'urbanisation et de construction  actuels.

    Il a tout d’abord été rappelé qu’en 60 ans (1853-1914), période sur laquelle s’est étendue la puissante dynamique haussmannienne, 60% du territoire parisien a été construit ou reconstruit de 60 000 immeubles nouveaux.

    Se fondant sur les tracés des enceintes anciennes qui entouraient Paris, sur des repères définis souvent pas les monuments existants, « la transformation de Paris par Haussmann peut se lire comme une manipulation des cinq éléments constitutifs du paysage urbain : les voies, les limites, les nœuds, les points de repère et les quartiers.

    L’idée de la ville selon Haussmann s’étend à tout l’environnement construit, depuis les percées et le mobilier urbain jusqu’aux façades des immeubles, à leurs éléments de langage et au vocabu­laire de leur ornementation qui marquent de leur identité tant l’espace public que la sphère privée. »

    L’étude présentée montre que malgré une densité du bâti de 66%, le maillage haussmannien en termes d’accessibilité donne “un périmètre  marchable » sur 400 m de 1er ordre comparé à d’autres villes et il en est  de même de l’accessibilité des services.

    La ville est qualifiée de résiliente en ce sens qu’elle est durable puisqu’elle peut absorber les changements tout en gardant sa struc­ture (avec une grande cohérence de la ville du dessus et de la ville du dessous) et un surdimensionnement initial qui facilite mutations et évolutions.

    « Le tissu parisien est constitué de 3385 îlots « … bâtiments uniques dans lesquels ont été évidées des cours qui sont très hétérogènes en forme et en taille  mais similaires dans leurs typologies du fait de constituants identiques. »

    “En planifiant la ville par le vide – rues, repères urbains et espaces publics –, Haussmann découpe des « plaques urbaines » de superficies et d’échelles variables… L’îlot est le véritable outil de la densité, de cette incroyable compacité qui place Paris parmi les villes les plus denses au monde et en fait la singularité.”

    Enfin il est rappelé que « les immeubles destinés à la location varient de cinq à sept étages avec un rez-de-chaussée pour les commerces s’il est sur un boulevard, la loge de gardien. Puis on trouve un entresol, le 2ème étage bénéficie d’une hauteur sous plafond plus importante et d’un balcon. Les 3ème et 4ème étages identiques ont une hauteur inférieure, le 5ème étage est pourvu d’un balcon, le 6ème  étage est plus bas de plafond et abrite en soupente les chambres des domestiques. » 

    En conclusion, il ressort que le Paris d’Haussmann apparait encore aujourd’hui, malgré bien des évolutions, comme une référence tant aux plans de la résilience, de la densité, de la connexité, que porteur d’identité, d’intensité de mixité et d’attractivité. Une belle leçon du passé.

     

  • Bruit boucher oreilles jeune homme

    Vous êtes dérangés dans votre sommeil par le bruit de vos voisins, par les basses musicales ou le chahut d'un établissement recevant du public, comment êtes-vous protégés ? Quelle est la réglementation applicable ? Comment se défendre ? Quelles sont les chances de succès d'une procédure judiciaire ?

    Rafaële Rivais répond avec une précision chirurgicale à toutes ces questions avec les références de décrets qui caractérisent le bruit et le sanctionne "au pénal". De façon très professionnelle, elle fait le point sur des décisions de justice récentes qui montrent que notre justice protège efficacement le citoyen contre les atteintes à un droit fondamental, celui de dormir la nuit sans en être empêché.

    RafaeleRafaële Rivais

     

    Il faut absolument lire son dernier article sur le blog SOS-Conso du quotidien "Le Monde" et en garder la trace pour en faire son manuel de référence en cas de litige avec son voisinage.

     

  •  

    6719934_211a7cf2-fdab-11e6-9768-f7f450fa28d8-1_1000x625Équipements portés par les Sapeurs-pompiers de Paris

     

     

    La Mairie de Paris expose dans la belle salle des Prévôts-Tapisseries les sapeurs-pompiers de Paris sous le titre « Pompiers de Paris-Notre mission Sauver ».

    Le public découvre tout un univers.

    L’histoire tout d’abord de ce corps particulier qui est retracée au travers de nombreuses archives (photographies, projections/audio,  objets divers,  matériel d’intervention..). Il est expliqué que le Bataillon des sapeurs-pompiers de Paris est un corps militaire créé en 1811 par Napoléon Ier  qui avait failli périr dans un bal. Sa mission qui n’a pas changé  est d’intervenir dans un espace urbain particulièrement contraignant.

    C’est à la fin du XIXe siècle que des engins d’un nouveau type font leur apparition et ce n’est qu’en 1967 que le périmètre d’intervention des pompiers de Paris  a été étendu à la banlieue proche, soit 3 ans après la décision de faire accompagner le SAMU par les médecins pompiers accompagnent le SAMU.

    Les enjeux sont nombreux et nécessitent des matériels adaptés, des entraînements et des formations spécifiques. La construction de grandes tours et les menaces terroristes sont autant des gageures nouvelles qu’il a fallu  relever.

    Une exposition qui permet de mieux comprendre l'organisation d'une profession qui fait l'admiration de tous.   

    Du lundi au samedi 10h00-18h30 jusqu’au  29 avril 2017

     

  • QuartierRue des Gravilliers (IIIe)

     

    La rue des Gravilliers (IIIe)  est depuis longtemps  une des rues du Marais qui concentrent les magasins de vente en gros qui ont fait fuir progressivement la plupart des petits commerçants  poissonnier,  boulangers … Face à cette emprise progressive le Maire du IIIe arrondissement a réagi et a fait en sorte de diversifier l’activité tout en maintenant des commerces de bouche (dont le boucher au 28 qui a pu remplacer son prédécesseur prenant sa retraite grâce à un montage avec la SEMAEST), des artisans et en facilitant l’implantation de nouvelles activités, hôtel,  galeries d’art…  

    Depuis quelque temps un mouvement de fond se produit. Les commerces de gros/semi gros quittent la rue, soit pour s’installer en banlieue, soit parce que leur propriétaire prennent leur  retraite, soit pour réaliser une confortable plus-value.  On ne compte plus aujourd’hui  le nombre de fonds de commerce à céder suite à des fermetures qui  semblent s’accélérer. Les pancartes et panneaux « A vendre » foisonnent tant du côté pair que du côté impair de la rue . . .

    Des travaux ont été entrepris déjà par les nouveaux arrivants. Les riverains sont sensibles à cette évolution et s’étonnent de certaines réalisations comme la laverie au n° 52 dont la devanture est  banale, lisse et par trop quelconque, sans imagination, s’insère assez mal dans le cadre du PSMV (voir notre article du 22 février 2017).  Au n° 13 l’ex boulangerie fermée depuis fort longtemps est en cours de transformation, à ce stade des travaux,  le recul de la vitrine laisse imaginer le pire pour cet immeuble XVIIème-XVIIIème qui mérite un meilleur traitement.  C’est dommage de ne pas profiter de ces aménagements pour commencer à redonner à cette vieille rue une harmonie qu’elle a perdue depuis bien des années.  

    Ce serait aussi une incitation pour que le passage des Gravilliers qui relie la rue éponyme à la rue Chapon  soit rénové. Il regroupe plusieurs galeries d’art courageuses d’avoir choisi cet endroit  qui appartient à plusieurs copropriétés qui ont déjà  commercé et c’est une bonne chose  le ravalement des façades de certains immeubles qui révèlent davantage le contraste saisissant avec le rez de chaussée couvert de tags, sale, où sont stockées des poubelles, une voie  plutôt repoussante pour le piéton qui hésite à s’y aventurer. Un simple coup d’œil laisse pourtant imaginer quelle était la qualité de ce lieu autrefois, on distingue de belles entrées obstruées et de très jolies  colonnes en bois.

    La rue des Gravilliers mérite beaucoup mieux. Le défi peut être relevé comme l’a été celui de la rediversification de la rue. Il a été relevé par exemple rue Temple.  

    Pour cette raison tous les  intervenants sont concernés. Les habitants ne doivent pas laisser faire n’importe quoi. Les commerçants qui s’installent ou effectuent des rénovations sont tenus de les réaliser dans le respect du PSMV. La Direction de l’Urbanisme ainsi que l’Architecte des bâtiments de France sont compétents pour y veiller et nous comptons beaucoup sur eux pour faire appliquer les règles  existantes.  Quant à la mairie d’arrondissement elle a aussi son mot à dire.  A ce titre d’ailleurs la rénovation de la boucherie est exemplaire (voir notre article du 28 août 2015) comme l’est celle de l’Hôtel Jules et Jim (notre article du 10 mars 2013).  

    Quant à notre association elle sera toujours présente pour dénoncer les abus,  les excès et ceux qui bafouent les obligations auxquelles ils sont tenus.

    Dominique Feutry

     

  • Fontaine haudriettes repeinte 06 03 17La Fontaine des Haudriettes (1765). Architecte Pierre-Louis Moreau-Desproux. Bas-relief de Philippe Mignot représentant une naïade

     

    On serait en droit de penser et d'espérer que le nettoyage ou la remise en état d'un monument historique bénéficie d'une priorité élevée dans la hiérarchie des interventions. On vient de faire la dure expérience du contraire avec la porte métallique d'accès à l'hydraulique de cette fontaine monument historique qui se trouve au carrefour des rues des Archives et des Haudriettes (IIIe).

    A l'été dernier, nous avions signalé son état piteux à la direction de la propreté de Paris pensant assez légitimement qu'elle était concernée, en déposant une signalisation sur le site DansMarue, dont nous avons loué récemment l'efficacité. N'ayant pas de réponse après de nombreux jours, nous nous sommes adressés à la direction territoriale de "Propreté de Paris", qui nous apprenait que pour ce genre d'entretien, pourtant banal (il ne s'agit pas d'une restauration mais d'une simple mise en peinture…) seule la direction de l'architecture et du patrimoine était habilitée.

    Dont acte ; un courrier était envoyé à sa directrice Marie-Hélène Borie. Sans succès car sans réponse. Le 17 janvier nous relancions par mail et apprenions que Mme Borie étant en congés, il fallait s'adresser à son adjoint Philippe Cauvin. Ce que nous fîmes et là nous avons commencé à voir le bout du tunnel car M. Cauvin nous annonçait que nous avions tapé à la bonne porte ! Sans autre précision toutefois.

    Des jours ont passé. Déçus mais surtout agacés, nous adressions alors le 2 mars un nouveau courrier à Mme Borie en ces termes :

    En date du 5 décembre l'an dernier je me suis adressée à vous suite à un échange avec "Propreté de Paris" sur l'entretien de la "Fontaine des Haudriettes", […………………..]. La porte métallique d'accès à l'hydraulique est dans un  état détestable (voir photos jointes). Vous ne m'avez pas répondu. Pendant votre absence, votre adjoint  plus réactif, m'a envoyé un court message pour me dire que le sujet était bien de votre ressort et que j'en serais informé. C'était le 17 janvier. [………………….]

    Ce que je demande est simple : que votre direction fasse le nécessaire pour que la porte de la fontaine soit "décloquée" et repeinte. On évitera ainsi les graffiti et les affiches sauvages qui fleurissent là où l'entretien est défaillant.
    Je suis prêt à diffuser un article [pour relater cet épisode] mais je suis tout aussi disposé à annoncer que vous vous préoccupez enfin du patrimoine dont vous avez la charge. J'espère une réponse dans les prochains jours.

    Nous n'avons toujours pas de réponse mais nous constatons que la porte a été traitée comme on en voit l'évidence sur la photo publiée ce 6 mars. Il semble donc que le processus soit engagé et, en dépit des délais, nous en remercions ceux – et vraisemblablement Marie-Hélène Borie – qui s'en sont occupés. Un court message de confirmation de sa part serait pourtant bienvenu.

    Gérard Simonet

     

    Postscriptum du 7 mars

    Nous avons reçu, et nous en remercions la direction de l'architecture et du patrimoine de la Mairie de Paris, un message de confirmation que nous reproduisons ci-dessous :

    Par courriel en date du 05 décembre 2016, vous avez attiré l’attention des services de la Direction du Patrimoine et de l’Architecture de la Ville de Paris, sur l’état d’entretien de la porte qui donne accès aux installations techniques de la fontaine des Haudriettes.

    Suite à votre sollicitation, le service en charge de l’entretien des fontaines de l’arrondissement  a pris contact avec une entreprise de peinture dans le but de faire remettre en état le revêtement de cette porte. Cette intervention a dû être différée à plusieurs reprises du fait de conditions climatiques défavorables. Je tiens à vous informer que ces travaux ont été effectués très récemment.

    Je vous remercie pour l’attention que vous portez au patrimoine parisien.

    Cordialement

    Véronique LE GALL

    Mairie de Paris

     

  •        Vieille du t 129 véhicules incendiés 06 03 17

    Ce qu'il reste du parking deux-roues devant le 129 rue Vieille du Temple (IIIe)

     

    Un incendie vraisemblablement criminel s'est produit dans la nuit du jeudi au vendredi 3 mars sur des véhicules garés dans un parking motos devant le 129 rue Vieille du Temple (IIIe). Six motos et une voiture ont brulé et sont totalement détruits.

     

    Vieille du t 129 incendie 06 03 17

    Vue de l'immeuble et des deux magasins (Photos VlM)

     

    L'immeuble a subit des dégâts ainsi que les deux magasins autour du porche qui porte l'inscription ancienne "École de garçons, Ville de Paris". Les tags sur la façade ont été épargnés, comme la mauvaise herbe. Un magasin de chaussures et une boulangerie ont été touchés sur les faces avant des devantures et les éclairages. L'enseigne en épi de blé est endommagée. Il serait judicieux, profitant de sa réparation, que le commerçant la fasse descendre à son niveau réglementaire PSMV qui est le plancher du 1er étage !

    Le commissariat de police du IIIe a ouvert une enquête. Lors d'évènements similaires en 2010 (notre article du 10 octobre 2010), les malfaiteurs avaient été promptement confondus.

     

  • Coutures st gervais moto 12 12 16
    Rue des Coutures St Gervais, carrefour Vieille du Temple (IIIe)

     

    Une réunion s'est tenue comme annoncé dans notre article du 27 février à la maison des associations du IIIe le 3 mars, entre ceux qui ont porté le projet d'aménagement de cette rue en aire de jeux pour les enfants de l'école des Quatre-Fils et les propriétaires/gérants des galeries d'art qui la bordent. Ces derniers, soutenus par la présence de la Déléguée Générale du comité professionnel des galeries d'art (CPGA), ont expliqué les raisons de leur opposition à ce projet et leur regret de n'avoir pas été consultés sur un dossier qui conditionne la survie de leur activité.

    Les galeristes ont renouvelé leur suggestion d'accueillir les enfants dans le square Léonor Fini qui jouxte le jardin du Musée Picasso, dont le Directeur Laurent le Bon s'est déclaré prêt à aménager une ouverture entre les deux espaces pour que les enfants aient accès à ce haut-lieu de la culture qu'est l'Hôtel Salé.

    D'après les témoignages que nous avons recueillis il y a eu des invectives de part et d'autre, conséquence de la tension très forte qui règne autour de ce dossier. Les galeristes ont fait savoir qu'ils porteraient l'affaire devant la justice si on ne les entendait pas.

    Il est temps à ce propos de s'interroger sur le rôle dans cet arrondissement d'habitués des conseils de quartiers qui poussent et font quelques fois aboutir des projets fantaisistes qui n'ont pas l'accord des principaux intéressés. Nous rappelons une réalité qui  nous semble fondamentale : des décisions qui affectent directement le cadre de vie ou de travail des habitants doivent être conduites par des élus, qui bénéficient d'un mandat des citoyens.

    Ces élus ont vocation à se préoccuper de la protection des intérêts de leurs électeurs. Les membres des conseils de quartier n'ont aucune légitimité et ne représentent qu'eux-mêmes. On voit à l'usage que les projets qu'ils portent (fontaine inutile jardin place Renée Vivien, érables sacrifiés jardin Thorigny et maintenant cette "rue'Golotte") conduisent à des tollés et des tensions inutiles entre les habitants et des préventions à l'égard de la mairie d'arrondissement qui se passerait bien d'avoir à gérer des conflits et des arbitrages difficiles.