Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2017

  • Navette

     

    Le pont Charles de Gaulle entre la gare d’Austerlitz et la gare de Lyon sert actuellement, dans un couloir de circulation dédié, de piste d’essai pour de navettes de la RATP entièrement autonomes. Ce spectacle curieux qui avait déjà eu lieu sur les berges de la Seine l'an passé duplique celui qui a été mené à Lyon à l’automne (par la filiale Keolis de la SNCF) ou dans les rues de MCity la ville artificielle conçue par l’université du Michigan, pour tester les véhicules sans conducteur. La ville de Bordeaux devrait mener rapidement des essais elle aussi.

    Le matériel utilisé à Paris est fabriqué par une société française Easymile qui n’est pas la seule dans ce secteur spécifique du véhicule autonome.

    Ces véhicules électriques peuvent transporter 12 personnes et vont rouler pour ce test durant 3 mois. Leur vitesse est de 20km/h. La RATP interrogée à ce sujet précise que « … ces systèmes de navettes…ne roulent pas en plein trafic mais dans des environnements contrôlés. » Au travers de ces essais il y a clairement la volonté de « pouvoir desservir rapidement des sites fermés, comme des lieux industriels pour transporter des employés.» Les évolutions technologiques permettront certainement à terme d’aller plus loin.

    Ajoutons que les navettes sont pilotées à l’aide de capteurs qu’il n’y a donc pas de chauffeur et elles ne polluent pas, mais le code de la route continue d’interdire les véhicules sans conducteur sur les voies de circulation…

    Peut-être tenons-nous là pour l’avenir et sans que ce soit la seule solution,  celle qui permettra d’avoir des transports autonomes silencieux, non polluants et sécuritaires ?

    Dominique Feutry

     

  • Berges

    La Mairie de Paris publie aujourd'hui cette infographie d'Airparif qui affirme que la pollution a baissé de 25 % sur les berges de la Seine, ce qui n'a rien d'étonnant puisqu'il n'y a plus de voiture mais méritait d'être mesuré car on aurait pu penser que la pollution se répand sur la ville de façon assez homogène. Plus étonnant, la pollution aurait baissé de 10 % sur les quais hauts.

    Mais on lit en même temps le contraire sous la plume de François Delétraz du "Figaro" du 19 janvier, qui cite lui aussi Airparif à l'appui de ses déclarations :

    "Face aux coups de boutoir de la Mairie de Paris pour l'aménagement des voies sur berge, la région a présenté son troisième rapport d'étape qui, on s'en doute, n'arrive pas aux mêmes conclusions que celles de la ville. Pour élaborer ce rapport, la région a fait appel à deux organismes indépendants, Airparif et l'Institut d'aménagement urbain (IAU). La compilation des données montre que la pollution, le niveau sonore et les temps de parcours sont en nette augmentation.

    À fin novembre, soit trois mois après le début de l'expérience de la fermeture des voies sur berges, tous les indicateurs sont au rouge. Selon les estimations de l'IAU, la pollution par particules sur les quais hauts rive droite a augmenté en journée de 49 % et de 15 % sur le boulevard Saint-Germain. Pour l'oxyde d'azote, l'augmentation est de 53 % sur les quais hauts et de 18 % sur le boulevard Saint-Germain. Sans surprise, la pollution sur les voies sur berge, désormais sans voiture, diminue.

    Quant à la pollution sonore, elle augmente en journée de 12 % sur le boulevard Saint-Germain et de 25 % la nuit. Le quai de la Mégisserie subit, lui, une augmentation de 12 % la journée… et de 100 % la nuit".

    Comprenne qui pourra !

     

  • Thorigny jardin hôtel aubert de fontenayLe jardin Thorigny et ses cinq érables dans la force de l'âge (photo VlM)

     

    "Vivre le Marais !" s’est fait l’écho à plusieurs reprises du combat mené par notre collectif de riverains de la rue de Thorigny en vue de sauver les cinq érables implantés sur le jardin de la résidence pour personnes âgées de "La Perle" (Madeleine Béjart), condamnés à être abattus dans le cadre du projet d’ouverture au public de ce jardin.  Il n’est pas acceptable, en effet, que cette ouverture marque une régression de la nature à Paris et substitue à de beaux arbres en bonne santé qui atteignent 15 à 20 mètres, quelques petits arbres qui culmineraient à 3 ou 4 mètres.

    Ayant entendu l’indignation des riverains (et des nombreux Parisiens qui ont signé une pétition) ainsi que la position de Sophie Hyafil, Architecte des Bâtiments de France (ABF), qui a émis le souhait de préserver au moins un arbre, le maire du IIIe a demandé en septembre dernier à la Direction des Espaces Verts de la Ville de Paris (DEVE) de réexaminer le projet  en vue de sauver « un certain nombre d’arbres » selon les possibilités techniques. La difficulté majeure est, en effet, au plan technique, de donner l’accès au jardin aux personnes à mobilité réduite, tout en maintenant les érables qui sont plantés 80 cm au-dessous du niveau de la rue. 

    Le 13 janvier dernier, lors d’une réunion tenue à la mairie du IIIe en présence du Maire, de ses Adjoints et de l'ABF, la DEVE présentait à des représentants du Collectif et à un résident de la maison de retraite les différentes solutions envisagées.

    La première, la plus simple et la moins coûteuse, consiste à sauver le premier érable, celui le plus proche de la rue de Perle.  Une petite parcelle de terrain serait donc soustraite du projet initial qui, dans l’ensemble, pourrait donc être respecté.  Cette solution a la préférence de Mme Hyafil. Son principal mérite, selon elle, serait d’apporter de la lumière au début de la rue, même si cela conduit à mettre en évidence la résidence de retraite dont elle n’apprécie pourtant pas l'architecture, et même si le concepteur de celle-ci avait précisément voulu, grâce à ces arbres, atténuer la confrontation entre ce bâtiment nouveau et les prestigieux bâtiments anciens qui l’entourent.

    La seconde, qui renchérirait le projet de 25%, consiste à créer une passerelle d’environ 5 mètres de longueur entre la rue de Thorigny et la partie la plus haute du jardin, passant au-dessus de sa partie la plus basse où resteraient à leur place deux ou trois érables.  Cette solution qui, à cause de son coût semble vouloir être écartée par le Maire, a la préférence, bien entendu, des riverains.

    Quelle est la « valeur » d’un érable en parfaite santé au centre du Paris historique ?  Nul ne peut le dire,  mais ce qui semble évident c’est qu’un abattage massif (de quatre arbres sur cinq) serait pour le moins incohérent alors même que la ville de Paris s’engage dans de nombreuses actions en faveur de la nature et du climat, et que les habitants du Marais sont particulièrement soucieux  d’écologie et préoccupés de leur patrimoine aussi bien naturel qu’architectural. 

    Initié en 2014, ce projet de jardin, aux intentions louables à l’origine mais qui conduit au sacrifice d’un trop grand nombre d’arbres, serait bel et bien, s’il devait rester en l’état – aujourd’hui où la prise de conscience des enjeux écologiques est encore plus vive qu’alors – en totale inadéquation avec son temps.

    Le collectif Thorigny


  • Sans-titreVue du toit de la halle sportive derrière l'école de la rue Neuve Saint-Pierre (IVe)

     

    Une toile blanche plastifiée formant des vagues régulières qui s’insère mal dans son environnement immédiat,  telle est la vue désormais pour les riverains qui habitent tout autour de la nouvelle halle sportive installée par la mairie du IVe.  Nous pouvons comprendre désormais pourquoi le projet ait pu être décrié. 

    Il fallait oser mettre une telle structure moderne au centre d'un quadrilatère formé par les rues Neuves Saint-Pierre, Beautreillis, Charles V et Saint-Paul, en plein secteur sauvegardé du Marais.  Le collectif constitué pour empêcher cette installation avait raison de devoir s'inquiéter, le résultat est vraiment parlant.

    Halle neuve st pierre 19 01 17D'où qu'on la voie, elle est hideuse… Comment les Bâtiments de France ont-ils pu laisser faire cette incongruité ?

     

    L'effet est consternant et ce ne sont pas les espérances de végétalisation des espaces proches, espaces au demeurant de taille réduite du fait de l'importance de l'installation, qui vont changer grand chose.

    Le champ de vision est réduit et amputé pour les habitants qui avaient cette chance d'avoir une vue dégagée qui malheureusement pour eux fait déjà partie du passé.

    Dominique Feutry

     

  • ChasseCour de l'Hôtel de Mongelas – Musée de la Chasse et de la Nature (IIIe)

     

    A l’occasion des 50 ans de la Fondation François Sommer  crée  un nouveau Salon du livre dénommé « Lire la nature » ouvert au public.  Comme le précise la documentation rédigée à cette occasion la fondation qui ne se résume pas au musée de la Chasse et de la Nature situé 60, rue des Archives (IIIe) est « reconnue d’utilité publique depuis 1966…. A travers ses activités dans le champ de la culture, elle œuvre à la construction d’un dialogue entre tous les usagers de la nature. Par le biais de son pôle scientifique, elle dirige ou soutient des programmes de recherche, de gestion et de conservation des écosystèmes. »

    Le point d’orgue de ce salon d’un genre nouveau sera la remise du Prix littéraire François Sommer.

    Créé en 1980 par Jacqueline Sommer en mémoire de son mari, le Prix doté de 15 000 € est ouvert à tout roman ou essai publié dans l’année précédant la remise du Prix avec une extension sur les deux premiers mois de l’année suivante c’est-à-dire pour la présente édition, de janvier 2016 à février 2017, de façon à inclure la « rentrée littéraire d’hiver ». Il doit s’agir d’un ouvrage inédit, écrit ou traduit en langue française.

     Sans-titreL'affiche du salon "Lire le nature"

     

    Nicolas Vanier sera le Président d’honneur de cette édition.

    Les membres du jury outre Nicolas Vanier, écrivain, réalisateur, Président d’honneur  sont Xavier Patier, écrivain, Président – Claude d’Anthenaise, directeur du musée de la Chasse et de la Nature – Jean-Luc Chapin, photographe – Colette Kerber, libraire – Grégory Quenet, historien, lauréat du Prix littéraire François Sommer 2016 pour son ouvrage Versailles, une histoire naturelle (Éd. La Découverte, 2015) – Philippe Salvadori, historien, maître de conférences à l’Université de Bourgogne – Anne Simon, chercheuse au CNRS en philosophie et littérature (XXe-XXIe siècles) – Nicolas Chaudun, écrivain. Un collège d’étudiants du master science politique, écologie et stratégie d’AgroParisTech (Institut des sciences et industries du vivant et de l’environnement).

    Voilà une initiative intéressante qui va animer sous un jour nouveau cette partie du quartier.

    Samedi 28 janvier de 10h00 à 19h00.

     

  • Mairie IV edFaçade de la mairie du IVe arrondissement place Baudoyer

     

    Dans le cadre du CICA (comité d'initiative et de consultation d'arrondissement) qui s’est tenu le 17 janvier des propositions ont été faites en ce qui concerne l’accessibilité de l’espace public suite à  un diagnostic par le conseil de quartier Saint–Merri. La proposition de la mairie à la suite de ces réflexions est de travailler à la fois au désencombrement de l’espace public (signalétique obsolète) et à la mise en accessibilité en travaillant en priorité sur 2 rues constituant un parcours lisible dans l’espace public.

    Des travaux vont être planifiés et budgétés afin de mettre en place un plan piéton nourri par le diagnostic accessibilité. Il serait prévu  d’ajouter un onglet accessibilité  sur le site « Dans ma rue ». Il est prévu de travailler sur le positionnement des poubelles et avec la Poste sur les emplacements des boites à lettres. Autre sujet à travailler,  le stationnement des motos (par exemple en mettant des parkings de dissuasion sur des sites moins contraints).

    Il est prévu aussi de mettre en place un Conseil du handicap qui collaborera au plan piéton.

    Lors du Conseil d’arrondissement qui a suivi le CICA sur le plan piéton à  l’ordre du jour il a été indiqué qu’il ne s’agissait pas de piétonisation au sens strict, mais de création d’une zone à trafic limité (transports en commun, taxis, livraisons ….) couvrant une grande partie de l’arrondissement.  Les conseils de quartier vont être sollicités en se référant  à la  charte internationale de la marche ? 5 axes seront abordés, faciliter les continuités piétonnes (axes routiers à apaiser, accessibilité …), favoriser les usages de la rue, élever les standards de confort des espaces publics, désencombrer l’espace public et conforter la culture piétonne.

    A propos de l’Hôtel-Dieu, il a été rappelé que le projet de restructuration avait été présenté le 12 décembre dans une Commission de l’AP-HP où siège le Maire.  Il entérine la vocation médicale de l’établissement dans sa totalité. Ainsi  31000 m2 sont consacrés aux activités hospitalières et de santé de l’AP-HP. C’est l’objet de la consultation qui vient d’être lancée pour la maitrise d’œuvre des travaux. La plupart des activités actuelles sont maintenues (urgences, consultation, hôpital de jour, imagerie). Plusieurs pôles d’excellence sont mis en place (sommeil, psychiatrie, santé sexuelle). Les Unités médico-judicaires sont renforcées. En revanche, l’ophtalmologie rejoint l’Hôpital  Cochin.

    Un programme de 17.000 m² non inclus dans cet appel d’offres est consacré à un projet « valorisation » et la Ville de Paris sera très vigilante sur le lien des activités qui s’y développeront avec la santé. Le Maire a souhaité que l’on profite de ce projet pour transformer la rue d’Arcole et ses commerces.

    La rénovation du marché aux fleurs est un engagement du Maire du IVe qui sera tenu. Toutefois, l’étude approfondie qui vient d’être faite a mis en évidence une extrême vétusté et une certaine dangerosité qui nécessitent donc une restauration beaucoup plus coûteuse que prévu : il faut reprendre les verrières, les chêneaux, les toitures, les descentes d’eaux pluviales, il y a du plomb, les circuits électriques ne sont pas aux normes … Plusieurs scénarios sont à l’étude, la décision est entre les mains de la Maire de Paris.

    Les participants ont souligné que les Illuminations de Noël ont été décevantes année pour de multiples raisons, (sauf au village Saint-Paul) et qu’il faudrait faire mieux en 2017. Un point  d’information a porté sur le stationnement, ses nouvelles règles, els redevances et les amendes portées de  17 à 50 € (les cartes de stationnement étant sont moins chères pour les professionnels et le stationnement est gratuit pour les voitures électriques).

    Pierre Colboc, au nom de l’association “Marais Quatre” qu’il préside, a pris la parole à plusieurs reprises pour demander notamment que des places de stationnement plus nombreuses, mieux signalées et mieux protégées soient réservées aux PMR (personnes à mobilité réduite).
    Il a de plus attiré l’attention des participants sur le mauvais fonctionnement, pour ne pas dire l’inefficacité, des signaux sonores destinés aux non-voyants ;  les émetteurs sont attachés aux pylônes de feux des carrefours.

     

  •    BatobusBatobus à quai à la station Notre Dame

     

    Depuis peu, il est possible d’utiliser son pass Navigo, à raison de 40 € d’abonnement annuel contre 60 € antérieurement,  pour se déplacer en Batobus sur la Seine. Les 8 bateaux desservent les 9 stations existantes  entre le Jardin des Plantes et Beaugrenelle Un partenariat a été conclu entre signé le Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif), et la société Batobus qui gère les navettes. A l’occasion de la signature de ce partenariat  il a été rappelé, la volonté d’aller plus loin en développant le trafic fluvial au quotidien en faisant de la Seine un véritable axe de déplacement.

    Compte tenu des lieux desservis, c’est à-dire les grands monuments dont pour notre quartier l’Hôtel de Ville et Notre Dame, ce sont surtout les touristes qui utilisent ce mode de transports et non ceux qui se rendent à leur travail d’autant que les horaires (10h00 à 17h00 le plus souvent) et le nombre de navettes ne sont pas adaptés. Des études ont semble-t-il été lancées par le Stif pour étendre ce type de service dans l’Oise et la Marne.

    Seabubble-voiture-ecologique-eau-750x400Photomontage d'un "Sea Bubble" se déplaçant sur la Seine prés de Notre Dame

     

    Rappelons, enfin comme nous l’annoncions dans un article du 26 octobre 2016 l’arrivée prochaine en expérimentation sur la Seine des « Sea Bubbles », sorte de taxis « volants » au-dessus de l’eau dont l’objectif est de traverser la capitale en moins d’un quart d’heure.

    La Seine risque fort de se trouver davantage encombrée et d’être transformée en autoroute avec les dangers inhérents en termes de sécurité et de bruit, outre son aspect qui n’aurait plus rien de romantique.

    Quid alors du devenir de son classement au patrimoine mondial de l’UNESCO ?

     

  • Haudriettes 2 sidecar av 18 01 17Side-car "Métro-Tour" stationné dans le Marais (Photos VlM)

     

    On en voyait encore au début des années 50 à la ville et à la campagne car c'était un moyen économique de se déplacer à plusieurs, quand les voitures, notamment les fameuses "tractions avant Citroën", étaient réservées aux plus aisés. Puis sont arrivées, avec la société de consommation et le début des trente glorieuses, les voitures conçues "pour le peuple", comme la 4CV Renault et la 2CV Citroën, la FIAT 500, la Coccinelle de Volkswagen (littéralement "la voiture du peuple") qui toutes offraient 4 places protégées. Elles ont envoyé les side-cars aux oubliettes du rétro. On les qualifie volontiers de "vintage".

    Dans le bloc occidental, en tout cas. Car derrière le rideau de fer une certaine tradition militaire du side-car s'est perpétuée, avec un constructeur qui tient encore le haut du pavé : le russe URAL. Il produit 200 véhicules/an, dont 20 pour la France. C'est cette marque qu'on retrouve chez Métro-Tour.

    La société qui exploite le concept de promenade-commentée dans Paris pour une ou deux personnes en side-car a un an et demi d'existence. Elle a commencé avec deux véhicules. Elle en possède dix aujourd'hui. Trois "gentlemen siders" l'animent : Julien, Rémi et Charly. Elle propose des circuits de une heure et demi ou plus, qui sont des visites guidées. Le Marais en fait naturellement partie. Pour deux personnes, le prix de base est de 89 €. Le point de départ est la place de la Concorde mais il peut être fixé ailleurs sur demande pour des circuits plus longs.

    Haudriettes 2 sidecar ar 18 01 17 Vue arrière du side-car URAL

     

    La promenade commentée, qui se fait à deux dans 90% des cas, donne droit à revêtir l'équipement réglementaire, casques, gants et blousons "Chevignon", la marque qui sponsorise le service. On est prêt alors pour une visite de Paris et du Marais dans un environnement rétro ! Dans le "panier", ou sur le siège arrière de la moto, dont on nous précise qu'il a été conçu pour éviter toute promiscuité (bien séparé du siège conducteur…).

    Site Internet : retro-tour.com

    Tél : 01 85 39 07 07

     

  • 1templ_mar1Le "Temple du Marais" ou "église du couvent de la Visitation Sainte-Marie"

     

    En partenariat avec "Vivre le Marais !"

     

    CULTURE ET PATRIMOINE
    PARIS – MARAIS

    Vous propose une nouvelle splendide visite

    LE TEMPLE DU MARAIS

    17, rue Saint Antoine Paris – 4ème

     

    Rendez-vous jeudi 23 février 2017 à 13h45

    devant le Temple ou à l'intérieur en cas de mauvais temps (durée 2h00)

    Alice Quilès nous fera visiter ce temple qui depuis 1802 est affecté, par le premier consul Bonaparte, au culte réformé et est rattaché à l'église protestante unie de France. Cette ancienne église du couvent de la visitation Sainte-Marie fut construite à l'initiative de François de Sales et de Jeanne de Chantal, sur les plans de François Mansart de 1632 à 1634.

    Le couvent est détruit dans les années suivant la Révolution à l'exception de sa remarquable église. Ce temple s'inspire du Panthéon de Rome avec une superbe rotonde richement décorée de fresques et de motifs sculptés à laquelle se rattachent 4 chapelles. Contrairement à l'usage, le temple est orienté nord-sud, l'entrée étant au nord et l'autel au sud.

    Vous découvrirez aussi sa magnifique crypte. Nous vous attendons nombreux à cette visite et vous prions de préparer 10 euros par personne pour les adhérents de Culture et Patrimoine et 15 euros pour les non adhérents à remettre en début de visite. Merci de prévenir de votre venue et du nombre de personnes qui vous accompagneront Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr ou par téléphone au 01 42 72 61 41.

     

  • Ffmc hdv sonoMotards ffmc rivoli 16 01 17

     

     

     

     

     

     

     

     Les motards et leur véhicule sono devant l'Hôtel de Ville (Photos VlM)

     

    A l'appel de la "Fédération des Motards en Colère", quelques centaines de motards ont manifesté bruyamment ce lundi 17 janvier vers 17h00 le long de la rue de Rivoli et devant le parvis de l'Hôtel de Ville. La thématique est toujours la même : les motards n'acceptent pas la loi commune et le font savoir en bloquant la circulation.

    Cette politique leur a assez bien profité jusqu'à présent : en 2007, ils obtenaient de Bertrand Delanoë et de Denis Baupin la signature d'une charte scélérate (refusée par le Préfet de police car incompatible avec le code de la route) qui les autorisaient à stationner sur les trottoirs, à rouler sur ces mêmes trottoirs pour rejoindre ou quitter leur point de stationnement et à remonter les files de voitures.

    Ces passe-droits ont créé une  distorsion entre les modes de transport au profit des motos qui ne paient pas les parkings et ne sont toujours pas assujettis au contrôle technique, pourtant indispensable pour les autres véhicules à moteur. Cette distorsion est l'une des cause du développement invasif des deux-roues motorisés à Paris et de leur occupation des trottoirs au détriment des piétons et de la qualité de l'environnement.

    Aujourd'hui, la Maire de Paris Anne Hidalgo et son Adjoint aux déplacements et à la Voirie Christophe Najdovski s'attaquent à la pollution de l'air à Paris et demandent un effort aux utilisateurs de véhicules à moteurs, notamment l'affichage d'une vignette qui qualifie leur potentiel de pollution  aux particules fines responsables des cancers des voies respiratoires. Bon gré mal gré, les automobilistes s'y plient.

    Motards ffmc vieilles motos 16 01 17

    Pas les motards. Pas ceux-ci en tout cas, dont on sait qu'ils sont depuis leur création statutairement "en colère" , qu'ils n'ont aucune envie d'en changer et qu'ils en ont fait leur vecteur de communication et de pression sur les pouvoirs publics. Comme on le voit sur la photo, leur colère se porte cette fois sur l'interdiction qui est faite aux vieilles motos. Celles qui font un bruit d'enfer (*) et sont des dangers publics….

    Qu'ils sachent qu'en dépit (ou à cause) du concert gigantesque qu'ils nous ont imposé avec leurs avertisseurs stridents et de la séance de vrombissement de leurs moteurs lancés à plein régime, ils n'ont pas la sympathie des parisiens quand ils revendiquent par la violence un traitement de faveur qui méprise les contraintes de santé publique.

    GS

     

    (*) Un de ces motards qui a bien voulu nous parler librement nous a confié que les fameuses "Harley Davidson" disposent d'un bouton-poussoir sur le guidon qui permet au conducteur de choisir le mode "avec bruit" ou "sans bruit". Quand on connait le vacarme que font ces engins, on se demande pourquoi la réglementation n'impose pas le mode "sans bruit". Qu'il soit permis aussi de douter de la santé mentale de gens qui sciemment choisissent de faire un bruit qui dérange tout le monde.