Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2017

  • Porche ste croix des arméniensCathédrale Ste Croix des Arméniens, 6 ter rue Charlot/13 rue du Perche (IIIe). Le porche est l’œuvre de Victor Baltard (1805-1874). Au tableau d'affichage, notre concert-récital (Photos VlM).

     

     

    Les affiches de "Vivre le Marais !", associée pour la circonstance à "Culture & Patrimoine", ont été posées sur les grilles de la cathédrale du culte catholique arménien de Paris. En tout bien tout honneur car elles n'ont rien de "sauvage", ont recours au tableau d'affichage et respectent ainsi nos engagements vis à vis de l'environnement !

    Elles rappellent que notre concert d'ouverture des "Moments Lyriques du Marais ®" approche. L'église offre 280 sièges. Il y a de la place encore pour ceux qui souhaitent nous rejoindre pour créer autour d'un évènement exceptionnel une occasion de rencontre et d'échanges entre nous autour de ce que la musique a de plus grand : le chant lyrique, à savoir l'opéra et l'opéra-comique.

    Le cadre architectural convient à cet objectif. Il découle de l'existence au XVIIème siècle d'un monastère des frères capucins et d'une chapelle derrière ce grand mur austère qui borde la rue Charlot côté pair mais qu'un charmant clocheton surmonte et parvient à égayer aujourd'hui.

    Ste croix arméniens mur et clocheton

    La chapelle, agrandie au XIXème siècle, a ses lettres de noblesse : Madame de Sévigné et de nombreuses personnalités qui habitaient le Marais l'ont fréquentée. A cette époque, le célèbre facteur d'orgues Aristide Cavaillé-Coll y  construit deux orgues, l'un monumental en fond de nef et un autre, miniature, installé dans le chœur derrière l'autel.

    César Franck, le grand musicien franco-belge, ainsi que Léo Delibes et Jules Massenet ont joué sur cet orgue. Autre détail historique lié à l'église : les vêtements sacerdotaux du prêtre qui assista le roi Louis XVI avant son exécution ont été conservés dans l'église jusqu'en 1998, date à laquelle la mairie de Paris les a repris, pour ne plus les rendre…

    Il m'est agréable de constater que l'évènement du 16 novembre associe l'architecture, l'histoire et la musique. En cela, il est en résonance avec l'objet de notre association. La voix y ajoute un élément humain qui irrésistiblement me fascine : avec les deux cordes vocales dont nous disposons tous et pas davantage, la cantatrice, guidée par la pianiste, s'efforcera de nous charmer en livrant une infinie variété de sons, jusqu'aux extrêmes, de timbres, de couleurs. Autant d'effets susceptibles de la magnifier et de la rendre sublime à ses auditeurs. 

    Gérard Simonet

     

    Participation aux frais : 20,00 € par personne, à régler à l'entrée

    Réservation des places dans l'ordre d'arrivée des règlements :

    . par chèque à l'ordre de "Vivre le Marais !" – 6 rue des Haudriettes – 75 003 – Paris

    . ou par Paypal, paiement sécurisé, cliquez dans "faire un don" et laissez vous guider :

               

     

     Renseignements : 06 80 88 87 10

    programme  détaillé

     

  •   A1


    Aucun consensus ne se dégage dans une association comme la nôtre sur la politique conduite à Paris en matière de déplacements. Les opinions divergent assez fort depuis la reconnaissance qu'il faut agir par tous les moyens contre la pollution des véhicules à moteurs thermiques car c'est une question de survie pour les parisiens jusqu'à la conclusion que la mairie fait tout le contraire de ce qu'il faut pour y parvenir.

    Un effort de synthèse de ces opinions conduit à un pot-pourri de déclarations qui comportent leur part de vérité, d'illusions, d'intérêt personnel, de stupidité, de mauvaise foi et même d'érudition quand il s'agit de chimie de l'atmosphère, de production d'énergies alternatives ou de santé publique.

    On entend que depuis des mois, la mairie de Paris met en place un plan anti voitures, en jouant sur les restrictions de circulation, dans l'espoir, porté par Anne Hidalgo et par le Maire-Adjoint de Paris en charge de la voirie et des déplacements Christophe Najdovski, d'un changement des comportements en faveur d'une baisse de la circulation automobile au profit des transports collectifs, de la marche à pieds, des vélos, des deux-roues électriques, mais aussi, à plus long terme, d'une baisse des nécessités de déplacement grâce au rapprochement de l'activité économique des zones résidentielles ou l'inverse.

    Sa politique en faveur du vélo est jugée insuffisante et contre-productive, attentatoire au rayonnement de Paris et son attractivité.

    Ceux qui la soutiennent font valoir que ce qui est visé en priorité est un rééquilibrage à somme nulle, – voire croissante – à tous les points de vue entre Paris intra-muros et la petite et la grande couronnes.

    Par ailleurs, en renvoyant vers le RER le métro et le bus une partie des usagers, la mairie s’occupe de sujets qui ne sont pas directement de sa compétence. En effet, dans la division entre État et collectivités, c’est à la région Île-de-France qu’incombe exclusivement l’autorité sur les transports publics. On leur répond que les transports ne sont certes pas de sa compétence mais la Ville de Paris pèse lourd dans le STIF qui en est chargé. Quant à la lutte contre la pollution, on nous répond que seule la Ville en est comptable dans l'opinion des citadins même si cette pollution vient d'ailleurs …

    Aux yeux des érudits, Le "Grenelle de l’Environnement" (septembre-décembre 2007) a introduit le bonus/malus pour diminuer les rejets d’échappement en CO² des moteurs à combustion. Il se trouve que les moteurs à essence en rejettent beaucoup plus à puissance égale que les moteurs diesel. Les constructeurs ont donc choisi de développer les moteurs diesel pour échapper au malus … pour découvrir ensuite que les diesels rejettent des particules fines (PM 2,5) !

    Les Normes européennes – voir tableau ci-dessous – la constante amélioration des carburants, l’ajout de filtres à particules, les nouveaux moteurs ont maîtrisé la pollution. Le hic c’est que le parc automobile est vieux et ne bénéficie pas de toutes ces améliorations. Pour échapper à la malédiction du diesel on nous vante la voiture électrique (très chère) … et pourquoi pas la voiture à essence ? (Elle rejette du benzène hautement cancérigène).

    On en conclut que la voiture électrique est la solution. On ne peut pas ignorer cependant le pillage de la Mongolie par la Chine et de la Bolivie par les autres nations pour se procurer les terres rares (lanthanides) et le lithium nécessaires à la fabrication des batteries.

    Pour finir, il faut bien les recharger ces batteries ! Si l’on tient compte du parc automobile français actuel, il faudrait construire l’équivalent de 4 centrales nucléaires type EPR pour fournir l’électricité … (au minimum 8 années pour chacune) sachant que la section des câbles électriques est trop faible et les transformateurs aussi pour une telle surcharge !

    Quel bazar ! Sans oublier les bornes de recharge (dont les normes ne sont encore définies). Elles sont encore très rares et pour le moment on ne parle que des voitures car les camions, véhicules légers et tracteurs seront toujours au diesel.

    Avec un peu de bon sens ne pourrait-on pas :

    • Construire des voitures légères (la consommation est impactée par le poids), des voitures à 3 litres aux 100 kms ?

    • Les camions : rejets des gaz d’échappement comme aux États-Unis (au dessus de la Cabine et non au ras du sol).

    • Admettre que les voitures diesel très récentes ne polluent presque plus

    • Faire évoluer les batteries sans dévaster encore la planète ?

     

    Tableaux des Normes

    Les normes pour les véhicules Diesel sont plus strictes que pour les véhicules essence :

     

    DIESEL

    Norme

    Euro 1

    Euro 2

    Euro 3

    Euro 4

    Euro 5

    Euro 6b

    Oxydes d'azote (NOX)

    500

    250

    180

    80

    Monoxyde de carbone (CO)

    2 720

    1 000

    640

    500

    500

    500

    Hydrocarbures (HC)

    Hydrocarbures non méthaniques (HCNM)

    HC + NOX

    970

    900

    560

    300

    230

    170

    Particules (PM)

    140

    100

    50

    25

    5

    4,5

    Particules (PN) (Nb/km)

           

    6×1011

    6×1011

     

    ESSENCE

    Norme

    Euro 1

    Euro 2

    Euro 3

    Euro 4

    Euro 512

    Euro 6b13

    Oxydes d'azote (NOx)

       

    150

    80

    60

    60

    Monoxyde de carbone (CO)

    2 720

    2 200

    2 200

    1 000

    1 000

    1 000

    Hydrocarbures (HC)

       

    200

    100

    100

    100

    Hydrocarbures non méthaniques (HCNM)

           

    68

    68

    HC + NOX

               

    Particules (PM)

           

    5* 1

    4,5* 1

    Particules (PN) (Nb/km)

             

    6×1012* 2

                 

    Valeurs sauf PN exprimées en mg/km.

    1. ↑ a et b Uniquement pour les voitures à essence à injection directe fonctionnant en mélange pauvre (combustion stratifiée).

    2.  Le règlement n° 459/2012 autorise les voitures à essence à injection directe à émettre 6 × 1012 particules jusqu'en 2017 ; au-delà, elles seront limitées à 6×1011 comme les véhicules Diesel.

     

    Source Wikipedia sur les normes Euro des émissions des moteurs. Donne des précisions sur les moteurs.

     

    Pour ceux qui sont intéressés par leur contribution à la pollution automobile, voici le site officiel de simulations :

    https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R18602

     

    Avec la contribution de Jean-Claude Théodart

     

     

  •    Musee-d-Orsay-630x405-C-OTCP-David-Lefranc-I-136-03Intérieur du musée d'Orsay dont l'aménagement a été mené par Pierre Colboc, Renaud Bardon et Jean-Paul Philippon (photo OTP)  

     

      

    Pierre Colboc qui, jusqu'à peu, fut le dynamique et sympathique président de Marais Quatre, l'association abritée par "Vivre le Marais !", s'en est allé la semaine passée. 

    Comme architecte honoraire, Pierre n'a pas ménagé sa peine et a participé à la vie du Marais, il était membre du conseil de quartier Saint-Merri et a œuvré à de nombreux projets, notamment dans le cadre du budget participatif, qu'il s'agisse par exemple de l'aménagement de la place du Marché Sainte-Catherine, de celui de la place Saint-Gervais (IVe) ou récemment encore du traitement du mur extérieur de la bibliothèque historique de la ville de Paris. 

    La carrière de Pierre qui fut, comme son père, second prix de Rome, a été très riche et il nous laisse de nombreux témoignages réalisés avec ses associés. Citons parmi ceux-ci la transformation de la gare d'Orsay en musée dont le succès ne se dément pas depuis sa création, la réalisation du Square de la Salamandre (XXe) et du Jardin de Reuilly-Paul-Pernin (XIIe) avec sa passerelle si particulière, la réhabilitation du Hangar du tournage du premier film des Frères Lumières à Lyon, la réalisation de 2 bibliothèques (Le Creusot et Amboise) et l'extension du musée de l'Hospice Saint-Roch à Issoudun.

    Nous regretterons le caractère enjoué de Pierre, ses bons mots, ses commentaires parfois à contre courant sur le blog de Vivre le Marais ! et ses conseils  toujours avisés.

    Vivre le Marais! adresse toutes ses condoléances à la famille et aux proches de Pierre Colboc.

    Dominique Feutry

     

  •    A1 

    Les érables situés à l'angle des rues de la Perle et de Thorigny (IIIe)

     

     

    Dans son édition du 31 octobre, le BMO (Bulletin Municipal Officiel) de la Ville de Paris fait état des demandes de permis d'aménager qui ont été accordés par la Direction de l'Urbanisme. Parmi ceux-ci  figure l'aménagement du Jardin à l'angle des rues de la Perle et de Thorigny, jardin attaché à la résidence de la Perle (Madeleine Béjart). Le but étant de le transformer en jardin public. 

    Ce dossier avait créé polémique entre les riverains et la mairie du IIIe (voir nos articles  des 8 et 12 juin, 19 juillet 2016 et 19 janvier 2017). Le point de crispation  a porté en particulier sur l'abattage programmé de magnifiques érables devenus trop invasifs. Des échanges qui ont suivi cette annonce et auxquels a participé et contribué "Vivre le Marais !" il est ressorti que trois des érables cinquantenaires seraient finalement "sauvés".

     

                      A1                                                   A1
                      

    A gauche extrait du BMO du 31 octobre 2017 et à droite affichette apposée sur le site  concernant le permis d'aménager délivré pour le jardin à l'angle des rues de Thorigny et de la Perle (IIIe) 

     

    C'est ce qui ressort aujourd'hui sur l'affichage apposé sur la maison de retraite et annonçant les travaux. Curieusement le BMO  ne mentionne pas cet abattage de plusieurs arbres, alors que d'autres permis de la même édition du bulletin le mentionnent ? 

    "Vivre le Marais !" est ravi de constater que la mairie a tenu ses engagements sur ces érables qui font aujourd'hui partie du paysage.  Les riverains et les pensionnaires de la maison de retraite de La Perle lui en sont de leur côté infiniment reconnaissants.

     

  •   Matin-e1474291390167Edition 2016 du Salon de la Revue à l'espace des Blancs Manteaux 

     

     

    Nous vous communiquons  en avant première des indications concernant un salon spécialisé et une exposition intéressante qui se dérouleront dans le Marais en ce mois de novembre.   

    Pour sa 27ème édition les 10, 11 et 12 novembre le Salon de la Revue aura pour cadre l’espace des Blancs Manteaux (48 rue Vieille du Temple IVe). Il est organisé par l’association Ent’Revues créée en 1986 afin de « proposer à tous les acteurs de la vie des revues (libraires, bibliothécaires, écrivains, éditeurs, chercheurs…) un espace d’information, de rencontre et de réflexion pour la préservation, l’étude et la promotion des revues culturelles et scientifiques, site des revues culturelles, et soutenu par la CNL ».

    30 nouveaux exposants sont prévus parmi les 200 stands qui seront présents. Une manifestation encore mal connue et confidentielle destinée à tous ceux qui se passionnent pour les revues.

    De 20h00 à 22h00 le 10/11 et de 10h00 à 20h00 (le 11/11), 19h30 (le 12/11).

     

    22482 Un petit livre du fonds de la Bibliothèque Forney à découvrir (photo BF)

     

    La Bibliothèque Forney abritée dans le magnifique Hôtel de Sens possède un fonds de 750 livres d’artistes « représentatif de l’art et des techniques du livre contemporain que sont la gravure sur bois, la sérigraphie, la peinture, les collages ».

    A partir du 21 novembre et jusqu’au 15 décembre, elle proposera un échantillon représentatif de petits livres qui témoignent, « par les formes, matières et techniques employées, de la créativité des artistes…. et de l’originalité de ce fonds. »

    1 rue du Figuier (IVe) de 10h00 à 18h00 sauf dimanches et lundis

     

  • Solar-Egg-1-tt-width-620-height-413-lazyload-0-crop-1-bgcolor-000000-except_gif-1Le sauna en forme d’œuf  à facettes (œuvre de Bigert & Bergström) installé dans les jardins de l'Hôtel de Marle IIIe (photo Institut suédois)

     

     

    L’Hôtel de Marle, 11 rue Payenne (IIIe) qui remonte au XVIe siècle, abrite, depuis 1971, l’Institut suédois de Paris. Il a failli fermer ses portes en 2008 du fait de la crise financière qui a frappé toutes les  économies.

    Fermé pendant 7 mois pour travaux d’embellissement, le seul institut de la Suède situé à l’étranger vient de rouvrir le 21 octobre et propose, derrière sa porte cochère d’une belle couleur bleue, des installations revues (nouvelle entrée, aménagement d’accès aux personnes à mobilité réduite, aplanissement des pavés de la  cour…), afin « de plonger le visiteur dans une ambiance plus suédoise » encore, puisque les espaces agrandis ont été pensés de façon à représenter le design suédois. 

    D’importants efforts ont été menés pour faire du Café, agrandi, installé dans une des ailes avec sa terrasse dans la cour, une référence, les plats ayant en effet été retravaillés. Quant aux décor et meubles qui s’y trouvent, ils sont dus au Nationalmuseum de Stockholm.

    Dans un article rédigé le 30 novembre 2011, nous avons relaté l’histoire de ce très bel Hôtel, sa restauration et son acquisition par l’État suédois pour y installer le musée Tessin.

    L’Institut promeut la culture contemporaine suédoise à  travers les arts plastiques, le design, le cinéma, la musique et la littérature … l’Institut. Une exposition permanente retrace les relations franco-suédoises.

    Interrogé par un grand quotidien, le directeur de l’Institut, Mats Widbom , a indiqué que grâce à ces travaux de rénovation, des plafonds peints du XVIe siècle avaient été mis à jour dans une salle du 1er étage.

    A l’occasion de la réouverture, un sauna en forme d’œuf à facettes (œuvre de Bigert & Bergström) a été installé dans le jardin, il est disponible sur réservation.

    Notons enfin que l’institut sert de résidence à des suédois venant à Paris et que sont dispensés des cours de suédois.

    Le jardin est ouvert au public mais peut être fermé en cas d’événement exceptionnel. L’accès à toutes les manifestations est gratuit.

    Dominique Feutry

     

  •   

    A1Un engin en action rue des Archives posant le nouveau tapis sur la chaussée (IVe) (photo FF) 

     

     

     

     

     

    Jeudi 26 octobre de gros engins s’affairaient à la pose d’un tapis de macadam sur la chaussée de la rue des Archives (IVe).

    Voir ce travail était en lui-même un spectacle à la fois impressionnant et intéressant, tant le remplacement du revêtement a été rapide. Des hommes avec pelles et balais suivaient les machines pour un dernier coup de main afin de parfaire la finition. 

    Quelques photos jointes donnent une idée des moyens mis en œuvre pour embellir la rue.  

                                                                                                                                                           

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  •   A1

    Photo du 37 rue Quincampoix (IVe) et de ses abords lors d'une soirée (photo LC) 

     

     

     

    Sous le titre "La Ville de Paris est très tolérante à l'égard du bruit généré par la fête. Tant pis pour les riverains, réduits à de grincheux ringards", le blog du Nouvel Observateur a publié le 24 octobre dernier un article très intéressant de Véronique Radier qui montre quel peut-être le calvaire des habitants confrontés à des établissements qui n'hésitent pas à perturber tout un quartier avec de la musique amplifiée, alors que l'insonorisation est insuffisante, voire inexistante.

    L'article insiste notamment sur la complicité de la Ville de Paris qui encourage la fête et n'a cure des riverains qui ne peuvent plus dormir…

    La rue Quincampoix (IVe) pour laquelle nous avions rédigé un article (06 septembre 2017) est citée parmi les lieux où la vie des habitants devient impossible.  

    L'analyse est fouillée et reprend tout ce que nous ne cessons de dire et d'écrire depuis bien longtemps maintenant sur le sujet.

    Voici le lien pour accéder à l'article

     

     

  • Rambuteau 5 nolita devanture 15 05 14Une devanture qu'on ne verra plus : NOLITA, 5 rue Rambuteau (IVe) (Photos VlM)

     

    Rambuteau 5 Carré 28 10 17A sa place, une forme de "boulangerie" : CARRÉ pain de Mie

     

    Est-on en train d'assister à un mouvement de "marche arrière" des boutiques à haute valeur ajoutée vers des commerces de bouche plus traditionnels ? On pourrait le penser en constatant qu'une pizzéria se transforme en boulangerie de pain de mie.

    En réalité, ce nouveau magasin se propose de transposer à Paris "le fabuleux pain de mie sandwich japonais" qu'on s'arrache à Tokyo, le Pain de Mie CARRÉ  unique : Motchi Motchi, Shittori, Sakkuri. Ne nous demandez pas à ce stade ce que cela signifie. Vous le saurez lorsque la boutique sera ouverte dans quelques jours.

     

  • Coutures st g r'golotte 30 06 17Avant-goût de la privatisation de la rue des Coutures St Gervais, 30 juin 2017

     

     

    Dans un article daté du 25 octobre, le quotidien "Le Parisien", au lieu de reproduire strictement le libellé de notre "droit de réponse" à un article précédent, comme la loi l'y oblige, en a publié une version tronquée et inscrit l’association "Vivre le Marais !" en soutien du projet de « rue'Golotte » LOL.

    Étant expressément nommés et publiquement critiqués une nouvelle fois pour les alertes que nous avons lancées sur la gravité des risques encourus par les enfants et la mise en péril de la sécurité des résidents, nous avions rédigé en effet comme la loi nous y autorise, un "droit de réponse" adressé au "Parisien". Y était exposée notre position, étayée par des explications fouillées assorties  de propositions de solutions alternatives précisant que nous étions prêts à contribuer à la recherche de solutions acceptables.

    Au lieu de publier in extenso et sans modification notre courrier, "Le Parisien" a choisi d'écrire que notre association, ce qui est inexact, « souscrit pleinement » aux deux expérimentations réalisées le 30 juin et le 15 septembre par l’association sportive et culturelle de l’école des Quatre Fils (ASC4F)…

    Nous ne comprenons pas cette insistance répétée de la rédaction du journal  à transgresser les faits et nos écrits. Cette attitude est passible de poursuites en vertu des dispositions de l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881…

    Cependant, comme la mairie et l'association qui soutient le projet ont pris la sage décision de surseoir à sa mise en œuvre, nous optons pour l'apaisement en invitant "Le Parisien" et le journaliste concerné à faire preuve dorénavant de plus de professionnalisme et d'honnêteté à l'égard de la vérité à laquelle ses lecteurs ont droit.