Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2017

  • Un chrétien et un musulman jouant aux échecs [ Livre des échecs, dés et tables, vers 1283, Bibliothèque du monastère roayl de Saint-Laurent-de-l'Escurial ]

    Un chrétien et un musulman jouant aux échecs (Livre des échecs, dés et tables, vers 1283, Bibliothèque du monastère royal de Saint-Laurent-de-l'Escurial)

     

        

    En partenariat avec "Vivre le Marais !",  

    "Culture et Patrimoine" organise une passionnante conférence audiovisuelle

    à ne surtout pas manquer

     

     
    La Fabuleuse histoire des Échecs
     
     
     
    Vendredi 17 novembre à 18h30
     
    Maison des Associations 75 003, 5 rue Pérée
    (métro Arts et Métiers ou Temple)
    Longer le côté gauche de la Mairie du IIIe pour accéder à l’entrée
    de la Maison des Associations
     
     
     
    Jean-Michel Péchiné est journaliste au magazine Europe Échecs, Auteur Gallimard Découvertes "Les Échecs, Roi des Jeux Jeu des Rois". Grand spécialiste des échecs, ce conférencier nous parlera de l’histoire et de la symbolique des Échecs. Les seigneurs d'Occident aimaient ce jeu de guerre, sans effusion de sang. Ils l'avaient hérité des Arabes, qui l'avaient eux-mêmes reçu des Perses. Un Brahmane l’aurait inventé en Inde, il y a 15 siècles.
     
    Jeu de sagesse millénaire. Les philosophes des Lumières s’en sont inspirés, quoi de plus naturel ? Déjà, il était dit dans les textes anciens que le plus puissant peut être perdu (le Raja/le Roi), si le plus humble n’est pas protégé (le pion/le fantassin symbolisant le peuple) ». Jeu des artistes et des poètes, jeu de l’amour courtois. De la "Dame enragée" de la Renaissance, métamorphosée sur l'échiquier en la pièce la plus puissante, aux Suffragettes organisant symboliquement le 1er tournoi international d’échecs féminin, en 1897.
     
    Jean-Michel Péchiné vous invite à un voyage sur l'échiquier allégorique du monde, du jeu des Rajas à IBM et Deep Blue défiant Kasparov, en 1997. Au 21e siècle, les échecs sont devenus un langage universel. Ils se diffusent telle « une fièvre bienfaisante » dans les écoles d’Europe et de tant de pays du monde. 
     
    Merci de prévenir de votre venue et du nombre de personnes qui vous accompagneront Marie-Françoise Masféty-Klein par mail masfety-klein ou par téléphone au 01 42 72 61 41 et de prévoir une participation aux frais de 15 € pour les adhérents de Culture et Patrimoine et de 20 euros pour les non adhérents à remettre au début de la séance. Nous vous attendons nombreux à cette conférence mais réservez vite car le nombre de places est limité.
     
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    A1Bateaux dans le  port de  Collioure. Auguste Derain 1905 (Merzbacher Kuntstiftung)

      

     

    Dans le cadre de son quarantième anniversaire, le Centre Pompidou consacre une grande et « éblouissante » exposition au peintre  André Derain avec l'ambition de porter un regard neuf sur l’œuvre de cet artiste majeur du XXe siècle qui a participé « aux mouvements d’avant-garde les plus radicaux. »  

    Ce sont 70 peintures, un ensemble d’œuvres sur papier (aquarelles, dessins, carnets de croquis), des gravures et des sculptures ainsi qu'une cinquantaine de photographies qui sont ainsi proposées au public.

    Au début de sa carrière, Derain « copie les maîtres au Louvre dessine abondamment et réalise des tableaux de facture réaliste, » .

    « Avec Matisse, à Collioure, il ­découvre Gauguin et se libère d'un style encore néo-impressionniste. Ensemble, ils inventent le fauvisme, un nom donné en 1905 par un critique d'art à un mouvement jugé scandaleux, dont les couleurs vous mordent toujours l'âme. » Des œuvres de cette époque sont présentées dont la fameuse et grande toile « La Danse », une scène représentant un paradis perdu.

    L'artiste s'est intéressé aux arts primitifs, au cubisme avec la série des « Baigneuses ». Quant à ses portraits présents dans l'exposition, certains n'ont pas hésité à parler de « réalisme magique » .

    A voir absolument

    Jusqu'au 29 janvier 2018

     

  • Charb"Comment payer sa cotisation ! Hommage à Charb

     

     

    Certains de nos amis et lecteurs, sans doute parce que c'est une petite somme, sont en retard de règlement de leur cotisation. La plupart d'entre eux avouent qu'ils ne savent pas très bien où ils en sont. Il est important pour nous qu'ils régularisent leur cotisation, pas seulement d'un point de vue financier mais parce que nous ne sommes légitimement autorisés à les considérer comme membre de l'association que s'ils sont à jour de leur cotisation.

    A ceux qui ont un doute, nous demandons simplement qu'ils nous adressent un mail à l'adresse vivrelemarais@orange.fr en indiquant leur nom et prénom pour identification. Nous les inviterons à nous régler par chèque de 20,00 € (ou plus …) à envoyer à "Vivre le Marais !" 6 rue des Haudriettes – 75 003 – Paris

    Aux autres, nombreux et en nombre croissant, qui trouvent fastidieux d'aller chercher un chéquier, une enveloppe et un timbre, nous proposons désormais le paiement par PayPal, qui offre la possibilité d'un débit direct si on possède un compte PayPal ou d'une transaction sécurisée par carte bancaire.

    C'est très simple, il suffit de cliquer dans le "bouton" ci-dessous et suivre la procédure. Le "don" sollicité est votre cotisation. Son montant de base est 20,00 €. La somme versée est laissée à votre appréciation.

     Gérard Simonet

     

     

    N.B. "Geeker" est un néologisme. Le "geek" est celui qui se sent à l'aise devant son ordinateur

     

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    1280x300Photographie de Mathias Depardon illustrant l'affiche de l'exposition "Transanatolia" aux Archives Nationales

     

     

     Une exposition originale est à l’affiche des Archives nationales jusqu’au 6 novembre 2017. Intitulée « Transanatolia », elle est consacrée aux photographies de Mathias Depardon qui s’est intéressé à la « nouvelle Turquie jusqu'aux confins du Caucase. Des zones urbaines récemment installées dans l'ouest d'Istanbul, au Kurdistan turc où couve la révolution civile et sévit une véritable guerre de l'eau : il questionne la notion de périphérie et de frontières. Ces lieux reculés aident à comprendre les grandes mutations qui agitent la région. »

    La présentation de l’exposition insiste sur le fait qu’ « à travers des portraits, des paysages, Mathias Depardon sonde un pays tiraillé entre modernisation à tout crin et réminiscence des valeurs ottomanes », le photographe « prend le temps de l'observation, il s'attache aux scènes de l'ordinaire pour offrir une autre lecture du territoire… Les scènes de vie qu'il capture révèlent avec humanité et véracité un pays aux contours complexes. »

    On doit aussi à Mathias Depardon la réalisation réussie d’un projet autour de la mer Noire. Il a été exposé à New York, à la BNF et à l’Institut français d’Istanbul et a travaillé pour les plus grands magazines.

    Sa biographie ne serait pas complète si nous ne mentionnions pas que le photographe, alors qu’il effectuait un reportage pour National Geographic, a été arrêté en mai dernier puis libéré un mois plus tard.

     

    Du lundi au vendredi de 10h à 17h30, samedi et dimanche de 14h à 17h30 Fermé le mardi et les jours fériés.

    60, rue des Archives (IIIe)

     

  •   IMG_1194L'esplanade "libérée" de l'Hôtel de Ville samedi 30 septembre 2017 (photo VlM)

     

      

    La place de l’Hôtel de Ville-Esplanade de la Libération avait retrouvé samedi dernier son aspect originel à savoir un espace vide, juste parsemé de lampadaires et de palmiers entre les deux plans d’eau qui la ferment, avec en toile de fond l’Hôtel de Ville lui-même.  

    Plus de chalet qui obstrue la vue sur Notre-Dame, plus de manège, plus de pistes de jeux divers, plus de tentes et stands d’exposition, plus de panneaux kakemonos totems et cloisons d’exposition qui donnaient l’impression d’une place « champ de foire » (voir nos articles des 23 septembre 2016 et 09 juin 2017). Tout a disparu laissant le champ de vue libre, tout à l'imposant et magnifique bâtiment qu'est l'Hôtel de Ville.

     

    IMG_1195Les bancs-poutres inadéquats de l'esplanade de l'Hôtel de Ville (photo VlM)

     

    Seule petite ombre au tableau, les bancs disposés sur les bords de la place, de longues poutres–traverses de chemin de fer qui ne sont pas en total accord avec la qualité de l’Hôtel de Ville. 

    Nous formulons le souhait que l’esplanade ait dorénavant, sinon le plus souvent, cet aspect « libéré » sans être parasitée d’installations pérennes indignes de ces lieux en ajoutant de jolis bancs en harmonie avec cet ensemble unique.

    Dominique Feutry

     

    NDLR (06/10/2017): Malheureusement depuis la rédaction de cet article, l'esplanade est à nouveau encombrée par une immense tente et des totems. La trêve aura été de courte durée… Désespérant !

     

  •   Thumb_largeLe Centre Pompidou illuminé lors d'une précédente édition de la Nuit Blanche 

      

     

    La Nuit Blanche 2017 se tiendra comme chaque année le 1er samedi d’octobre, soit samedi prochain, le 7. De nombreux spectacles, installations et autres expositions dont nous donnons ici quelques exemples ,ont annoncés.  

     

    Dans le IIIe arrondissement  

    Aux Archives nationales, Hôtel de Soubise est présentée une installation participative Interlignes dénommée la Sophiste (Cour intérieure – 60, rue des Francs-Bourgeois 75003- 19h – 01h)

    Le  Musée d’art et d’histoire du judaïsme propose une performance musicale Charlemagne-Palestine ( 71, rue du Temple 75003 – 21h – 02h)

    La Maison de la Poésie a organisé un Ciné concert « The House we live in bravery in battle » (avec le soutien du Conseil Régional d’Ile-de-France, la SACEM, SPEDIDAM et l’Institut Français.157 rue Saint Martin 75003 – 22h – 02h

    L’ Église Saint-Nicolas-des-Champs procédera à une projection/installation sonore Ninive par Agnès Winter (en partenariat avec Art, Culture et Foi, Edel Spectacles et avec le soutien de la paroisse Saint-Nicolas-des-Champs, la Communauté de l’Emmanuel, l’œuvre d’Orient et le jumelage Lyon-Mossoul). Passage Molière 254, Rue Saint-Martin 75003 – 19h – 00h

    De nombreuses expositions se tiendront dans des galeries de la rue de Nazareth aux N°1, 20 (Bocadre) et 61 (Galerie Jérôme Pauchant).

    D’autres manifestations sont annoncées à la mairie du IIIe (rue Eugène Spuller) et tout proches , dans le Square et au Carreau du Temple

     

    NBL'affiche officielle 2017 de la Nuit Blanche

     

    Dans le IVe arrondissement

    Une performance « le peuple qui manque » se tiendra à l’Hôtel de Ville de Paris 5 rue Lobau 9h-07h et une autre toute proche initiée par PEROU (Pôle d’Exploration des Ressources Urbaines). place Baudoyer devant l’Hôtel de Ville du IVe – 19h-02h

    Dans l’église Saint-Merry on découvrira une installation ayant pour thème « Children on the light » 76 Rue de la Verrerie 75004 – 19h30 – 04h

    De son côté le Centre Pompidou propose avec Ruangrupa un « dispositif itinérant et DJ Set » 19h-02h

    La librairie «  Les Cahiers de Colette » rendra un hommage appuyé à Simone Weil avec des lectures d’auteurs (23/25, rue Rambuteau 75004 – 21h – 23h)

    Des chants interprétés par l’association Acoeur-Voix dans l’église des Blancs Manteaux (12, rue Notre-Dame des Blancs Manteaux 75004 – 20h – 02h)

     La Cité internationale des arts a prévu cette année « Paysages augmentés » en partenariat avec le Ministère de la Culture et de la Communication, le Ministère de l’Économie et des Finances, Bordeaux Métropole et Ville de Bordeaux et avec le soutien de Google Arts & Culture, Fondation d’Entreprise ENGIE, Cité Internationale des Arts , la Biennale d’Architecture AGORA, BNP Paribas, Musées Royaux de Belgique. (18, rue de l’Hôtel de Ville 75004- 19h – 00h)

     

    Nous le répétons chaque année, la Nuit Blanche doit permettre de s’enivrer d’art et de culture non de s’enivrer.  "De la lumière, de l’art et de la patience"  disait un journaliste à propos de cette manifestation. Ce sera la première édition pour la DPSP (direction de la prévention, de la sécurité et de la protection, de la mairie de Paris), espérons qu’avec elle les débordements seront rares et contenus, que l’évènement, au demeurant coûteux, se déroulera dans un esprit bon enfant !

     

  •   IMG_1196Les travaux d'amélioration du chauffage urbain à l'angle des rues du Temple et de La Verrerie (photo VlM)

     

      

    D’importants travaux ont lieu actuellement à l’angle des rues de La Verrerie et du Temple (IVe) devant l’entrée du BHV et il ne s’agit pas de l’aménagement d’une nouvelle sortie de métro dans le cadre du prolongement de la ligne 11 (voir notre article du 16 janvier 2017).

    En fait ce sont des travaux d’entretien du chauffage urbain. Des barrières délimitent à plusieurs endroits les emplacements concernés et la circulation est interdite rue de La Verrerie entre les rues du Temple et des Archives et sur la portion de la rue du Temple, entre la rue de Rivoli et la rue de la Verrerie.

     

    IMG_1198Imposant matériel installé rue du Temple (photo VlM)

     

    D’après les informations affichées, il est expliqué que le caniveau en béton armé servant de protection au réseau de chauffage urbain est remis en ordre. Puis de nouvelles canalisations sont posées et soudées sur place et contrôlées ensuite par un organisme agréé avant que ne soit coulée une dalle de protection en béton armé.

    Un schéma très bien documenté à l’appui de ce chantier nous informe que le chauffage urbain est constitué d’une double canalisation, l’une pour la distribution de chaleur qui arrive des sites de production comme les déchetteries, l’autre servant au retour de l’eau vapeur.

     

  •   A1René Goscinny et Albert Uderzo présentant en 1971 le personnage d'Astérix 

      

     

    Voilà déjà 40 ans que René Goscinny co-créateur d'Astérix et du Petit Nicolas est disparu. Pour la commémoration de cet anniversaire en partenariat avec l’Institut René Goscinny le Musée d'Art et d’Histoire du Judaïsme a organisé une belle rétrospective réunissant 200 œuvres.

    Parmi celles-ci,  à travers une approche chronologique et thématiques,  sont proposées aux visiteurs des planches, des scénarios originaux et de nombreux documents inédits. 

    Le commentaire  publié à l'occasion de cette manifestation fait état du succès rencontré par le célèbre scénariste qui était aussi dessinateur. Il est rappelé aussi que l'artiste passa son enfance en Argentine, «L'Argentine c'est mon pays. Pour moi, c'est la France qui est exotique» disait-il. Sa créativité alliée à celle d'Albert Uderzo qu'il rencontre en 1951, après 6 années passées à New York, feront de ce duo un "phénomène de la  bande dessinée".

    Cinq cents millions de livres et d’albums vendus dans le monde, des œuvres traduites en cent cinquante langues, une centaine d’adaptations cinématographiques…c'est considérable. 

     

    A2Affiche de l'exposition actuellement au MAHJ

     

     L’exposition est accompagnée de conférences et de rencontres, ainsi que d’un programme pédagogique. 

    Dommage que les responsables du Musée n'aient pas veillé à ce que le quartier ne soit pas inondé d'affiches de l'exposition, on les trouve malheureusement un peu partout, sur les palissades de travaux, sur les murs, les vitrines de magasins fermés … avec d'autres affiches sauvages ! Un point négatif pour le musée

     Jusqu'au 4 mars 2018 - 71, rue du temple (IIIe) 

     

  •    A4Effervescence devant le 1-3 rue Pierre au Lard (IVe) le 27 septembre au soir (photo EK)

     

     

    Depuis quelque temps déjà les habitants de la rue Saint-Merri et de la rue Pierre au Lard (IVe)  se sont inquiétés de travaux discrets menés à l’intérieur du local situé derrière le restaurant à l’enseigne du Who's, craignant la résurgence, de façon déguisée, de la boîte de nuit dont l’installation n’a finalement pas été autorisée et pour laquelle nous avons rédigé de nombreux articles sur notre blog (voir notamment celui du 18 avril 2015). En effet, dans le cadre de la révision du PSMV(plan de sauvegarde et de mise en valeur) du Marais, la parcelle du 1-3 rue Pierre au Lard, de mauvaise qualité de bâti et étant destinée à devenir un espace vert, aucun permis de construire ne pouvait plus être accordé sur ce site.

    Nous savons que les autorités compétentes ont visité les lieux durant les travaux et qu’a priori il n’auraient rien vu d’illicite, il ne s’agirait que d’une extension du restaurant dans les locaux qui étaient prévus à l’origine pour y installer une boite de nuit.  

    Mercredi soir cependant l’attention des riverains a été attirée par un va et vient nouveau, comme l’attestent les photos jointes à cet article prises vers 23h00. La ruelle Pierre-au-Lard était recouverte d’un tapis rouge pour les VIP qui se présentaient côté rue Saint-Merri. Ils notaient la présence d’un service d'ordre privé, des voitures stationnées qui fermaient la rue Pierre-au-Lard et des activités en musique tant au rez-de-chaussée et au premier étage que sous la verrière et derrière des fenêtres en verre sablé.  

     

    A2Voitures en stationnement rue Pierre au Lard (IVe) le 27 septembre 2017 (photo EK)

     

    Que signifie cette effervescence nouvelle ?

    Est-ce simplement une nouvelle entrée du restaurant ou bien davantage ? Tous les riverains sont dubitatifs et se demandent si l’on ne va pas découvrir que les autorités ont été trompées quant à la destination réelle de ce lieu.

    Il importe que les riverains soient rassurés par la mairie et la préfecture et qu’une information officielle soit adressée au collectif Pierre au Lard. Les habitants ne veulent pas subir ce que d’autres vivent du fait de la présence d’établissements égoïstes préoccupés surtout par le remplissage chaque soir de leur tiroir-caisse !

     

  • Coutures st gervais panneaux ruesThorigny/Coutures St Gervais : un carrefour chargé de la culture et de l'histoire du Marais aux flancs du Musée Picasso (IIIe). Rien d'étonnant à ce que des galeries d'art s'y soient installées. On en compte dix sur cent mètres de linéaire (Photo VlM)

     

     

    Un fois encore c'est le quotidien "Le Parisien" qui nous fournit la nouvelle : l'association qui a porté le projet de "rue'golotte" dans le cadre du "budget participatif" de la Mairie de Paris et obtenu une subvention replète de 75.000 € pour sa réalisation, renonce à poursuivre, si on en croit le journal qui cite l'animatrice.

    L'article du 26 septembre nous apprend que la Direction de la Voirie et des Déplacements, dont le Maire-Adjoint à l'Hôtel de Ville Christophe Najdovski assure la tutelle au Conseil de Paris, doit donner son accord pour que les opérations reprennent en avril 2018. On est tenté d'en conclure que cette autorisation n'existait pas pour la manifestation du 15 septembre….

    Sur le "front judiciaire", comme dit Philippe Baverel qui signe l'article pour "Le Parisien", la polémique est en effet retombée quand le Tribunal Administratif a reçu de la mairie les documents que nous avions réclamés sous astreinte, rendant ainsi la démarche sans objet. Laisser croire que le non-lieu s'appliquerait à la mise en cause par notre association de l'occupation de la rue est de la part du journaliste au mieux une erreur et au pire une faute professionnelle.

    Quant à l'attitude du Maire, dont Ph. Baverel dévoile la gérontophobie en rapportant son propos "Vivre le Marais ! ne s'intéresse qu'aux vieux", elle est si grave que nous préférons ne pas la commenter et lui rappeler que même en plaisantant c'est un délit d'afficher un jugement négatif sur une population quelle qu'elle soit, surtout quand on est le premier magistrat de sa commune.

    GS