Salon de thé "La Petite Place" place de Thorigny (IIIe), à deux pas du musée Picasso
Tags sur la place de Thorigny : un bel exemple de réactivité de la Police Nationale et des services de la ville
Dans la nuit du 22 mars, à 1 heure du matin, en passant place de Thorigny, un riverains membre de l'association constate que deux ou trois tagueurs munis de bombes bleues et rouges, sous les yeux intéressés de cinq ou six passants, manifestement peu sensibles à la préservation du patrimoine, s’en prennent aux murs jouxtant le restaurant « la Petite Place » (mur de droite sur la photo).
Ayant retenu les recommandations de la commissaire de Police du 4ème arrondissement lors de son intervention du 21 mars pendant l'assemblée générale de "Vivre le Marais ", il téléphone immédiatement au "17". Deux minutes plus tard, une voiture banalisée atteint la place et interpelle, en flagrant délit, deux tagueurs âgés de 30 à 35 ans.
Ce matin, à 10 heures, les tags avaient disparu, recouverts par une couche de peinture posée en début de matinée par les services de la ville. Bravo aux différents intervenants qui ont été si efficaces ! On espère que les tagueurs en tirent la leçon…
AM
Commentaires
6 réponses à “Brève de quartier : des tagueurs interpelés en flagrant délit (et délire !)”
Pour ces abrutis, on devrait réintroduire dans notre droit « le goudron et les plumes » chers à Lucky Luke.
@Hugues L : non non faudrait acheter le goudron et les plumes… Les recouvrir avec leur propre bombe de peinture est bien plus simple et économique ; avant on les oblige à nettoyer les murs qu’ils viennent de dégrader.
L’application de la loi du talion ne serait guère honorable.
A Los Angeles, les personnes qui sont prises en flagrant délit de tags sont condamnés à nettoyer ce qu’ils ont souillé voire plus. C’est pour cela que l’on voit des familles qui nettoient les murs souillés les weekend. Pour dissuader, les personnes qui taguent devraient payer non quelques centaines d’euros d’amende mais au moins un millier d’euros et en plus, être condamné d’un certain nombre d’heures à accompagner les services de la Ville au nettoyages des murs tagués.
C’est bien, mais quelle a été la conséquence de l’interpellation ?
Il y a quelques mois de cela, j’avais signalé 2 tagueurs agissant en plein jour un samedi après-midi rue de Turenne sur des rideaux métalliques.
Ils se sont bien fait « interpeller » : rappel à l’ordre, merci, au revoir. Pas de contrôle d’identité, pas emmenés au commissariat, pas d’amende : rien.
Il faudrait que les taguers pris sur le vif par la police soient incarcérés pendant au moins une semaine et payent aussi une anende pour les dissuader de recommencer.