Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2018

  • Feelgood

     Dr Feelgood le jour… et  Mr Hyde la nuit !

     

      

    Avec les beaux jours, les nuisances reviennent en force rue Quincampoix….

    L'an passé, le  6 septembre 2017 et le 29 octobre, nous nous sommes fait l’écho des perturbations graves subies par les riverains du Bar "Dr Feelgood" situé au 37 rue Quincampoix (IVe) qui, en interne, organisait des concerts "Heavy-Metal" dans son sous-sol et, en externe, laissait s’attrouper devant l’établissement une clientèle massive et bruyante, consommant de l’alcool malgré l’absence d’autorisation de terrasse dans cette rue piétonne particulièrement étroite et sonore.

    Rassemblés depuis cette date dans le collectif "Riverains Quincampoix", adhérent de "Vivre le Marais !", les habitants avaient recueilli près de 40 signatures de riverains épuisés et exaspérés et avaient alors saisi la Mairie et le Commissariat du IVe, les services dédiés de la Préfecture (PEC et SISPRI) ainsi que le député de l’arrondissement, Pacôme Rupin.

    Les services de la Préfecture constataient début octobre 2017 que l’établissement enregistré en  "bar restaurant" n’était pas autorisé à organiser des concerts (depuis presque deux ans !) et ne répondait pas aux normes d’isolation phonique requises en cas de diffusion de musique amplifiée. Le bar était alors sommé par les services de la Préfecture d’arrêter les concerts et autres  "événements" ("DJ set") et d’effectuer les mises aux normes nécessaires ("dans un délai de trois mois").

    Après de nombreuses démarches conduites par le Collectif et grâce à l’action des autorités qui s’étaient finalement mobilisées, la situation s’était alors nettement améliorée de novembre 2017 à avril 2018, avec l’arrêt des concerts en interne et de la consommation d’alcool en externe.

     

    Quincampoix

    Rue Quincampoix, vers 20h00, devant l'établissement

    Le répit fut cependant de courte durée puisque, dès l’arrivée des beaux jours, le bar reprennait crescendo ses rassemblements de clientèle qui s’étalent dans la rue verre à la main, crient, s'apostrophent, rient et chantent jusqu’à 2 heures du matin devant le bar portes ouvertes afin que chacun profite de la musique amplifiée…. Les motards, au mépris de la réglementation qui interdit le stationnement de deux roues motorisés sur les voies piétonnes à Paris, garent les grosses cylindrées dans la rue et redémarrent dans un vrombissement insupportable tard dans la nuit.

    Les habitants passent donc à nouveau leurs soirées à ouvrir leur fenêtre pour réclamer un minimum de silence pour pouvoir dormir ou joindre par téléphone la plateforme du « 34-30 » de la Police. Les locataires des appartements concernés préfèrent partir (ceux ayant donné leur congés à l’été 2017 n’ont pas été remplacés) et les propriétaires subissent, au péril de leur santé, ou fuient le week-end où les nuisances atteignent leur pic.

    Nous  le répétons à l'adresse de ceux qui ont autorité en matière de délivrance d'autorisations et de contrôle, la présence d'un lieu festif en milieu résidentiel est insupportable si son insonorisation totale n'est pas assurée et si les consommateurs sont laissés libres de se comporter bruyamment à l'extérieur. Les riverains sont assurés de notre soutien jusqu'à ce qu'ils aient obtenu le droit qui est le leur de vivre en toute tranquillité le soir et la nuit.

     

  • Scoot

      Le scoot d'Arthur…

     

    Arthur se déplace à Paris en scooter. Pas le genre d'engin élégant aux lignes arrondies et harmonieuses qui font rêver. Il l'avait acheté d'occasion il y a dix ans. Autant dire qu'il ne datait pas d'hier. Il était passablement déglingué ce qui n'est pas étonnant compte tenu de son âge. En clair, il était proche de rendre l'âme.

    Soucieux de ne pas tomber en panne et de rater par exemple un rendez-vous capital pour son activité professionnelle, Arthur décida un jour qu'il devait s'en séparer. Un ami se proposait de lui en vendre un autre plus récent et en meilleur état. Il accepta et se dit qu'il regarderait l'adresse sur Internet d'un marchand de pièces détachées susceptible de lui reprendre son vieux scooter pour le cannibaliser. 

    Nanti de son nouveau deux-roues, il ne se préoccupa plus de l'ancien qu'il laissa croupir sur un parking.

    Au bout d'un mois tout de même, il pensa qu'il était temps de régler le sort de son épave. Tel Perrette et son pot au lait il se dit qu'il en tirerait bien 100 € qu'il s'empresserait d'investir judicieusement.

    Bercé par cette perspective, il passa une nuit très douce et se rendit le matin au parking où il avait laissé son vieux deux-roues. A sa grande surprise, l'engin n'y était plus. Son étonnement ne fut pas qu'on le lui ait pris mais que les voleurs aient fait ce choix peu judicieux.

    Soucieux de ne pas porter la responsabilité personnelle d'incidents qui pourraient se produire avec un véhicule qui était tout de même immatriculé, il se rendit au commissariat de police pour y déposer une plainte pour vol. Il ne dit pas qu'il était presque heureux qu'on le lui eût pris. Il fut bien accueilli et repartit rassuré. 

    Quelques jours plus tard, dans la nuit, son téléphone sonna. Au bout du fil un officier de police qui lui annonce que son scooter a été retrouvé. Les malfaiteurs avaient été contrôlés car il roulaient de nuit sans lumière. On constata qu'ils n'avaient pas non plus de papiers. La plaque d'immatriculation était trop neuve pour être vraie : la confrontation de son numéro avec celui du moteur convainquit la police qu'il s'agissait d'un véhicule volé.

    Le conducteur et son passager furent conduits au poste de police. Là ils racontèrent leur histoire et Arthur ne s'en est pas encore remis.

    Le long séjour du scooter sur le parking avait laissé penser aux délinquants qu'il s'agissait d'un véhicule abandonné. Fort de cette déduction, ils avaient considéré qu'ils étaient autorisés à le prendre. Mais dit Arthur, il y avait un antivol ! Le policier lui apprit qu'il y a des filières sur Internet qui fournissent de fausses-vraies clés si on connaît le numéro d'immatriculation… 

    Arthur a retrouvé son scooter. Avec sa clé d'origine il a pu le mettre en route et ce qu'il a constaté l'a laissé pantois : les voleurs avaient remis l'engin en bon état, les pièces défaillantes avaient été remplacées et il avait désormais bonne mine. Les voleurs avaient simplement commis l'erreur fatale de ne pas remplacer l'ampoule du phare !

    C'est 250 € qu'Arthur espère maintenant obtenir de la vente de ce qui n'est plus tout à fait une épave. Tant mieux pour lui. La morale de la fable ne s'appliquera pas mais nous en tirons un enseignement : la police contrôle effectivement les deux roues et elle est capable de consacrer du temps et de l'énergie à résoudre une affaire somme toute banale au service des citoyens.

    Quant aux voleurs, ils ont dû s'en sortir avec un rappel à la loi et quelques menues condamnations. Il est  choquant de le dire : leurs déboires nous les rendraient presque sympathiques !

    GS

     

    NB : il s'agit d'une histoire vraie qui vient de nous être relatée

     

  •                                                                                                                                                                                                             

      Maires

     

    Les maires des IIIe et IVe, Pierre Aidenbaum et Ariel Weil, entourés de responsables de la propreté de Paris, en bordure de la piazza Beaubourg.

     

    Nettoyage

     

    L'équipe citoyenne en pleine action. Nous saluons leur engagement mais nous sommes loin de l'armée de riverains qui était attendue. On constate que la propreté suscite plus de critiques que de vocations…. Il est vrai que le contribuable n'a pas forcément envie de payer des impôts pour que la Ville soit entretenue et payer en plus de sa personne quand les résultats ne sont pas au rendez-vous.

     

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    Gay bancs Gay potelets

     

    Gay plaques
    Gay plaques

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Voici le kaléidoscope qu'Ariel Weil nous annonce pour les jours prochains sur les carrefours Archives/Verrerie, Archives/Ste Croix, Temple/Ste Croix et Archives/Blancs-Manteaux.

    Sans attendre, les organisateurs qui sont derrière ces festivités se sont livrés à un marquage des trottoirs dont on sait qu'il est interdit. Ont-ils reçu licence de l'Hôtel de Ville pour y déroger ? Le contribuable paie-t-il pour ces travaux ? 

    Ce maquillage devrait durer le temps de la quinzaine du solstice d'été mais couvrir aussi la période des "gay games" (JO gay de 2018 en août à Paris). M. Weil cependant nous assure qu'il se refuse à les pérenniser.

    Nous lui avons rappelé notre position "nous défendons l'idée depuis toujours que le Marais n'est pas un quartier de bobos, de chinois, de juifs, d'homos, etc …, il est le quartier d'habitants qui ne veulent pas d'étiquette. Le marquage que vous avez accepté est une forme de stigmatisation. Dommage ! Nos amis gay, qui rejettent toute forme de discrimination, le regrettent".

     

     

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    Quai hdv

    Quai de l'Hôtel de Ville (IVe), 8 juin 2018 vers 11h30 du matin (Photo VlM)

     

     

    La Mairie de Paris annonce triomphalement une baisse de 6.5 % du trafic automobile (mesuré par les capteurs de la direction de la voirie) depuis le début de l'année 2018. Il saute aux yeux que cette information est destinée à servir les intérêts de la politique conduite par Anne Hidalgo et son Adjoint en charge de la voirie et des déplacement Christophe Najdovski, notamment sa décision d'interdire les berges rive droite à la circulation.

    Nous ne disposons d'aucun outil pour juger de l'exactitude de cette information. Simplement une impression, qui se base sur nos observations des principaux axes de circulation. Depuis quelques mois, il apparait qu'il y a moins de circulation en effet rue Beaubourg et rue du Renard. La rue des Archives est calme comme les matins de Corée si on oublie les thromboses épisodiques qui résultent du stationnement intempestif de certains livreurs. Les voies est-ouest sont moins favorisées mais il ne fait pas de doute que le déplacement des grossistes-importateurs vers Aubervilliers a fait chuter la circulation des camions de livraisons qui étaient la plaie de nos quartiers jusqu'en 2010.

    Les rues Saint-Antoine et de Rivoli ont souffert des travaux d'aménagement de la piste cyclable mais la fin du chantier a sonné le retour à une circulation relativement apaisée.

    M. de la Palice dirait que le trafic sur les berges a fortement chuté puisqu'elles sont fermées à la circulation… Les riverains des quais hauts font cependant remarquer que le flux s'est reporté sur eux. C'est objectivement crédible mais on ne le remarque pas nécessairement en dehors des heures de pointe, comme en témoigne la photo. Y a-t-il eu "sublimation" de trafic par suite d'un changement des comportements ?

    En conclusion, il nous semble que le cocorico des dirigeants de la mairie, même s'ils font certainement tout pour biaiser les mesures et en tirer argument, n'est pas forcément injustifié. A défaut d'instruments pour une mesure objective, nos lecteurs sont invités à  nous faire part en commentaires de leurs constatations et de leur jugement.

    GS

     

  • Temple 59 façade 07 06 18

    Bel immeuble de rapport de quatre étages plus attique mansardé, dont l'esthétique, comme c'est souvent le cas, souffre de l'indigence des boutiques au rez-de-chaussée. 59 rue du Temple (IVe) (Photos VlM)

     

    Des travaux ont lieu sur la boutique du rez-de-chaussée qui porte encore le nom de "D.W. Fashion Bag gros, demi-gros". Ils ont commencé par son prolongement en angle droit sur la rue Geoffroy L'Angevin. Le pétitionnaire est la SARL Portfolio Investments, propriétaire des murs, un investisseurs qui achète des locaux commerciaux pour les réhabiliter et les louer ensuite, à raison d'une quinzaine d'opérations de ce type chaque année.

    Rains

    Il y a 18 mois, une de ses réalisations conduisait à l'ouverture de cette boutique 78 rue du Temple, à l'enseigne "RAINS", un vendeurs de vêtements pour la pluie.

     

    Temple 59 angle travaux 07 06 18

    La facture de la boutique "RAINS" nous fait croire que les travaux du 59 rue du Temple seront accomplis dans le respect des règles de l'art du Marais. Nous nous en sommes entretenus avec l'investisseur, pétitionnaire de la demande d'autorisation de travaux. Il assure qu'il va conserver la modénature de la devanture actuelle, qui est vétuste mais intéressante. Il doit cependant renoncer aux volets et on peut le comprendre quand on les regarde de près.

    Temple 59 détail volets 07 06 18

    Détail de la devanture et des volets

     

    Le locataire est connu : il s'agit d'une boutique "Fitness" qui va vendre des équipements et des vêtements de salles de sport. Rien donc qui puisse constituer une menace pour la tranquillité des voisins. Il reste à ce commerçant-locataire à déposer un dossier auprès de la mairie concernant ses enseignes. Espérons qu'il opte pour la sobriété qui sied au centre historique de Paris. En toute rigueur on ne devrait rien craindre puisque le dossier passe normalement entre les mains de l'ABF mais nous savons tous que sa charge a été considérablement accrue sans que ses moyens aient suivi. Elle n'est malheureusement pas pour cette raison à l'abri d'une inattention…

     

  • Nd nazareth 40 terrasses cosmo coltrane 07 06 18

    Rue N.D. de Nazareth numéros 38 et 40, un café et un restaurant propriétés de la société LGA, le Coltrane et le Cosmos, en bordure de l'entrée de rue du Pont aux Biches (IIIe)

     

     

    On ne le dit pas assez aux commerçants, il n'est donc pas inutile de le rappeler, une autorisation de terrasse, en application du règlement des terrasses et étalages de la Ville de Paris du 6 mai 2011 (négocié avec nous dans le cadre de "Vivre Paris !" par l'actuelle ministre des transports Elisabeth Borne alors Directrice de l'Urbanisme), est accordée "à titre temporaire, précaire et révocable. Elles peuvent en conséquence, être supprimées, dans le cas de leur non-respect par leur bénéficiaire, ou pour des motifs d’intérêt général. Les autorisations sont délivrées à titre personnel pour les besoins du commerce exercé par le bénéficiaire".

    Dans le cas qui nous intéresse, les motifs invoqués par la Direction de l'Urbanisme de la mairie de Paris (DU) sont sérieux : non respect  à plusieurs reprises des limites de l'emprise accordée sur les trottoirs et dépôts de matériels sur la voie publique sans autorisation, le tout constaté pas des procès-verbaux établis par des agents assermentés.

    Par un arrêté du 23 décembre 2016, la Maire de Paris, Anne Hidalgo, sur demande du Maire du IIIe Pierre Aidenbaum sensible aux plaintes des riverains, décidait en conséquence de ne pas renouveler l'autorisation de terrasse dès le 1er janvier 2017. C'est cet arrêté que l'exploitant a contesté en exerçant un recours devant le Tribunal Administratif.

    On mesure ici les inconséquences de notre État de Droit. Celui qui bénéficie d'une faveur et ne s'en montre pas digne se sent autorisé à faire condamner l'autorité dont il détient cette faveur…. Il est heureux que le Tribunal Administratif n'ait pas fait droit à cette prétention.

     

    Copie du jugement du Tribunal Administratif de Paris

     

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    Pompidou

    Façade ouest du centre Georges Pompidou avec sa fameuse chenille….

     

     

     Nous savions depuis 2017 de son directeur Serge Lasvignes qu'il y aurait de grands travaux d'entretien à partir de cette année. La direction du centre Pompidou a réuni le 30 mai un certain nombre de riverains pour les informer "de ce qui les attendait" en matière de nuisances mais aussi d'amélioration de l'accueil et de fonctionnement du centre. 

    Au chapitre des nuisances, il est prévu entre avril 2018 et septembre 2019 une vingtaine de nuits de travail qui "ne devraient pas impacter les riverains". Le chantier sera fermé le week-end et les travaux seront interrompus vers 16h00/17h00. Des riverains qui ne se sont pas déplacés en masse pour entendre la bonne parole : la Poste est accusée de ne pas avoir correctement distribué les tracts d'annonce de la réunion…

    Ce qui semble le plus gênant, c'est le déport de l'entrée du public vers les accès Beaubourg/Renard, utilisées comme entrée à la bibliothèque, qui connaît déjà de très longues files d'attente.

    L'espace RATP sera condamné et le passage des bus sera décalé vers les files voitures. Le maintien de l'arrêt se fera au prix d'une manœuvre qui mettra les conducteurs à rude épreuve… Le terre-plein planté sera démoli et une palissade en béton permettra de privatiser le trottoir où le public fera la queue.

    Au chapitre des améliorations, notons que la "chenille" (l'escalator extérieur qui permet d'arriver au sommet et qui est devenu payant tant la vue est magnifique !) sera remplacée. Elle a 40 ans. Il faut la désamianter et ses vitres qui ruissèlent à l'intérieur en hiver causent une chaleur étouffante l'été.

    L'entrée côté piazza sera élargie par un doublement de la surface d'entrée.

    La maitrise d'œuvre des travaux sera assurée par l'agence Renzo Piano qui a conçu Beaubourg. La totalité de la piazza sera fermée au public qui se verra orienté vers St Merri au sud et Rambuteau au nord.

    Paule Mazéo

     

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    Panneau

    Nous aimons Picasso, Modigliani ou Chagall mais ces affiches n'ont rien à faire à nos carrefours où elles enlaidissent le paysage et réduisent la visibilité des piétons qui traversent les rues

     

     

    Elle est la "direction anti-incivilités" de la mairie de Paris. Depuis sa création en 2016, la DPSP (direction de la prévention, de la sécurité et de la protection) de la mairie de Paris n'a cessé de se structurer et d'accroitre ses effectifs de sorte qu'elle est aujourd'hui visible et commence à compter aux côtés de la police nationale, au sein du dispositif de maintien de l'ordre de la capitale.

    Il y a fort à faire à Paris car les incivilités sont nombreuses. Parmi elles, l'affichage sauvage. Ce panneau "art expo" photographié a fleuri dans le IIIe au point que plusieurs personnes se sont dévouées pour les retirer et demandé que nous intervenions.

    Nous avons prévenu samedi l'unité territoriale de Paris-centre. Sa réaction a été immédiate. La réponse qui suit nous est parvenue de son chef : "suite à votre message, nos équipes sont intervenues pour retirer les affiches et verbaliser. Elles ont pris contact avec le contrevenant pour rappeler le caractère totalement illégal de cet affichage sauvage".

    Il a eu la courtoisie de nous informer dans la foulée de leurs interventions récentes : "Je vous précise que nos équipes ont également procédé au désaffichage et à l’établissement d’un CRA pour les affiches suivantes :

    • Relevé d’affiches Solidays : 178 affiches rue Saint Antoine  (IVe), 56 affiches rue Rivoli/Saint Denis, 8 affiches boulevard Sébastopol, 20 affiches rue Aubry- le- Boucher
    • Enlèvement de 20 affiches de tapis persans, contact pris avec le responsable au 33 rue des Lombards.
    • Procès-verbal pour affichage sur voie publique 1 rue des Ecouffes (IVe)"

    Nous invitons les habitants du Marais à rester vigilants à ce genre de nuisance et de saisir la DPSP des incivilités constatées en informant la Cheffe de circonscription des arrondissements centre (1er, IIe, IIIe, et Xe) Sophie Lachasse <sophie.lachasse@paris.fr> ou son Adjoint Meziane Outahar <meziane.outahar@paris.fr> au 01 42 76 75 94.

    Solidays qui se prévaut du soutien de la mairie de Paris a dû faire la grimace. Il n'y a pas de raison pourtant qu'ils échappent à la loi…

     

  • Justice femme balance et glaive

     

    Évènement important qui apporte son écot à la jurisprudence existante : la Cour de cassation, dans un arrêt du 8/03/2018 portant sur un jugement en appel de la Cour de Versailles, estime que la location de studios meublés, pour de courtes durées, "est susceptible de porter atteinte à la destination résidentielle d’un immeuble, et peut donc être interdite par une copropriété".

    La liberté pour chacun de disposer de son bien et de le louer à sa guise se trouve ainsi réduite dans la mesure où elle porte atteinte au caractère résidentiel d'une copropriété.

    Texte de l'arrêt de la Cour de cassation civile, Chambre civile 3, du 8 mars 2018