Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2018

  • Motos stationnées 24 renard 07 08 16
    Deux-roues motorisés stationnés sur le trottoir rue du Renard (IVe) à hauteur du centre Georges Pompidou

     

     

    "Le Figaro" d'aujourd'hui nous apprend que deux villes du Val de Marne ont décidé de faire payer le stationnement des deux-roues motorisés. Il s'agit de Charenton-le-Pont et de Vincennes. L'article du Figaro.

    Nous avons tous de la sympathie pour les motards, qu'il s'agisse des "vrais" ou de conducteurs de scooters que les pilotes de motos traitent avec condescendance. Nous en avons dans notre famille ou parmi nos amis. Nous les aimons et les respectons. Il y a cependant des choses à dire à la population qu'ils constituent, des choses qu'ils peuvent admettre sans se déjuger et sans en prendre ombrage, car elles sont tout simplement vraies.

    Un mot d'abord à ceux qui les représentent chaque fois qu'ils ont la vedette : la "Fédération Française des Motards en Colère". Elle devrait changer de raison sociale. Comment peut-on être statutairement "en colère" ? A quoi sert de discuter, de négocier, de convenir avec des gens qui sont "en colère" ? Et dont on sait que quoiqu'on leur accorde ils seront toujours "en colère" ?

    Parlons de justice ensuite. Est-il convenable que certains se refusent à payer la part d'espace public qu'ils occupent alors que d'autres y sont contraints comme les bars avec leurs terrasses, les commerces avec leurs étalages, les voitures avec leurs parkings ? Un deux-roues occupe moins d'espace qu'une voiture ? soit ! Qu'il acquitte sa quote-part, la moitié ou le tiers de ce que paie une voiture par exemple…

    Les autos sont soumises au contrôle technique tous les deux ans. C'est une disposition qui vise à limiter les risques d'accidents liés au mauvais état des véhicules. C'est aussi une obligation communautaire en Europe. Les deux-roues y sont pareillement soumis mais les motards français s'y sont toujours opposés au motif qu'ils auraient le souci plus que tout autre de surveiller l'état de leur engin !

    Ce serait pourtant une manière de contrôler plus sérieusement les pots d'échappement défectueux ou frelatés qui transforment ces engins en machines à faire du bruit de jour comme de nuit et de vérifier l'état de carburation des véhicules qui polluent fortement quand ils sont mal réglés ou mal équipés.

    La Ville de Paris, qui tremble face aux motards et à leurs manifestations bruyantes et perturbatrices de l'ordre public, signait avec les motards "en colère" le 19 mars 2007, avec la complaisance de Denis Baupin et du Maire de Paris Bertrand Delanoë, une charte scélérate (car déclarée illégale au regard du code de la route par le Préfet de police) qui autorisait leur stationnement et le cheminement sur les trottoirs pour s'y garer, ainsi que la remontée des files dans le flot des voitures. 

    Depuis, la Fédération Française des Motards en Colère fait barrage à toute forme de progrès : NON au contrôle technique, NON au stationnement payant, NON à toute contrainte sur les utilisateurs de véhicules qui n'ont que deux (ou trois) roues !

    Il s'agit pourtant de la sécurité de nos compatriotes, de santé publique et de justice. On sait qu'à l'Hôtel de Ville Christophe Najdovski, en charge des déplacements et de la voirie, lui à qui on doit la "reconquête" des berges de la Seine par les piétons, serait prêt à appliquer la même logique que ses homologues du Val de Marne, mais à ce jour la Maire Anne Hidalgo craint de se mettre à dos les motards et leur propension à manifester agressivement.

    C'est pourtant là aussi "le sens de l'Histoire" qu'elle se plait à évoquer quand il s'agit de pénaliser les conducteurs de voitures évincés de la voie Georges Pompidou…

    GS

     

  • Lecteur

     

    Ouvert en 2006, le blog "Vivre le Marais !" a vu sa fréquentation croitre régulièrement sous l'effet du référencement dans les moteurs de recherche, notamment "Google" et des alertes que nous émettons pour faciliter la tâche de nos lecteurs. La fréquentation s'était stabilisée ces derniers mois autour de 400/500 visites par jour. Elle rebondit depuis quelques semaines avec un pic à 4.905 visites le 30 mars et un chiffre courant de 1.500 à 2.000 visites/jour.

    Les connexions Facebook et Twitter jouent probablement un rôle dans cette dispersion mais il est probable que les lecteurs se déterminent essentiellement sur le titre du sujet proposé.

     

    Capture d'écran 2018-04-01 08.40.11

    Diagramme de fréquentation (hébergeur)

     

    Nous sommes désireux de savoir ce qui les motive en cliquant dans le lien qui leur est proposé. La rubrique "commentaires" est à leur disposition en bas de cet article pour s'exprimer et nous aider ainsi à ajuster notre communication. Nous les en remercions vivement.

    Gérard Simonet

     

  •  

    PalImplantation de l'extension du Whos' sur la rue Pierre au Lard (IVe)

     

     

    Cette photo est parlante : pour accueillir leurs activités d'établissement recevant du public le soir et la nuit, les exploitants du Who's, la société MOOVMENT SAS, ont choisi cette construction légère, une ancienne galerie d'art, qui occupe le centre de l'image, faite de poutrelles métalliques et de verre soutenant une toiture en zinc.

    Elle a été aménagée fin 2017, sans préjudice des interrogations qu'on est en droit d'avoir sur les travaux d'urbanisme entrepris et la translation de la licence IV en zone protégée (écoles), afin de prolonger le bar-restaurant du 14 rue St Merri et d'ouvrir l'extension à des activités festives longuement décrites sur Facebook. Sont concernés les riverains de la rue Pierre au Lard, les habitants des immeubles de la rue du Renard dont une façade donne sur la rue Pierre au Lard et naturellement l'immeuble du 16 rue St Merri d'où la photo est prise, qui est mitoyen de la verrière.

    On comprend aisément que le bruit généré par une foule alcoolisée en liesse et par les amplificateurs de musique rendent le sommeil et la vie impossible aux gens qui vivent autour.

    La mairie du IVe et la police ont été très actives sur ce dossier. L'autorisation de nuit a été retirée à l'exploitant. Il fait en ce moment appel de cette interdiction mais le nombre impressionnant de plaintes déposées lui laisse peu de chances d'être entendu. Une étude d'impact a été exigée par la préfecture. Ses conclusions sont imminentes. Le bon sens laisse penser que c'est seulement au prix d'un investissement hors de mesure que l'isolement de cette extension pourrait être imaginé.

    Dans un tel contexte, l'exploitant décidait curieusement en février d'assigner le plaignant en justice ! Sans doute pour l'impressionner et le déstabiliser. Il a seulement réussi à remobiliser le collectif Pierre au Lard autour de la principale victime.

    Bien que la SAS MOOVMENT ait choisi depuis de retirer son assignation, le plaignant a chargé son avocat d'assigner l'exploitant en retour devant le Tribunal de Grande Instance de Paris et de réclamer la mise en œuvre, sous astreinte, des mesures préconisées par l'étude d'impact, la pose d'un limiteur de pression acoustique et l'interdiction en attendant de diffuser de la musique amplifiée.

    Le collectif Pierre au Lard

     

  •  

    Affiche fonquernie

     

    Le "Guide Touristique de Référence" du Marais "PARISMARAIS.COM" recommande l'évènement et lui dédie cette affiche publicitaire. Un autre guide, "Tapage Culture", s'y est associé. On  est contre le tapage mais on est pour la culture. Un signe qu'on peut réunir tous les styles autour de la musique…

    Réservez vos places. Entrée 20,00 € par personne. Paiement :

    • par chèque à l'ordre de "Vivre le Marais !"  6 rue des Haudriettes – 75 003 – PARIS
    • par virement bancaire compte IBAN : FR05 2004 1000  0127  8174  2N02  013
    • par Paypal (cliquer gauche sur le bouton "faire un don" et entrer le montant total du paiement)

     

  • Archives 40 pignon affiches lacérées 29 03 18
    Mur pignon du 40 rue des Archives (IVe), le 29 mars 2018 (Photo VlM)

     

     

    Lacérées, décollées, arrachées, elles subissent le triste sort de ce qui est livré à la vindicte populaire mais leur passage laisse des traces. Ce mur pignon à hauteur du 40 rue des Archives (IVe) était couvert d'affiches sauvages depuis deux semaines environ. Les services de la propreté de Paris ne sont pas intervenus, alors qu'il le faisaient par ailleurs. On constate aujourd'hui 29 mars qu'une main vengeresse s'est abattue sur cette infraction qu'on devait une fois encore à une grande marque de l'avenue Montaigne.

    Le résultat n'est pas des meilleurs du point de vue de l'esthétique mais ce qui faisait la raison d'être des affiches, leur pouvoir de communication, est bel et bien anéanti.

    L'inconnu qui a sévi, de ce point de vue, aurait dû le faire plus tôt… Évidemment, il n'est pas justifié de lui en vouloir car ce n'est ni son métier ni son rôle. Il est plus naturel de se retourner vers la mairie. Il ne serait pas surprenant qu'elle réponde qu'il n'y a pas eu de signalisation. Et c'est tout à fait possible car chacun est dans ses préoccupations et n'a pas forcément l'idée et le temps de le faire. 

     

    Archives 40 enrée école 29 03 18Le mur-pignon est l'un des volets du dièdre qui inclut cette façade d'une ancienne maison de Jacques Coeur dont certains éléments sont de style renaissance

     

    Mais enfin pourquoi faudrait-il dans notre ville que les anomalies soient signalées par la population pour être traitées ? Avec un effectif de 50.000 employés, qui a grossi de plus de 20 % dans les années 2000, avec un ratio d'employés municipaux par habitant qui atteint des niveaux record, il ne serait pas possible d'affecter un inspecteur par arrondissement pour effectuer ces contrôles… et quelques autres ?

    Nous disons bien UN par arrondissement, chez nous en tout cas car ils ne sont pas bien grands ! les placardages d'affiches se font sur un circuit connu, toujours le même. Une ronde chaque jour suffirait à détecter ces pratiques et à interpeler quelques fois les contrevenants en flagrant délit. Surtout, le blocage du processus à la source rendrait ce mode de publicité inopérant et en assècherait rapidement la rentabilité et par là l'existence.

    A deux ans des élections qui se présentent sous des auspices incertains pour Anne Hidalgo, la propreté de notre cadre de vie jouera un rôle important. Il n'est peut-être pas trop tard sur ce dossier pour montrer qu'elle sait réagir !

     

  • St gervais 24 03 18La façade classique de l'église Saint-Gervais et le grand orme que nous célébrions récemment…

     

     

    En cette période d'équinoxe de printemps où la lumière donnait à cette église ce jour-là un modelé des plus heureux, l'envie nous saisit de la prendre en photo en laissant une place à droite au grand orme de tradition dont on nous annonce tristement la fin.

    En cliquant gauche une fois puis une deuxième fois dans l'image on perçoit de nombreux détails de cette façade des années 1610 qu'on doit à Clément Métezau et c'est l'occasion de rafraichir nos connaissances en matière de styles car on a ici un premier niveau de colonnes doriques, suivi d'un deuxième et d'un troisième niveaux  de styles respectivement ionique puis corinthien.

    Cette église est une mine de richesses culturelles, historiques et plastiques. Il ne servirait à rien d'en faire l'inventaire car il est fait et bien fait. En allant sur ce lien, on a accès via Internet à l'une des meilleures présentations qui est faite de l'église et de ses trésors.

     

  • TrioGérard Simonet au centre, entouré d'Yvon Le Gall à sa droite et de Claude Verrier à sa gauche.

     

     

    Le conseil d'administration qui s'est tenu le 26 mars  dans la foulée de l'assemblée générale du 21 mars 2018, a réuni les nouveaux administrateurs qui ont statué sur le composition du bureau de l'association. Gérard Simonet a été confirmé dans sa fonction de président et deux vice-présidents ont été élus : Yvon Le Gall, qui a occupé des fonctions similaires dans le passé et qui est issu du IVe et Claude Verrier, habitant du IIIe, qui se voit chargé en outre de la fonction de trésorier/Contrôleur de gestion.

     Le conseil a passé en revue les dossiers sensibles du moment : le Who's et ses nuisances sonores, la rue Quincampoix (IVe-IIIe) et ses désordres, la place du Marché Ste Catherine envahie par les terrasses non autorisées, et la privatisation de la rue des Coutures St Gervais (IIIe) – dite rue'Golotte mais pas pour tout le monde ! -  au détriment des nombreux galeristes qui la bordent et de ses riverains.

    Le conseil a acté l'adhésion de notre association à la "Plateforme des associations parisiennes" (centrée sur les questions d'urbanisme) et à l'association "Vivre Paris !" nouvellement créée, qui participe à la défense de la qualité de vie des habitants, leur droit au sommeil et la libre disposition de l'espace public.

     

  •  

    Guernica3Guernica : (Gernika en basque). Photographie de l’œuvre au musée Picasso à Paris (25 mars 2018)

     

     

     Le musée Picasso, 5 rue de Thorigny (IIIe) expose sur ce thème du 27 mars au 29 juillet 2018.

    L’œuvre est l'une des plus célèbres du maitre. Pablo Picasso l'a peinte en 1937 à Paris pour l'exposition internationale dans son atelier des Grands Augustins, sur commande du gouvernement républicain espagnol avant que la petite ville de Guernica, dans la province de Biscaye (Pays Basque) subisse les exactions des forces allemandes et italiennes à l'instigation du général Franco. Picasso alors s'est saisi de ce thème et s'est livré à de  nombreuses esquisses avant de finaliser l’œuvre monumentale que nous connaissons.

    Dora maarPortrait de Dora Maar

     

    Deux de ses compagnes ont accompagné le travail du peintre. Dora Maar, photographe, en a fait un reportage sur sa genèse, dont les phases principales sont présentées en projection. Marie-Thérèse Walter, jeune égérie de Picasso, a inspiré ses croquis initiaux où on retrouve les formes rondes qui la caractérisent.

    Picasso avait demandé que la peinture ne soit pas envoyée en Espagne tant qu'y règnerait la dictature. De fait, après son achèvement elle a été exposée en Europe, aux États-Unis, au Brésil même, mais jamais dans la patrie du maitre. Il a fallu attendre 1981 et la fin du régime transitoire vers la démocratie parlementaire, pour que Guernica rejoigne l'Espagne, au musée du Prado dans un premier temps puis au musée Reina Sofia d'où il a vocation désormais à ne jamais sortir. C'est pour cette raison que l'exposition "Guernica" se tient sans Guernica mais avec de nombreux tableaux et dessins de Pablo Picasso.

    GS

     

  • Pont au chage pont neuf 20 03 18Perspective du pont au Change vers le Pont Neuf. Ce 23 mars, la Seine n'est pas encore à son étiage… (Photos VlM. Un clic gauche agrandit et embellit les images)

     

    Pont marie 24 03 18Le Pont Marie.

     

    Classé monument historique en 1887, il doit son nom à l'architecte Christophe Marie et relie l'Île Saint-louis au quai de l'Hôtel de Ville depuis son ouverture à la circulation en 1635

     

    Pont louis-philippeLe pont Louis-Philippe

     

    D'une longueur totale de 100 m, pour une largeur de 15,20 m, le pont Louis-Philippe fut inauguré en avril 1862. Il relie le quai de l'Hôtel de Ville et la rue du Pont Louis-Philippe à l'Île Saint-Louis. On le doit aux ingénieurs Edmond-Jules Féline-Romany et Jules Savarin

     

    Pont d'arcole 24 03 18 Le pont d'Arcole 

     

    Il doit son nom à la bataille célèbre de Bonaparte en Italie. Jadis pont suspendu dit "pont de la Grève", il est remplacé en 1856 par le pont métallique actuel. Il est le premier réalisé en fer (et non en fonte) avec une arche unique de 80 mètres qui s'appuie sur deux culées de pierre de taille. Réalisateur : l'ingénieur Alphonse Oudry.

     

    Pont notre-dame 24 03 18Le pont Notre-Dame

     

    Le pont actuel date de 1919 mais il a été précédé d'un grand nombre d'ouvrages très différents. Son origine remonte à 1420. Il sert alors de socle à 60 maisons de part et d'autre du pont, avec de riches boutiques. Lors de la crue de 1499, le tout s'écroule. Le prévôt des marchands et les échevins en payent le prix avec leur disgrâce et un emprisonnement à vie… Il est reconstruit en 1512 avec des maisons mais de 6 étages cette fois ! Jusqu'en 1769 où leur démolition est décrétée. La version actuelle date de 1919, après destruction de la précédente de 1853 qui avec ses six  arches en maçonnerie s'avérait peu compatible avec la navigation sur la Seine.

     

    Pont au change 24 03 18Le pont au Change

     

    L'Histoire du pont au Change est presque aussi tumultueuse que celle du pont Notre-Dame. Lui aussi dans sa version de 1647 supportait des maisons, lui aussi fut victime de crues et de démolitions. Son nom vient des courtiers de change qui  y tenaient des bancs pour changer les monnaies. Le monogramme "N" sur les piles et  la couronne de lauriers sont la marque de Napoléon III

     

    Pont neuf 24 03 18Le Pont-Neuf

     

    Il traverse les deux branches naissantes de la Seine à la pointe de l'île de la Cité. On est sorti du IVe mais comment résister au plaisir de s'accaparer le plus vieux et le plus beau pont de Paris ? Il est classé monument historique depuis 1889 et a fortement contribué au classement par l'UNESCO des rives de la Seine au patrimoine mondial de l'humanité.

    Construit sous le règne d'Henri IV par l'architecte Baptiste Androuet du Cerceau, qui prévoyait d'y bâtir des maisons, c'est en 1606 qu'il s'achève et il n'est pas couvert car le roi s'y est opposé. Il est en pierre et mesure 238 mètres de long et 20,50 mètres de large, avec une chaussée de 11,50 mètres et deux trottoirs.

     

    Masc

    Il est réputé pour ses éléments de décoration et la curiosité que constituent les 381 mascarons représentant des têtes de divinités de la mythologie telles que satyres et sylvains, tous sur un modèle différent, magnifiquement restitués par les travaux de restauration de 1993-94. Tous (sauf un) sont des visages masculins caricaturés.

    GS

    Bibl. Wikipédia

     

     

  • Thorigny place 23 03 18Salon de thé "La Petite Place" place de Thorigny (IIIe), à deux pas du musée Picasso

     

     

    Tags sur la place de Thorigny : un bel exemple de réactivité de la Police Nationale et des services de la ville

     

    Dans la nuit du 22 mars, à 1 heure du matin, en passant place de Thorigny, un riverains membre de l'association constate que deux ou trois tagueurs munis de bombes bleues et rouges, sous les yeux intéressés de cinq ou six passants, manifestement peu sensibles à la préservation du patrimoine, s’en prennent aux murs jouxtant le restaurant « la Petite Place » (mur de droite sur la photo).

    Ayant retenu les recommandations de la commissaire de Police du 4ème arrondissement lors de son intervention du 21 mars pendant l'assemblée générale de "Vivre le Marais ", il téléphone immédiatement au "17". Deux minutes plus tard, une voiture banalisée atteint la place et interpelle, en flagrant délit, deux tagueurs âgés de 30 à 35 ans.

    Ce matin, à 10 heures, les tags avaient disparu, recouverts par une couche de peinture posée en début de matinée par les services de la ville. Bravo aux différents intervenants qui ont été si efficaces ! On espère que les tagueurs en tirent la leçon…

    AM