Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2018

  • Hôtel d'aumontL'Hôtel d'Aumont côté Seine (Photo VlM)


    Peu d'édifices du Marais peuvent se prévaloir, comme l'Hôtel d'Aumont, d'autant de pères
    putatifs. On en attribue
    la paternité tantôt à François Mansart, tantôt à Louis Le Vau, mais
    Libéral Bruand est également cité. Les derniers travaux d'agrandissement et d'embellissement datent du milieu XVIIème siècle/début XVIIIème.
    Il est depuis 1936 la propriété de la Ville de Paris, loué en 1957 avec bail emphytéotique au Tribunal Administratif de Paris qui y a établi sa Cour d'Appel

     

    Isabelle Knafou, Directrice de cabinet du Maire Ariel Weil, nous adresse une information détaillée sur ce qui est prévu à un horizon assez proche :

    Le conseil d'arrondissement du IVe a voté, à l'unanimité, lundi 3 décembre, une délibération concernant la création un grand espace vert face à la Seine, comprenant le réaménagement et l’extension du Square Albert Schweitzer. Ce chantier doit débuter en septembre 2019 et se terminer en février 2020.

    Le programme qui a été soumis au vote prévoit l’aménagement d’un jardin public élargi
    dans la partie
    basse du site (près de la Cité Internationale des Arts) et l’ouverture au public
    du jardin haut fermé
    depuis 2015 (situé près de l’Hôtel d’Aumont).

    L’objectif de cet ambitieux projet vise à offrir aux habitants de notre arrondissement un très bel endroit de détente, de promenade et de loisirs sur une surface totale de 5080 m². Dans la partie basse, le programme propose de réaliser une ouverture qui réunira le square Albert Schweitzer et le jardin des Arts. Il composera un nouvel espace unitaire et cohérent aux multiples usages possibles.

    Le réaménagement de ces parcelles permet d’augmenter substantiellement la part de végétal de la partie basse (975 m² au lieu de 365 m² actuellement). Le programme prévoit :

    • la création de larges pelouses ensoleillées, agrémentées de fleurissements et de plantations variées,
    • l’organisation de deux espaces de jeux séparés à destination des jeunes enfants (petits jeux sur ressorts) et des adolescents (ping-pong et baby-foot),
    • un Théâtre des Petits, monté dans le cadre du Budget Participatif 2017, situé en retrait de la rue, à l’abri du bruit.

    Ces différents espaces permettront des usages et des ambiances diversifiés. Les principes
    d’aménagement retenus visent à préserver les ouvertures visuelles sur la façade de l’Hôtel
    d’Aumont et assurer la délimitation et la sécurité de la Cité Internationale des Arts.

     

     

    Le quotidien "Le Parisien" sous la signature de Philippe Baverel nous a fourni le 7 décembre un reportage documenté du projet. Nous savons le Maire Ariel Weil très attaché à cette réalisation qui arrivera à point nommé dans la compétition pour les municipales. Quel dommage qu'il n'y ait plus rien à faire pour corriger l'esthétique indigente de la Cité Internationale des Arts qui s'étend le long de la rue de l'Hôtel de Ville, face à l'Île St Louis !

     

    Cité des artsLa Cité Internationale des Arts (Photo VlM)

     

    Avec tout près de là les berges de la Seine qui offrent du pont de Sully au Pont Neuf une marche de plus de 3 kilomètres dans chaque sens et sans voitures dans un décor grandiose, le IVe arrondissement fait bien des envieux et se mesure avantageusement au IIIe qui dispose de son côté, avec les jardins du quadrilatère des Archives Nationales (temporairement et partiellement fermés pour travaux), d'un espace là-aussi paradisiaque.

    Les bonnes fées lui ont attribué Notre-Dame, la partie est de l'Île de la Cité (il suffit de traverser le boulevard pour accéder à la Sainte Chapelle), l'Hôtel Dieu, les trois-quarts de la place des Vosges, l'Hôtel de Sully, Beaubourg et le Centre Pompidou….  Il possède maintenant le Parc des Rives de Seine. Avec l'Hôtel de Sens tout proche de l'Hôtel d'Aumont, le futur jardin est un atout supplémentaire qui lui est donné. Il reste à chacun d'en faire le meilleur usage.

    GS

     

  • Ste croix  façade 13 façade

    Immeuble 13 rue Ste Croix de la Bretonnerie (IVe)

     

    Pascal nous envoie cette photo avec ce commentaire : Exemple d’un nouveau massacre ! Comment a-t-on pu autoriser une telle défiguration de la façade de ce magnifique immeuble, datant probablement du XVIème siècle ?

    Remarque de notre part : l'immeuble n'est sans doute pas aussi ancien. Les garde-corps bombés du premier étage sont caractéristiques de la période Louis XV. On est donc plus vraisemblablement au XVIIIème siècle.

     

    Ste croix 13 pied d'immeuble

     

    La critique de Pascal est-elle justifiée ? Certes le bandeau sombre et massif qui simule ou dissimule un linteau donne raison à Marie qui écrit : "J’avais failli vous alerter au sujet des travaux qui ont été réalisés sur cette façade, sans autorisation ? Aucun permis n’a été affiché. Le plus gros des travaux a consisté en l’épuration des parties entourant les vitrines. Les pierres ont été re-cimentées car tout était en très mauvais état, et l’on a donc devant soi une restauration tout à fait acceptable, il me semble.

    En revanche le large bandeau qui surmonte les devantures certainement destiné à masquer un linteau inesthétique ne me plaît pas du tout ! Il coupe de façon tout à fait disgracieuse (dimensions et couleur) la jolie façade de cet immeuble".

    Ces sortes de vitraux sur le pied d'immeuble peuvent plaire ou déplaire. Peut-on dire qu'ils défigurent l'immeuble ? Nous proposons que chacun s'exprime sur cette rénovation à l'aide des commentaires qui sont reçus sur ce blog.

    C'est une façon citoyenne de surveiller la manière dont le PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) du Marais – site patrimonial remarquable ou "SPR" au titre de la nouvelle loi "CAP" (création architecture et patrimoine) – est appliqué car nous sentons de moins en moins la présence attentive de l'ABF (architecte des bâtiments de France). Il est vrai que les lois "patrimoine" qui se sont succédé en France depuis 2008 n'ont rien fait pour asseoir son rôle et sa légitimité.

    C'est un sujet que nous aborderons avec le nouvel ABF, qui a remplacé Sophie Hyafil dont le nom restera attaché au Marais d'aujourd'hui.

    GS

     

     

  •  

    CopsSouvenirs des affrontements du samedi 1er décembre 2018

     

     

    Pour que le scénario du samedi 1er décembre ne se renouvelle pas à Paris, le Ministère de l'Intérieur et la Préfecture de police viennent de réunir les maires d'arrondissements pour leur signifier un périmètre de réquisition des équipements de la Ville de Paris. Il a été demandé également que les maires se décommandent de la "manifestation pour le climat", une marche prévue le même jour de Nation à République.

    Les Maires à l'exception de celui du IIe Jacques Boutault (EELV), ont renoncé à toute participation et incitation à se rendre à cette manifestation, compte tenu du contexte. On se demande si Jacques Boutault agit par excès de confiance ou si son idéologie, qu'on partage quelques fois, n'est pas en train de lui jouer des tours ! 


    Réunion police maires arrt Réunion police maires arrt

     

     

     

     

     

     

    Face à face, mais pour un même combat, le cabinet du  Préfet de police avec Anne Hidalgo, à droite, et les Maires d'arrondissements à gauche.

     

    Le périmètre de réquisition auprès des maires comprend la liste des équipements de la Ville de Paris qui sont préventivement appelés à fermer demain. Il couvre la place de la Bastille et abords (St Antoine, fg St Antoine, Beaumarchais) et la place de la République et abords (bd du Temple, Filles du Calvaire, St Martin, rue du Temple, av de la République, bd Voltaire).

    Tous ces sites seront dégagés de tout engin ou matériel de chantier, échafaudages, objets pouvant servir de projectile par destination.

    Concernant les marchés, les commerçants et délégataires du Marché des Enfants-Rouges ont été informés des consignes suivantes : « protéger le marché contre d'éventuelles dégradations, par exemple en apposant des panneaux de protection et en retirant les étalages, contre terrasses et terrasses extérieures, ainsi que tous les objets vulnérables, le tout à adapter bien évidemment selon le marché. Il est prescrit également, le jour de la manifestation, de surveiller les accès afin d'être en mesure à tout moment de les condamner pour éviter toute intrusion ».

    Concernant les parcs et jardins, le Square du Temple sera fermé.

    Dans le IVe, la mairie sera fermée ainsi que la bibliothèque Arthur Raimbaud. Seront également fermés la Cité Internationale des Arts, la Maison Européenne de la Photographie, le Crédit Municipal, la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, le Pavillon de l’Arsenal, la Maison Victor Hugo, la maison des associations des IIIe et IVe et la Crypte Notre-Dame, ainsi que les bureaux de poste place de l'Hôtel de Ville et au 12 rue Castex, le jardin des Combattants de la Nueve, celui de la Tour Saint-Jacques et le square Louis XIII.

    Le numéro d’appel pour les Parisiens est le 39 75 qui sera ouvert samedi dès 09h00. L’application Dans Ma Rue pourra leur permettre de transmettre des signalements.

    Par ailleurs, le compte Twitter de la ville et les panneaux lumineux permettront également d’informer les Parisiennes et parisiens en temps réel.

    GS

     

  • Plaque

    Un nom burlesque, une rue étroite en bordure de l'espace Beaubourg où l'habitat résidentiel cohabite difficilement avec le clubbing et autres activités de divertissement

     

     

    Il faut faire un retour en arrière sur notre article du 21 novembre qui rendait compte de nos entretiens à l'Hôtel de Ville avec Frédéric Hocquard, Maire-adjoint en charge de la nuit, et sa politique de distribution de subventions municipales aux lieux festifs et bruyants pour les aider à investir dans l'insonorisation et l’accessibilité. 

    Nous avions plaidé, en compagnie de riverains de la rue Quincampoix, pour que les établissements qui se sont illustrés ces mois-derniers en empoisonnant la vie des habitants soient privés de la manne des deniers publics. Dans un contexte plutôt tendu car une des nos voisines membre de notre association, qui a beaucoup souffert et s'en est plainte  auprès de la police, a été retrouvée inanimée dans son appartement et se trouve aujourd'hui en réanimation à l'hôpital. Il n'y a pas a priori de lien de causalité mais l'événement a créé une émotion qui n'est pas prête à retomber.

     

    Quinc 36

    La rue Quincampoix, un mélange des extrêmes à l'image des soubresauts que la rue a connus au XVIIIème siècle avec les activités financières de John Law : des constructions à l'architecture élaborée avec une cinquantaine de bâtiments inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, mais des recoins livrés aux détritus en tout genre et des immeubles vétustes et mal entretenus, des boutiques aux devantures soignées à côté d'échoppes douteuses.

     

    Pour ces raisons, la décision prise par M. Hocquard, rendue publique aujourd'hui, qui rejette la demande d'un bar de la rue dont les ambitions rapportées par la presse avaient des motifs de nous inquiéter, est vivement appréciée. C'était un souci pour nous tous et pour le Maire du IVe Ariel Weil qui a œuvré en faveur du respect de la tranquillité publique. La mairie de Paris fait tout de même bénéficier de subsides six projets soutenus pas le CNV (centre national de la chanson de variété et du jazz) dont un dans Paris-centre (Le Klub, 14 rue St Denis 1er). 

     

  • Sq l finiL'Hôtel Salé au fond, héberge le musée Picasso. Le jardin attenant est séparé du square public connu sous le nom de Léonor Fini par une grille de protection.

     

     

    Notre concitoyen Jean-François Leguil-Bayart, directeur de recherches au CNRS et journaliste pour Médiapart est un observateur attentif des événements de son quartier, et des nuisances qui en découlent quelques fois. Il nous adresse le commentaire suivant à propos des aménagements qui ont eu lieu dans le jardin public qui jouxte le jardin de la façade arrière du musée Picasso :

     

    Le square Léonor-Fini, ou le cauchemar participatif

     

    Après la « rue Golotte » (on est prié de rire), la réhabilitation du square Léonor-Fini, sur fonds des budgets participatifs. Celui-ci en avait bien besoin. Après deux mois de travaux, nous y sommes, et consternation absolue…

    Le bon sens a-t-il définitivement déserté les couloirs de la Mairie du 3e arrondissement et de la Ville de Paris ?

    Sur le plan esthétique, la façade de l’Hôtel Salé, l’une des plus belles du Marais, est amochée par la disposition disgracieuse de jeux dignes d’un supermarché, en pleine perspective, bien au milieu des pelouses. On s’étonne que l’architecte des Bâtiments de France ait laissé passer une telle monstruosité au cœur du périmètre sauvegardé du Marais.

    Sur le plan écologique, les jeux d’enfants ont été disposés le plus près possible de la rue, à portée des gaz d’échappement, alors qu’ils étaient auparavant placés au fond du square, à l’angle du bâtiment technique et du jardin du Musée Picasso. Enfin, par égard pour la tranquillité du voisinage, ces jeux comprennent une espèce de xylophone qui résonne dans tout l’espace délimité par les immeubles et le musée, sans égard pour le repos des résidents, déjà exposés au tapage nocturne des débits de boisson voisins.

    A tout le moins, nous demandons le démantèlement immédiat de cette machine à bruit, qui est une manifestation supplémentaire du mépris dans lequel notre municipalité tient ses administrés, tout électeurs qu’ils soient. Il en va de la santé des personnes âgées, et moins âgées, qui habitent les immeubles mitoyens.

    Jean-François Leguil-Bayart

     

  • St martin

    La rue St Martin, en bordure de la piazza Beaubourg (IVe) (Photos VlM)

     

     

    La Maire de Paris vient de prendre deux arrêtés qui instituent deux zones piétonnes, dénommées "Beaubourg" (IVe) et "Quartier de l'Horloge" (IIIe).

    A vrai dire et en toute bonne foi, nous étions nombreux à penser que ces deux espaces étaient déjà des zones piétonnes. Des panneaux de signalisation comme celui-ci nous confortaient totalement dans cette croyance…

      Panneau zone piétonne

     Passage piétons rue du Renard (IVe)

     

    Il faut croire que le statut de ces zones n'était  pas suffisamment défini et qu'il ne participait pas encore à un grand dessein. Quel dessein ? La piétonisation de Paris-centre, le nouvel arrondissement qui regroupe les 1er, IIe, IIIe et IVe arrondissements actuels. Anne Hidalgo s'y intéresse de près ainsi que son Adjoint à la voirie et aux déplacements Christophe Najdovski, le chantre des circulations douces.

    Les deux arrêtés sont des jalons prudemment placés par la Maire de Paris pour préparer la voie à la piétonisation totale du secteur. Elle ne fait que maintenir le statut actuel mais elle lui donne un nom qui vaudra pour les étapes suivantes. C'est sans doute une façon intelligente (certains diront sournoise…) de procéder quand on sait que dans nos quartiers nous sommes contre le concept de piétonisation mais pour une baisse du nombre de véhicules à moteurs. 

    La mesure a un périmètre : ce qu'on a coutume d'appeler la piazza Beaubourg, rue St Martin de Rivoli jusqu'à Rambuteau et toutes les rues et ruelles afférentes ainsi que la place Igor Stravinsky avec notamment la rue de la Verrerie et la rue St Merri de St Martin à Renard. Pour ce qui est du quartier de l'Horloge, chacun voit bien de quoi il s'agit et se dit à juste titre qu'il n'y a rien de changé.

    St merri beaubourg
    Rue St Merri (IVe)

     

    Les arrêtés ont aussi le mérite de préciser ce qu'on entend par "piétonisation" : l'interdiction de circuler pour les véhicules à moteurs, SAUF…. riverains, véhicules de service et de secours, livraisons (de 7h00 à 13h00), bus, taxis et VTC (genre UBER) pour la prise en charge et la dépose uniquement. Les cycles ne sont pas visés (donc autorisés) et on comprend, bien que ce ne soit pas spécifié, que les engins de circulation dite douce sont admis. On attend d'en savoir davantage sur les trottinettes électriques et les gyropodes. Il est probable qu'ils soient admis mais sur les chaussées uniquement.

    En première analyse, cette décision dont on a déjà dit qu'elle n'en est pas vraiment une, n'est pas préjudiciable aux riverains et ne pourra qu'améliorer la pollution sonore et les encombrements, à défaut de purifier significativement l'atmosphère. Une question va toutefois se poser lors de l'élargissement aux quatre arrondissements. Il y a en effet des parkings publics au sein de Paris-centre ; ils ont le droit de vivre et ils restent indispensables pour que les quartiers soient capables d'accueillir des visiteurs et des personnes à mobilité réduite. Comment pourra-t-on y accéder si les voies d'accès sont interdites à la circulation ?

    Une solution serait de laisser la circulation libre sur les voies qui conduisent à ces parkings, notamment les rues St Antoine, Rivoli, Beaubourg, Renard… Il ne semble pas qu'elle ait la préférence des penseurs de l'Hôtel de Ville. On donnera un avis le moment venu…

    Enfin on aimerait savoir par qui et comment seront effectués les contrôles et appliquées les sanctions en cas de non-respect des règles établies.

    Gérard Simonet

     

  • Brocante

    Rue de Bretagne, vendredi 23 novembre 2018 (photo VlM)

     

    Elle se tient du vendredi 23 novembre au dimanche 25 sur un espace qui englobe plusieurs rues autour de la rue de Bretagne, les rues Caffarelli, Eugène Spüller, Pérée et Debelleyme.

    On y trouve tout et rien, comme dans les brocantes en général, mais avant tout des exposants de nature bien différente : des brocanteurs traditionnels qui ont pignon sur rue et qui viennent faire là des extras, des particuliers qui y voient une forme de vide-greniers et des "biffins", comprenez des gens qui cherchent dans les poubelles des choses à revendre (dans l'armée, on appelle ainsi les fantassins, vous comprendrez qu'il n'y a aucun rapport…).

    Les organisateurs font la guerre à ceux qui vont au-delà de l'emprise accordée sur le trottoir et doivent régulièrement régler les litiges au droit d'occupation temporaire du sol, un droit qui est payant même s'il n'est pas très cher.

    On a l'impression en se promenant qu'il y a beaucoup de badauds mais peu d'acheteurs. Détrompez vous nous rétorque un des organisateurs, il n'est pas exceptionnel qu'un exposant totalise un chiffre d'affaires de 10 à 12.000 € avec une marge confortable.


    Broc

    Photo de stand "Le Marais eVous"

     La manifestation est jumelée avec une démarche de bienfaisance au profit du "Secours Populaire" qui se trouve en plusieurs points du marché pour récolter des dons destinés au gens démunis "pour que Noël n'oublie personne".

     

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    Mirka - La mare reflets de lune

     La mare, reflets de lune (huile sur toile)

     

     

    Exposition « Reflets et paysages » de MIRKA SEROIN

     

    MIRKA SEROIN habite le 3ème arrondissement depuis plus de 30 ans. Avec son mari, ils furent dans les tout premiers membres de l’association « Vivre le Marais ! »

     

    Cette artiste franco-italienne présentera une exposition privée de ses œuvres peintes représentatives de son travail de ces dernières années :

     

    Espace KOGAN, 96 bis rue Beaubourg – 75 003 Paris,

    du lundi 3 au dimanche 9 décembre 2018 inclus, de 11h00 à 20h00

     

    Elle expose rarement ses œuvres, préférant au tohu-bohu mondain la quiétude de son atelier pour travailler avec acharnement, revenant sur tel ou tel thème qui l’interpelle et l’intéresse.

     

    Venise, sa ville natale, a été sa terre nourricière pour sa formation picturale. Elle a commencé à dessiner au crayon graphite sur le stucco vénitien de sa maison d’enfance. Puis, elle étudie les Maîtres des 15ème et 16ème siècles au Musée de l’Accademia.

    Élève libre à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, elle apprend la technique de la peinture sur toile et fréquente assidûment des ateliers renommés de la Ville de Paris.

    Mirka Seroin - VENISE

    Pour MIRKA SEROIN, l’idée d’un tableau résulte d’un choc, capter les particules en mouvements et dialoguer : un va et vient de construction et destruction, un cheminement vers l’inconnu. Elle expérimente sans limitation de sujets, ni de gammes chromatiques. Ses nombreux voyages, souvent lointains, lui permettent de garder la fraîcheur du regard et   des sensations.

      

    La présente exposition est construite autour de deux thèmes, la Ville et la Nature.

      

    Empilement des plans et rectangles colorés, éclats de lumière des fenêtres « Venise » (huiles sur toile), ses constructions urbaines échappent à la rigueur sèche du dessin. Tout est plutôt suggéré qu’imposé, à travers une riche palette de couleurs.

      

     Venise (huiles sur toile)

     

    MIRKA SEROIN est profondément amoureuse de la Nature. Nature, où l’élément aquatique est omniprésent, fascinant par ses permanents changements de lumières, ses miroitements étincelants et variés, ses mouvements continuels sous l’effet du vent, en fait insaisissable par une constante transformation de chaque instant. L’artiste excelle dans la « capture » de cette continuelle instabilité : « Grande mare jaune et verte » (huile sur toile).

     

    Mirka Seroin - Grande mare jaune et verte_huile sur toile

    Grande mare jaune et verte (huile sur toile)

     

    Dans son travail, MIRKA SEROIN navigue aux frontières de la figuration et de l’abstraction, sans volontairement se définir, ce qui contribue à lui laisser la plus grande liberté créatrice dans la gestation de son œuvre.

    Claude Verrier

     

  • Chapon 4 portail 23 03 14

    Pépite du Marais : portail à fronton  de l'Hotel Passart, 4 rue Chapon (IIIe), au cœur du secteur sauvegardé. Voûte en plein cintre entourée de pilastres (Photos VlM) 

     

     

    On connait la loi Malraux qui a permis la restauration du Marais et la mise en valeur d'autres sites anciens à travers la France. Elle a autorisé les propriétaires d'immeubles anciens restaurés donnés en location à déduire de leur revenu imposable le déficit résultant des travaux. 

    Au fil des ans, les avantages de la loi Malraux ont été considérablement réduits au point que les investisseurs n'y ont plus tellement recours. 

    De son côté, la loi "Création, Architecture et Patrimoine" (CAP) de 2016 a fait table rase de tous les modes de protection (PSMV, ZPPAUP, AVAP, protection loi de 1930….) pour ne plus retenir que la qualification de "sites patrimoniaux remarquables" (SPR). Nous sommes désormais dans le Marais, en zone "SPR" mais les règles d'urbanisme n'en sont pas changées pour autant.

    A ce titre, la Fondation du Patrimoine, dont nous avons reçu la Déléguée pour Paris aujourd'hui, nous apprend qu'elle est chargée de propager l'information : parce que nous sommes en SPR dans le Marais, nous sommes en tant que personnes physiques, SCI familiales ou indivisions, éligibles d'une réduction du revenu imposable sur 50 % des travaux effectués pour autant qu'ils soient "visibles depuis la rue". Sont donc concernés les frais de ravalement, de restauration de la modénature des façades, des huisseries et des toitures.

    Si le logement est loué, 100 % des travaux sont déductibles du revenu foncier sans application du seuil de 10.700 € pendant 5 ans.

    En pratique, il faut le visa conforme de l'ABF (architecte des bâtiments de France) et la présentation d'un dossier à la Fondation du Patrimoine qui détient par son approbation la clé de la défiscalisation des travaux.

    La nouvelle est extrêmement importante. Elle pourrait déclencher une vague de travaux qui étaient différés pour des raisons économiques. On pense notamment aux ravalements qui sont pourtant obligatoires mais font souvent l'objet de tractations pour un décalage dans le temps car ils pèsent lourd dans le budget des copropriétaires.

    Fondation patrimoine

    Jean-Claude Théodart de "Vivre le Marais !" en discussion avec Laurence Darcet, Déléguée pour Paris à la Fondation du Patrimoine

     

    Guide pratique : Fondation du Patrimoine, site www.fondation-patrimoine.org

    Créée par décret en 1996, organisme privé indépendant à but non lucratif dont la mission est de sauvegarder et valoriser le patrimoine français de proximité

    Contact : Laurence Darcet, Déléguée départementale  tél : 06 17 64 61 11  mail <ldarcet@gmail.com>

      

  • Poitou

    Brève de quartier

     

    Accident spectaculaire et sans gravité heureusement qui s'est produit rue de Poitou (IIIe) le 14 novembre 2018 à 14h40. Photo prise par Benjamin depuis le 39 de la rue.