Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2018

  • Rupin

    Face à Pacôme Rupin, Député LReM de la 7ème circonscription de Paris qui comprends le IVe arrondissement et une partie des XIe et XIIe, les porte-paroles des habitants des immeubles des 5 et 7 boulevard Beaumarchais, accompagnés par le président de "Vivre le Marais !"

     

     

    Le Tribunal Administratif, saisi en référé, a rejeté la demande des habitants du 5 boulevard Beaumarchais d'interrompre la procédure d'ouverture d'un KFC (Kentucky fried chicken) au n° 5 du boulevard Beaumarchais (notre article du 19 juillet 2018). Il leur reste maintenant à poursuivre l'affaire "au fond" et à utiliser les moyens judiciaires à leur disposition.

    A ce titre, l'affectation au projet d'une salle au premier étage qui a le statut d'habitation pour l'exercice d'une activité de nature commerciale, doit être signalée comme contraire au code de l'urbanisme applicable à la Ville de Paris, qui fait obligation de demander une autorisation à la mairie pour tout changement de destination d'un logement. Du fait de la situation tendue du marché du logement, la transformation d'un local d'habitation en local commercial est généralement refusée. Si elle autorisée, c'est avec des contraintes de compensation difficiles à satisfaire.

    Tout en rappelant que nous sommes dans un régime de liberté du commerce, le Député s'est déclaré sensible au fait que l'ouverture d'un établissement de restauration rapide en milieu résidentiel ne doit pas avoir lieu si le respect de la qualité de vie des riverains n'est pas garanti. Il a assuré ses visiteurs de son soutien et de son aide auprès de la direction du logement de l'Hôtel de Ville.

     

  • Préfecture de police vue aérienneLe cœur de Paris  : la Préfecture de police, l'Hôtel Dieu, la flèche de la Sainte Chapelle, la Seine et le Pont St Michel (Ve) (Photo Claude Charensol)

     

    Nous avons tous reçu ce courrier de la Maire Anne Hidalgo adressé aux inscrits sur les listes électorales : quel nom souhaitez vous pour le regroupement des arrondissements du centre et quelle mairie a votre préférence entre celle du IIIe et celle du IVe ?

    C'est une fois de plus la méthode du hochet qu'on distribue aux habitants pour qu'ils fassent joujou. On n'a pas été consultés pour connaitre notre opinion sur  le principe de cette fusion. Voici ce qu'on en disait à l'époque où le sujet est venu sur la table. Notre opinion, exprimée en 2016, n'a pas changé depuis :

    Si on compare entre eux la taille des arrondissements parisiens, on trouve aux deux extrêmes le 1er avec 17.100 habitants et le XVe qui en affiche 238.190. Un ratio de 14 ! Le IIe n'est guère mieux loti avec 22.390 habitants, un peu moins que le IVe et ses 27.769 habitants. Dans le centre historique de Paris, le IIIe se distingue avec 35.991 habitants. On voit que le total des quatre arrondissements, avec 103.250 habitants, est à peine au niveau de la moyenne de Paris (112.000) (source INSEE, recensement 2012).

    En regroupant les quatre arrondissements du centre on doit pouvoir faire des économies d'échelle sans pour autant priver les habitants concernés de la qualité des services municipaux auxquels ils sont attachés. C'est ce que semble penser Mme Hidalgo. La réalité est tout autre. 

    La municipalité de Paris est construite, du point de vue des technostructures, sur une logique qui ne repose en rien sur les arrondissements. C'est le cas de l'urbanisme, de la propreté, des espaces verts et de la voirie qui ne sont pas décentralisés. C'est le cas aussi des unités fonctionnelles telles que la finance, le commerce, le logement…  

    Ces observations conduisent à la conclusion que les économies d'échelle sont un leurre puisque la masse des agents de la Ville (50.000 environ) appartiennent à une structure de l'hôtel de Ville déjà décentralisée suivant une logique propre. En résumé, les charges de structure sont à l'Hôtel de Ville, c'est là que les économies doivent porter.

     

    Quelle mairie choisir ?

    Les mairies de Paris font partie du patrimoine de l'arrondissement et en sont le repère prestigieux. Nos quatre mairies sont des édifices construits autour de 1860. Il est probable que chacun choisisse celle qui lui est familière. Les habitants du 1er resteront probablement silencieux. Ceux du IIe choisiront l'arrondissement qui leur ressemble le plus. Mais on n'empêchera pas les citoyens des trois arrondissements dont la mairie disparaîtra en tant que telle d'en ressentir une blessure.

    Faut-il choisir un nom ?

    Les autres arrondissements n'en ont pas et ne s'en portent pas plus mal. Mais si le pli se prend d'appeler ce secteur "Paris centre" on ne se battra pas pour s'y opposer !

     GS

     

  •  Louis_Léopold_Boilly_-_L'entrée_du_théâtre
                                                Louis Léopold Boilly - L'entrée du théâtre


                                                                                               

    CULTURE ET PATRIMOINE

     

    Après des vacances certainement excellentes pour vous tous et un retour un peu tardif en ce qui me concerne, Culture et Patrimoine vous propose une nouvelle intéressante et culturelle visite pour la rentrée :

     

    A la recherche des théâtres perdus

     

    Rendez-vous le jeudi 18 octobre à 14h00 place Johann Strauss devant la statue du Baron Taylor

    (M° République puis suivre le boulevard Saint Martin jusqu'à la place Johann Strauss sur la droite)

      

    Théâtre de l'Ambigu Comique

     

    Construit  en 1769, il fut détruit par un incendie en 1827. Reconstruit en 1828, il disparut en 1966.

    Dominique Delord, historienne de la culture et du spectacle, nous entraînera sur les traces des salles, des spectacles, des artistes et du public qui se sont succédé entre 1850 et 1950 entre les portes Saint Denis et Saint-Martin. C'est en effet en ces lieux que les transformations de l'urbanisme parisien concentre de nombreuses salles de spectacle mais aussi de nombreux métiers satellites.

    Sur scène, le drame romantique coexiste avec le mélodrame et le vaudeville bientôt rattrapés par l'opérette, les grands spectacles mais aussi les cafés-concerts qui triompheront avec les programmes les plus hétéroclites.

    Dans leur parcours, comédiens, chanteurs et musiciens changent de théâtres et de répertoires pour tenter de conquérir la reconnaissance artistique et sociale de leurs professions. Vous saurez tout des théâtres, des cafés-concerts, des métiers satellites, des demeures de célébrités tels que Francis Lemaître, Paul de Cock, le Baron Taylor…

     

    Merci de vous inscrire après de Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr ou par téléphone au 01 42 72 61 41, d'indiquer le nombre de personnes qui vous accompagneront et de prévoir une participation de 15,00 € pour les adhérents de Culture et Patrimoine et de 20,00 € pour les non adhérents à remettre en début de visite. En attendant le plaisir de vous revoir, nous vous adressons nos fidèles amitiés.

    https://en.wikipedia.org/wiki/File:Ambigutheatre.jpg
  • Mains

    Tout a commencé en 2010 avec des mains qui se joignent…

     

     

    Il a fallu en 2010 une campagne commanditée par les professionnels de la nuit, les débitants de boissons et les fabricants de matériel de sonorisation, dans le but de catalyser des nuits parisiennes jugées trop molles par ceux qui en vivent, pour que plusieurs associations de quartiers dans Paris, qui souffraient déjà de nuisances dues à l'occupation abusives de l'espace public et du tapage nocturne d'établissements recevant du public, s'unissent sous le nom de réseau "Vivre Paris !" pour obtenir un entretien avec Bertrand Delanoë.

    Mao Péninou nous fut désigné comme interlocuteur. Chargé à l'époque du "bureau des temps", une responsabilité un peu absconse, il nous confirma qu'il organiserait des "états généraux de la nuit" en novembre 2011. Nos représentants y prirent part et l'impression qu'on en conserve avec le recul est que les habitants, les parisiens, y occupèrent une place que les prémices de cette manifestation ne laissaient pas franchement espérer.

     

    Hocquart rvp 13 05 14

    Réunion en 2014 avec Frédéric Hocquard (de face au centre) à l'Hôtel de Ville

     

    La mouvance "Vivre Paris !" ne cessa de se développer par l'adhésion de nouvelles associations et l'organisation de manifestations en France et à l'étranger. Les élections municipales de 2014 et la mise en place d'un nouveau conseil de Paris sous l'autorité d'Anne Hidalgo, fut à l'origine de nos premières déconvenues. En effet, il parut clair à nos yeux que le "conseil de la nuit" rattaché à l'élu Frédéric Hocquard ayant rang de Maire-Adjoint, pourvu d'un véritable staff et rattaché au Premier-Adjoint Bruno Julliard, avait plus vocation à promouvoir la nuit parisienne qu'à se préoccuper de la santé et de la tranquillité des parisiens.

    Les entretiens que nous avons eus avec M. Hocquard ont été dans l'ensemble courtois et constructifs, plutôt agréables, mais les mesures qui se sont succédé, à notre grand regret, n'ont pas été à la hauteur de nos espérances. 

    Dans les débats qui se sont déroulés au sein de la "Plateforme de la vie nocturne", en septembre 2017, la prise en compte du phénomène de l'alcoolisme des jeunes et ses effets catastrophiques sur leur santé ont été éludés. Une après l'autre, à l'exclusion bien entendu de celle de notre représentant, les interventions se sont appliquées à réfuter les nombreuses nuisances qui découlent des festivités nocturnes. Il est apparu évident que cette manifestation, qui portait l'espoir d'une entente sur des mesures concrètes pour réguler la relation entre les commerçants de la nuit et les habitants, n'avait été qu'un instrument de promotion du marché des noctambules.

    De la même manière, Frédéric Hocquard s'applique en ce moment à mettre en place dans les arrondissements, des commissions chargées de suivre les établissements connus pour leurs nuisances. Il y en a des dizaines dans un arrondissement comme le XIe. Ces commissions regroupent des représentants de la mairie, de la police, de la DPSP (lutte contre les incivilités) et des syndicats de la profession des débitants de boissons. Vous avez bien lu : il n'y a personne pour parler au nom des habitants ! Certes, la mairie est censée le faire, mais pourquoi se priver du témoignage direct de ceux qui souffrent et ne pas leur donner l'occasion de s'exprimer et de se défendre ?

    Que dire aussi du fait que ces commissions se dessaisissent des dossiers dès qu'une procédure judiciaire, trop souvent inévitable, est entamée ?

    Sur le terrain, chez nous en tout cas dans le Marais, dès qu'un dossier devient sensible, les autorités les plus qualifiées se mobilisent et interviennent. On en rend compte à longueur d'articles sur ce blog… Nous sommes naturellement impliqués en tant qu'association représentative et c'est généralement le Maire en personne, le Commissaire central et le Directeur de cabinet du Préfet de police qui agissent. 

     

    Pierre au Lard 1Occupation de l'espace public et tapage nocturne au Who's rue Pierre au Lard (IVe)

     

    Nos attentes envers l'Hôtel de Ville sont principalement un cadre transverse, une méthodologie générale pour le traitement des litiges en circuit court, un guide pour la lutte contre la drogue et l'hyper alcoolisation, notamment chez les jeunes, et une propagande intelligente pour prôner le respect des autres, de leur intégrité, de leur tranquillité et de leur sommeil. La délégation de Frédéric Hocquard nous a envoyé un signal positif dans ce sens au début de l'été. C'est une piste qu'il faut poursuivre.

    C'est le rôle de la mouvance "Vivre Paris !" de conduire cette recherche de dialogue et de concorde avec les élus actuels si on y parvient mais aussi avec les candidats aux élections municipales de 2020. Notre devoir est de les éclairer sur ce que les parisiens-électeurs attendent. Cette entité informelle qui a résisté longtemps aux forces centrifuges qui sévissent souvent dans les corps sociaux est éclatée aujourd'hui en plusieurs composantes. Comme dans les partis politiques, des courants existent chez les représentants de "Vivre Paris !" Des ego s'expriment et quelques fois s'opposent sur la façon de procéder mais leur but à tous est identique : le respect de l'espace public et la tranquillité des riverains.

    Il apparaît évident aux gens de bon sens et de bonne volonté que ces groupes doivent se rapprocher pour constituer une entité "Vivre Paris !" structurée, dirigée et unique, habilitée à s'exprimer au nom des parisiens et éclairer les dirigeants de demain sur les exigences qui sont les nôtres.

    Gérard Simonet

      

  • 17 rue Beautreillis

    La rue Beautreillis (IVe)

     

     

    Insuffisamment annoncée, d'après les riverains dont beaucoup l'ont manquée, une réunion convoquée par Ariel Weil  Maire du IVe, s'est tenue lundi 24 septembre en mairie pour annoncer des travaux "d'apaisement" du quartier de la rue Neuve St Pierre, qui inclut les rues Beautreillis et de l'Hôtel St Paul.

    Au titre du "budget participatif", 275.000 € sont affectés à ce programme, qui comprend :

    • la transformation de la rue Beautreillis en "rue partagée" entre modes de transport, sur le modèle de l'espace St Paul rue de Rivoli
    • les mêmes changements pour la rue Neuve St Pierre avec de surcroît la perspective d'une transformation certains jours en "rue des enfants", cette idée que le IIIe a mise en oeuvre avec la "rue'Golotte", que les commerçants riverains ont accueilli vent debout !
    • Quant à la rue de l'Hôtel St Paul, ce sera une véritable rue piétonne

    Il y avait peu de monde à cette réunion où notre association était présente. Le projet est plutôt bien accueilli. Il faut dire que la relation dans ces rues entre les habitants et les commerçants est satisfaisante. Notre représentante a exprimé le regret cependant que la description qui en faite par la mairie ne mette pas en avant le bien-être résultant pour les riverains et leur protection contre les nuisances sonores dont on sait qu'elles prospèrent dans ces voies qui sont plus ou moins piétonnisées. 

    GDV-NL

     

     

  • Nazareth

    Rue N.D. de Nazareth 38 et 40, les cafés-restaurants "Le Coltrane" et "Le Cosmos", au seuil de la rue du Pont aux Biches (IIIe)

     

     

    Les propriétaires de ces deux établissements avaient contesté devant le Tribunal Administratif la décision de retrait de l'autorisation de terrasses dont ils bénéficiaient. Le tribunal a rejeté leur demande par le jugement du 31 mai 2018 que nous avons publié en annexe à notre article du 7 juin.

    Les choses ne sont pas rentrées dans l'ordre durant l'été. Les deux établissement continuent à perturber le voisinage comme si rien ne s'était passé.

    Le Maire du IIIe Pierre Aidenbaum en a tiré la leçon : il fait appel à la police pour que les terrasses en infraction soient dégagées. A cet effet, il a présenté un vœu en conseil de Paris le 26 courant qui a été voté à l'unanimité Téléchargement. 

    Le Préfet de police, à travers son directeur de cabinet Matthieu Garrigue-Guyonnaud, a répondu "qu’ils examinent les conditions dans lesquelles la force publique pourra être mobilisée afin d'assurer l'exécution de l'arrêté municipal avec le concours de la municipalité".

    Qu'il s'agisse du IIIe ou du IVe, et nous semble-t-il de l'ensemble des arrondissements parisiens, il semble qu'il y ait désormais l'amorce d'une prise de conscience des autorités municipales que la population parisienne ne doit pas subir les excès de comportement de ceux qui sont obnubilés par leur tiroir-caisse. Il est évidemment tentant de s'étaler bruyamment sur l'espace public pour en faire ses choux-gras sans respecter le droit à la tranquillité des riverains mais il ne faut pas s'étonner que ceux-là réagissent et obtiennent de leur élus, qui leur doivent le mandat qu'ils exercent, le droit d'être défendus.

    GS

     

     

     

  • Fresque réparée

    La fresque réalisée par l'atelier de Catherine Feff, création L. Hours, au carrefour Temple-Haudriettes (IIIe), a été remise en état aujourd'hui 23 septembre 2018

     

     

    Il a fallu du temps pour obtenir cette réparation : deux ans environ ! La direction de la propreté de Paris s'est déclarée incompétente et la directrice des affaires culturelles de la mairie de Paris, Claire Germain, a donné le sentiment d'aller à reculons sur un dossier qui était pourtant de son ressort.

     

    Retouches fresque

    Dernières retouches et retrait d'affichettes sauvages

     

    C'est au Maire du IIIe Pierre Aidenbaum et à sa Directrice de Cabinet Sabrina Boussouar que nous devons le déblocage du dossier après que nous leur ayons fait part de notre volonté, si rien ne bougeait, de commanditer l'opération sur nos propres deniers en intervenant directement auprès de l'atelier….

     

  • Chalons-luxembourg portail 23 09 18

    Portail de l'Hôtel de Chalons-Luxembourg, reconnu comme l'un des plus beaux du Marais, 26 rue Geoffroy l'Asnier (IVe)

     

    Alexandre Gady (Le Marais – Guide historique et architectural) décrit ainsi ce portail qu'il qualifie "d'extraordinaire" : "Ses doubles pilastres ioniques, son large fronton cintré dont le tympan abrite un mufle de lion et une coquille, composent un ensemble très original".

    Fermée pour cause de travaux, la partie intérieure de l'Hôtel n'est pas visible en ce moment. On sait que son architecture évoque la place des Vosges dont elle est contemporaine (1625) avec ses façades en pierres et briques et ses hautes fenêtres. 

     

     

    Hôtel Chalon-Luxembourg_facade_jardin

    Façade du bâtiment sur cour. On observe l'état semi-enterré du corps de bâtiment et l'étage de service qui en résulte.

     

    Propriété de la Ville de Paris depuis 1948 pour un franc symbolique qu'on doit à la générosité de son propriétaire d'alors l'architecte Jean  Walter, elle a bénéficié d'une forme de restauration en 1990, mais elle se trouvait depuis en déshérence. La Mairie de Paris a décidé récemment de l'affecter à l'hébergement des salariés du Mémorial de la Shoah tout proche, et d'augmenter les espaces destinés au public sur le site de l'institution.

    A cette fin, les deux bâtiments sur rue et sur cour seront restaurés et réaménagés.

    GS

     

     


  • Cotisation

     Dessin de Charb

     

    Certains d'entre vous ne l'ont pas fait encore. Il peut y avoir des tas de raisons à cela : (1) négligence ordinaire, (2) oubli, (3) difficultés financières passagères, (4) mécontentement à notre égard, (5) attente de la fin de l'année, (6) agacement à l'égard des solliciteurs…

    Toutes ces raisons sont respectables, nous les comprenons et nous avons une réponse :

     

    (1) et (2) : vous pouvez nous envoyer un chèque de 20,00 € (ou plus) à l'ordre de "Vivre le Marais !" 6 rue des Haudriettes – 75 003 – Paris

    ou faire un virement bancaire au compte IBAN :  FR05 2004  1000  0127  8174  2N02 013

    ou régler par Paypal en cliquant dans le bouton ci-dessous :

     

     

     

    (3) ne réglez rien pour le moment et attendez que votre situation se redresse

    (4) dites nous ce que vous nous reprochez, nous ferons tout pour vous donner satisfaction si nous ne devons pas pour cela renoncer à nos principes fondateurs

    (5) vous avez raison, payer et mourir on a toujours le temps … mais n'allez pas au-delà de la Saint-Sylvestre.

    (6) on vous comprend. Essayez de vous raisonner, si vous n'y parvenez pas revenez à l'item (4)

     

    Il se peut également, c'est très fréquent, que vous ne sachiez plus vraiment si vous avez réglé ou non. C'est normal pour de petites sommes comme celles-là. Si c'est le cas, envoyez un message à vivrelemarais@orange.fr pour nous demander l'état de votre compte. Vous pouvez, nous en serons ravis, nous donner des nouvelles de vous…. Vous saurez en retour si vous êtes éligible ou non de l'algorithme ci-dessus.

    Gérard Simonet

     

  • Archives 76 façade rénovée21 09 18

    Façade de l'Hôtel début XVIIème siècle construit pour "l'Hôpital du Saint-Esprit" au 79 rue des Archives (IIIe), par le maître-maçon André Messier (Photos VlM)

     

     

    Massacré au siècle précédent, il avait fini dans la peau d'un garage "Renault", un des derniers établissements de ce genre dans le centre de Paris. Rien ne le prédestinait à ce triste sort. Devenu propriété de l'abbaye royale de Saint-Nicolas des Champs en 1633 jusqu'à la Révolution, il se distingue encore aujourd'hui par une étonnante série de fenêtres hautes et de lucarnes passantes.

    Il est un des derniers édifices qui restaient à rénover dans le Marais. La fin d'un processus initié par André Malraux en 1962 qui s'est accéléré depuis le tournant des années 2000 avec l'évolution du foncier, dont les prix qui tournent autour de 12.000 €/m² sont une incitation très forte à investir dans la rénovation du bâti.

    Les investisseurs de la Fondation François Sommer ne s'y sont pas trompés, en se lançant dans la restauration de cette construction destinée à abriter notamment la direction administrative du Musée de la Chasse et de la Nature.  Il est question aussi d'une galerie d'art qui s'installerait en étage. Les travaux devraient s'achever courant octobre 2018.

     

      Archives 80Archives 80 façade portail tagué

     

     

     

     

     

     

     

      Façade du 80 rue des Archives avant 2016 à gauche ; depuis le ravalement  à droite

     

    Comme pour se mettre à l'unisson, l'immeuble d'en face au 80 de la rue, dont la façade a souffert longtemps d'un manque évident d'attention et d'entretien, a été ravalé récemment et a repeint ses volets dont l'état scrofuleux faisait peine à voir. Cette vision appartient au passé. La façade ravalée fait désormais honneur au quartier…

    Gérard Simonet