Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2019

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    MotosDirection la fourrière pour ces deux motos mal garées rue des Archives dans le IIIe….

     

     

    Deux par deux, le reste en foule… Il semble que la police (ou la DPSP) ait saisi le sujet à bras-le-corps. Il faut dire que la marmite bout depuis assez longtemps contre le comportement des motards qui garent leurs engins n'importe où et n'importe comment, généralement sur les trottoirs. 

    Il est vrai que la fameuse charte signée en 2007 entre Bertrand Delanoë à l'instigation de son Adjoint Denis Baupin avec la "Fédération des Motards en Colère" (qui le sont cependant restés…) leur donnait licence de se garer ainsi, au grand dam des observateurs concernés et du Préfet de police de l'époque qui avait dénoncé le caractère illégal des dispositions contenues dans la charte comme contraires au code de la route.

    Aujourd'hui, l'Hôtel de Ville est partagé entre ceux (Europe Ecologie-Les Verts avec Christophe Najdovski) qui remettent en question les privilèges accordés aux motards, et la Maire Anne Hidalgo qui hésite à leur déplaire pour des raisons électoralistes et la crainte de les voir manifester bruyamment et violemment comme ils savent le faire.

    Ces privilèges sont choquants dans le contexte actuel de lutte contre les atteintes à l'environnement et le réchauffement climatique. La gratuité du stationnement, la tolérance des forces de police à l'égard de l'occupation de l'espace public notamment des trottoirs, l'absence de contrôle technique qui laisse la voie libre au traficotage des pots d'échappement, au bruit et à la pollution de moteurs mal réglés, ont créé une distorsion artificielle en faveur de ce mode de transport qui est devenu le principal pollueur de nos villes.

    Il  faut espérer que le renforcement apparent des interventions de police ne soit pas l'hirondelle qui fait le printemps mais bien un revirement de fond que la mairie de Paris amorce. Il est probable que l'approche des  élections municipales de 2020 joue dans ce sens car l'opinion des parisiens à l'égard des nuisances que nous dénonçons pèsera plus que l'activisme de certains conducteurs de deux-roues qui refusent d'admettre que leur moyen de déplacement se conforme aux dispositions d'intérêt général qui visent les véhicules à moteur.

     

  • Eataly archives 57Mur-pignon 57 rue des Archives (IIIe) recouvert d'affiches Eataly et "Flex Jogger" (Photo VlM, 9 avril )

     

     

    Encore baveuses et dégoulinantes de colle, ces affiches à hauteur d'homme ont été retirées et laissées sur le sol par des habitants excédés. D'autres murs dans nos arrondissements de Paris-centre sont probablement victimes du comportement incivique du nouveau venu chez nous, un commerce qui débute bien mal son entreprise de séduction des citoyens et des visiteurs du Marais.

    Une fois encore, nous déplorons que des commerces s'implantent dans le Marais pour bénéficier de son attractivité en commençant par défigurer son image et porter atteinte à son esthétique et à son harmonie en s'affranchissant notamment des dispositions du Règlement Local de Publicité de la ville de Paris (RLP). 

    Que les dirigeants d'Eataly ne soient pas surpris des commentaires désobligeants qui vont immanquablement pleuvoir et de la tentation de certains de les boycotter pour leur montrer qu'on ne joue pas ainsi avec le respect du caractère exceptionnel du centre historique de Paris.

     

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    Hôtel de ville entrée lobau

    Hôtel de Ville de Paris, l'entrée "de tous les jours"  rue de Lobau (IVe)

     

     

    L'entourage d'Anne Hidalgo, candidate à sa succession, s'active. Benjamin Grivaux a pris le large au gouvernement pour se consacrer à Paris en espérant y être sacré, Rachida Dati s'applique à apparaître comme la candidate héritière de Jacques Chirac….

    Derrière ces leaders,  Anne Lebreton joue des coudes dans son propre mouvement, Pierre-Yves Bournazel aimerait bien concrétiser avec AGIR son attitude "constructive" de Républicain à l'égard des macronistes, Gaspard Gantzer ex chargé de communication de François Hollande défie la Maire de Paris avec un nouveau parti, et Marcel Campion fait la roue sans aucun respect pour la novlangue et les bonnes manières. D'autres postulent. Ce n'est pas à un vide auquel on risque d'assister mais, comme a dit de Gaulle un jour en parlant de sa succession, "un trop-plein" !

    Depuis sa création, notre association affiche une neutralité politique farouche. Dans la compétition qui s'ouvre, comme pour les précédentes – nous nous en sommes ouverts lors de notre assemblée générale annuelle du 4 avril – nous ne prendrons pas position mais nous ne voulons pas manquer l'occasion qui nous est offerte de faire connaitre nos interrogations et nos attentes aux  candidats que nous rencontrerons. 

    Les sujets ne manquent pas. Ils découlent d'une approche "Vivre Paris !" élargie et d'une spécificité propre à Paris-centre. Nous les livrons en foule : idéologies, communautarisme et appropriation des rues, hyper-densité, logement – construction, déplacements et piétonnisation, JO de 2024, pollution de l'air, propreté et entretien du paysage urbain, attractivité – tourisme et locations saisonnières, urbanisme et respect du PSMV du Marais, occupation de l'espace public, respect du sommeil des parisiens, conseil de la nuit – ouverture des parcs la nuit – Pierrots de la nuit, conseils de quartiers, police parisienne, équilibre budgétaire et réduction de la dette, distribution de subventions, budget participatif de la Ville…

    Sur tous ces sujets, et peut-être d'autres qui viendront les rejoindre, nous dirons notre façon de voir les choses et nous rendrons compte de la réaction de nos interlocuteurs au fil de nos rencontres, de manière aussi objective qu'il est possible. Nous ne sommes pas tenus de voir tout le monde et c'est à nous qu'il appartient d'en décider. En règle générale, nous nous concentrerons sur les candidats à qui les observateurs attribuent des scores significatifs, en excluant les extrêmes de l'échiquier politique pour lesquels nous avons trop peu d'affinité.

    Gérard Simonet

     

     

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    Archives 45 peintre clisson 18 06 13 réduite

    Amelot bisseuil escalier monumental                   

     

     

     

     

    Patrimoine : escalier monumental de l'Hôtel Amelot de Bisseuil dit des Ambassadeurs de Hollande (IVe). Qualité de vie : Peintre du dimanche rue des Archives devant l'Hôtel de Clisson (IIIe) (Photos VlM)

     

     

    Une assemblée générale mixte (ordinaire et extraordinaire) s'est tenue le 4 avril 2019 dans la salle des fêtes de la mairie du IVe sous le signe de la sauvegarde du patrimoine et de la qualité de vie des citoyens du Marais et de Paris-centre.

    Le rapport moral a été soutenu par le président Gérard Simonet. Le vice-président/contrôleur de gestion Claude Verrier a présenté le rapport financier. Les recettes ont atteint un sommet depuis la création de l'association. L'excédent d'exploitation est soutenu en dépit de fortes dépenses pour l'aide financière d'un de nos membres engagé dans une action judiciaire pour la défense de sa tranquillité. Les concerts ont aussi un coût important mais ils apportent des recettes et leur déficit décroissant est largement compatible avec la  capacité financière de l'association.

    Yvon Le Gall, vice-président pour le IVe, est intervenu pour soutenir les orientations de l'association en faveur de la culture, et son souhait de stricte  neutralité à l'égard des  tendances communautaristes.

    L'assemblée générale ordinaire a approuvé les rapports moraux et financiers à l'unanimité, et donné quitus au conseil d'administration et au bureau de l'association pour leur gestion. Elle a procédé ensuite à l'élection d'un nouveau membre du conseil d'administration en la personne de Philippe Lanta, ingénieur retraité qui vit dans le IIIe.

    L'assemblée générale extraordinaire a examiné un projet de mise à jour des statuts de l'association. Il a été proposé que son champ d'intervention soit étendu au nouvel arrondissement Paris-centre qui résultera en 2020 de la fusion des quatre premiers arrondissements de Paris et que son objet affiche explicitement les activités culturelles de l'association telles que l'organisation de concerts, de conférences ou toute autre autre manifestation ou divertissement de nature culturelle. 

    Les modifications des statuts ont été approuvées à l'unanimité. Plusieurs voix ont exprimé leur enthousiasme vis à vis de l’organisation de concerts lyriques en raison de leur apport à la notoriété et au sérieux de l'association et de sa capacité à rassembler autour d'un événement culturel, sur une soirée, 250 personnes ou plus.

    Notre invité d'honneur était Paul Simondon, Maire-adjoint auprès d'Anne Hidalgo pour la propreté et le traitement des déchets. Il a décrit la problématique parisienne en la matière et annoncé de nouveaux équipements pour y faire face et améliorer la perception qu'ont les parisiens et les étrangers de notre capitale.

    Il a été rejoint par le Maire du IVe Ariel Weil qui est venu présenter ses salutations aux membres de l'association et s'est joint à eux autour d'un buffet bien fourni dont les organisateurs méritent d'être remerciés.

     

     

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    Aline chiesaAline Chiesa, rue Veille du Temple (IIIe), membre de l'association victime d'un heurt par une trottinette, se consacre maintenant à l’éducation des conducteurs de ces engins 

     

     

    "Je suis Aline  CHIESA. J’ai été renversée par une trottinette et 6 mois après j’ai toujours de nombreuses séquelles pas forcément apparentes.

    Je suis prête à témoigner à l'Assemblée Générale annuelle de l'association le 4 avril des dangers de ces engins que l’on qualifiait  voilà pas si longtemps de « mobilités douces » alors qu’elles sont très violentes. Je milite pour le droit du piéton dans le cadre de « 60 Millions de Piétons » et par leur intermédiaire j’ai fait plusieurs reportages et une vidéo que je vous adresse pour publication et qui contient entre autres quelques photos de moi et de mes blessures qui sont très parlantes.

    Il faut savoir également que de plus en plus d’assurances refusent de couvrir, dans le cadre de la responsabilité civile, les accidents de trottinettes, ce qui est le cas de l’assurance du jeune homme qui m’a renversée".

     

    C'est ainsi que s'exprime Aline Chiesa, sans colère ni rancœur. Elle saisit chaque occasion dans la rue d'apostropher des conducteurs de trottinettes qui ne respectent pas les piétons en leur expliquant le danger qu'ils leur font courir. Elle affirme qu'elle est toujours bien reçue dans sa démarche, reconnaissant ainsi qu'il n'y a pas de méchanceté chez ceux qui font preuve d'incivisme mais plutôt de l'insouciance et de la légèreté.

    La vidéo qui suit montre les blessures visibles dont Aline a souffert après l'accident dont elle a été victime :

     

     

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    TrottinettesStationnement de trottinettes rue des Archives (IIIe)

     

     

    Dans l'attente de mesures législatives qui se font attendre, le Conseil de Paris vient de prendre une série de mesures pour réguler l'usage et le stationnement des trottinettes électriques.

    La surveillance et la verbalisation seront assurées par la DPSP (direction de la prévention, de la sécurité et de la protection) de la Ville de Paris. Au menu des contrevenants : des amendes de 135 € pour ceux qui roulent sur les trottoirs, de 35 € pour les stationnements gênants (mais qui va les payer ?) assortis d'une mise en fourrière (c'est plus efficace…). Les opérateurs devront signer une charte de bonne conduite et payer une redevance en fonction du nombre d'engins en service (encore une charte qui ne servira à rien, comme celle signée en 2007 avec les motards en colère !)

    Des mesures qu'il fallait prendre, en tout état de cause. Elles auront à coup sûr un effet dissuasif sur les utilisateurs et donneront une plus grande assurance aux piétons qui ont envie de protester contre le mauvais usage de ces engins et d'apostropher l'incivisme de leurs utilisateurs.

     

  • Pollution libéPollution à Paris (photo  "Libération")

     

     

    Le président de l'ARQAM (association pour la renaissance du quartier des Arts & Métiers dans le IIIe) Michel Arnaud,  nous a étonnés en publiant le 24 mars sur son site Internet un article qui met en doute les chiffres d'AIRPARIF sur la pollution de la capitale et d'une certaine manière la sincérité de cet organisme.

    A cet effet, l'ARQAM s'est procuré dans le commerce pour 179 € un analyseur produit par la société française "Plume Labs" sous le nom de "Flow". Cet appareil renseigne sur la concentration en oxydes d'azote, composés volatils organiques, ozone et particules fines PM 10 et PM 2.5 (en µg/m3)

    Accéder à son article

    Nous connaissons AIRPARIF depuis longtemps et nous savons que ses agents font leur travail en toute indépendance et avec le plus grand sérieux. Nous avons accueilli il y quelques années comme invitée d'honneur à notre assemblée générale annuelle Karine Léger qui en est la Directrice générale. Nous l'avons appelée hier pour lui demander de réagir à l'article de l'ARQAM. Le jour-même nous recevions de Véronique Ghersi la réponse qui suit.

    Leur analyse dont le sérieux ne fait pas de doute montre la complexité d'un sujet qui ne peut pas se traiter dans la simplicité. En même temps, nous devons nous réjouir que des citoyens s'y intéresse au point d'investir dans du matériel d'analyse et d'y consacrer du temps. Tous ces efforts contribuent à sensibiliser la population à la nécessité d'adopter une attitude et un comportement compatibles avec un combat contre la pollution de l'air dont l'enjeu est notre santé et celle de nos proches si on en croit le nombre annoncé des victimes.

     

    Précisions  d'AIRPARIF concernant les comparaisons entre les données délivrées par les micro-capteurs et ses propres mesures

     

    Il est important de distinguer les concentrations, qui désignent une quantité de polluant par volume d’air, exprimées généralement en µg/m3, et les indices de qualité de l’air, qui résultent d’un calcul simplifié pour donner une information globale. L’abréviation mg/m3 désigne des milligrammes par mètres cube, soit 1000 fois plus que le microgramme (µg/m3).

    Mesures de concentration.

    AIRPARIF effectue sa mission de surveillance conformément aux principes d'indépendance, de fiabilité et de transparence qui sont gages de sa crédibilité.

    Sur son réseau de mesure fixe, AIRPARIF utilise des méthodes de mesure de référence normalisées au niveau international, conformément aux réglementations française et européenne.

    Voir la suite de la réponse d'AIRPARIF en cliquant dans le lien ci-dessous.

     

    (suite…)

  • Quincampoix 37 dr feelgood 09 10 18
    Devanture du "bar-rock"  "Dr Feelgood", 37 rue Quincampoix (IVe) 

     

    Il y a des mois que les riverains de cette partie de la rue Quincampoix dans le IVe se mobilisent pour avoir la paix que leur refusait cet établissement au 37 de la rue, ardent organisateur de soirées "Heavy Métal".

    Ils n'ont pas été seuls. Le Maire du IVe Ariel Weil s'est fait le défenseur de leur tranquillité avec l'appui de la police et le Maire-Adjoint en charge de la nuit à l'Hôtel de Ville, Frédéric Hocquard, nous a écoutés lorsque nous l'avons dissuadé de financer avec de l'argent public des travaux d'équipement d'établissements comme celui-ci, qui se distinguent par la gène qu'ils causent à leur voisinage.

    Nous venons d'apprendre du porte-parole des riverains que le propriétaire du Dr Feelgood a annoncé son départ définitif de la rue Quincampoix. C'est peu de dire qu'ils sont soulagés. Nous publions dans les lignes qui suivent une déclaration de leur part :

    Quincampoix 37 dr feelgood fouleLa foule attroupée devant l'établissement un week-end de novembre 

     

    LES VOISINS ONT TOUJOURS TORT…

     

    Au terme de plus de trois ans d’activité, le « bar-rock » Dr Feelgood tire sa révérence au 37 rue Quincampoix. Dans son mot d’adieu, son gérant évoque sans insister les plaintes du voisinage mais il laisse depuis, sur sa page Facebook, les habitués des lieux exprimer leur colère à leur encontre. On y lit a moult promesses de vengeance supposément humoristiques, évidemment. Le titre de sa soirée d’adieu, le week-end prochain, les 5 et 6 avril, «One Last F… Time » est un programme en soi…

    Drapé dans la défense de la diversité culturelle et après s’être tant vanté de ne gêner personne en vérité, hormis une bande d’irréductibles « mauvais coucheurs », si le gérant s’en va,  ce n’est pas par la faute de ses voisins comme il le prétend mais en réalité parce que ses concerts et autres activités festives, qui donnaient lieu à des rassemblements nombreux,  pouvaient, à l’occasion, mettre en danger ses clients.

    Organisés pendant deux ans sans la moindre autorisation, sans aucun travaux d’insonorisation dans une salle en sous-sol où s’entassaient parfois jusqu’à 100 personnes, ils auraient pu être à l’origine d’un drame à la moindre étincelle, faute d’une sortie de secours adéquate. Seulement voilà, c’est moins rock d’assumer ses responsabilités que de faire de l’humour facile…

    Les voisins ont bon dos, c’est tellement plus simple de se moquer de ceux qui sont plus vulnérables que vous, qui pour se défendre de ceux qui les agressent se trouve ridiculisés en « grognons » ou « bobos » mal embouchés…

    Rappelons que la gentille musique et les gentils clients tellement cools du  Dr Feelgood ont tellement adouci les nuits des dizaines de personnes vivant alentour que les deux voisins habitant directement au-dessus de son bar au 1er et au 2ème étage ne sont plus là pour se plaindre.

    Son gentil gérant n’a pas pu assumer les travaux indispensables, n’a jamais pris  de vraies mesures pour que ses clients n’empêchent pas ceux en avaient besoin de dormir nuit après nuit, la présence du vigile certains soirs n’étant rien d’autre pour les riverains que l’assurance de passer une nuit blanche. Tant pis pour eux, ils n’avaient qu’à pas être là ou déménager…

    Le gérant aurait aussi fait savoir que son bail était cédé à une société elle-aussi spécialisée dans la diffusion du Heavy Metal, alors même que la Mairie de Paris, la Préfecture ont  reconnu que les lieux et la rue particulièrement étroite ne se prêtaient pas à une telle activité et à de tels rassemblements ! Espérons que  cette fois les autorités ne laisseront pas pareille situation recommencer en ces lieux car une fois les nuisances très rapidement installées, il est maintenant prouvé qu’il faut un temps considérable et des efforts incessants pour en venir à bout.

    Encore une fois, en ligne avec la Mairie, "Vivre le Marais !" ne peut que soutenir l’existence de lieux indépendants et alternatifs à Paris. Mais encore faut-il que l’on s’assure au préalable que ces lieux  s’y prêtent sur la base d’une étude rigoureuse et que les acteurs agissent de façon responsable. Sinon, c’est l’enfer pour les riverains… Plus largement, c’est aussi aujourd’hui  pour les autorités un problème de santé publique et de maintien au centre de Paris  d’un habitat qui ne se limite pas aux locations saisonnières…

    Le "Collectif  Riverains Quincampoix"

     

  • Berges pont sully tags 30 03 19

    La promenade du "Parc des Rives de Seine" à hauteur du pont de Sully, rive droite – IVe – Vision cauchemardesque du cadre paysager (Photo VlM 30/03/19)

     

     

     

    Les aménagements des berges de la Seine n'ont pas à ce stade convaincu tout le monde mais on ne trouve plus aucun responsable politique sérieux qui prévoie s'il est élu de revenir à la situation antérieure où la voiture régnait en maître sur la voie Georges Pompidou.

    Cette réalisation sera-t-elle portée au crédit de l'équipe municipale en place, de la Maire Anne Hidalgo et de son Adjoint aux déplacements Christophe Najdovski ? Une part du trafic voitures dans Paris s'est-il évaporé comme l'annonce la mairie de Paris qui avance le chiffre de 5 % de baisse sur un an ? La pollution en oxydes d'azote et particules fines s'est-elle améliorée sur les berges et sur les quais ? Il est probable que les mesures soient objectivées et consolidées d'ici les élections de 2020 et que nous serons dès lors en mesure de nous prononcer sur des données exactes.

    En attendant, les responsables actuels ont  tout intérêt à mettre en valeur le cadre exceptionnel que constitue les berges et les rives de Seine qui sont bordées des plus beaux monuments dont se prévaut l'humanité. Tolérer une dégradation comme celle que nous dénonçons est regrettable ; c'est de surcroît une erreur tactique.

    Nous avons déposé un signalement sur l'application "DansMaRue". L'accusé de réception que nous avons reçu de la mairie de Paris a été renvoyé à Paul Simondon qui a repris depuis peu les rênes de la propreté à l'Hôtel de Ville en remplacement de Mao Péninou, et au Maire du IVe Ariel Weil. Nous avons rencontré Paul Simondon il y quelques jours dans le cadre de ses fonctions et je rappelle qu'il nous fait l'amabilité d'intervenir le 4 avril à notre Assemblée Générale. Un invité d'honneur qui sera cordialement mais fermement interpellé sur l'état de la propreté de Paris et sur les mesures qu'il envisage à court terme.

    Il vient de nous répondre par retour (et un dimanche) pour nous dire  : "C’est effectivement édifiant ! Je demande une intervention rapide".

    Il va le faire sans aucun doute mais il conviendra de s'organiser pour la suite. Il faut pour ce genre de nuisance définir la réplique adéquate : surveillance et traitement des files d'attente, en rappelant à M. Simondon et à ses services que l'attitude la plus appropriée pour décourager et éradiquer un tel phénomène, tout comme l'affichage sauvage, est de la traiter en mode LIFO (last in, first out).

    J'ai eu l'occasion il y a peu, de recueillir le témoignage de Jean-Claude W. qui a été directeur d'Alsthom en charge de la livraison et de l'installation du métro du Caire. Dès leur mise en service, les rames sont revenues lourdement taguées de leur premier jour de sortie. Une catastrophe ! Cellule de crise la première nuit : on décide de nettoyer à fond toutes les rames. Au deuxième jour, le phénomène avait faibli, au troisième il avait disparu. L'explication est dans le fait que l'objectif des tagueurs est que leur oeuvre persiste. Il faut ajouter l'existence d'un agent modérateur : le prix exorbitant de la peinture nécessaire à recouvrir une cible aussi grande…

    Gérard Simonet

     

     

  • Capture d’écran (13)Le théâtre Déjazet  est inscrit  à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. En 1990, Jean Bouquin le fait restaurer et fait peindre au plafond les personnages du "boulevard du crime". 

     

     

    CULTURE & PATRIMOINE

     

    En collaboration avec "Vivre le Marais !", vous propose une nouvelle visite tout à fait exceptionnelle du dernier théâtre épargné du Boulevard du Crime

     

    Le Théâtre Déjazet et l’appartement « galant » du Comte d’Artois

    Jeudi 11 avril à 14h15 (durée : environ 1h30)

    41, Boulevard du Temple (métro République)

     

    Rendez-vous devant l’entrée du théâtre (attention, l’entrée est celle d’un immeuble et, au bout du couloir, vous entrez dans le théâtre)

     

    Jean Bouquin, Directeur du théâtre qui, après avoir été le couturier des stars (Brigitte Bardot, Marlène Dietrich, les Beatles…) et dont la vie est un véritable roman, a fermé boutique pour acheter et restaurer le théâtre. Il nous racontera cette longue histoire pleine de rebondissements. Vous serez confortablement installés dans de bons fauteuils. Le Déjazet est un théâtre à l’italienne construit en 1770, ancien jeu de paume du Comte d’Artois (futur Charles X). Repris en 1859 par Virginie Déjazet.

    Lieu de mémoire, ce théâtre est le dernier du boulevard du crime, épargné par Hausmann. Des travaux ont permis de découvrir l’appartement « galant » du Comte d’Artois. Autrefois, vous auriez pu croiser Arletty, Barrault, Brasseur, Carné et Prévert qui y tournèrent « Les enfants du Paradis ».

    Merci de vous inscrire auprès de Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr ou par téléphone (voir ci-dessous) en précisant les personnes qui vous accompagneront et de prévoir une participation de 15 € pour les adhérents de Culture et Patrimoine et de 20 € pour les non adhérents. Au plaisir de vous revoir lors de cette visite, recevez nos fidèles amitiés.

     

    Marie-Françoise Masfety-Klein

    01.42.72.61.41

    06.50.96.05.12

    Blog Culture et Patrimoine